Thanks to visit codestin.com
Credit goes to www.dailymotion.com

Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux édition Héliopoles ; Jean Doridot, docteur en psychologie ; Loïk Le Floch-Prigent, industriel ; Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA Justice ; Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'Université Paris-Panthéon-Assas et spécialiste des États-Unis ; Murielle Fabre, secrétaire générale de l’Association des maires de France (AMF) et maire de Lampertheim (Bas-Rhin).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-15##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Minibus.
00:00:06C'est un plaisir de vous accueillir aujourd'hui en cette journée de mardi avec Philippe David.
00:00:10Bonjour Philippe.
00:00:11Bonjour Cécile.
00:00:12Vous avez la chemise qui jure avec le rouge, Philippe.
00:00:15Ah non mais j'ai mis une chemise un peu rugby, un peu flashy.
00:00:17Elle vous plaît pas ?
00:00:18Non mais c'est le camaïeu de rouge.
00:00:20Ah oui c'est vrai, de Sud Radio.
00:00:22Ça fait bizarre, ça fait bizarre.
00:00:23Ça fait ton sur ton.
00:00:24Ça fait ton, comment vous appelez ton ?
00:00:27T-O-N.
00:00:27Je pensais que c'était ton, T-H-O-N sur ton, T-O-N.
00:00:34Mais bon, ni l'un ni l'autre en fait.
00:00:35Ah si vous faites des jeux de mots comme ça, je vais à la pêche.
00:00:39Très bien, quoi qu'il en soit, on vous souhaite la bienvenue avec ce numéro de téléphone.
00:00:43Et c'est Aude qui est au standard aujourd'hui au 0826 300 300 avec une actualité encore bien chargée.
00:00:48Avec le grand débat du jour à 17h30, plusieurs prisons ont été visées par des incendies de véhicules
00:00:53ou des tirs d'armes automatiques ces dernières heures à Toulon, à Marseille, à Villepinte ou encore à Nanterre.
00:00:59Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
00:01:02Parlons vrai.
00:01:03Est-ce que ces attaques montrent la faiblesse de notre État ?
00:01:06Et à la question, attaques massives contre des prisons, sommes-nous dans une tentative de déstabilisation de l'État ?
00:01:11Vous dites oui à 91%.
00:01:13Vous voulez réagir ?
00:01:15Le 0826 300 300.
00:01:17Et Wilfried Fong sera avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, UNSA.
00:01:22Et puis le coup de projecteur des vrais voix, c'est à 18h40.
00:01:24L'Association des maires de France a boycotté la conférence sur le budget de François Bayrou.
00:01:29L'AMF indique ne pas vouloir jouer les figurants d'une énième séquence de communication.
00:01:35Elle a réclamé en vain un ordre du jour détaillé qu'elle n'a jamais eu.
00:01:38Alors parlons vrai.
00:01:38Est-ce que ce boycott était une position politique ou de principe ?
00:01:43Sous-titrage Société Radio-Canada
00:10:45Première partie de son propos peut être acceptée.
00:10:48La seconde est une banalité.
00:10:50Toute élection présidentielle conduit les partis à rendre des comptes.
00:10:55Je ne suis pas persuadé que Michel Barnier,
00:10:57en dépit de son élégance vestimentaire et de sa tenue courtoise,
00:11:03puisse réellement donner des leçons.
00:11:05Il faut qu'on arrête de donner des leçons quand on n'a pas brillé.
00:11:10Ça, c'est sec.
00:11:11Loïc Leflam, peut-être que d'accord avec le procureur aujourd'hui, c'est terrible, c'est rare.
00:11:15Continuez, mon cher Loïc !
00:11:17Non, ça ne va pas durer.
00:11:19Non, mais il est clair que tous les gens qui ont fait des choses ces derniers temps
00:11:25ou ne les ont pas faites, sont mal venus de dire, vous savez,
00:11:31il va falloir que les gens rendent des comptes.
00:11:33Non, on est toujours obligé de rendre des comptes.
00:11:36J'ai mon âge, j'ai fait un certain nombre de choses dans ma vie industrielle,
00:11:40je suis prêt et j'ai toujours été prêt à rendre des comptes.
00:11:43Oui, c'est comme ça, c'est ça la vie.
00:11:45Et lui devra également rendre des comptes s'il n'a pas,
00:11:50en suivant Philippe, il n'a pas bien compris quelle était la situation dans laquelle il était rentré.
00:11:56Donc je trouve ces propos insupportables.
00:11:58Jean de Rideau.
00:11:59Alors juste pour le plaisir de la contradiction,
00:12:01peut-être prendre la défense de Michel Barnier,
00:12:03parce que quand même, il a été un Premier ministre qui a tenté quand même de faire des choses.
00:12:06Il en a payé le prix fort,
00:12:08puisqu'il a été précisément l'objet d'une motion de censure qui est passée.
00:12:12Et c'est vrai que son successeur, pour l'instant, ne brille pas par son activité.
00:12:17Rien ne se passe.
00:12:20Il n'y a aucun projet de loi qui est voté.
00:12:23Tout est complètement en stand-by.
00:12:24Et la preuve, c'est que cette assemblée qui est très difficile à gouverner,
00:12:29il ne se passe absolument rien.
00:12:31Donc il a eu au moins le mérite, le fameux Michel Barnier,
00:12:34en bon savoyard qu'il demeure,
00:12:37d'avoir tenté de faire quelque chose,
00:12:39et puis il a payé le prix.
00:12:40Ce qui est bien, c'est que tu n'es pas d'accord avec Philippe.
00:12:42Je vais pouvoir lui rentrer dedans,
00:12:43parce que s'il se rentre dedans,
00:12:45c'est bien que je suis d'accord avec toi.
00:12:47Oui, mais Loïc,
00:12:49Jean de Rideau s'abandonne en permanence au plaisir de la contradiction,
00:12:54au point de tourner dans l'absurdité.
00:12:57C'est vous qui le dites, monsieur le Président.
00:12:59C'est bien, c'est un billard à trois bandes.
00:13:07Il y a les alliés de la proximité.
00:13:09Moi, j'ai Cécile.
00:13:12Et vous, vous avez le reste.
00:13:13Et puis un arbitre foireux.
00:13:15Mais pourquoi, ils sont en me regardant ?
00:13:17Je suis un arbitre foireux ?
00:13:20Vous avez déjà perdu six points.
00:13:22Qui sait qui le dit ?
00:13:23Au niveau de l'heure, on n'est pas bien non plus.
00:13:26Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:13:27Tout de suite, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:13:30Les vrais voix sud radio.
00:13:32Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont vérité, trains et inondations.
00:13:35François Bayrou sonne l'alarme sur l'état des finances publiques.
00:13:38Il promet des remèdes dès le 14 juillet.
00:13:40Un pays qui ne travaille pas assez, voilà pour le diagnostic.
00:13:43Avec un slogan, la vérité permet d'agir.
00:13:46Les trains de la colère sont arrivés à la gare d'Austerlitz.
00:13:48Des usagers des lignes Polt, Paris-Orléans, Limoges-Toulouse
00:13:51dénoncent un réseau en souffrance, des retards,
00:13:53voire des suppressions de trains à répétition.
00:13:56Et puis l'Europe a basculé dans l'air des inondations,
00:13:58selon l'observatoire européen Copernicus.
00:14:00Le vieux continent se réchauffe plus vite que les autres.
00:14:032024 a été son année la plus chaude.
00:14:05Un tiers du réseau fluvial inondé l'année dernière.
00:14:08Mais d'abord, ces attaques coordonnées sur plusieurs prisons françaises ces dernières heures.
00:14:16Ce sera le grand débat des vraies voix dans un instant.
00:14:18Des voitures incendiées, des tirs en rafale de Toulon à Nanterre, de Marseille à Villepinte.
00:14:23Gérald Darmanin, le garde des Sceaux, y voit une réplique du narcotrafic aux annonces du gouvernement
00:14:28pour s'emprunt au business de la drogue.
00:14:30Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
00:14:32En tout cas, devant la prison de Toulon, David Mention de l'UFAP1.
00:14:36Sa justice nous décrit la frayeur des agents au moment des tirs en rafale.
00:14:40Il y a une balle qui a traversé, qui s'est logée dans une vitre qui donne sur la porte d'entrée,
00:14:45où il y avait un agent en faction cette nuit.
00:14:47Donc je ne vous dis pas comme quoi l'agent est traumatisé par ce qui s'est passé.
00:14:51Ça pourrait être évité le fait qu'un véhicule puisse passer devant l'établissement,
00:14:57comme ça se pointer devant un établissement pénitentiaire.
00:14:59On va demander des mesures de sécurité pour éviter que ça se reproduise
00:15:03et qu'un éventuel passage d'un véhicule puisse arriver devant la porte d'établissement.
00:15:08Ça n'est jamais arrivé sur le centre pénitentiaire de la Farled.
00:15:10C'est la première fois et effectivement, ça pose question et ça fait peur.
00:15:13Un propos recueilli par l'AFP.
00:15:15Dans quelques instants, dans les vrais voies, on sera en ligne avec Wilfried Fonck de l'UFAP1.
00:15:18Sa justice pour revenir justement sur ces attaques de prison.
00:15:21Et puis on passe donc au premier mot.
00:15:23Vérité, François Bayrou sonnait l'alarme aujourd'hui sur l'état des finances publiques.
00:15:26Avec un slogan inscrit sur son pupitre, la vérité permet d'agir.
00:15:30Et un message du premier ministre, la France doit remédier à l'état critique de ses finances publiques.
00:15:35Pour ça, il promet des remèdes à partir du 14 juillet.
00:15:38Mais en attendant, l'heure était donc au diagnostic.
00:15:40Tout à l'heure, le premier ministre entend préparer le terrain
00:15:42et mettre la France en garde contre le piège de la dette.
00:15:45Nous ne produisons pas assez et nous ne travaillons pas assez.
00:15:48Seule une prise de conscience de nos concitoyens,
00:15:53seule la confrontation, les yeux ouverts, avec la vérité de notre situation,
00:15:58peut soutenir une action déterminée.
00:16:01Rien ne serait possible sans leur soutien
00:16:04et leur soutien ne viendra que de leur pleine information.
00:16:08Nous n'avons pas assez de ressources parce que notre pays ne produit pas assez.
00:16:12Nous manquons de ressources parce que nous ne produisons pas assez pour les créer.
00:16:17Notez qu'à 18h40, nous serons avec l'Association des maires de France
00:16:22dans le coup de projecteur des vraies voix.
00:16:24L'AMF qui a préféré boycotter cette invitation,
00:16:27cette conférence de François Bayrou
00:16:28après le comité d'alerte sur les finances publiques,
00:16:31discours notamment devant les syndicats ou les représentants des différents partis.
00:16:36Un mot, Philippe Liger ?
00:16:36Je dirais tout à l'heure, bien sûr, ce que j'ai à dire.
00:16:41Mais le slogan est faux.
00:16:44La vérité ne permet pas d'agir.
00:16:46Et je ne développe pas, mais si je peux le dire tout à l'heure, ce sera très bien.
00:16:51Loic le Président ?
00:16:52On va en parler, j'espère.
00:16:53On va en parler.
00:16:55C'est toujours difficile à entendre un Premier ministre qui dit
00:17:00que les Français ne travaillent pas assez.
00:17:02Forcément, celui qui bosse comme un dingue, il trouve ça très injuste.
00:17:05C'est vrai qu'on se retient de ne pas se mettre en colère,
00:17:07mais c'est un petit peu trop général comme formule.
00:17:10Vaste programme.
00:17:11Troisième mot, inondation, avec ce constat de l'Observatoire Copernicus.
00:17:14Ah, j'ai oublié, deuxième mot, pardon, train,
00:17:16avec ce jour de colère sur les lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.
00:17:20Oui, des usagers de ces lignes Polt ont baptisé ça les trains de la colère.
00:17:24Ils se rassemblent à la gare parisienne d'Austerlitz tout à l'heure
00:17:27pour dire leur ras-le-bol sur la dégradation de ces lignes.
00:17:30Parti de Cahors, où bien de Clermont, il dénonce 40 ans d'inaction sur le réseau
00:17:34avec des retards, voire des suppressions de trains à répétition.
00:17:37Parmi eux, des élus de ces territoires qui se sentent oubliés,
00:17:40dont Serge Rigal, le président du département du Lot.
00:17:42Imaginez que tous les jours, il y ait 10 trains qui partent de la gare d'Austerlitz
00:17:46vers Toulouse et qu'il n'y en ait plus que 4 qui arrivent à Caen.
00:17:49Vous comprenez que vous êtes déjà un peu abandonnés
00:17:52parce qu'en cours de route, il y en a 6 qui se sont arrêtés.
00:17:55Nous, on se sent plus qu'abandonnés, sachant que régulièrement,
00:17:58ces trains tombent en panne, que régulièrement, ces trains s'arrêtent à Brive.
00:18:01C'est du retard, pas de train du tout.
00:18:04Tous les prétextes sont bons à faire des retards
00:18:07qui peuvent, des fois, excéder plusieurs heures.
00:18:09Aller en train à Paris, ça devient pour nous un risque.
00:18:13Serge Rigal, président du conseil départemental du Lot,
00:18:15avec Albin Texera pour Sud Radio.
00:18:17Une délégation devait être reçue cet après-midi au ministère des Transports.
00:18:20On a un ancien patron de la SNCF.
00:18:22Cette ligne a été quasi abandonnée.
00:18:25Il fallait faire beaucoup une maintenance.
00:18:28Cette maintenance n'a pas été faite au profit, bien sûr, de ce que vous savez,
00:18:32c'est-à-dire des trains rapides.
00:18:34Et on se retrouve dans une situation dingue
00:18:36où, effectivement, on fait une heure, une heure et demie,
00:18:40même deux heures de plus en train régulier sur cette ligne
00:18:44que du temps que j'étais président, d'une part,
00:18:48et d'autre part que les trains n'arrivent jamais à l'heure
00:18:50parce que la ligne est pourrie.
00:18:52Donc, je pense qu'à un moment, il faut faire de la maintenance.
00:18:56Je suis un industriel.
00:18:57Je n'ai jamais compris comment la maintenance a été oubliée dans la SNCF.
00:19:04Et je pense que c'est cette ligne-là qui n'a pas eu de maintenance.
00:19:08Allez, le troisième mot.
00:19:09Inondation avec ce constat de l'Observatoire Copernicus.
00:19:12Un Danube déchaîné qui ravage tout sur son passage.
00:19:15Des centaines de morts à Valence, en Espagne,
00:19:17emportés par des torrents doués de boue.
00:19:182024 a vu l'Europe connaître une chaleur record,
00:19:22mais aussi ses pires inondations depuis plusieurs années.
00:19:25L'Europe qui a basculé dans l'air des inondations,
00:19:28nous dit l'Observatoire européen Copernicus.
00:19:30Chaque degré de réchauffement climatique fait s'évaporer davantage d'eau,
00:19:34augmente de 7%.
00:19:35La quantité d'eau susceptible de retomber sous forme de pluie,
00:19:39la sécheresse ou les inondations,
00:19:40donc selon les continents ou les moments.
00:19:43Le vieux continent qui se réchauffe plus vite que les autres régions du monde,
00:19:46près d'un tiers du réseau fluvial européen,
00:19:48a été inondé l'année dernière selon ce bilan de Copernicus.
