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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-14##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07Bienvenue dans Les Vraies Voix, ça va Philippe David ?
00:10Ça va très bien et vous ?
00:11Oui très bien, nous sommes ensemble jusqu'à 19h avec nos éditorialistes du jour, avec Philippe Bilger, bien entendu.
00:18Mon cher Philippe, comment ça va ?
00:20En pleine forme, pas seulement parce que c'est la Saint-Valentin, parce qu'on a deux des meilleurs chroniqueurs de la semaine.
00:29Il a dit ça hier, avant-hier, avant-hier.
00:33Mais le comble, c'est qu'on est sincères.
00:35Oui, c'est ça qui est faux.
00:36Oui, il est parfaitement dans l'esprit de la Saint-Valentin.
00:38Mais ils n'entendent jamais le retour, c'est ça qui m'agace.
00:40Voilà, c'est ça. Vous avez remarqué, ils n'ont toujours pas compris.
00:43Ils attendent, maintenant c'est vous Philippe, les meilleurs.
00:46Flattez-le, flattez-le.
00:48Mais on le pense tellement fort que ça s'est entendu.
00:51On s'y a juré, nous nous dirions qu'il nous dit mots qu'on sent.
00:54Voilà, c'est ça.
00:56Loïc Gras est avec nous, Luc Gras avec nous, avec ce livre « La démocratie en péril ».
01:00Vous nous en parlerez dans quelques instants, mon cher Luc.
01:03Et vous, au 0826 300 300, tout de suite, le grand débat du jour.
01:13Hier, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, lui, a lancé sa campagne pour la présidence des Républicains.
01:18Est-ce que Bruno Retailleau est un bon candidat ? Bien sûr.
01:20Je crois que le fait que nous ayons aujourd'hui pris la décision de participer à ce gouvernement,
01:25a la vertu de montrer aux Français que le parti des Républicains recèle des personnalités dont les talents sont utiles à la France.
01:33Bon, c'est pas vraiment une surprise, Laurent Wauquiez y va.
01:36Il se présente comme président des Républicains. On s'oriente donc vers une guerre des chefs.
01:42C'est parti, très content d'être là.
01:44Laurent Wauquiez, c'est l'homme le mieux placé pour diriger notre parti politique.
01:47Et Bruno Retailleau, c'est un ministre de l'Intérieur extraordinaire et qui doit se consacrer à sa tâche qui est immense.
01:52J'attends d'un candidat qui défende aussi l'émancipation de la société.
01:56Donc j'attends de voir quel candidat mettra ça en avant et ne parlera pas que, même si c'est important, d'immigration, de sécurité et de dette.
02:03Bruno Retailleau, figure montante de la droite et partout à Grenoble aussi.
02:06Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur brigue la présidence du parti LR,
02:10au grand dame de son désormais rival, Laurent Wauquiez, auquel il fait de l'anglais.
02:15Alors, parlons vrai. Est-ce que pour vous, les jeux sont faits pour 2027 ?
02:18Ou est-ce que, par exemple, une autre tête peut émerger chez LR, hors Laurent Wauquiez, hors Bruno Retailleau ?
02:24Et à cette question, Retailleau est-il devenu le leader naturel de la droite ?
02:28Vous dites oui à 53%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
02:34Le 0826 300 300.
02:37Philippe Bilger, pourtant, on disait que Bruno Retailleau, personne ne connaissait vraiment. Et là, il compte.
02:42Mais on ne le connaissait pas parce que, précisément, comme sénateur, il se contentait de parler, de proposer,
02:50avec exactement le même caractère qu'aujourd'hui. Si je comprends bien, ma chère Cécile, nous n'avons pas d'invité.
02:57Non, nous n'avons pas d'invité.
02:59Le bras est à la fois expert et chroniqueur. C'est facile, ça.
03:03Et le culot, il est mandat.
03:05Donc on a un peu plus de temps. Si vous le permettez, d'abord, je pense qu'il faut arrêter de parler de guerre fratricide.
03:14À droite, ce serait un comble qu'on n'aime pas, une joute authentique et loyale entre deux rivaux de qualité.
03:22Il est évident qu'elle doit avoir lieu. Deuxième élément, on ne peut pas juger Laurent Wauquiez comme il l'était il y a des années.