00:19:51Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:53Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:19:54Le grand débat du jour va revenir sur ces attaques coordonnées
00:19:57contre des prisons et des centres pénitentiaires
00:19:59dans plusieurs files de France.
00:20:01Alors parlons vrai.
00:20:02Est-ce que ces attaques montrent une fois de plus
00:20:03la faiblesse de notre État ?
00:20:05Et à cette question, attaques massives contre des prisons,
00:20:07sommes-nous dans une tentative de déstabilisation de l'État ?
00:20:10Vous dites où, à 89% vous voulez réagir ?
00:20:12Le 0826 300 300.
00:20:14Wilfried Fonck est avec nous,
00:20:15secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, UNSA.
00:20:19Bonjour Wilfried Fonck.
00:20:21Petite question rapide,
00:20:22est-ce que finalement vous prenez ces attaques comme un avertissement ?
00:20:26Alors l'avertissement, c'est une intimidation de plus.
00:20:29C'est où aujourd'hui il a urgence à agir au niveau des politiques
00:20:33pour permettre de sécuriser les domaines pénitentiaires et les personnels
00:20:37lorsqu'ils viennent exercer leur mission ?
00:20:39On en parle dans un instant, soyez le bienvenu.
00:20:40Vous aussi au 0826 300 300, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:44Sud Radio.
00:20:45Sud Radio.
00:20:46Parlons vrai.
00:20:46Parlons vrai.
00:20:47Sud Radio.
00:20:48Parlons vrai.
00:20:49Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:20:52Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:55Je ris parce que notre réalisateur et nos équipes jouent au tu préfères.
00:21:00Vous connaissez Philippe David, le tu préfères ?
00:21:02J'en ai entendu parler.
00:21:04C'est facile.
00:21:06Tu préfères ça ou ça ?
00:21:08Oui, c'est ça.
00:21:08Et ce n'est pas facile.
00:21:09Parfois c'est Cornélien.
00:21:11Entre la peste et le choléra, c'est toujours délicat.
00:21:14Philippe David, vous préférez ne pas manger de saucisses pendant un an
00:21:18ou être obligé de venir faire le ménage chez moi pendant un an ?
00:21:24Ce que je préfère, le ménage.
00:21:27Je ne prends pas le ménage.
00:21:28Les saucisses pendant un an seraient compliquées quand même.
00:21:30D'accord.
00:21:31Vous prenez le ménage.
00:21:32D'accord.
00:21:32Je voulais vous donner des saucisses.
00:21:34Il ne répond pas fin de faire le ménage.
00:21:37Non, je préfère manger des saucisses.
00:21:38Ah oui ?
00:21:39C'est ce que j'ai dit.
00:21:40Eh bien, il faut faire le ménage.
00:21:41J'avais compris le contraire.
00:21:42Oui, voilà, c'est ça.
00:21:44Vous êtes aussi clair qu'arbitre dans le...
00:21:47C'est une obsession.
00:21:49Décidément, décidément.
00:21:50Ça ne passera jamais.
00:21:51Ça ne passera pas.
00:21:52Mais je veux gagner.
00:21:53Tu veux gagner ?
00:21:54Je veux gagner.
00:21:55Ça ne passera pas.
00:21:56Je vous le dis tout de suite.
00:21:57Philippe, tu triches.
00:21:58Le David ne me fera pas.
00:22:00Loïc, le foie que Prigent et Jean Dorédo, bien entendu, et vous, 0826 300 300, le grand débat du jour.
00:22:07Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:22:10Je pense qu'il faut taper très fort.
00:22:12Et donc, j'ai décidé quelque chose de tout à fait original, que personne n'a fait depuis plus de 50 ans dans notre pays.
00:22:17C'est une prison de haute sécurité.
00:22:19Plusieurs prisons françaises ont été visées par des incendies de véhicules ou des tirs d'armes automatiques.
00:22:24Aujourd'hui, on isole certains trafiquants parmi d'autres détenus.
00:22:28Et on voit bien que ça ne marche pas, ce système.
00:22:29La porte d'entrée principale du centre pénitentiaire de Toulon-la-Farled a été touchée par 15 impacts de balles suite à un tir en rafale de Kalachnikov.
00:22:37Et montrer que quand on est en prison et qu'on est un grand narcotrafiquant, on ne peut pas téléphoner et on ne peut pas avoir une vie agréable.
00:22:44Selon Paris Match, ces actes de vandalisme ont été revendiqués par un groupuscule appelé DDPF, pour droit des prisonniers français.
00:22:50Toujours selon le média, au total, 6 attaques auraient eu lieu hier soir.
00:22:55Plusieurs prisons ont donc été visées par des incendies de véhicules et de tirs d'armes automatiques.
00:23:01Ces dernières heures, c'est à Toulon, à Marseille, à Villepinte ou encore à Nanterre.
00:23:04Dernièrement, le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
00:23:08Alors parlons vrai, est-ce une nouvelle preuve de la tiers-mondisation de la France ?
00:23:11Et à cette question, attaque massive contre des prisons, sommes-nous dans une tentative de déstabilisation de l'État ?
00:23:16Vous dites où à 88%, vous voulez réagir ?
00:23:19Le 0826 300 300.
00:23:21Wilfried Fonck est avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP, UNSA Justice.
00:23:27Merci d'avoir accepté notre invitation à Wilfried Fonck.
00:23:29Philippe Bilger.
00:23:30On ne peut pas dire, me semble-t-il, que l'État ne fait rien.
00:23:36Notamment, pardon de me répéter, on a un couple régalien qui tient le coup avec Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.
00:23:44Mais la situation est presque pire.
00:23:49C'est-à-dire qu'on voit un degré supplémentaire dans l'indifférence à l'égard de l'autorité de l'État.
00:23:56On a tout de même des malfaisants, qu'ils soient du narcotrafic ou d'autres criminalités,
00:24:02qui considèrent que l'État n'est pas légitime à opposer sa résistance au crime et au délit.
00:24:10On est tout de même dans un étrange pays que celui qui permet probablement à des narcotrafiquants
00:24:17de mener une action collective qui montre qu'en réalité,
00:24:22il bat en brèche ce que l'État veut faire contre lui, contre eux.
00:24:26C'est scandaleux et en ce sens-là, on approche doucement du pire.
00:24:31Oui, là, on a atteint un nouveau niveau, c'est clair.
00:24:37Et ce nouveau niveau est directement lié aux actions qu'on essaie de mener.
00:24:42Ce qui veut dire que pendant des années, on n'a pas mené ces actions.
00:24:46Entendons-nous.
00:24:48C'est-à-dire que c'était en germe et qu'on avait baissé les bras.
00:24:52Et puis, maintenant qu'il est de mon point de vue très tard,
00:24:57trop tard, j'espère pas, mais très tard,
00:24:59on dit qu'on va faire un certain nombre de choses.
00:25:02Et là, il y a eu une révolte des gens disant,
00:25:06attention, n'en faites pas trop.
00:25:08Et vous vous souvenez que lorsqu'il y avait eu les émeutes
00:25:11il y a quelques mois,
00:25:16elles avaient été arrêtées par le monde du narcotrafic.
00:25:19Donc, attention, nous avons collectivement fait quelque chose
00:25:26pour que cette opération puisse être menée
00:25:31et puisse effectivement essayer d'intimider l'État.
00:25:35Est-ce que pour vous, c'est déjà trop tard,
00:25:37la France est en voie de mexicanisation ou non ?
00:25:40Tiens, vous êtes policier, gardien de prison.
00:25:42Venez témoigner au 0826 300 300.
00:25:44Jean Dorideau.
00:25:45Oui, non, c'est un fait que la situation de la France
00:25:48devient extrêmement préoccupante
00:25:50en ce qui concerne le trafic de drogue
00:25:53qui génère un argent absolument colossal.
00:25:57Et donc, ça a des répercussions.
00:25:59Après, on ne sait pas d'où ça vient pour l'instant.
00:26:01C'est-à-dire que manifestement,
00:26:02j'ai lu dans la presse, dans plusieurs journaux différents,
00:26:05qu'il y a une forte probabilité précisément
00:26:08que ce soit le trafic.
00:26:08Et en même temps, pour le coup,
00:26:11cherchons qui aujourd'hui, en termes d'argent,
00:26:14parce que ça coûte beaucoup d'argent
00:26:15de coordonner des actions comme ça,
00:26:17qui a les moyens aujourd'hui ?
00:26:19C'est un fait qu'il y a énormément d'argent
00:26:21généré par le trafic de drogue.
00:26:22On a vu Mohamed Hamra récemment
00:26:24avec son évasion, sa cavale.
00:26:27Il y a des problèmes de corruption, d'intimidation.
00:26:30Aujourd'hui, on a des dockers
00:26:31qui sont intimidés
00:26:33pour précisément faciliter le trafic,
00:26:36notamment de cocaïne, des juges d'instruction.
00:26:38Du coup, il y a le même année
00:26:39qui a été tué il y a quelques temps.
00:26:40Mais oui, oui, oui.
00:26:42Et ce n'est pas uniquement la France,
00:26:43même en Europe, en Espagne,
00:26:45le patron du service contre le narcotrafic
00:26:48a été pris avec des millions d'euros
00:26:51en cash dans son coffre personnel.
00:26:54Il y a un vrai souci,
00:26:55parce que, hélas, l'argent n'a pas d'odeur
00:26:57et ça peut acheter beaucoup de monde.
00:26:59Allez, Wilfried Fonck est avec nous,
00:27:00secrétaire nationale du syndicat pénitentiaire
00:27:02UFAP, Une Sape Justice.
00:27:04Est-ce que, pour l'instant,
00:27:05on imagine de qui ça pourrait venir ?
00:27:10Non, pour le moment,
00:27:11on n'a pas d'éléments, on va dire, matériels
00:27:13qui tendraient à dire
00:27:14voilà, ça vient d'ultra-gauche,
00:27:15ça vient des narcos,
00:27:16ça vient d'un tel ou un tel.
00:27:18Là, aujourd'hui, l'important,
00:27:19en tout cas pour l'UFAP,
00:27:20c'est que des décisions politiques
00:27:22soient prises très rapidement
00:27:23pour que les domaines pénitentiaires
00:27:27puissent être sécurisés au plus vite
00:27:29avec la présence des forces de l'ordre
00:27:30de manière systématique et constante.
00:27:32Quel type de décision il faut prendre
00:27:37aujourd'hui, immédiatement ?
00:27:39Là, aujourd'hui, c'était ce que
00:27:40M. Rotaillot a annoncé,
00:27:42c'est-à-dire que le renfort
00:27:43de forces de police
00:27:44aux abords des établissements pénitentiaires.
00:27:48Donc ça, c'est déjà une première chose,
00:27:49en tout cas, dans les paroles.
00:27:51Aujourd'hui, on attend que ça se concrétise
00:27:53effectivement sur le terrain.
00:27:54Et pour le moment,
00:27:55je n'ai pas eu de retour
00:27:56en me disant qu'effectivement,
00:27:57les forces de l'ordre étaient présentes
00:27:59en nombre aux abords
00:28:00des établissements pénitentiaires.
00:28:01Mais il y a urgence
00:28:03à sécuriser ces domaines pénitentiaires,
00:28:06à sécuriser les personnels,
00:28:07à sécuriser leurs biens matériels.
00:28:09Ce qui est faux, c'est que bientôt,
00:28:10il faudrait que l'armée fasse attention
00:28:12aux policiers, aux policiers,
00:28:14aux personnes pénitentiaires.
00:28:17C'est facile qu'un événement clé
00:28:19dans la France s'est produit
00:28:21lorsque, pour la première fois,
00:28:23des pompiers ont été attaqués.
00:28:25Moi, je considère qu'à partir de là,
00:28:28c'était véritablement une rupture
00:28:30dans une sorte d'urbanité
00:28:32qui existait tant bien que mal.
00:28:34Et à partir de là, vous avez raison,
00:28:36on a imaginé...
00:28:37C'est l'escalade.
00:28:38Mais, au fond,
00:28:40la situation...
00:28:43Il faut qu'un jour,
00:28:45on considère
00:28:46que l'État de droit
00:28:48n'aura véritablement
00:28:49aucune puissance
00:28:51si ceux qui commettent des délits
00:28:53ou des crimes
00:28:54sont persuadés
00:28:56d'être moins punis
00:28:58que l'État de droit
00:29:01le permet.
00:29:02Je veux dire,
00:29:03il y a un psychiatre,
00:29:04Maurice Berger,
00:29:05qui a dit
00:29:05la seule manière
00:29:06d'arrêter la délinquance
00:29:08des mineurs,
00:29:09c'est de faire
00:29:10que la loi
00:29:11soit plus forte
00:29:12que les transgresseurs.
00:29:14On en est loin.
00:29:15Vous avez ce sentiment,
00:29:16vous,
00:29:16en tant que patron
00:29:17du syndicat UFA-PUNSA,
00:29:19dans l'administration pénitentiaire,
00:29:21que, quelque part,
00:29:22les voyous ont plus de poids
00:29:24que vous, par exemple ?
00:29:26À partir du moment
00:29:27où on a des gens
00:29:29qui se sont succédés
00:29:30à la place Vendôme
00:29:32et à la tête
00:29:33de l'administration pénitentiaire
00:29:35qui mettent en avant
00:29:35toutes les théories
00:29:36de la défense sociale
00:29:38et où on voudrait,
00:29:39finalement,
00:29:39faire ressembler
00:29:40les régimes de détention
00:29:42à la vie à l'extérieur,
00:29:44il ne faut pas s'étonner
00:29:44qu'à un moment donné,
00:29:45il y ait un manque
00:29:46de visibilité
00:29:47et qu'aujourd'hui,
00:29:49on se retrouve avec...
00:29:50Dès lors qu'on va vouloir
00:29:51serrer la vis,
00:29:52on va se retrouver
00:29:53avec des gens
00:29:54qui, eux,
00:29:55ne sont pas d'accord
00:29:55et donc le font savoir.
00:29:57Donc, effectivement,
00:29:58à un moment donné,
00:29:59oui, il va falloir taper fort,
00:30:00comme disait le ministre
00:30:01dans ce que vous avez donné
00:30:02en introduction,
00:30:03mais il faut taper fort
00:30:04dans le bon sens
00:30:05et aujourd'hui,
00:30:06il est inacceptable
00:30:06que les personnels pénitentiaires
00:30:08soient menacés de la tort.
00:30:09Oui.
00:30:10Allez, 0826 300 300,
00:30:11Hakim qui est avec nous.
00:30:12Bonsoir, Hakim.
00:30:13Bonsoir, Hakim.
00:30:14Bonsoir.
00:30:14Bonsoir à tous.
00:30:16Oui, oui,
00:30:17mais une ou deux choses.
00:30:19D'abord,
00:30:20la première,
00:30:21ce qui est triste,
00:30:21en fait,
00:30:22ce que j'allais vous dire,
00:30:23c'est que quand moi,
00:30:24j'ai appris cette nouvelle,
00:30:26même pas mal,
00:30:27c'est-à-dire qu'en fait,
00:30:29je crois qu'on s'habitue
00:30:30maintenant à cette violence.
00:30:32On n'est même plus étonné
00:30:33d'entendre ce genre de choses,
00:30:34alors que quand même,
00:30:35c'est un événement
00:30:36qui est assez grave,
00:30:37qui est très, très grave,
00:30:38parce que quand on attaque
00:30:39des prisons,
00:30:41je ne sais pas moi,
00:30:41je ne sais pas ce qu'il peut
00:30:42y avoir encore de pire.
00:30:44La deuxième chose,
00:30:45c'est que...
00:30:45Excusez-moi, Hakim,
00:30:46vous êtes de Villeneuve-sur-Lotte,
00:30:47le premier endroit
00:30:48qui a été frappé,
00:30:49c'est l'école
00:30:49de l'administration pénitentiaire,
00:30:51à 20 kilomètres
00:30:52de Villeneuve-sur-Lotte,
00:30:53puisque c'est à Agen.
00:30:53Tout à fait,
00:30:55on en a entendu parler,
00:30:56des voitures qui avaient brûlé,
00:30:57etc.,
00:30:57mais j'étais loin de me douter
00:30:59que c'était ça,
00:31:00en fait.
00:31:02D'ailleurs,
00:31:03on en avait discuté
00:31:03entre amis,
00:31:04et bon.
00:31:05Et puis,
00:31:06la deuxième chose
00:31:06qui m'a étonné
00:31:08dans ce qui vient d'arriver,
00:31:10c'est que,
00:31:11manifestement,
00:31:11ils se sont coordonnés,
00:31:13et d'habitude,
00:31:14en France,
00:31:15les services de renseignement,
00:31:16quand même,
00:31:17ils arrivent à par
00:31:19et à anticiper
00:31:20ce genre d'événement,
00:31:20et là,
00:31:22on dirait qu'ils ont été
00:31:22queillis à froid.
00:31:23Je ne sais pas
00:31:24quelle est la situation,
00:31:26mais on dirait
00:31:27qu'ils n'ont pas vu
00:31:27les choses venir,
00:31:29et ça,
00:31:30c'est inquiétant.
00:31:31Je pense qu'ils ont vu
00:31:33les choses venir un peu.
00:31:34Vous êtes un tiers
00:31:35du fait qu'on ait pu faire
00:31:36des attaques de Toulon
00:31:37à l'île de France
00:31:38sans qu'on puisse les prévoir,
00:31:40sans qu'on puisse les écouter.
00:31:41Venez nous donner votre avis
00:31:42au 0826 300 300.
00:31:44Et on va prendre Simon
00:31:45au 0826 300 300.
00:31:47Bonsoir Simon.
00:31:48Bonsoir Simon.
00:31:49Bonsoir.
00:31:50Bonsoir,
00:31:50c'est un essai de radio.
00:31:52Moi,
00:31:53je me permettais
00:31:54d'intervenir
00:31:55uniquement pour dire
00:31:56que pour moi,
00:31:59c'est le début
00:31:59de la guerre civile.
00:32:01C'est un essai
00:32:03pour voir un peu
00:32:04et voir les capacités
00:32:06qu'ont les forces
00:32:07de l'ordre
00:32:08pour pouvoir se mobiliser.
00:32:10Et ensuite,
00:32:11ils vont pouvoir
00:32:12libérer le terrain
00:32:13à l'extérieur
00:32:14puisque les forces
00:32:16de l'ordre,
00:32:16maintenant,
00:32:16sont mobilisées
00:32:17pour sécuriser uniquement.
00:32:20et ils ne feront plus
00:32:20la sécurité
00:32:21des concitoyennes.
00:32:22Est-ce qu'il faudra
00:32:23faire appel à l'armée,
00:32:24Philippe Bilger,
00:32:25à un moment donné ?
00:32:25J'espère que non,
00:32:27parce que ça n'est pas
00:32:28son métier.
00:32:29Mais j'espère,
00:32:30Cécile,
00:32:32que votre interrogation
00:32:35ne deviendra pas
00:32:36un jour
00:32:36très pertinente
00:32:38parce qu'à force
00:32:39d'avoir un État
00:32:40qui est plein
00:32:41de bonne volonté,
00:32:42mais qui ne parvient pas
00:32:44à endiguer
00:32:44le flot
00:32:45incessant
00:32:46d'une criminalité,
00:32:48j'insiste là-dessus
00:32:49comme Loïc,
00:32:50qui se permet tout
00:32:51parce qu'elle ne croit pas
00:32:53que l'État
00:32:54saura faire preuve
00:32:55de fermeté.
00:32:56Eh bien,
00:32:57un jour,
00:32:58peut-être.
00:32:59Wilfried Fonck,
00:33:00vous avez ce sentiment
00:33:01que vous,
00:33:02vos collègues,
00:33:03et vous,
00:33:03vous avez peur
00:33:04aujourd'hui ou pas ?
00:33:05Les collègues
00:33:07ne vont plus travailler
00:33:08avec la fleur au fusil,
00:33:09c'est-à-dire qu'ils vont
00:33:10plutôt travailler
00:33:10avec la poule au ventre.
00:33:12C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:33:14à l'intérieur des établissements,
00:33:15pendant leur service,
00:33:16ils suivissent l'attention
00:33:17en raison de la surpopulation,
00:33:19ils suivissent des intimidations,
00:33:21des menaces,
00:33:22des violences
00:33:22de la part de la population pénale
00:33:24parce qu'on accorde
00:33:24de plus en plus de droits
00:33:26aux détenus
00:33:26et on restreint
00:33:27de plus en plus
00:33:27les prérogatives des personnels.
00:33:29Donc effectivement,
00:33:30aujourd'hui,
00:33:30on se rend compte
00:33:31qu'ils sont aussi
00:33:32en insécurité à l'extérieur
00:33:34aux avoirs même
00:33:35de leur lieu de travail
00:33:36et même jusqu'à leur domicile.
00:33:39On n'a pas parlé
00:33:40d'une chose
00:33:41qui s'est passée
00:33:41la nuit dernière,
00:33:42c'est qu'à Nancy,
00:33:43on a un collègue
00:33:43qui a reçu une visite
00:33:44à son domicile
00:33:45et où il s'est fait
00:33:46intimider par plusieurs personnes.
00:33:47Donc à un moment donné,
00:33:48on va où, là ?
00:33:50Jean Dorido.
00:33:51Oui, non,
00:33:51je reviens
00:33:53sur l'aspect financier
00:33:55de ce problème
00:33:56parce que,
00:33:58bien sûr,
00:33:59le ministre de l'Intérieur
00:33:59fait son travail,
00:34:00le ministre
00:34:01de la Garde des Sceaux aussi.
00:34:02Pour autant,
00:34:03il y a quand même
00:34:03un travail à faire
00:34:04au niveau des circuits
00:34:06de la finance
00:34:07parce que,
00:34:08encore une fois,
00:34:08l'argent brassé
00:34:09est énorme.
00:34:10On voit en ville
00:34:11des boutiques
00:34:12qui manifestement
00:34:13ne travaillent pas
00:34:15et il ne faut pas être
00:34:16ceinture noire de finance
00:34:17pour comprendre
00:34:17qu'il y a quand même
00:34:18des établissements
00:34:19qui s'installent
00:34:20droite à gauche
00:34:20qui sont là.
00:34:21Il y a des lois,
00:34:22mais on a quand même
00:34:23un parquet financier
00:34:24en France,
00:34:24on a quand même
00:34:25des agents
00:34:27du Trésor public
00:34:28qui sont là
00:34:29pour traquer
00:34:29les fraudeurs,
00:34:30pour identifier précisément
00:34:32comment circuler
00:34:34l'argent sale.
00:34:35Les maires disent
00:34:36qu'ils font fermer
00:34:37mais ils réouvrent.
00:34:38Ça n'est pas une mission
00:34:39de collectivité territoriale
00:34:41d'identifier
00:34:42les flux financiers
00:34:44frauduleux.
00:34:45Ça,
00:34:46c'est une mission nationale
00:34:47et j'ai le sentiment
00:34:48que le travail nécessaire
00:34:49n'est pas fait
00:34:50à ce niveau-là.
00:34:50ça réagit énormément
00:34:52au 0826-300-300
00:34:54après Perpignan-Toulouse.
00:34:55Bonsoir Jean-Luc.
00:34:57Bonsoir.
00:34:58Bienvenue Jean-Luc.
00:34:59Bienvenue.
00:34:59Alors vous en pensez quoi ?
00:35:00Est-ce que pour vous,
00:35:02on peut aller encore plus loin ?
00:35:05Alors on ne m'a pas demandé ça
00:35:07dans les critères
00:35:08au téléphone tout à l'heure,
00:35:10mais je vais vous donner mon âge.
00:35:12J'ai 60 ans.
00:35:13Oui.
00:35:1331 exactement.
00:35:14Et je vais peut-être réagir
00:35:15un peu comme un vieux.
00:35:16D'accord.
00:35:17Tout simplement.
00:35:17en disant que moi personnellement,
00:35:20je pense qu'il faut rétablir
00:35:23l'autorité,
00:35:24mais au plus jeune âge.
00:35:26C'est-à-dire dès l'école.
00:35:28Moi j'ai quand même le souvenir
00:35:29où quand je prenais une remarque
00:35:31par un professeur
00:35:32ou par une maîtresse,
00:35:33la deuxième couche,
00:35:34elle m'attendait à la maison.
00:35:35Mon père était là
00:35:36pour m'en mettre une.
00:35:37Pas m'en mettre une,
00:35:38c'est pas physique,
00:35:39mais je veux dire,
00:35:40voilà,
00:35:40je comprenais qu'il y avait une autorité
00:35:42et que tout le monde
00:35:43allait dans le même sens.
00:35:44Aujourd'hui,
00:35:45un gamin qui est réprimandé
00:35:46par l'école,
00:35:48si ça se fait encore,
00:35:49il y a toute la famille
00:35:51qui vient dire
00:35:52comment ça se fait,
00:35:53ceci, cela.
00:35:54Donc ces gamins-là,
00:35:55quand on ne leur apprend pas
00:35:56ce que c'est que l'autorité,
00:35:58comment est-ce que vous voulez plus tard
00:35:59qu'ils s'arrêtent
00:36:00à un contrôle routier,
00:36:01qu'ils s'arrêtent
00:36:02lorsqu'on leur demande
00:36:04de faire quelque chose
00:36:05et comment vous voulez
00:36:05qu'ils se tiennent tranquilles
00:36:06face à la réglementation
00:36:11qui doit être mise en cause.
00:36:13Et quand je pense,
00:36:15le dernier truc,
00:36:16la prison,
00:36:17je ne dis pas que je cautionne,
00:36:18mais regardez ce qui se passe
00:36:19dans les prisons en Russie
00:36:20quand vous faites un...
00:36:23quand les gens font un...
00:36:24Excusez-moi,
00:36:25dans un pays démocratique,
00:36:27vous allez aux Etats-Unis,
00:36:29je peux vous garantir
00:36:29que ce n'est pas la France,
00:36:30mais même pas les Etats du Sud,
00:36:32n'importe quel Etat,
00:36:33en dit en passant.
00:36:35Alors, je crois,
00:36:36si vous me permettez,
00:36:37si vous me permettez.
00:36:38Merci Jean-Luc.
00:36:39Je pense qu'il est temps
00:36:40d'écouter les gardiens de prison
00:36:42et l'ensemble du personnel
00:36:44des prisons
00:36:44pour qu'ils vous expliquent
00:36:46comment ça se passe vraiment
00:36:48et comment ils peuvent vivre, eux.
00:36:50Comment ils peuvent vivre,
00:36:51en particulier dans des zones
00:36:54où il y a les familles
00:36:56des gens qui sont en prison,
00:36:59qui sont au même endroit,
00:37:00et comment les intimidations
00:37:02existent sans arrêt.
00:37:04Plutôt que de parler de corruption,
00:37:05parlons d'abord des intimidations.
00:37:08Et je pense qu'il est temps
00:37:09de regarder vraiment
00:37:10ce personnel
00:37:11de gardiens de prison
00:37:15et jusqu'au chef,
00:37:17qui font un travail remarquable.
00:37:19Et les écouter en disant
00:37:20maintenant, nous sommes attaqués
00:37:22par les Etats-Unis,
00:37:24qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:37:26Et ces gens-là
00:37:26ne sont pas suffisamment écoutés.
00:37:28Il y a des gens très bien.
00:37:30Et j'engage vraiment
00:37:32les journalistes,
00:37:33plutôt que de donner
00:37:35des conseils à tout le monde,
00:37:37à essayer de comprendre
00:37:38comment ça fonctionne,
00:37:40une prison.
00:37:41Merci beaucoup,
00:37:42Wilfried Fonck,
00:37:43d'avoir été avec nous
00:37:44en secrétaire national
00:37:45du syndicat pénitentiaire
00:37:46UFAP,
00:37:47UNESAP,
00:37:47Justice.
00:37:48Merci beaucoup
00:37:49et bon courage,
00:37:50parce qu'on sait que
00:37:50les heures à venir
00:37:52seront un peu pénibles,
00:37:54voire plus.
00:37:55Allez, vous restez avec nous.
00:37:56Merci à tous nos auditeurs.
00:37:57On va garder
00:37:58Hakim avec nous,
00:37:590826 300 300,
00:38:01dans un instant,
00:38:01le qui sait qui qu'il a dit.
00:38:02Et on verra
00:38:03qui triche le plus.
00:38:04Moi, j'ai des noms.
00:38:05Sud Radio,
00:38:07votre attention
00:38:07est notre plus belle récompense.
00:38:09C'est un grand plaisir
00:38:10que maintenant
00:38:11qu'on a la Sud Radio
00:38:12sur Lyon,
00:38:13et la famille grandit,
00:38:14c'est une super nouvelle.
00:38:16Sud Radio,
00:38:17parlons vrai.
00:38:18Vrai Voix Sud Radio,
00:38:1917h-19h,
00:38:20Philippe David,
00:38:22Cécile de Minibus.
00:38:24Les Vrai Voix,
00:38:25jusqu'à 19h.
00:38:26On vous souhaite
00:38:27la bienvenue,
00:38:28on est ravie de vous retrouver.
00:38:29Philippe Bilger avec nous,
00:38:30Jean Dorido,
00:38:30Loïc Lefloc Préjean,
00:38:32et puis Hakim
00:38:33qui est avec nous.
00:38:33Bonsoir, Hakim.
00:38:34Eh oui,
00:38:35bonsoir à tous.
00:38:36Hakim,
00:38:36c'est à vous de lancer le jingle
00:38:37du qu'il a dit.
00:38:40Oui,
00:38:40oui,
00:38:40oui,
00:38:41vous savez qu'on a beaucoup parlé
00:38:42portes du pénitentiaire aujourd'hui.
00:38:44Oui.
00:38:44Eh bien,
00:38:45les portes du qui-qu'a-dit-quoi
00:38:46ne vont pas se fermer,
00:38:47mais s'ouvrir.
00:38:48Ah,
00:38:48magnifique.
00:38:49Les Vrai Sud Radio,
00:38:50le twist de l'actu.
00:38:53Ça,
00:38:53c'est un lancement
00:38:53qui n'est pas du tout jauni.
00:38:55Et vous auriez pu,
00:38:55voilà,
00:38:56j'allais le dire,
00:38:57vous auriez pu le chanter.
00:38:59Les portes du pénitentiaire
00:39:01bientôt vont se fermer.
00:39:03Vous en avez compris,
00:39:04hein ?
00:39:04Ah bon ?
00:39:05Quel organe.
00:39:07Ouais,
00:39:07c'est fou.
00:39:08Question,
00:39:09qui c'est qui
00:39:09qui l'a dit 3 points
00:39:10sur le budget 2026 ?