03:31Il y a du temps qui a passé. Et Laurent Wauquiez, de mon point de vue, a révélé beaucoup de faiblesse et a passé beaucoup de temps
03:40à entraver le parcours de ses adversaires présumés pour 2027.
03:46Et troisième élément, et je finis. Bruno Retailleau a démontré une puissance de travail exceptionnelle.
03:53Je veux dire, ça n'est pas ça qui va le gêner. Et d'autre part, depuis qu'il est là, la droite a retrouvé une image qui est tout sauf ridicule,
04:03fière et courageuse. Elle est moins gangrenée par la gauche. Et j'ajoute... Pardon, je suis trop long.
04:09Laurent Wauquiez invoque une convention. Elle n'est pas totalement exacte, puisque Bruno Retailleau a dit
04:16« j'avais promis de l'aider à refonder les Républicains, mais jamais de la vie pour prendre la présidence des Républicains ».
04:24— Loïc Guérin. — Alors j'ai pas d'opinion ferme là-dessus. Je trouve que Retailleau a effectivement une position intéressante.
04:30Il s'assume bien. Il a fait effectivement, je crois, un excellent travail en tant que sénateur.
04:34À chaque fois que j'ai eu en tout cas à entendre parler de lui, c'était plutôt de qualité.
04:37En tant que ministre, il a l'air de tenir plus ou moins bien, d'ailleurs plutôt mieux que pas bien, les rênes.
04:42Cela étant dit, je vais être un petit peu méchant, avant de parler de bataille de chefs, il faudrait déjà se soucier de savoir
04:48s'il reste encore un camp, parce que les LR se sont quand même un peu illustrés par leur trahison à droite ou à gauche.
04:53Entre ceux qui ont rejoint l'Oration nationale minorité, mais quand même pas une si petite minorité,
04:58ceux qui ont décidé de tout faire pour accéder au pouvoir, quitte à tout trahir et à rejoindre M. Emmanuel Macron,
05:04on pourrait, si on était un peu méchant, se demander avant de se poser la question de qui va les diriger,
05:08si déjà il y a quelqu'un à diriger.
05:10— Luc Gras, qui fait à la fois chroniqueur et juge de paix, on va dire, et expert.
05:14— Alors en entrée, j'aime bien Philippe Bilger, parce qu'à la fois c'est un monsieur, c'est une personnalité,
05:19et en même temps, il aime aller sur le terrain politique en se passionnant,
05:23prenant successivement pour parti pour les uns et les autres. On le voit bien.
05:28Bon, sur le fond, en démocratie, il est normal qu'il y ait un débat.
05:32Et il est plutôt salutaire que dans une des grandes familles traditionnelles françaises,
05:36il y ait plusieurs candidats de qualité, il faut le dire d'entrée.
05:39Deuxième point, c'est des personnages, effectivement, qui sont...
05:42J'ai eu l'occasion d'étudier le sujet, puisqu'on m'a interrogé ailleurs sur ce sujet-là.
05:46Finalement, ils ont un profil assez sensible, et notamment sur le fond, ils se ressemblent.
05:51Par contre, sur la forme, ce n'est pas du tout la même chose.
05:53Laurent Wauquiez, c'est quand même un premier de la classe, l'ENA, conseil d'État, etc.
05:58Toujours premier de la classe, élu très jeune, président d'une région importante,
06:02où il a très bien géré, parce que c'est très bien géré, Lara, même si, par ailleurs, il y a des critiques.
06:08De l'autre côté, on a quelqu'un qui vient de Vendée, qui s'est fait un peu de lui-même,
06:12qui, à chaque fois qu'il est dans un poste, travaille beaucoup, et il est au rendez-vous.
06:16Mais on attendait plutôt de lui qu'il soit un deuxième couteau.
06:19Donc, vous voyez, ce n'est pas du tout les mêmes profils.
06:21Troisième point, un sondage est sorti il y a quelque temps, qui était tout à fait intéressant,
06:26qui était sur l'attente d'une personnalité.
06:2842% des Français attendaient une nouvelle personnalité,
06:31qui n'était ni Marine Le Pen, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Jordan Bardella, ni Olivier Faure.
06:36Ils attendaient une personnalité.
06:38Et le lendemain, deuxième sondage, où Marine Le Pen arrivait en tête avec 38%.