00:39:12Quand on vit au-dessus
00:39:13de ses moyens,
00:39:13il faut commencer
00:39:14à se serrer la ceinture.
00:39:15Oui,
00:39:16oui,
00:39:16c'était ce matin
00:39:17chez Jean-Jacques.
00:39:17Ça,
00:39:18c'est Nathalie Loiseau.
00:39:19Bonne réponse
00:39:20à Kim.
00:39:21C'est quoi cette petite intimité
00:39:23avec Jean-Jacques ?
00:39:23C'est Jean-Jacques.
00:39:25Qui c'est qui
00:39:26qui l'a dit à Kim ?
00:39:27Alors,
00:39:28on ne l'a jamais cité.
00:39:30Et sa langue maternelle
00:39:31est l'espagnol.
00:39:31Je vous aide.
00:39:33Parfois,
00:39:33on dit que nous avons
00:39:34emprisonné des milliers
00:39:35de personnes.
00:39:36Moi,
00:39:36j'aime dire que nous avons
00:39:37en réalité libéré
00:39:38des millions.
00:39:40Alors là,
00:39:40je ne vois pas du tout.
00:39:41Ce ne serait pas
00:39:42Vargaslova ?
00:39:43Non.
00:39:44Ah,
00:39:44ce n'est pas cet auteur
00:39:45effectivement qui est déçu.
00:39:46Je vous donne un indice.
00:39:47Dali.
00:39:48Dali,
00:39:49Salvador.
00:39:50Dali ?
00:39:51Non,
00:39:51Dali.
00:39:52Salvador.
00:39:52Dali,
00:39:53c'est la muse
00:39:53de Salvador Dali.
00:39:54Non,
00:39:55mais...
00:39:55C'est au Salvador.
00:39:56C'est au Salvador.
00:39:57Voilà.
00:39:59C'était Naïb Boukele,
00:40:01le président du Salvador.
00:40:02Je l'ai dit.
00:40:03Vous l'avez pas dit.
00:40:05Salvador.
00:40:05Mais Salvador,
00:40:06vous répondez France,
00:40:09Japon,
00:40:09non,
00:40:10Salvador.
00:40:10Mais vous ne connaissiez pas
00:40:11Boukele ?
00:40:12Boukele,
00:40:12si,
00:40:12si.
00:40:12Mais vous ne le connaissiez pas,
00:40:14la preuve.
00:40:14Puisque je vous dis Salvador,
00:40:16vous n'avez pas dit.
00:40:16Mais je ne veux pas la réponse Salvador,
00:40:17je veux la réponse Boukele.
00:40:18Quelle mauvaise foi,
00:40:19mais quelle mauvaise foi.
00:40:20Moi,
00:40:20j'adore Philippe Bigère.
00:40:21Voilà.
00:40:21Je vous ai toujours dit
00:40:23que c'était le meilleur tricheur
00:40:24de l'ancien.
00:40:25Ah oui,
00:40:25c'est pas le meilleur tricheur.
00:40:27Mais arranger la vérité
00:40:28ne veut pas dire trucher.
00:40:29Donc,
00:40:30j'ai perdu.
00:40:31Oui.
00:40:31Ah oui,
00:40:32je pense que c'est
00:40:33complètement perdu.
00:40:34Je vote pour que tu perdes.
00:40:36Ah mais de toute façon,
00:40:37il y a deux camps
00:40:38qui s'affrontent,
00:40:40c'est sûr.
00:40:41Allez,
00:40:41qui c'est qui
00:40:42qu'il a dit
00:40:42la France insoumise
00:40:44est un danger
00:40:45pour notre société.
00:40:46Hakim.
00:40:48Je dirais,
00:40:50allez,
00:40:51peut-être David Lissnard.
00:40:52Non.
00:40:53Marie-Belle Pen.
00:40:54Non,
00:40:54c'est un ministre.
00:40:55Un ministre.
00:40:56Bruno Retailleau.
00:40:56Non.
00:40:57Pas du tout.
00:40:58Pas du tout.
00:40:59Il est macroniste
00:41:00canal historique.
00:41:01Canal historique.
00:41:02Monsieur Boune ?
00:41:03Non.
00:41:04Il n'est plus ministre.
00:41:05Benjamin Haddad ?
00:41:06Bonne épouse d'Hakim.
00:41:08Bravo.
00:41:08Ministre délégué
00:41:10chargé de l'Europe.
00:41:12Qui c'est qui
00:41:13qu'il a dit Hakim ?
00:41:14On ne peut pas gouverner
00:41:16sans dire la vérité.
00:41:18Bérou.
00:41:18Peut-être tout simplement.
00:41:19Ouais,
00:41:20c'est ce que j'allais dire
00:41:20au Premier ministre.
00:41:21Non.
00:41:23Manuel Valls.
00:41:24Non.
00:41:25Celui qui a dit ça,
00:41:26ça doit être
00:41:26un menteur chronique.
00:41:28Qui ça pourrait être ?
00:41:30Eh ben,
00:41:30vous en avez parlé
00:41:31tout à l'heure.
00:41:31Vous en avez parlé
00:41:32tout à l'heure.
00:41:33Il y a même
00:41:33un réquisitoire.
00:41:34Monsieur Barnier.
00:41:35Bonne réponse
00:41:36de Jean-Denri Doux.
00:41:37Je t'ai laissé.
00:41:38Merci mon cher ami.
00:41:40Oh ben écoute,
00:41:41quand même,
00:41:41un peu d'enthousiasme.
00:41:42Je vous ai aidé un point.
00:41:43Allez.
00:41:44Qui c'est qui
00:41:45qui l'a dit ?
00:41:45Là,
00:41:45tu l'as aidé.
00:41:46Philippe.
00:41:47C'est à vous.
00:41:47Non,
00:41:48c'est à vous.
00:41:48C'est à moi.
00:41:49Qui c'est qui
00:41:50qui l'a dit
00:41:50sur le budget 2026 ?
00:41:52Ce n'est pas sur les recettes
00:41:53qu'il faut compter
00:41:54pour trouver
00:41:54les 40 milliards d'euros.
00:41:55Hakim.
00:41:57C'est un député
00:41:58depuis très très très longtemps.
00:42:00Il n'a jamais été ministre.
00:42:01Ah tiens,
00:42:02ce serait...
00:42:04Un député.
00:42:06Non,
00:42:06je ne vois pas.
00:42:06Bonne réponse
00:42:08de Philippe Bilger.
00:42:09Charles de Courson.
00:42:10Charles de Courson.
00:42:11Un courson.
00:42:12Qui nous a donné
00:42:13un indice ?
00:42:14Qui c'est qui
00:42:15qui l'a dit
00:42:16foutez la paix
00:42:17aux retraités ?
00:42:20Foutez la paix
00:42:21aux retraités...
00:42:23Peut-être
00:42:24Marine Le Pen ?
00:42:25Non.
00:42:26C'est un leader syndical.
00:42:28Madame Sophie Vinet ?
00:42:29Non,
00:42:30c'est un homme.
00:42:31Un homme ?
00:42:32Mailly,
00:42:33Jean-Claude Mailly.
00:42:33Non,
00:42:34il est encore en fonction.
00:42:35Comment il s'appelle
00:42:37le gars ?
00:42:38Il va dire
00:42:41le syndicaliste ?
00:42:42Eh bien,
00:42:42j'avais la bonne réponse.
00:42:43Non.
00:42:44L'angosha ?
00:42:45Martinet ?
00:42:46Non.
00:42:46Et non,
00:42:47c'était Frédéric Souillot,
00:42:48secrétaire général de FO.
00:42:49C'est ce que vous vouliez dire ?
00:42:50C'est vrai ?
00:42:50Je pensais à lui.
00:42:51Hakim,
00:42:52vous enseignez quelle matière ?
00:42:54L'anglais.
00:42:55Vous disiez que parfois
00:42:56que le bac était un bon niveau.
00:42:58On va vous faire écouter
00:42:58un son en anglais,
00:43:00Cécile.
00:43:00Et vous allez vous dire
00:43:01quelle note vous mettriez au bac ?
00:43:02C'est parti.
00:43:03Philippe Bilger,
00:43:04do you speak Trump ?
00:43:06Yes,
00:43:07I try.
00:43:09Gris,
00:43:10death,
00:43:10we lost everything before.
00:43:13C'est du russe,
00:43:14non ?
00:43:15Hakim,
00:43:18vous mettez combien
00:43:19à ça au bac ?
00:43:21Sur 10 ?
00:43:22Non,
00:43:22sur 20.
00:43:23Ah,
00:43:23sur 20 ?
00:43:24Allez,
00:43:25un petit 13,
00:43:26un petit 13.
00:43:26Oh là là !
00:43:27Je craignais moins de...
00:43:32Mais au moins,
00:43:35c'est clair,
00:43:36I try.
00:43:37I try.
00:43:37I try.
00:43:38Je l'ai entendue.
00:43:43Qu'est-ce que vous dites Hakim ?
00:43:45Oui,
00:43:45il l'a prononcé à l'écossaise,
00:43:46il dit I try.
00:43:48I try,
00:43:48yes,
00:43:48les écossais ou les R.
00:43:50Ou les...
00:43:51Comment ça s'appelle ?
00:43:52Les italiens.
00:43:53My car was not very good.
00:43:55I try to do better
00:43:56the next time.
00:43:57Et Hakim a gagné
00:43:58qui sait qui qui l'a dit ?
00:43:59Eh bien,
00:43:59c'est moi.
00:44:00Hakim won,
00:44:01qui sait qui qui l'a dit ?
00:44:02Congratulations !
00:44:04Bravo Hakim,
00:44:05merci en tout cas,
00:44:06vous êtes un excellent candidat
00:44:07et un très bon auditeur.
00:44:09On est ravis de vous accueillir
00:44:10chez nous.
00:44:10Dans un instant,
00:44:12le journal
00:44:13et puis la météo
00:44:14avec Rémi André
00:44:15et puis le coup de gueule
00:44:16de Philippe David.
00:44:17J'ai poussé des coups de gueule
00:44:18sur les études d'impact
00:44:20qui n'avaient pas été faites,
00:44:21mais peut-être coûtait-elle
00:44:22de l'argent.
00:44:22Là,
00:44:22il y a eu une mesure débile
00:44:23qui a été prise
00:44:24et moi,
00:44:25j'avais une étude d'impact
00:44:26qui coûtait 0 euro.
00:44:27Et je vais expliquer laquelle.
00:44:29C'est pas un teasing,
00:44:30c'est une conférence.
00:44:31A tout de suite.
00:44:32Sud Radio.
00:44:33Sud Radio.
00:44:34Parlons vrai.
00:44:34Parlons vrai.
00:44:35Sud Radio.
00:44:36Les Vrais Voix Sud Radio,
00:44:3817h19,
00:44:39Philippe David,
00:44:40Cécile de Ménibus.
00:44:43Retour des Vrais Voix
00:44:44avec Philippe Bilger,
00:44:45Jean Dorido,
00:44:46Loïc Lefloc Prigent,
00:44:47bien sûr,
00:44:47Cécile de Ménibus.
00:44:48J'ai un petit message personnel,
00:44:49Cécile.
00:44:50Oui ?
00:44:50C'est pour remercier
00:44:51Anne-Marie du plan
00:44:52qui nous a envoyé
00:44:53quelques petites choses délicieuses
00:44:56à déguster.
00:44:57Les Vrais Voix
00:44:58tiennent absolument
00:44:58à la remercier,
00:44:59à l'embrasser.
00:45:00On ne va pas donner les marques,
00:45:01mais ça fait à peu près 20 grammes
00:45:02et ça fait 80 calories
00:45:04par 20 grammes.
00:45:05Et on vous remercie beaucoup.
00:45:06Mais moi,
00:45:07j'ai la ligne,
00:45:07donc ça va.
00:45:09Et on embrasse Anne-Marie,
00:45:10une auditeur fidèle
00:45:11dans la Haute-Garonne.
00:45:13de nous guettée
00:45:14avec ce numéro de téléphone
00:45:15de 0826-300-300.
00:45:17Vous nous laissez des messages
00:45:18sur notre répondeur
00:45:19et on va les écouter.
00:45:20Bonjour,
00:45:20c'est Jean-François Abézier,
00:45:22conférence de presse
00:45:23du Premier ministre,
00:45:24François Bayrou,
00:45:24qui dit que les Français
00:45:26ne travaillent pas
00:45:26parce qu'il l'a martelé.
00:45:28Et ce matin aussi,
00:45:30sur une chaîne
00:45:31d'information nationale,
00:45:33j'ai entendu un boulanger
00:45:34qui a téléphoné,
00:45:36qui voulait ouvrir
00:45:37le 1er mai.
00:45:38Et pour la première fois
00:45:40cette année,
00:45:41on lui interdit
00:45:42d'ouvrir
00:45:44sous contrainte financière,
00:45:46c'est-à-dire
00:45:46qu'il va fermer
00:45:47ses quatre boulangeries
00:45:49le 1er mai,
00:45:51car s'il est contrôlé,
00:45:52il risque
00:45:53de 750 à 1000 euros
00:45:55d'amende
00:45:56par salarié employé.
00:45:59Trouvez l'erreur.
00:46:01Merci.
00:46:02Au revoir.
00:46:03Du 1er mai,
00:46:04la fête du travail,
00:46:05on n'a pas le droit
00:46:06de travailler.
00:46:08Non mais c'est...
00:46:09C'est au faux vrai voix,
00:46:10monsieur Fécile.
00:46:11Est-ce que c'est pas
00:46:11Uburois,
00:46:12Loïc Lefloc ?
00:46:13Non, complètement.
00:46:14Je suis scandalisé
00:46:15par ça,
00:46:16nous avons fait
00:46:16avec le mouvement éthique
00:46:18une réclamation
00:46:20en la matière,
00:46:21en disant
00:46:21mais où est-ce que vous allez ?
00:46:23Vous êtes en train
00:46:23de raconter
00:46:24qu'il faut travailler
00:46:24et vous mettez
00:46:26sur la paille
00:46:27le type qui veut travailler.
00:46:30Et qui donne
00:46:30du travail aux autres,
00:46:31surtout.
00:46:32Il donne du travail aux autres.
00:46:33C'est complètement...
00:46:35On marche sur la tête
00:46:36et je crois
00:46:37qu'il faut arrêter
00:46:38les discours.
00:46:40C'est pour ça
00:46:40que j'en parlerai
00:46:41tout à l'heure,
00:46:41des discours
00:46:42et des conventions
00:46:42et des machins,
00:46:43et agir.
00:46:44C'est-à-dire que
00:46:45nous ne travaillons pas
00:46:46assez, certes,
00:46:47mais laissez-nous travailler.
00:46:49C'est quand même ça
00:46:50l'essentiel
00:46:51de la demande
00:46:52des Français
00:46:52aujourd'hui
00:46:53et en particulier
00:46:54les chefs d'entreprise.
00:46:55Laissez-nous travailler.
00:46:58En psychologie,
00:46:59on appelle ça
00:47:00une double contrainte.
00:47:01C'est une injonction
00:47:02qu'il est impossible
00:47:05de suivre.
00:47:06Travaillez davantage,
00:47:07allez-y,
00:47:07puis dès que quelqu'un
00:47:08veut bosser,
00:47:08on va dire
00:47:08non, ça c'est interdit.
00:47:10Et ça rend fou.
00:47:10Les doubles contraintes
00:47:11en psychologie,
00:47:12ça rend fou,
00:47:12ça rend cinglé.
00:47:13Allez, vous restez
00:47:14avec nous dans un instant
00:47:15le, j'allais dire,
00:47:16le qui c'est qui
00:47:17qui l'a dit.
00:47:17Non, on ne peut pas
00:47:18le refaire.
00:47:19Non, il n'y a pas
00:47:20de séance de rattrapage
00:47:21pour Philippe Ligère.
00:47:21Philippe Ligère a déjà
00:47:22gagné.
00:47:22Non, non, il avait perdu.
00:47:23Oh, ça va.
00:47:25Dans un instant,
00:47:26le coup de gueule
00:47:27de notre...
00:47:28On a touché le fond
00:47:29de la piscine,
00:47:30mais pas dans un petit
00:47:30pull marine.
00:47:32Belle référence.
00:47:34Je ne suis pas sûre
00:47:35que ça veuille dire
00:47:35quelque chose,
00:47:36mais en tout cas,
00:47:36c'est beau.
00:47:37Oh, bah, on va voir.
00:47:38Allez, à tout de suite.
00:47:39Sud Radio.
00:47:40Sud Radio.
00:47:41Parlons vrai.
00:47:41Parlons vrai.
00:47:42Sud Radio.
00:47:43Parlons vrai.
00:47:44Les Vraies Voix Sud Radio.
00:47:4617h19h,
00:47:47Philippe David,
00:47:48Cécile de Minibus.
00:47:50Et avec nos Vraies Voix du jour,
00:47:51Philippe Bilger,
00:47:52Jean Dorido,
00:47:52Loïc Lefloc,
00:47:53Préjean et vous,
00:47:54aux heures 826-300-300,
00:47:56avec Aude,
00:47:57qui vous attend,
00:47:57bien entendu.
00:47:58Dans un instant,
00:47:59Félix Mathieu,
00:48:00avec l'info en plus.
00:48:01En attendant,
00:48:01le coup de gueule
00:48:01de Philippe David.
00:48:03Les Vraies Voix Sud Radio.
00:48:04Comme d'habitude,
00:48:06je vais remettre le clocher
00:48:07au milieu du village.
00:48:08Un village qui se situe
00:48:09un peu partout en France,
00:48:11même si celui qui est
00:48:12à l'origine de ce coup de gueule
00:48:13se trouve dans le 19ème
00:48:14arrondissement de Paris.
00:48:16Pourquoi le 19ème
00:48:16arrondissement de Paris ?
00:48:17Parce que c'est là
00:48:18que se trouve la piscine
00:48:19Georges Germant,
00:48:20qui est à l'origine
00:48:20d'une information
00:48:21qui est désormais partie
00:48:22comme une traînée de poudre.
00:48:24Dans cette piscine,
00:48:25la journaliste du Monde
00:48:26Lorraine Descartes
00:48:26a été filmée à son insu
00:48:28par un smartphone
00:48:29soigneusement dissimulé
00:48:30dans un sac
00:48:31qui dépassait légèrement
00:48:32à l'intérieur
00:48:33de sa cabine de vestiaire.
00:48:34Une mésaventure
00:48:35qu'elle a racontée
00:48:36sur les réseaux sociaux
00:48:37et qui a vu
00:48:38des centaines de témoignages
00:48:39afflués
00:48:40et pas qu'avec des smartphones
00:48:41mais y compris
00:48:42avec des hommes s'exhibant
00:48:43et se caressant
00:48:44dans les vestiaires
00:48:45et les douches
00:48:45face à des femmes
00:48:46et à des jeunes,
00:48:47parfois très jeunes filles.
00:48:49Et je me demande
00:48:50comment des gens
00:48:51théoriquement censés
00:48:52ont pu imaginer
00:48:54mettre des vestiaires mixtes
00:48:55dans les piscines
00:48:56alors qu'il était évident
00:48:57que ce type de dérive
00:48:58allait arriver.
00:48:59Dans mon enfance,
00:49:00lorsque nous allions
00:49:01à la piscine,
00:49:02avec l'école
00:49:02ou en famille,
00:49:03il y avait les vestiaires
00:49:04femmes et les vestiaires hommes,
00:49:05il n'y avait pas non plus
00:49:06de téléphone portable d'ailleurs
00:49:07et tout se passait
00:49:08très bien.
00:49:09Mais plutôt que se lamenter
00:49:11aujourd'hui,
00:49:11peut-être
00:49:12eut-il fallu réfléchir avant.
00:49:14Il y a 9 ans,
00:49:15j'avais débattu
00:49:15dans Seul contre tous
00:49:16que j'animais sur Sud Radio
00:49:18face à Anne Souiris,
00:49:19alors maire adjointe
00:49:20écologiste de Paris,
00:49:21lorsque la ville
00:49:22voulait transformer
00:49:23certains quais
00:49:24du centre de la ville
00:49:25en plage naturiste.
00:49:26J'avais argumenté
00:49:27que tous les voyeurs
00:49:28de l'île de France
00:49:29et d'ailleurs iraient
00:49:30et le bon sens
00:49:31a prévalu
00:49:31puisque la zone
00:49:32a été transférée
00:49:33dans le bois de Vincennes.
00:49:34Mais j'étais déjà effaré
00:49:36par le fait
00:49:37qu'une telle idée
00:49:37ait pu germer
00:49:38dans l'idée d'élu
00:49:39sans avoir pensé
00:49:40aux conséquences prévisibles.
00:49:42En attendant le procès
00:49:43de celui qui a filmé
00:49:44Lorraine Descartes
00:49:45et des autres
00:49:45et en espérant
00:49:46que les sanctions
00:49:47seront lourdes,
00:49:48rappelons à ceux
00:49:48qui ont pris
00:49:49de telles décisions
00:49:50qu'il aurait fallu
00:49:51faire une étude d'impact
00:49:52qui n'aurait rien coûté
00:49:53aux contribuables
00:49:54en la faisant
00:49:55avec du simple bon sens.
00:49:56Il me semble
00:49:59que ça n'est même pas
00:50:01qu'on ne réfléchisse
00:50:02pas aux conséquences
00:50:04de dispositions
00:50:05qu'on prend
00:50:06mais qu'on prend
00:50:07des dispositions
00:50:09totalement contradictoires.
00:50:11Au moment
00:50:12où à juste titre
00:50:13on lutte
00:50:14contre les agressions sexuelles,
00:50:16les viols,
00:50:17les attouchements,
00:50:18on met en place
00:50:19un dispositif
00:50:21qui provoque
00:50:22le contraire.
00:50:23Non, c'est Haber.
00:50:24Oui, alors je vous rejoins
00:50:25à 4000%
00:50:27Philippe David
00:50:27sur ces vestiaires
00:50:29non mixtes
00:50:30qui seront complètement aberrants
00:50:30et c'est récurrent.
00:50:33Le Parisien
00:50:34avait documenté ça
00:50:34il n'y a pas très longtemps.
00:50:36Un type, justement,
00:50:36un voyeur
00:50:37a été justement attrapé
00:50:38parce qu'il passait son temps
00:50:40comme ça
00:50:40à filmer
00:50:41des femmes
00:50:43dans les vestiaires.
00:50:44Et puis c'est aussi
00:50:44l'occasion de rappeler
00:50:45que même
00:50:45lorsque les vestiaires
00:50:47ne sont pas mixtes,
00:50:49eh bien c'est un lieu
00:50:50dangereux
00:50:50parce que c'est un lieu
00:50:51qui attire
00:50:52les prédateurs,
00:50:53les vestiaires
00:50:55de sport,
00:50:56notamment la piscine
00:50:56et c'est très très important
00:50:57que les adultes
00:50:58soient très vigilants
00:50:59à protéger
00:51:00les enfants
00:51:01parce qu'il y a
00:51:01évidemment
00:51:02des satires
00:51:04des satires.
00:51:05Et désormais eux-mêmes
00:51:06avec les smartphones.
00:51:07Aussi, oui.
00:51:08Moi, je suis
00:51:09pour le bon sens
00:51:10au moment
00:51:11des projets de loi
00:51:13et je rappelle
00:51:14que sur une loi
00:51:17qui fait
00:51:18ce le reste aujourd'hui
00:51:21qui est la loi ZFE
00:51:22sur les voitures
00:51:24qui n'ont plus
00:51:25le droit de rentrer
00:51:25ou plus dans la ville,
00:51:28j'avais explosé
00:51:29à l'époque
00:51:30en disant
00:51:31mais qu'est-ce que c'est
00:51:31que cette histoire ?
00:51:32Qu'est-ce que vous êtes
00:51:33en train de faire ?
00:51:34Est-ce que vous avez fait
00:51:36une étude d'impact
00:51:36sur la question ?
00:51:38Et j'ai été
00:51:39brattatiné
00:51:40par les parlementaires
00:51:41qui m'ont dit
00:51:41mais quoi,
00:51:41étude d'impact ?
00:51:42On a fait
00:51:43l'étude d'impact
00:51:44c'est bon
00:51:45pour la santé
00:51:47c'est pas le sujet
00:51:49le sujet
00:51:50c'est quand même
00:51:50de savoir
00:51:51qui rentre dans les villes
00:51:52dans la Chine
00:51:53donc le fait
00:51:55d'avoir
00:51:56ôté le bon sens
00:51:57des parlementaires
00:51:59est quelque chose
00:52:00d'épouvantable
00:52:01et des décideurs
00:52:04en général
00:52:04je n'arrive pas
00:52:05à ce que le bon sens
00:52:07revienne
00:52:07L'info en plus
00:52:08merci beaucoup
00:52:09Félix Mathieu
00:52:09Et aux Etats-Unis
00:52:14l'administration Trump
00:52:15tape sur les universités
00:52:16au portefeuille
00:52:17pour les obliger
00:52:18à renoncer
00:52:18à leur politique d'inclusion
00:52:19Avec un choix drastique
00:52:20pour ne pas dire
00:52:21quand même
00:52:21un chantage aux finances
00:52:22renoncer aux politiques
00:52:23en faveur de la diversité
00:52:25ou sinon
00:52:25renoncer à tout
00:52:26financement fédéral
00:52:27Beaucoup d'universités
00:52:29se sont pliées
00:52:29aux exigences
00:52:30de la nouvelle administration
00:52:31mais la prestigieuse Harvard
00:52:33en revanche
00:52:34a refusé
00:52:34conséquence
00:52:352 milliards
00:52:36200 millions d'euros gelés
00:52:38puis désormais
00:52:39le président Trump
00:52:39qui menace
00:52:40sur les réseaux sociaux
00:52:41de lui retirer
00:52:43certains avantages fiscaux
00:52:44Au-delà de ces histoires
00:52:45de politiques d'inclusion
00:52:47ou de programmes
00:52:47devenus indésirables
00:52:48pour le gouvernement fédéral
00:52:49l'administration Trump
00:52:51reproche aussi
00:52:52aux universités
00:52:53comme Harvard
00:52:53les mobilisations
00:52:54en faveur de Gaza
00:52:55sur les campus
00:52:56la Maison-Blanche
00:52:56reproche à la direction
00:52:58d'Harvard
00:52:58de ne pas avoir lutté
00:52:59suffisamment
00:52:59contre l'antisémitisme
00:53:01Pour parler de tout ça
00:53:02nous sommes avec un spécialiste
00:53:03de la société
00:53:04de la politique
00:53:04des Etats-Unis
00:53:05Bonsoir Jean-Henrik Branat
00:53:06Bonsoir
00:53:07Merci d'être avec nous
00:53:09dans les vraies voix
00:53:09sur Sud Radio
00:53:10Concrètement
00:53:11c'est quoi ces nouvelles
00:53:12ces politiques
00:53:13en faveur de la diversité
00:53:14que la nouvelle administration
00:53:18Trump veut forcer
00:53:19les universités
00:53:20à abandonner ?
00:53:21Alors c'est compliqué
00:53:22à comprendre
00:53:23d'un point de vue français
00:53:24puisqu'en réalité
00:53:25je vais essayer
00:53:25de la faire courte
00:53:26mais il faut se mettre
00:53:27dans un climat américain
00:53:29dans lequel il y a
00:53:30des communautés
00:53:31les gens vivent
00:53:32en communauté
00:53:32et on a eu
00:53:34aux Etats-Unis
00:53:34encore une fois
00:53:35pour faire très simple
00:53:36et très schématique
00:53:37une ségrégation
00:53:38pendant de nombreuses années
00:53:39à la fin de cette ségrégation
00:53:41il se trouve que
00:53:42les afro-américains
00:53:43n'allaient pas
00:53:44dans les universités
00:53:45à part les universités
00:53:46qui avaient été créées
00:53:47pour eux spécialement
00:53:48il y en a
00:53:49totalement noirs
00:53:49et puis
00:53:50beaucoup
00:53:51n'avaient plus accès
00:53:53aux mêmes choses
00:53:54que les blancs
00:53:56et donc
00:53:56on avait mis en place
00:53:57ce qu'on appelle
00:53:58de la discrimination positive
00:54:00par la suite
00:54:01on est arrivé
00:54:02à de l'inclusion
00:54:03on a expliqué
00:54:04qu'il fallait laisser
00:54:05plus de femmes
00:54:06à toutes les communautés
00:54:07alors c'est également
00:54:08les femmes
00:54:09qui avaient moins d'accès
00:54:10également à l'éducation
00:54:12ou à certains types
00:54:13d'éducation
00:54:14comme par exemple
00:54:15les sciences
00:54:16puis ça a été
00:54:17d'autres groupes
00:54:18les asiatiques
00:54:20les hispaniques
00:54:21les handicapés
00:54:22tout cela
00:54:23ce sont ces politiques
00:54:24d'inclusion
00:54:26et aux Etats-Unis
00:54:28qu'est-ce qui a posé problème
00:54:30à la majorité républicaine
00:54:32tout simplement
00:54:33qu'ils considèrent
00:54:34qu'en donnant des chances
00:54:36à d'autres communautés
00:54:37on en enlève
00:54:37de fait
00:54:38à des blancs
00:54:39et donc
00:54:40à égalité de niveau
00:54:41on va faire passer
00:54:43plutôt quelqu'un
00:54:43d'une minorité
00:54:44et donc
00:54:45ils considèrent
00:54:45que leurs enfants
00:54:46n'ont pas les mêmes chances
00:54:48en allant plus loin
00:54:50en disant que
00:54:51même
00:54:51avec un niveau plus bas
00:54:53on va prendre
00:54:53quelqu'un d'une minorité
00:54:54et donc là
00:54:55ça devient carrément injuste
00:54:57pour beaucoup d'entre eux
00:54:58et ça a été de l'énervement
00:55:00au cours des années
00:55:00jusqu'à arriver
00:55:01aujourd'hui
00:55:02à une politique
00:55:02assez extrémiste
00:55:03puisqu'il s'agit
00:55:05d'arrêter totalement
00:55:06et brutalement
00:55:07ces politiques-là
00:55:09en prétendant
00:55:10que ce n'est pas
00:55:10sur le genre
00:55:11ce n'est pas sur
00:55:12la couleur de peau
00:55:14ou tout autre critère
00:55:16je rappelle
00:55:16qu'il y a également
00:55:17l'accueil des handicapés
00:55:19dans les universités
00:55:19qui sont concernées
00:55:20et pour la politique
00:55:23trumpiste aujourd'hui
00:55:25il s'agit de donner
00:55:26des chances
00:55:27égalitaire à tout le monde
00:55:28donc on passe
00:55:29uniquement aux notes
00:55:30là encore
00:55:32on peut avoir un débat
00:55:33en disant
00:55:33est-ce que les notes
00:55:34sont les mêmes
00:55:34dans toutes les écoles
00:55:36auparavant
00:55:36vous voyez
00:55:37c'est un débat
00:55:38sans fin quand même
00:55:39Jean-Éric Branat
00:55:41à mon avis
00:55:42tout n'est pas jeté
00:55:44dans les actions
00:55:45de Donald Trump
00:55:46et je voulais
00:55:46vous interroger
00:55:48lorsqu'il considère
00:55:49qu'Harvard
00:55:50par exemple
00:55:51était trop favorable
00:55:52à la cause palestinienne
00:55:53et parfois proche
00:55:55d'une forme
00:55:56de complaisance
00:55:57à l'égard
00:55:58de l'antisémitisme
00:55:59est-ce que lui-même
00:56:00a du pouvoir
00:56:01là-dessus
00:56:02ou est-ce que ça relève
00:56:03seulement du président
00:56:05de l'université ?