06:42Ce qui voulait dire que le vote Le Pen jusqu'à présent n'est pas forcément pour Marine Le Pen.
06:47Il est pour une alternance, une rupture.
06:49Et il y a donc place, dans le champ politique, pour une personnalité.
06:52Est-ce que ça peut être Wauquiez ou Retailleau ?
06:54On ne sait pas à ce moment-là.
06:56Mais il est vrai qu'il y a un vrai débat qui est en train de se mettre en place.
06:59– Mais est-ce qu'il n'y a pas un changement de paradigme avec deux camps vraiment antinomiques ?
07:03Parce que rappelons une chose,
07:05Wauquiez a fait ses classes avec Jacques Barraud, centriste, européen, fédéraliste,
07:10alors que Bruno Retailleau a fait ses classes avec Philippe Devilliers, homme de droite, souverainiste.
07:15Est-ce que ce n'est pas vraiment deux droites complètement différentes ?
07:18– Oui, mais vous verrez, d'abord au passage, aucun des deux n'est issu de la famille RPR.
07:23C'est la première fois depuis 2002 jusqu'à présent.
07:27On entendait parler de M. Bertrand Cher, autrefois au cœur de Philippe,
07:31de Darmanin, de Juppé, de Fillon, c'était toujours des gens issus du RPR.
07:36Aujourd'hui, c'est la première fois dans l'histoire de la droite
07:39que deux candidats potentiels à la reprise du parti issu du RPR ne sont pas issus du RPR.
07:44Et c'est vrai que Bruno Retailleau a cette spécificité
07:47qu'il a été dans le camp anti-Maastricht,
07:49qu'il a été également dans le camp qui n'a pas voulu voter le traité de Lisbonne
07:54suite au référendum de 2005.
07:56Lisbonne, je rappelle, mais beaucoup d'auditeurs sont au courant qu'en 2008,
07:59Nicolas Sarkozy prend l'initiative de contourner le peuple
08:02pour faire avaliser par la représentation nationale le traité de Lisbonne.
08:07Donc il a un profil plus souverainiste, probablement aussi issu du fait
08:10qu'il était très proche de Philippe Devilliers.
08:12– Il était même mouvement pour la France, le parti de Philippe Devilliers.
08:14– Donc c'est vrai qu'il incarne ça, mais il a mis de l'eau dans son vin.
08:17Et je voudrais dire simplement une chose.
08:19Bruno Retailleau, là où il est tout à fait intéressant,
08:21c'est que c'est le catho traditionnel, mais il l'a tellement dit qu'on le sait.
08:25Et donc maintenant, à partir de cette image qui est très transparente,
08:28finalement il est assez malicieux dans son parcours.
08:31Alors que M. Wauquiez, qui est un premier de la classe, il a fluctué un petit peu.
08:36Il a été parfois un peu plus souverainiste, parfois un peu plus ceci,
08:40parfois Jacques Barraud, parfois de l'autre côté,
08:42parfois il n'est pas très éloigné dans les idées, dans les débats, avec Marion Maréchal.
08:46Vous voyez, il y a deux images de typologie.
08:48– Vous êtes plutôt Wauquiez ou Retailleau,
08:50venez nous donner votre avis au 0826 300 300 ou un autre ou une autre.
08:54– Je ne suis pas persuadé que malgré la pertinence habituelle de notre animateur masculin,
09:00véritablement on puisse encore dire que Laurent Wauquiez est un héritier de Jacques Barraud.
09:06– J'ai dit qu'il avait fait ses classes avec lui.
09:08– Oui mais d'accord, non mais Laurent Wauquiez, sur le fond,
09:11il n'a guère de différence avec Bruno Retailleau.
09:14Ce qui va les distinguer, c'est l'opposition de deux tempéraments
09:18et le fait que depuis quelques années, Laurent Wauquiez,
09:22à chaque fois qu'on a eu besoin de lui dans le parti, il s'est défilé.
09:26– C'est ça. – Donc c'est fondamental.
09:28Et à partir de là, et puis Laurent Wauquiez a été plombé par le fait
09:33qu'Éric Ciotti trop longtemps l'a considéré comme un candidat naturel.
09:38Alors que très rapidement, on s'est rendu compte qu'il ne l'était pas.
09:42Alors que Bruno Retailleau est arrivé dans la lumière d'abord parce qu'il a agi.
09:47C'est fondamental.