00:56:07Alors il y a deux questions
00:56:08dans votre question
00:56:08si vous permettez
00:56:09de les reformuler
00:56:10la première
00:56:11c'est savoir
00:56:11s'il a du pouvoir
00:56:12alors la réponse est claire
00:56:13oui
00:56:14puisqu'il enlève
00:56:15des crédits fédéraux
00:56:16et donc il a du pouvoir
00:56:18un pouvoir de nuisance
00:56:19déjà
00:56:20et on peut ensuite
00:56:21en parler ou pas
00:56:21ensuite
00:56:22est-ce qu'il y a
00:56:24une politique
00:56:25antisémite
00:56:27on va en parler le mot
00:56:28puisque c'est cela
00:56:29dont il s'agit
00:56:30de la part des universités
00:56:31autrement dit
00:56:32woke ou wokeiste
00:56:33je ne sais pas comment on dit
00:56:34de la part des universitaires
00:56:36écoutez je suis universitaire
00:56:37cette accusation
00:56:40on l'entend régulièrement
00:56:41les universitaires
00:56:42sont tous des woke
00:56:43ils sont tous
00:56:44d'afro-gauchistes
00:56:45alors si woke
00:56:46veut dire gauchiste
00:56:47tous les universitaires
00:56:48ne sont pas gauchistes
00:56:48je vous rassure
00:56:49si ça veut dire autre chose
00:56:50il faut qu'on mette
00:56:51une définition un peu plus claire
00:56:52là-dessus
00:56:53parce que franchement
00:56:54pour moi elle n'y est pas
00:56:55et c'est un fourre-tout
00:56:57maintenant pour être concret
00:56:58avec votre question
00:56:59est-ce qu'il y a de l'antisémitisme ?
00:57:01est-ce qu'il y a de l'antisémitisme ?
00:57:02la réponse est non
00:57:04il y a un droit
00:57:05à exprimer
00:57:06des pensées
00:57:08qui ont été
00:57:08pro-palestiniennes
00:57:09et ce qui s'est passé
00:57:11notamment au moment
00:57:12où la présidente d'Harvard
00:57:13a été renvoyée
00:57:14c'est qu'elle expliquait
00:57:15qu'au nom du premier amendement
00:57:16elle ne s'occupait pas
00:57:17d'aller réjanter
00:57:19les pensées des étudiants
00:57:20qui manifestaient
00:57:21c'était
00:57:22beaucoup pro-palestinien
00:57:24et donc
00:57:25présenté par
00:57:26Trump et ses amis
00:57:28comme antisémites
00:57:29là aussi
00:57:31c'est pas si simple
00:57:32absolument
00:57:33merci en tout cas
00:57:34merci beaucoup
00:57:35d'avoir été
00:57:37avec nous
00:57:37Jean-Éric Branat
00:57:39maître de conférence
00:57:40à l'université
00:57:41Paris Assas
00:57:42et spécialiste
00:57:43des Etats-Unis
00:57:43vous restez avec nous
00:57:44dans un instant
00:57:45le tour de table
00:57:45de l'actu de nos vrais voix
00:57:47à tout de suite
00:57:47Sud Radio
00:57:49Sud Radio
00:57:49Parlons Vrai
00:57:50Parlons Vrai
00:57:51Sud Radio
00:57:51Parlons Vrai
00:57:52Les Vraies Voix Sud Radio
00:57:5317h-19h
00:57:55Philippe David
00:57:56Cécile de Ménibus
00:57:57Retour des Vraies Voix
00:58:00avec bien évidemment
00:58:01Philippe Bilger
00:58:02Jean Dorido
00:58:03Loïc Lefloc Prigent
00:58:05Cécile de Ménibus
00:58:06Félix qui est resté avec nous
00:58:07Félix Mathieu
00:58:07notre excellent réalisateur
00:58:09Maxime qui fait toujours
00:58:10des sons aussi bons
00:58:11toujours
00:58:12n'est-ce pas
00:58:13Il est au top
00:58:13Maxou
00:58:14Merci
00:58:14C'était hier ma fête
00:58:16Mais avant-hier
00:58:18Oui mais ça se fait
00:58:18la veille
00:58:19et le lendemain
00:58:21Ah d'accord
00:58:21C'est ça
00:58:22Et là le surlendemain
00:58:23Oui peut-être
00:58:24Toute la semaine
00:58:24Jusqu'à vendredi
00:58:25Toute l'année
00:58:25Toute l'année
00:58:26On fait ça
00:58:27De nous avoir
00:58:28c'est un peu votre fête
00:58:28toute l'année
00:58:29C'est vrai
00:58:29Je disais ça comme ça
00:58:31Et si on passait
00:58:32autour de table de l'actu
00:58:33Oh je veux bien
00:58:34Allez on y va
00:58:34On y va alors
00:58:35Je crois que toi et moi
00:58:36on a un peu le même problème
00:58:37Mais non
00:58:38C'est-à-dire qu'on peut pas
00:58:39vraiment tout miser
00:58:39sur notre physique
00:58:40Surtout toi
00:58:41Ah bon ?
00:58:41Alors si je peux me permettre
00:58:42de te donner un conseil
00:58:43c'est oublie que t'as aucune chance
00:58:44Vas-y fonce
00:58:45Oui mais
00:58:46comment dire
00:58:47sans tomber
00:58:47dans une forme de réalisme
00:58:49insupportable
00:58:50Il a rien compris
00:58:51On sait jamais
00:58:52sur un malentendu
00:58:52ça peut marcher
00:58:53De l'actualité
00:58:55Le réalisme insupportable
00:58:59ça c'est fabuleux
00:59:00Vous voulez parler
00:59:01d'un auditeur
00:59:01qui vous a touché
00:59:02ce matin
00:59:02Oui absolument
00:59:03et je vais parler
00:59:04de Sud Radio
00:59:05mais sans
00:59:06une complaisance
00:59:07qui existe
00:59:08dans d'autres médias
00:59:09J'écoute ce matin
00:59:11Patrick Roger
00:59:12Un auditeur intervient
00:59:14et dit
00:59:15il est scandaleux
00:59:16de pénaliser
00:59:17les gens
00:59:18les salariés
00:59:19qui ont donné
00:59:20des produits
00:59:22apparemment périmés
00:59:23à des gens
00:59:24qui sont dans
00:59:25le besoin absolu
00:59:26et il dénonce cela
00:59:28et tout à coup
00:59:29de manière parfaitement
00:59:31spontanée
00:59:31il ajoute
00:59:32est-ce que vous me permettez
00:59:34de dire autre chose
00:59:35Patrick Roger
00:59:36évidemment dit oui
00:59:37et il fait référence
00:59:39à des propos
00:59:40qu'avait tenus
00:59:41Patrick Roger
00:59:42en 2024
00:59:43et l'auditeur
00:59:45dit
00:59:45beaucoup de bien
00:59:47de Sud Radio
00:59:48et de Patrick Roger
00:59:49mais d'une manière
00:59:50infiniment convaincante
00:59:52parce qu'elle n'arrive pas
00:59:53de manière programmée
00:59:55par le fait
00:59:56du hasard
00:59:57et il insiste
00:59:58sur la qualité
00:59:59du parler vrai
01:00:00de l'animateur
01:00:03c'est évident
01:00:04et à quel moment
01:00:05il n'a fait
01:00:06l'éloge
01:00:06de Philippe David
01:00:07donc j'ai pensé
01:00:08c'est logique
01:00:09il était censé
01:00:10ce homme là
01:00:10non mais ceci étant dit
01:00:12ça m'a fait très plaisir
01:00:14de voir
01:00:14Renaud
01:00:15et qu'on embrasse
01:00:16que j'adore
01:00:16absolument
01:00:17notre directeur général
01:00:19ah bah oui
01:00:20écoutez
01:00:20ça fait plaisir
01:00:21c'est un fait
01:00:21c'est la magie
01:00:22de la radio
01:00:23c'est ce lien
01:00:24cette relation
01:00:25particulière
01:00:26qui se crée
01:00:26avec les personnes
01:00:27qui écoutent
01:00:28et les personnes
01:00:28qui font la radio
01:00:29et c'est vrai
01:00:29que c'est un vrai bonheur
01:00:31félicité avec cet auditeur
01:00:33puis monsieur Roger
01:00:34un breton bien connu
01:00:36ça y est
01:00:38on est en pleine dérive
01:00:39communautariste
01:00:40puisque vous avez la parole
01:00:43Loïc Lefrock-Prigent
01:00:44on va parler
01:00:45ah si mon ordinateur
01:00:47le veut bien
01:00:48ce qui est fou
01:00:49faire des économies
01:00:51on ne sait pas
01:00:52où en faire
01:00:53finalement
01:00:54où en trouver
01:00:54oui c'est ça
01:00:55alors il y a les fous
01:00:56qui font des économies
01:00:57alors il y a
01:00:58le président d'Argentine
01:01:00qui dit
01:01:01voilà j'ai fait
01:01:01à la tronçonneuse
01:01:02et puis ensuite
01:01:03on dit
01:01:03il y a Musk
01:01:04il dit
01:01:04je fais le doge
01:01:05et puis
01:01:06ils sont fous
01:01:06la presse
01:01:08et l'ensemble
01:01:09de l'établissement français
01:01:10ils sont fous
01:01:11ils sont fous
01:01:12ils sont fous
01:01:12bon
01:01:12puis
01:01:13moi j'entends
01:01:15le ministre de l'économie
01:01:18me dire
01:01:19ben voilà
01:01:20on va
01:01:22il faut trouver
01:01:2340 milliards
01:01:24ah bon
01:01:24et
01:01:26ça va être difficile
01:01:27je ne sais pas
01:01:28où les trouver
01:01:28je ne vais pas faire d'impôts
01:01:30alors
01:01:31merci de ne pas faire d'impôts
01:01:33parce que moi
01:01:33depuis le temps qu'il est là
01:01:36moi
01:01:37je n'ai pas d'impôts
01:01:38mais c'est des taxes supplémentaires
01:01:40on a transformé le mot impôt
01:01:42avec le mot taxe
01:01:43en tant que chef d'entreprise
01:01:44je considère que j'ai des taxes
01:01:46de production
01:01:46qui n'ont jamais existé
01:01:48et qui ont existé
01:01:49grâce à
01:01:49grâce à ce monsieur
01:01:51Lombard
01:01:51et puis
01:01:52on va
01:01:53et puis on va faire un grand truc
01:01:55pour trouver 40 milliards
01:01:56et qu'est-ce qu'on va faire
01:01:59on va communiquer
01:02:00sur la situation
01:02:01si jamais les français
01:02:02n'ont pas compris
01:02:03la situation
01:02:04dans laquelle on était
01:02:05et s'ils n'ont pas entendu
01:02:07comment les autres
01:02:08qui sont dans la même situation
01:02:09prennent la tronçonneuse
01:02:11ben ils sont sourds
01:02:12ils n'entendront jamais rien
01:02:13mais
01:02:14mais
01:02:15mais dont Dieu
01:02:16depuis
01:02:17que
01:02:18la dissolution
01:02:19a été faite
01:02:20le nombre de gens
01:02:21dont je suis
01:02:23qui ont fait des propositions
01:02:24pour dire
01:02:25voilà comment on trouve
01:02:26100 milliards
01:02:27voilà comment on trouve
01:02:28200 milliards
01:02:29voilà comment
01:02:29etc
01:02:30il y en a quand même
01:02:31un certain nombre
01:02:32il y a une convergence
01:02:33dans tout ce qui a été dit
01:02:35par les uns
01:02:35et par les autres
01:02:36et cette convergence
01:02:38elle peut être étudiée
01:02:39savamment
01:02:40mais dire
01:02:41j'ai pas d'idée
01:02:42je dis
01:02:44où sont les fous
01:02:45pour moi les fous
01:02:47c'est monsieur Lombard
01:02:48c'est pas monsieur
01:02:49argentin
01:02:51ou monsieur
01:02:52ou monsieur Trump
01:02:54c'est le mec
01:02:54qui se trouve
01:02:56depuis quelques mois
01:02:57à la tête d'Henri
01:02:58qui a
01:02:59de fait augmenté
01:03:00mes taxes
01:03:01en tant que chez l'entreprise
01:03:02donc il a pas augmenté
01:03:03les impôts
01:03:04mais il a augmenté
01:03:04mes taxes
01:03:04ok
01:03:05je fais plus
01:03:06très bien
01:03:07j'ai compris
01:03:08il réaugmente pas
01:03:10les impôts
01:03:10donc on lui avait dit
01:03:11n'augmente pas les impôts
01:03:13augmenter les impôts
01:03:15c'est pas forcément
01:03:16augmenter
01:03:16c'est pas forcément
01:03:18augmenter les recettes
01:03:19dans ce pays
01:03:19bon
01:03:20il continue
01:03:21il a dit
01:03:21je taxe les riches
01:03:22ah là là je suis bien vu
01:03:24je taxe les riches
01:03:24bon
01:03:25puis on va retaxter les riches
01:03:28on lui a déjà expliqué
01:03:29que ça ne servait à rien
01:03:30déjà expliqué
01:03:31tout le monde lui a expliqué
01:03:32alors je veux bien
01:03:34qu'en abandonnant Adam Smith
01:03:38Trump
01:03:39partant sur les droits de douane
01:03:43puisse être considéré comme un fou
01:03:45moi je veux bien
01:03:46mais les fous
01:03:48je les ai à la maison
01:03:50j'ai pas besoin d'aller voir Trump
01:03:53c'est des gens qui comprennent à rien
01:03:54comment Philippe Bilger
01:03:56peut-on ne pas trouver d'économie
01:03:57dans le pays
01:03:58où la dépense publique
01:03:59est la plus élevée du monde
01:04:00sûrement
01:04:01et si vous le permettez
01:04:03Loïc
01:04:03est-ce que c'est ça
01:04:05votre piste fondamentale
01:04:06c'est-à-dire
01:04:07diminuer les dépenses
01:04:10sociales
01:04:11par exemple
01:04:11diminuer les dépenses
01:04:13ça se fait
01:04:14quand tout chef d'entreprise
01:04:16qui est confronté à un mur
01:04:18se dit
01:04:18comment je vais diminuer mes dépenses
01:04:20et il le fait
01:04:21chacun
01:04:21ou il fait faillite
01:04:23et il s'en va
01:04:23mais disons que
01:04:25diminuer les dépenses
01:04:26c'est dans la peau
01:04:27de l'ensemble
01:04:28des 2,5 millions
01:04:29chefs d'entreprise
01:04:30qui existent
01:04:31en France aujourd'hui
01:04:32c'est l'optimisation
01:04:33c'est pas diminué
01:04:34c'est l'optimisation
01:04:35et soudain on dit
01:04:35on va faire une conférence
01:04:36pour expliquer
01:04:37et puis on va essayer
01:04:38de savoir comment on va faire
01:04:40et on n'arrête pas
01:04:41de vous dire
01:04:42les uns les autres
01:04:42par moi
01:04:43en particulier
01:04:44sur les impôts
01:04:45je dis attention
01:04:45quand vous augmentez
01:04:47les impôts des entreprises
01:04:48vous n'augmentez pas
01:04:49les recettes
01:04:49c'est démontré
01:04:50vous pouvez aller le chercher
01:04:52il n'y a pas de problème
01:04:53trop d'impôts
01:04:54tu l'impôts
01:04:55c'est bien connu
01:04:55mais sur la manière
01:04:57de faire aujourd'hui
01:04:59il y a des pistes
01:05:00extrêmement importantes
01:05:02dont les multiples agences
01:05:04qui pour les uns
01:05:06servent à tout
01:05:07et pour les autres
01:05:08ne servent à rien
01:05:08il y a multiples pistes
01:05:11vous ne pouvez pas
01:05:12vous retrouver
01:05:12quelques mois
01:05:13après votre ministre
01:05:14à dire
01:05:14moi je ne sais pas faire
01:05:16alors on va voir
01:05:17il faut avoir le courage
01:05:19c'est ça les fous
01:05:20c'est ça les vrais
01:05:21moi je ne prends pas
01:05:22le masque pour un fou
01:05:23ni le président
01:05:24Milaï pour un fou
01:05:25mais monsieur Armand
01:05:26je le prends pour un fou
01:05:27Jean Dorido
01:05:29sur les fous
01:05:31sur les fous
01:05:33rapidement
01:05:33et beaucoup de lui
01:05:34comme c'est sur la psychologie
01:05:35vous pouvez faire le lien
01:05:36écoutez c'est un fait
01:05:37que c'est assez
01:05:38assez angoissant
01:05:40de se rendre compte
01:05:41effectivement
01:05:41qu'on a le sentiment
01:05:42que notre pays
01:05:43n'est pas réformable
01:05:44en réalité
01:05:44on entend des politiques
01:05:46qui s'avouent
01:05:47effectivement vaincus
01:05:48qui disent
01:05:48voilà
01:05:49on ne sait pas
01:05:50comment on va faire
01:05:50il n'y a pas
01:05:51il n'y a pas de solution
01:05:52et à cette problématique
01:05:56s'ajoute autre chose
01:05:57c'est un papier
01:05:57qui a attiré mon attention
01:05:59évidemment
01:06:00dans le Parisien
01:06:00aujourd'hui en France
01:06:01d'aujourd'hui
01:06:01puisque
01:06:02très très peu d'hommes
01:06:04consultent un psychologue
01:06:06c'est une étude
01:06:08qui a été
01:06:09qui a été
01:06:10publiée ce matin
01:06:12je vois
01:06:12Philippe Bilger
01:06:13qui sourit
01:06:14et c'est pas très drôle
01:06:15parce que j'ai lu le même
01:06:16et oui
01:06:16et c'est un vrai sujet
01:06:18parce que
01:06:18la santé mentale
01:06:20des hommes
01:06:21elle souffre autant
01:06:22évidemment
01:06:22que celle des femmes
01:06:23et un chiffre
01:06:24par exemple
01:06:25c'est qu'en France
01:06:25la première cause de mort
01:06:27chez les hommes
01:06:27de 25-34 ans
01:06:28c'est le suicide
01:06:29et c'est un vrai
01:06:31vrai sujet
01:06:31et c'est triste
01:06:33de constater
01:06:33qu'il y a encore
01:06:34dans l'imaginaire
01:06:36comme ça
01:06:36une idée
01:06:37selon laquelle
01:06:38un homme
01:06:39n'aurait pas besoin
01:06:40des services
01:06:41d'un psychologue
01:06:42alors qu'évidemment
01:06:43c'est complètement faux
01:06:44depuis toujours
01:06:44les psychologues
01:06:46aident
01:06:47même les champions
01:06:48on le voit
01:06:49dans le sport
01:06:50et ça c'est plutôt
01:06:50une bonne chose
01:06:51vous en avez un
01:06:52pour monsieur
01:06:52le ministre de l'économie
01:06:54alors
01:06:54cela dit
01:06:55c'est un fait
01:06:56pour le coup
01:06:56depuis le temps
01:06:57que je fais ce métier
01:06:58de psy
01:06:58j'ai eu tous les corps
01:06:59de métier chez moi
01:07:00j'ai même eu
01:07:01des stars de cinéma
01:07:02des sportifs
01:07:02de haut niveau
01:07:03je n'ai jamais eu
01:07:04de politique
01:07:05de premier plan
01:07:06c'est une réalité
01:07:06alors que j'ai travaillé
01:07:07derrière le Sénat
01:07:09pendant très très longtemps
01:07:10donc c'est peut-être
01:07:12quand même un signe
01:07:13qui montre
01:07:13que ces personnes
01:07:14auraient peut-être
01:07:15davantage besoin
01:07:15des conseils d'un psy
01:07:17en tout cas de l'aide
01:07:17d'un psy
01:07:18pour autant
01:07:19c'est important
01:07:20de rappeler
01:07:21qu'il n'y a aucune honte
01:07:23à aller voir
01:07:24un professionnel
01:07:24de la santé mentale
01:07:25et même au contraire
01:07:26c'est un signe
01:07:27plutôt d'intelligence
01:07:29et plutôt de force
01:07:30preuve en est
01:07:30les sportifs de haut niveau
01:07:32les JO 2024
01:07:33ça a été quelque chose
01:07:34de notable
01:07:35ça a été vraiment
01:07:36l'apanage
01:07:37je dirais des psys
01:07:38puisqu'on a des champions
01:07:39comme Teddy Riner
01:07:40qui disent
01:07:40moi j'emporte un psychologue
01:07:42dans mes valises
01:07:43quand je vais dans des compétitions
01:07:44internationales
01:07:45on a eu des grands sportifs
01:07:47qui ont parlé
01:07:48de leur dépression
01:07:49de leur besoin
01:07:51de se faire aider
01:07:52par des professionnels
01:07:52de la santé mentale
01:07:53les psychologues
01:07:54en premier chef
01:07:55donc rappelons
01:07:56à tous les hommes
01:07:57qui nous écoutent
01:07:58et qui souffrent
01:07:59qu'il y a des psychologues
01:08:01qui sont là
01:08:01pour les aider
01:08:02et que ça fait du bien
01:08:04d'aller voir
01:08:05quelqu'un dans son métier
01:08:06il est en effet
01:08:07très intéressant
01:08:08de voir à quel point
01:08:10la psychologie
01:08:11pour certains hommes
01:08:12apparaît
01:08:13comme le contraire
01:08:14de la virilité
01:08:15alors que je pense
01:08:16que c'est l'inverse
01:08:17là je vous rejoins
01:08:18mon cher Jean
01:08:19merci de l'en rappeler
01:08:20mon cher Philippe
01:08:21allez vous restez avec nous
01:08:22dans un instant
01:08:22on va revenir sur l'association
01:08:24des maires de France
01:08:24qui a boycotté
01:08:26la conférence budgétaire
01:08:28de François Bayrou
01:08:28dénonçant
01:08:29une simple séquence
01:08:30de communication
01:08:31je cite
01:08:31alors parlons vrai
01:08:32est-ce que ce boycott
01:08:33était une position politique
01:08:34ou de principe
01:08:35et à la question
01:08:36les maires ont-ils eu
01:08:37raison de boycotter
01:08:38la conférence
01:08:38sur les finances publiques
01:08:39de François Bayrou
01:08:40vous dites oui à 95%
01:08:42vous voulez réagir
01:08:44le 0826 300 300
01:08:46et Muriel Fabre
01:08:47est avec nous
01:08:47secrétaire générale
01:08:48de l'association
01:08:49des maires de France
01:08:49et maire de l'Amper Time
01:08:51dans le Barin
01:08:52petite question
01:08:53y a-t-il une perte de confiance
01:08:54entre les maires de France
01:08:56et l'exécutif ?
01:08:58je pense que c'est
01:08:59effectivement comme ça
01:09:00qu'on peut voir les choses
01:09:01aujourd'hui
01:09:01on n'a pas souhaité
01:09:02participer à cette réunion
01:09:03parce que pour nous
01:09:04elle ne remplissait pas
01:09:05les conditions
01:09:06d'une véritable réunion
01:09:07de travail
01:09:08donc oui
01:09:09la confiance est en train
01:09:10de s'étuolir un petit peu
01:09:11on en parle dans un instant
01:09:12soyez les bienvenus
01:09:120826 300 300
01:09:14on est ensemble
01:09:14jusqu'à 19h
01:09:15Sud Radio
01:09:16c'est votre opinion
01:09:18qui compte
01:09:18je vous félicite
01:09:19pour vos émissions
01:09:19c'est toujours un plaisir
01:09:20je déguste votre émission
01:09:22Sud Radio
01:09:23parlons vrai
01:09:24les vrais voix
01:09:25les vrais voix Sud Radio
01:09:2517h-19h
01:09:27Philippe David
01:09:28Cécile de Ménibus
01:09:29les vrais voix
01:09:31qui vous accueillent
01:09:32tous les jours
01:09:32de 17h à 19h
01:09:34avec Philippe David
01:09:35qui est en forme
01:09:36vous aussi en pleine forme
01:09:37de Willy
01:09:38j'ai senti que vous alliez
01:09:40me faire l'accent au berge
01:09:41très bien
01:09:42vous avez toujours la frite
01:09:46j'ai toujours
01:09:46je viens de l'action italienne
01:09:48aussi ma chère
01:09:49que vous avez imité
01:09:51tout à l'heure
01:09:51en anglais ?
01:09:52en italien
01:09:53en italien
01:09:54je vous le referai
01:09:56Philippe
01:09:56et en privé
01:09:57parce que c'est
01:09:58un petit plaisir
01:09:59comme ça qu'on se fait
01:09:59et chers amis
01:10:01on vous souhaite la bienvenue
01:10:02on est ensemble
01:10:02jusqu'à 19h
01:10:03tout de suite
01:10:04le coup de projecteur
01:10:05des vrais voix
01:10:06les vrais voix Sud Radio
01:10:08le coup de projecteur
01:10:09des vrais voix
01:10:10l'association
01:10:11des maires de France
01:10:12dit non
01:10:12à l'invitation
01:10:13nous ne produisons pas assez
01:10:15et nous ne travaillons pas assez
01:10:16que nous dépensons trop
01:10:18par rapport à nos recettes
01:10:19la réunion du comité d'alerte
01:10:21apparaît davantage
01:10:22comme une séquence
01:10:23de communication
01:10:24destinée à exposer
01:10:25les analyses du ministère
01:10:26de l'économie et des finances
01:10:28c'est comme si
01:10:28chaque français
01:10:30devait à sa banque
01:10:31près de 50 000 euros
01:10:32l'AMF alerte depuis longtemps
01:10:34sur la dérive
01:10:34des comptes publics
01:10:35elle a déjà formulé
01:10:36de nombreuses propositions
01:10:38pour changer radicalement d'approche
01:10:39l'association des maires de France
01:10:42a donc boycotté
01:10:43cette conférence
01:10:44sur le budget
01:10:44de François Bayrou
01:10:45où l'AMF indique
01:10:47ne pas vouloir jouer
01:10:48les figurants
01:10:49d'une énième séquence
01:10:50de communication
01:10:50et elle a réclamé
01:10:52en vain
01:10:52cet ordre du jour détaillé
01:10:54qu'elle n'a visiblement
01:10:55jamais reçu
01:10:56alors parlons
01:10:57est-ce que le lien est rompu
01:10:58entre les maires
01:10:59et l'exécutif
01:11:00et à cette question
01:11:01les maires ont-ils
01:11:02eu raison de boycotter
01:11:03la conférence
01:11:04sur les finances publiques
01:11:05de François Bayrou
01:11:05vous dites où
01:11:06à 95%
01:11:08vous voulez réagir
01:11:09Aude
01:11:09et les vrais voix
01:11:10attendent vos appels
01:11:11au 0826 300 300
01:11:12Muriel Fabre
01:11:13était avec nous
01:11:14secrétaire générale
01:11:14de l'association
01:11:15des maires de France
01:11:16et maire de Lampertime
01:11:17dans le barin
01:11:18merci madame le maire
01:11:19ou madame la secrétaire générale
01:11:20d'avoir accepté
01:11:21notre invitation
01:11:22Philippe Bilger
01:11:23d'abord bonheur
01:11:24de revoir
01:11:25madame la secrétaire générale
01:11:27ensuite
01:11:27j'ai assisté
01:11:29à l'essentiel
01:11:30de la conférence
01:11:31de François Bayrou
01:11:32et j'avoue
01:11:34que
01:11:34j'ai toujours
01:11:35rien faible pour lui
01:11:36j'ai beaucoup aimé
01:11:37les modalités
01:11:39elles-mêmes
01:11:39du débat
01:11:40et la manière
01:11:41dont il a impliqué
01:11:42les ministres
01:11:43qui étaient avec lui
01:11:44dans cette discussion
01:11:45d'autre part
01:11:47il a répondu
01:11:48à cette abstention
01:11:49de la MF
01:11:51qu'il y avait
01:11:52des maires
01:11:52présents
01:11:53dans la salle
01:11:54et autour de lui
01:11:55et lui-même l'était
01:11:56mais une fois
01:11:57que j'ai dit cela
01:11:58et que
01:11:59je peux donner
01:12:00l'impression
01:12:00d'approuver
01:12:01de désapprouver
01:12:03la MF
01:12:04je voudrais dire
01:12:05très rapidement
01:12:06deux points
01:12:07sur lesquels
01:12:08je trouve que
01:12:09François Bayrou
01:12:10a peut-être tort
01:12:12d'abord
01:12:12je l'ai dit
01:12:13tout à l'heure
01:12:14connaître
01:12:15la vérité
01:12:16faire le diagnostic
01:12:17ne permet pas
01:12:19d'agir
01:12:19il y a un saut
01:12:21entre la connaissance
01:12:22la lucidité
01:12:24et la capacité
01:12:25d'action
01:12:26l'action
01:12:27ça vient après
01:12:28et il faut l'avoir
01:12:29l'énergie
01:12:30de l'action
01:12:31deuxième élément
01:12:32dernier élément
01:12:34je suis frappé
01:12:35de voir
01:12:35à quel point
01:12:36François Bayrou
01:12:38adore
01:12:39les actes
01:12:39préparatoires
01:12:40l'alerte
01:12:41le diagnostic
01:12:42mais j'avais envie
01:12:43de lui dire
01:12:44en toute pendestie
01:12:45mais pourquoi
01:12:46vous nous faites
01:12:47attendre juillet
01:12:49pour nous donner
01:12:50les solutions
01:12:51au sujet
01:12:52desquelles
01:12:52vous avez déjà
01:12:53réfléchi
01:12:54excusez-moi
01:12:54c'est du teasing
01:12:55il y a quand même
01:12:554 mois
01:12:56ça permet aux gens
01:12:58vraiment
01:12:58la pression
01:12:59de monter
01:12:59Loïc Lefloc
01:13:00Prigent
01:13:00moi je suis
01:13:02en désaccord
01:13:04profond
01:13:04avec
01:13:05la façon
01:13:06de faire
01:13:07aujourd'hui
01:13:08il est temps
01:13:08d'agir
01:13:09nous sommes
01:13:09dans une situation
01:13:10dramatique
01:13:11c'est pas la peine
01:13:12de dire
01:13:12nous sommes
01:13:12dans une situation
01:13:13dramatique
01:13:13mais on va
01:13:13attendre 4 mois
01:13:14on sait ce qu'il faut faire
01:13:16il faut arrêter
01:13:17de dire aux français
01:13:18on va réfléchir
01:13:19on va réfléchir
01:13:20on savait bien
01:13:21que sur les retraites
01:13:23c'était impossible
01:13:24de revenir en arrière
01:13:25bon on leur a dit
01:13:27maintenant on va
01:13:28faire une grande
01:13:29un conclave
01:13:30et on va
01:13:30on va voir si c'est possible
01:13:32on sait bien
01:13:33que c'est pas possible
01:13:33là on est au pied du mur
01:13:35est-ce que vous voulez
01:13:36sauver les entreprises
01:13:38françaises
01:13:38ou non
01:13:39c'est ça le sujet
01:13:40et les entreprises françaises
01:13:42sont en train de crever
01:13:44alors est-ce que
01:13:45vous voulez les sauver
01:13:46ou pas
01:13:46et le nombre
01:13:48d'entreprises
01:13:48c'est quand même
01:13:49nombreux
01:13:50c'est 2 millions 5
01:13:51au moins
01:13:52c'est de tous ordres
01:13:53depuis
01:13:55la CPME
01:13:57de grandes entreprises
01:13:58et toutes les autres
01:13:59nous sommes en état
01:14:01de difficultés
01:14:03énormes
01:14:03il faut agir
01:14:05et agir
01:14:06pour nous
01:14:06c'est
01:14:07permettre
01:14:08d'avoir
01:14:08la possibilité
01:14:10de travailler
01:14:11et je répète
01:14:12si jamais
01:14:14nous continuons
01:14:15à avoir
01:14:15ce nombre
01:14:16de personnes
01:14:16et cette bureaucratie
01:14:18qui nous empêche
01:14:19de travailler
01:14:19nous avons des fers
01:14:20au pied
01:14:21nous ne pouvons rien faire
01:14:22et c'est ça
01:14:23qui est en train
01:14:23de se passer aujourd'hui
01:14:24Jean Doris
01:14:25j'aurais une question
01:14:27pour madame
01:14:28la secrétaire générale
01:14:29c'est de mieux
01:14:30comprendre en réalité
01:14:31la raison
01:14:33de ce boycott
01:14:35et de mieux
01:14:35comprendre
01:14:36quelle est la demande
01:14:37de cette association
01:14:38des maires de France
01:14:39au premier ministre
01:14:40c'est vrai que j'entends
01:14:41la question
01:14:42est-ce qu'il y a
01:14:42une rupture
01:14:43entre l'exécutif
01:14:45et les maires de France
01:14:46et si c'était le cas
01:14:46c'est vrai que pour
01:14:47un citoyen lambda
01:14:48c'est quand même
01:14:49angoissant
01:14:50parce que l'exécutif
01:14:51c'est hyper important
01:14:52et le maire aussi
01:14:53c'est quand même
01:14:54le premier élu
01:14:56que le fameux élu
01:14:58de proximité
01:14:59précisément
01:14:5935 000 communes
01:15:00en France
01:15:01et j'aimerais mieux
01:15:01comprendre
01:15:02qu'est-ce qui est reproché
01:15:04à l'exécutif
01:15:06et peut-être même
01:15:07ce qui est demandé
01:15:08c'est que les qualités
01:15:09territoriales
01:15:09ont de plus en plus
01:15:10de frais à assumer
01:15:11et j'aimerais y voir
01:15:12plus clair
01:15:13on va lui poser la question
01:15:14Muriel Fab
01:15:15qui est avec nous
01:15:15secrétaire générale
01:15:16de l'association
01:15:16des maires de France
01:15:17et maire de l'Empertime
01:15:18dans le Barin
01:15:19alors quel est le problème
01:15:22aujourd'hui ?