09:49– Est-ce qu'il n'y a pas un problème de tempérament aussi ?
09:52Retailleau est plutôt charmant, gentil, enfin voilà…
09:56– Infâble, infâble, très infâble.
09:59– Et Laurent Wauquiez, tout le monde le dit, il est glacial en fait.
10:04– Parce que c'est le premier de la classe qui a toujours eu tout, tout de suite.
10:07C'est le beau gosse, premier de la classe, 1m90 etc.
10:10Tandis que Bruno Retailleau, il a fallu qu'il mouline.
10:13Et vous regarderez qu'au niveau du gouvernement, souvent, regardez bien,
10:16il s'entend très bien, Bruno Retailleau, avec ceux issus du camp de la gauche.
10:19C'est-à-dire au gouvernement, les meilleures relations qu'il a,
10:22il peut les avoir avec Agnès Rugnier-Poulin.
10:26– Il est courtois et Macron l'a découvert.
10:29– Il est courtois. – Et Macron l'a découvert.
10:31– Allez, le 0826-300-300 qui est Fabrice qui était avec nous.
10:34Fabrice, quel est votre avis sur ces deux personnalités ?
10:38– J'ai envie de dire, je vais les remercier,
10:41parce qu'ils nous donnent un joli bain de jouvence.
10:44On a l'impression de se retrouver à l'époque Giscard Chirac.
10:47Entre les deux, comme on dit, on parle d'un glacial, etc.
10:53On voit qui c'est, et l'autre un peu plus populaire, on voit aussi qui c'est.
10:57Un qui s'agite beaucoup, on voit qui c'est aussi.
11:02Mais moi je me méfie un petit peu de...
11:07Je ne veux pas bien y croire, mais je me méfie un petit peu
11:10de tous les effets d'annonce qu'il y a en ce moment.
11:13Alors Philippe Bilger va me haïr dans ce qu'il va dire,
11:16mais ce n'est pas grave parce que moi je l'aime beaucoup.
11:19– Je ne l'ai personne.
11:22Il y a deux personnes que je hais depuis 60 ans, ce n'est pas beaucoup.
11:26– Non mais Bruno Rotailleau, lui il nous rajeunit bien
11:31parce que pour moi il nous refait du Sarkozy 20 ans après.
11:34Bientôt, il n'a pas encore parlé du Karcher, mais ce n'est pas loin.
11:38Donc il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de déclarations.
11:40Mais dans les actes, pour l'instant, alors il est retoqué, etc.
11:44Donc finalement il n'y a pas grand-chose qui bouge.
11:47– Oui mais il essaye quand même Fabrice.
11:49– Bien sûr, il essaye, mais justement il aura un bilan.
11:52Il aura un bilan à défendre, et le bilan, quel sera-t-il ?
11:55Et puis il aura l'étiquette d'avoir participé à la gouvernance Macron.
12:00Est-ce que ça, ça ne va pas lui jouer des tours aussi ?
12:02– Et Laurent Wauquiez, Fabrice ?
12:04– Laurent Wauquiez, je rejoins un petit peu.
12:07Bon, effectivement, Laurent Wauquiez c'est un mystère.
12:13En tant que gestionnaire au niveau de la région,
12:17il n'y a pas grand-chose à dire, il a fait ses preuves.
12:19Et ce n'est pas une petite région, ce n'est pas simple à faire.
12:23Après, effectivement, on peut dire, on peut appeler ça,
12:26dire bon il n'a pas été là quand il fallait, etc.
12:30Il a eu à un moment donné la présidence des Républicains,
12:34bon il y avait Henri Pécresse qui lui a mis des pots de banane,
12:36il ne faut pas l'oublier.
12:38Puis quand il est revenu, il a posé ses conditions,
12:42il n'a pas voulu rentrer à n'importe quelle condition
12:45au niveau du gouvernement pour finalement ne pas y rentrer.
12:48Je pense que ça va jouer ça aussi.
12:50Ça aussi ça peut jouer en disant, moi je n'ai pas été à la soupe.
12:53Voilà, ça aussi ça peut jouer.
12:55– Philippe Billiger.
12:57– Vous évoquiez tout à l'heure, dans la présentation du débat,
13:01Retailleau évoquait, je ne voudrais pas qu'on oublie un,
13:07quelqu'un que j'aime beaucoup à droite, c'est David Lysnard.
13:11Lui-même va être convidé.
13:13– C'est pour ça que j'ai dit, il y a une troisième personne
13:15qui peut émerger dans...
13:17– Vous êtes toujours pertinent, ça va de soi.
13:19– Et c'est pour ça que beaucoup chez les Républicains
13:22souhaitent une primaire, contrairement à ce que voulait Laurent Wauquiez.
13:26– Loïc Guérin veut réagir depuis tout à l'heure.
13:28– En fait, j'allais abonder sur la différence de positionnement.
13:32Fabrice disait très justement et avec pertinence,
13:37il y a un positionnement différent.
13:39Il parlait de bilan un peu négativement,
13:42ou en tout cas avec un risque négatif pour M. Retailleau.
13:46J'aurais tendance à voir les choses peut-être à l'inverse,
13:49c'est qu'en ayant pris le risque et en acceptant le risque
13:51d'avoir des responsabilités au niveau national,
13:53la figure est devenue beaucoup plus commune aux Français,
13:56et Philippe Bilger très justement tout à l'heure le disait,
13:58jusque-là il était le besogneux sénateur
14:01qu'on voyait dans certaines commissions d'enquête très bon,
14:03mais quand on s'en souciait, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas
14:05d'image politique nationale évidente, là aujourd'hui c'est différent.
14:08Donc ça va jouer à mon sens largement sa faveur
14:11par rapport à l'autre possible candidat
14:14qui a décidé de rester régional.
14:16Et surtout avec une élection qui se déroulera en mai,
14:20donc il a le temps de faire des choses.
14:24Effectivement il y a bien un enseignement à tirer
14:26de cette période, de cette phase-là, de cette séquence comme on dit,
14:28c'est bien qu'il vaut mieux, il y avait deux stratégies,
14:31aller au pouvoir et essayer de faire tout ce qu'on peut,
14:33même si on n'a pas de majorité, c'est ce qu'a fait Retailleau,
14:35mais ça l'a fait connaître, et en comparaison
14:38qui aurait mieux fait dans son domaine
14:40que lui, à sa place, sans majorité.
14:44Personne, Marine Le Pen, Jordan Bardella,
14:46à la place de Retailleau aujourd'hui ne ferait pas mieux,
14:48il n'a pas de majorité.
14:49Donc c'est une sorte de ministère de la parole
14:51et qui montre que lui il est dans l'action.
14:53Tandis que Laurent Wauquiez il s'est laissé derrière,
14:55effectivement il est premier de la classe,
14:57mais lui il a un vrai problème Laurent Wauquiez,
14:58c'est sa personnalité actuellement.
15:00On sent bien qu'il y a du potentiel,
15:01mais il faut qu'il fasse sa catharsis,
15:03il faut qu'il casse la glace,
15:04il va falloir un moment qu'il prenne des initiatives
15:06en termes de communication,
15:07parce que s'il reste sur son avantage...
15:09C'est un chroniqueur qui ne vous laisse pas la parole.
15:11Et enfin pour Lysnard, je suis un peu désolé,
15:13parce que c'est le jour des amoureux,
15:15mais je vais très vite.
15:16Mais à chaque fois qu'il y a des candidats Lysnard
15:18dans des partiels, ça fait flop.
15:20Donc il est certainement un homme de qualité,
15:22mais à Boulogne encore récemment,
15:24le candidat Lysnard est arrivé dernier des quatre de droite.
15:26Je parle de Lysnard, je parle de Lysnard,
15:29pas de ses candidats.
15:30Ah bah oui, mais c'est un peu pareil.
15:32Est-ce qu'il est courageux, Retailleau ?
15:35Oui, c'est quelqu'un d'incontestablement courageux, bien sûr.
15:37C'est quelqu'un qui a des convictions.
15:39On est d'accord, on n'est pas d'accord, mais il a des convictions.
15:41Mais est-ce que c'est parce que veulent les Français quelqu'un de courageux ?
15:43Bien sûr, c'est pour ça que les gens sont dans les sondages.
15:45On peut tout dire de Retailleau,
15:47mais tout ce qu'il a promis, il essaye de le faire.
15:51Mais si on regarde la dernière présidentielle,
15:53Pécresse, 4 et quelques pourcents...
15:5578.
15:57Oui, et ça a été une candidature de témoignage.
15:59Quand on voit qu'aujourd'hui...
16:01Mais non, mais c'est vrai, comme Hidalgo,
16:03ça a été une candidature de témoignage.
16:05Quand on voit les scores du RN plus Zemmour,
16:07qui sont à près de 40% des voix,
16:09est-ce qu'il y a un espace
16:11pour quelqu'un de LR aujourd'hui ?
16:13Moi, je prends l'hypothèse où Mme Le Pen
16:15est condamnée le 31 mars
16:17et donc ne peut pas se présenter aux élections.
16:19Et à ce moment-là, c'est Jordane Bardella
16:21qui reprend le flambeau.
16:23Et c'est toute la spéculation
16:25d'ailleurs de Jean-Luc Mélenchon,
16:27c'est que Jean-Luc Mélenchon, il n'a qu'une chose en tête,
16:29c'est aller vite à l'élection présidentielle
16:31contre Jordane Bardella,
16:33parce que Marine Le Pen ne pourrait pas se présenter.
16:35Et là, il se dit qu'un débat, Mélenchon,
16:37qui a une culture générale extraordinaire,
16:39qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
16:41face à Jordane Bardella, qui a l'âge qu'il a,
16:43et qui n'a pas l'expérience de Mélenchon,
16:45il y a quelque chose à jouer.
16:47Alors imaginez Retailleau à la place de Mélenchon
16:49face à Jordane Bardella, ou même Wauquiez,
16:51bien sûr qu'on voit bien, élection après élection,
16:53que Macron n'était qu'une grande et longue parenthèse,
16:55le nini n'existe pas dans notre pays,
16:57la culture générale, elle est une gauche
16:59et une droite, deux gouvernements,
17:01on va essayer de voir si les tramways
17:03vont se croiser avant ou après l'élection,
17:05mais évidemment qu'il y a un retour de la droite modérée
17:07dans ce pays.
17:09– Mais est-ce qu'il n'y a pas une autre question qui se pose ?
17:11Le positionnement du candidat de la majorité actuelle ?
17:13– Mais qui voit la majorité actuelle ?
17:15– C'est-à-dire Horizon et EPF,
17:17le bloc central qui peut également
17:19pomper, vous me passerez l'expression,
17:21beaucoup de voix à Retailleau,
17:23notamment via Horizon et Morphée.
17:25– Il n'y aura à la place que pour un seul candidat
17:27qui ne sera pas Marine Le Pen dans l'hémisphère droit
17:29de l'Assemblée nationale,
17:31s'il n'y a pas la place pour deux.
17:33– Ce sera peut-être moi, vous savez, on ne sait jamais.
17:35– Excusez-moi, vous avez un poste
17:37à m'offrir au cas où ça se passerait bien ?
17:39– Bien sûr, vous serez première dame, Philippe.
17:41– Vous en avez déjà un hier, grâce à Sébastien.
17:45– Non, c'était avant-hier,
17:47premièrement, et deuxièmement,
17:49il n'est jamais trop tard pour essayer de se recaser.
17:51– Vous ne seriez pas en train de manger à tous les râteliers ?
17:53– Si, je vais du Belgère.
17:55– D'accord, très bien.
17:57– Non, il change de candidat,
17:59mais toujours à droite.
18:01– Vous n'avez pas changé,
18:03Retailleau, impeccable.
18:05– Gabriel Attal.
18:07– Gabriel Attal a du talent, mais on peut n'être pas d'accord avec lui.
18:09– Vous oubliez, il y a encore un an,
18:11il y avait aussi Ciotti et Marleix,
18:13dans les gens que vous aimez.
18:15– Je ne l'avais jamais poussé au mieux.
18:17– Vous l'avez poussé dans le rabat, surtout.
18:19– Je ne le déteste pas.
18:21– Moi, j'ai plutôt connu Xavier Bertrand.
18:23– Oui, c'est qui qui l'a dit ?
18:25Vous êtes face à vos contradictions.
18:27– Ce n'est pas moi qui invente les propos.
18:31– Allez, soyez les bienvenus,
18:33c'est la Saint-Valentin, on s'aime quand même.
18:35On revient dans un instant avec Fabrice,
18:37notre vraie voix du jour pour le Qui c'est qui ?
18:39On est ensemble jusqu'à 19h.
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