01:15:23en fait
01:15:23c'est pas une rupture
01:15:26parce que l'association
01:15:27des maires de France
01:15:27elle a toujours été
01:15:28très claire à ce sujet
01:15:29elle souhaite toujours
01:15:30avoir un dialogue
01:15:31avec l'Etat
01:15:32qui soit permanent
01:15:32mais qui soit franc
01:15:34et surtout
01:15:34qu'on soit écouté
01:15:35aujourd'hui
01:15:36effectivement
01:15:37les conditions
01:15:38dans lesquelles
01:15:38nous pouvions nous inscrire
01:15:39dans cette réunion
01:15:40n'étaient pas réunies
01:15:40on souhaitait avoir
01:15:41un ordre du jour
01:15:42on souhaitait pouvoir
01:15:43travailler concrètement
01:15:44aux propositions
01:15:46qui pouvaient émaner
01:15:47du gouvernement
01:15:48on voulait avoir
01:15:49un état des lieux
01:15:49qui soit pertinent
01:15:51et précis
01:15:51ce qui n'était pas
01:15:52tout à fait le cas
01:15:53non plus
01:15:54et on voulait
01:15:54une vraie concertation
01:15:55et ne pas être
01:15:56dans une espèce
01:15:56de grand messe
01:15:57comme on a pu en avoir
01:15:58depuis quelques temps
01:15:59on a assisté
01:16:01à un nombre de réunions
01:16:02depuis deux ou trois ans
01:16:03sur les finances locales
01:16:05et force est de constater
01:16:05qu'aujourd'hui
01:16:06il n'y a toujours pas
01:16:06de résultats concrets
01:16:07ou en tout cas
01:16:07d'évaluation
01:16:08des éléments
01:16:09qui ont été pris
01:16:10lors de ces réunions
01:16:11donc aujourd'hui
01:16:12pour l'association
01:16:13des maires de France
01:16:14on souhaitait vraiment
01:16:15qu'on soit présent
01:16:16pour être utile en fait
01:16:18parce que lorsqu'on parle
01:16:19aujourd'hui
01:16:19de redressement
01:16:20des comptes publics
01:16:21de l'État
01:16:21c'est vrai que le gouvernement
01:16:22a souvent fait preuve
01:16:23d'éléments très pertinents
01:16:26dans ce qu'il pouvait
01:16:28mettre en place
01:16:29mais aussi d'éléments
01:16:29qui étaient
01:16:30je dirais
01:16:31des ponctions aujourd'hui
01:16:32sur les collectivités
01:16:33on a eu pour 2025
01:16:35près de 7 milliards
01:16:37d'efforts
01:16:37qui ont été demandés
01:16:38aux collectivités
01:16:39on sait qu'il y a eu
01:16:40énormément de sollicitations
01:16:41de la part des collectivités
01:16:43pour diverses raisons
01:16:44alors qu'on l'a toujours dit
01:16:45qu'on l'a toujours rappelé
01:16:46que les collectivités
01:16:48n'étaient pas la cause
01:16:49aujourd'hui
01:16:50de la dette de l'État
01:16:51et des dépenses publiques
01:16:52donc on ne peut pas
01:16:54juste être présent
01:16:55et ensuite assister
01:16:56à des petits patches
01:16:57ou des petits pansements
01:16:58de mesurettes
01:17:00proposés par le gouvernement
01:17:01alors que derrière
01:17:02l'Association des maires de France
01:17:03a fait des propositions
01:17:04continue de faire des propositions
01:17:05et qu'elle n'est toujours pas entendue
01:17:06ce n'est pas un coup de force
01:17:08c'est juste à un moment donné
01:17:10de se dire
01:17:10qu'on veut réellement
01:17:11être entendu
01:17:12et ce n'était pas
01:17:12une vraie réunion de travail
01:17:13preuve en est d'ailleurs
01:17:14des conférences de presse
01:17:15qui en suivent
01:17:16Est-ce que vous avez écouté
01:17:17le discours du Premier ministre
01:17:19et est-ce qu'il y a des choses
01:17:20avec lesquelles vous êtes d'accord
01:17:21en tout cas sur ce constat ?
01:17:23Sur le constat
01:17:25d'un point de vue général
01:17:26bien évidemment
01:17:27sur le fait qu'aujourd'hui
01:17:28il ne faut pas redresser
01:17:30les comptes de l'État
01:17:32avec une augmentation
01:17:32de la fiscalité
01:17:33bien évidemment
01:17:34mais le point dur aujourd'hui
01:17:36c'est bien
01:17:37la réduction des dépenses publiques
01:17:38et la réduction des dépenses publiques
01:17:40ne doit pas forcément passer
01:17:41par une réduction drastique
01:17:42des dépenses publiques
01:17:43des collectivités
01:17:44je pense que c'est là
01:17:45aujourd'hui
01:17:45où l'équilibre ne se fait pas
01:17:47on a besoin
01:17:48aujourd'hui
01:17:49et on l'a dit
01:17:50de moins de normes
01:17:51l'excès de normes
01:17:52aujourd'hui nous étouffe
01:17:53et est extrêmement coûteuse
01:17:54le CNL l'a encore rappelé
01:17:56les normes
01:17:57qui ont été produites
01:17:58en 2024 c'est 1,6 milliard
01:18:01de coûts
01:18:01pour les collectivités
01:18:02en plus
01:18:03donc il faut un véritable moratoire
01:18:05dans ce cadre-là
01:18:05et on ne l'a pas suffisamment entendu
01:18:07me semble-t-il
01:18:08dans les propos du Premier ministre
01:18:10ensuite
01:18:11là où
01:18:11il me semble
01:18:12et je crois que c'est d'ailleurs
01:18:13la ministre de l'économie
01:18:15qui l'a rappelé
01:18:16la question aujourd'hui
01:18:17des organismes
01:18:19qui sont coûteux
01:18:20inutiles
01:18:20là aussi c'est un vrai sujet
01:18:22et l'Association des maires de France
01:18:23est aussi en phase
01:18:24avec cette proposition
01:18:25mais par contre
01:18:26la question aujourd'hui
01:18:27des ponctions
01:18:27ou de la recentralisation
01:18:28des finances
01:18:29des collectivités locales
01:18:30vers l'État
01:18:31on a vu que ça ne sert à rien
01:18:32on le voit typiquement
01:18:34c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:18:35nous on continue à contribuer
01:18:37au redressement des comptes publics
01:18:38et le déficit de l'État
01:18:39continue de s'accélérer
01:18:40Muriel Fabre
01:18:41vous êtes élue à l'Amper Time
01:18:43donc dans le Grand Est
01:18:44et ça rue dans les brancards
01:18:45dans le Grand Est
01:18:46là ce n'est pas les maires
01:18:47c'est les présidents
01:18:47de conseils départementaux
01:18:49qui ne veulent pas
01:18:50que l'État leur impose
01:18:51de nouvelles dépenses sociales
01:18:52est-ce qu'il n'y a pas une branca
01:18:54de nombre d'élus locaux
01:18:55aujourd'hui ?
01:18:56Je pense que la branca
01:18:57elle ne date pas d'aujourd'hui
01:18:59elle avait déjà commencé en 2023
01:19:00elle avait continué en 2024
01:19:02notamment lorsque
01:19:04les premiers prémices
01:19:05sur la loi de finances initiales
01:19:07faisaient montre
01:19:08d'une volonté
01:19:09de récupérer de l'argent
01:19:10sur les collectivités
01:19:11et puis c'était
01:19:12toutes ces maladresses
01:19:12vous savez
01:19:13cette vision des collectivités
01:19:14qui sont assises
01:19:14sur un tas d'or
01:19:15qui dépensent très mal
01:19:16qui font trop de repoints
01:19:17de caricatures
01:19:18mais on n'en est pas loin aujourd'hui
01:19:20alors qu'on le sait
01:19:21la dette des collectivités
01:19:23n'a pas augmenté
01:19:23depuis 30 ans
01:19:24elles sont soumises
01:19:27à la règle d'or
01:19:27qui veut un équilibre
01:19:28entre leurs recettes
01:19:30et leurs dépenses
01:19:31ce n'est absolument pas le cas
01:19:32de l'État
01:19:32elles ne peuvent s'endetter
01:19:35que pour l'investissement
01:19:36et non pas pour le fonctionnement
01:19:37ce qui n'est pas le cas
01:19:38de l'État
01:19:39et en parallèle de ça
01:19:40on nous demande
01:19:41de réduire nos dépenses
01:19:42et l'État continue
01:19:43de nous faire en sorte
01:19:44qu'elles augmentent
01:19:45un sujet qui a été
01:19:46je dirais aussi
01:19:47un sujet d'injustice profonde
01:19:49pour les maires
01:19:49c'est la question
01:19:50d'un Sénéraciel
01:19:51la cotisation retraite
01:19:52pour nos agents
01:19:53qui se voit augmenter
01:19:54de 3 points
01:19:55jusqu'à une trajectoire
01:19:57de près de 12 points
01:19:57qui est une décision
01:19:58totalement inique
01:19:59et qui ne sert aujourd'hui
01:20:00qu'à alimenter
01:20:01un puissant fond
01:20:02donc on continue en fait
01:20:03à vouloir faire en sorte
01:20:04que les collectivités
01:20:05participent à ce redressement
01:20:08ce qu'elles veulent bien faire
01:20:09mais dans une vision
01:20:10très
01:20:10avec un modèle
01:20:13totalement différent
01:20:13c'est-à-dire avoir
01:20:14une revue des dépenses
01:20:15et une revue des recettes
01:20:16et savoir si effectivement
01:20:17aujourd'hui
01:20:18la totalité des contributions
01:20:20des collectivités territoriales
01:20:22sert à quelque chose
01:20:23et ça on n'en a pas
01:20:24la moindre preuve
01:20:25à ce moment-là
01:20:26Merci beaucoup
01:20:27Muriel Fabre
01:20:27d'avoir accepté
01:20:28cette invitation
01:20:29à secrétaire général
01:20:29de l'association
01:20:30des maires de France
01:20:31et maire de l'Amper Time
01:20:33dans le Barin
01:20:33Merci beaucoup
01:20:34Merci Philippe Bilger
01:20:35Merci Jean Dorido
01:20:37Merci beaucoup Loïc
01:20:38Le Floc Préjean
01:20:39Vous restez avec nous
01:20:39dans un instant
01:20:40on va parler d'emplois
01:20:42avec les emplois saisonniers
01:20:44et mes invités
01:20:45dans quelques instants
01:20:46et vous retrouvez
01:20:47Philippe David
01:20:48à partir de 20h
01:20:49pour le football
01:20:49Ah oui
01:20:50et puis là
01:20:50ce sera très chaud
01:20:51une heure du coup
01:20:51d'envoi
01:20:52de Aston Villa
01:20:53à Paris Saint-Germain
01:20:54Qui c'est qui va gagner ?
01:20:56Le PSG
01:20:56Bien sûr
01:20:57A tout de suite
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations