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  • il y a 3 mois
Jeudi 10 juillet 2025, retrouvez Philippe Setbon (Président, AFG), Kelly Hebert (Directrice Générale France, BeLux et Responsable mondial du développement de l'offre durable, M&G; Investments) et Vincent Roger (Senior advisor private equity, La Financière d’Orion) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles,
00:14mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur BeSmart for Change,
00:23sur les réseaux sociaux de BeSmart for Change.
00:25Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:29Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable,
00:33le rendez-vous dédié à l'investissement durable ou responsable de Smart Patrimoine.
00:37Et en l'occurrence, nous nous demanderons ensemble pourquoi on ne fait pas plus d'impact via des investissements obligataires,
00:44ou plutôt comment faire de l'impact avec des investissements obligataires.
00:48C'est la question que nous poserons à Kelly Hébert, directrice générale France Bellux
00:52et responsable mondial du développement de l'offre durable chez M&G Investment.
00:57Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu patrimoine.
01:00Un enjeu patrimoine où nous aurons le plaisir d'accueillir en plateau Philippe Sedbon, le président de l'AFG,
01:04à qui nous poserons une question.
01:06Faut-il arrêter d'opposer épargnant et investissement dans un contexte de nécessité de financer l'économie européenne
01:14avec l'épargne des Européens ?
01:17Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert,
01:19nous nous demanderons quelle allocation d'actifs pour le second semestre choisir ou commencer à constituer
01:24avec Vincent Roger, senior advisor private equity au sein de la financière d'Orion.
01:28On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:35Comment faire de l'impact à travers des investissements obligataires ?
01:40C'est le sujet qui va nous animer à présent dans Investir Responsable.
01:43Et pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Kelly Hébert.
01:47Bonjour Kelly Hébert.
01:48Bonjour.
01:48Vous êtes directrice générale France et Bellux,
01:50mais aussi responsable mondial du développement de l'offre durable chez MNG Investment.
01:54C'est vrai que quand on parle d'ISR, quand on parle d'investissement durable ou à impact,
01:58on parle très souvent d'investissement en actions,
02:01mais on peut aussi le faire via des investissements obligataires, Kelly Hébert.
02:06Absolument. Et il y a plusieurs manières de le faire.
02:11Donc il s'agit évidemment d'obligations qui vont financer des projets
02:14qui vont soutenir soit l'environnement, soit la planète.
02:18D'accord.
02:18Les obligations vertes sont les premières obligations qui ont connu le jour,
02:23donc les fameuses Green Bonds.
02:25Donc là, c'est vraiment des obligations qui ont comme objectif
02:28de venir soutenir un projet dans une entreprise
02:31qui va être allouée aux énergies renouvelables,
02:34la création par exemple d'une station de recharge pour les véhicules électriques.
02:40Ça, c'est la première catégorie.
02:42La deuxième catégorie, ce sont les Social Bonds.
02:44Donc comme son nom l'indique, ce sont là des obligations
02:46qui vont financer un projet avec un impact social,
02:50créer des logements qui vont être plus abordables,
02:53créer une école, participer à l'éducation.
02:56Et puis vous allez avoir des obligations qui sont des Sustainability Bonds.
03:01D'accord.
03:01Et là, c'est en général un mix de projets à la fois verts et sociaux.
03:06Les Green Bonds, effectivement, on en a beaucoup parlé au moment du lancement.
03:10Ensuite, les Social Bonds, les Sustainability Bonds,
03:12c'est des obligations à condition, quelque part,
03:15il ne faut financer que les types de projets concernés
03:18par les produits financiers concernés.
03:21Absolument.
03:21Et c'est pour ça qu'il y a eu une demande.
03:23Parce qu'en fait, si on vient opposer ça à une obligation plus traditionnelle,
03:26on n'arrive pas forcément à venir mesurer et contrôler
03:30comment les fonds vont être utilisés.
03:32D'accord.
03:33Et il y a eu une demande de la part des investisseurs
03:34pour se dire, mais moi, je veux financer de manière très précise
03:38un projet dont on va pouvoir mesurer le bénéfice social ou environnemental.
03:44Et donc, la levée de fonds sera dirigée vers ces financements de projets
03:49de manière très sélective.
03:51Quand on suit ça avec un petit peu de recul,
03:52on a l'impression que les Green Bonds ont été beaucoup mis en avant
03:55au moment où ils ont été lancés,
03:56mais qu'après, on a un petit peu oublié cette manière d'investir
04:00et de faire de l'impact pour aller plus sur de l'action.
04:02C'est réel ? C'est ce que vous constatez, vous, également ?
04:04Ou ça reste un outil qui est utilisé aujourd'hui par les épargnants ?
04:07Alors, ça reste un outil qui est…
04:09C'est un point très intéressant, parce que ça reste un outil qui est très utilisé,
04:13mais peut-être moins par les épargnants
04:15et plus par les investisseurs institutionnels.
04:19D'accord.
04:19Et en fait, si on s'intéresse au nombre d'émissions,
04:22donc vraiment l'offre et la demande,
04:23eh bien, les Green Bonds, les obligations vertes,
04:26ont doublé entre 2020 et 2024.
04:28En 2020, c'était un marché qui faisait…
04:30Pardon, en 2020, il y a eu 190 milliards d'émissions
04:33entre les obligations sociales et vertes.
04:35D'accord.
04:35L'année dernière, il y en a eu à peu près 300 milliards.
04:38D'accord.
04:38Donc, on est effectivement sur une vraie progression,
04:40mais portée plus par les institutionnels
04:41que par les épargnants privés.
04:42Oui, parce qu'en fait, les investisseurs institutionnels…
04:46Et prenons le cas, par exemple, les fonds de pension,
04:48ça va souvent être motivé par des enjeux climatiques
04:50ou de répondre à des besoins de RSE.
04:52Donc, ils veulent avoir des obligations
04:54avec, encore une fois, cette mesurabilité et cet impact.
04:57Du côté des assureurs, aujourd'hui, il y a un vrai enjeu
05:00dans la gestion de leur bilan.
05:02Ils veulent diminuer le risque, l'exposition au risque climatique.
05:06Au risque climatique, bien sûr.
05:07Et donc, du coup, ils alignent l'exposition de leur financement
05:12à ce risque-là.
05:14Et donc, voilà, en général, ce sont vraiment
05:15les deux gros acheteurs d'obligations vertes et sociales.
05:19Donc, obligations vertes, effectivement,
05:21pour tout ce qui est transition énergétique,
05:23tout impact en lien avec le changement climatique.
05:25Social Bonds, pardon, plutôt en lien avec l'impact social.
05:30Sustainability, donc on est sur quelque chose
05:31d'un petit peu plus général.
05:34Derrière ça, il y a quoi ?
05:35On est sur les objectifs de développement durable
05:37des Nations Unies, c'est ça ?
05:39On reste sur cette trajectoire de long terme ?
05:41Oui, et il y a un besoin, il y a un besoin évidemment très fort.
05:44On sait que nous sommes en retard sur les objectifs
05:47de développement durable.
05:48Et d'ailleurs, tous les ans, MNJ Investments,
05:50nous publions une étude sur où on en est en termes de rendez-vous
05:54des investissements sur ces 17 ODD,
05:57donc les objectifs de développement durable.
05:58On sait qu'il y en a à peu près 15% qui sont en phase,
06:0145% qui sont à peu près en track ou en retard,
06:08ou en tout cas, il va falloir que ça accélère
06:09pour pouvoir être au rendez-vous d'ici 2030,
06:12et les 37% restants qui sont vraiment très, très, très loin
06:15de l'objectif.
06:16Donc le besoin de venir financer des entreprises
06:21qui par leurs produits ou leurs services
06:23viennent répondre à tous ces enjeux sociétals
06:26est évidemment énorme.
06:29Est-ce que les épargnants particuliers
06:31ou accompagnés par leur conseiller en gestion de patrimoine
06:34peuvent aujourd'hui mettre en place des stratégies similaires
06:37à ce que vous nous décrivez il y a un instant
06:38sur les investisseurs institutionnels
06:39et utiliser ces outils dans leur stratégie d'investissement ?
06:42Absolument, parce qu'en fait aujourd'hui,
06:44vous avez des outils qui sont des fonds d'investissement
06:48avec une liquidité quotidienne
06:50où vous venez prendre une exposition
06:52au marché obligataire, monde ou européen,
06:55et en fait vous avez des rendements
06:57qui sont très similaires à ce que vous pourriez avoir
06:59si vous souhaitiez avoir de l'obligation,
07:02investment grade, donc plutôt de bonne qualité.
07:05Et la raison pour laquelle aujourd'hui,
07:07on arrive à avoir des rendements
07:08qui sont en ligne avec des fonds obligataires plus classiques,
07:12c'est que l'univers d'investissement,
07:13il est plus large que celui seulement des green bonds
07:16ou des social bonds.
07:17D'accord.
07:18Qui, c'est vrai, à un moment donné,
07:20se traitaient de manière assez chère
07:21pour des raisons d'offre et de demande,
07:23puisqu'en fait, les émissions sont importantes,
07:26mais la demande l'est également très forte.
07:29D'accord.
07:29Donc c'est vrai que vous pouviez avoir
07:30un petit peu moins de rendement
07:32parce que vous aviez ce fameux greenium
07:34qui valait assez cher.
07:37Aujourd'hui, chez M&G Investment,
07:38on a par exemple, nous, défini
07:39tout un univers d'investissement additionnel
07:42qui sont ce qu'on appelle les solution providers,
07:44qui sont des sociétés qu'on a identifiées
07:46qui viennent par leur business model
07:48offrir une solution d'investissement à la planète.
07:51D'accord.
07:51Encore une fois, environnementale ou sociale.
07:53Et ça, ça vient considérablement ouvrir
07:55l'univers d'investissement.
07:57On a un univers d'investissement,
07:58par exemple, avec ces solution providers,
08:01de 2 000 milliards, plus de 2 000 obligations.
08:04Et en fait, pourquoi je vous parle
08:04d'univers d'investissement ?
08:05C'est très important.
08:06C'est plus il sera large
08:07et plus on va être à même
08:10d'offrir des rendements
08:11qui vont être complètement en ligne
08:13avec les rendements classiques.
08:14D'accord, parce qu'on élargit l'offre.
08:15Donc finalement, sur le couple offre-demande,
08:19si on élargit l'offre,
08:20ça fait baisser le coût d'entrée
08:22et ça augmente le rendement,
08:23si je comprends bien, c'est ça ?
08:23Oui, et aussi, en fait,
08:24votre territoire entre guillemets de chasse
08:27pour aller chercher des obligations
08:28qui ont encore un rendement attractif,
08:30il est plus important.
08:32Et donc aujourd'hui,
08:32vous avez sur les spreads,
08:35pour parler vraiment de la prime de risque
08:36que vous avez quand vous allez investir
08:37dans une obligation d'entreprise,
08:39ils sont de toute façon resserrés.
08:41Aujourd'hui, sur l'investissement grade,
08:42vous avez en Europe
08:43à peu près 80 points de base.
08:44Eh bien, par exemple, nous,
08:46sur notre univers article 9 vert ou social,
08:50nous sommes légèrement au-dessus de ce spread.
08:52D'accord, ça répond à la question
08:53que je me posais effectivement,
08:55parce qu'on a entendu pendant très longtemps
08:56le fait que dans le contexte actuel,
08:58l'investissement via des fonds obligataires
09:00était à privilégier.
09:01On l'a moins vu du coup
09:02sur les social bonds ou green bonds,
09:04mais il y a des opportunités à l'heure actuelle,
09:06là, mi-2025, si je comprends bien.
09:08Il y a des opportunités
09:09et justement,
09:10puisque cet univers d'investissement
09:11est de plus en plus large,
09:13le nombre d'émissions
09:13est en constante augmentation
09:15et il y a des investisseurs
09:16qui ont de plus en plus envie
09:19soit de financer directement ces projets
09:22et de participer du coup
09:23à l'amélioration des problématiques
09:26de durabilité.
09:27Et il y a aussi,
09:29et je l'espère,
09:29de plus en plus d'investisseurs
09:30qui se disent,
09:31de toute façon,
09:32mon rendement,
09:32quand je rentre dans ce produit obligataire,
09:34mon rendement,
09:35il est le même
09:35que si j'allais sur quelque chose
09:37de plus classique.
09:38Donc finalement,
09:38pourquoi pas le faire ?
09:39Est-ce qu'il faut diversifier
09:41ces investissements
09:42entre du Green Bond,
09:43du Social Bond,
09:43du Sustainability Bond
09:44ou est-ce que les trois sont corrélés,
09:47par exemple,
09:48ou pas forcément ?
09:49Ça dépendra évidemment
09:49du profil d'investisseur que vous êtes.
09:52Donc plus vous êtes granulaire
09:53et plus vous allez peut-être
09:54pouvoir prendre des sous-expositions.
09:56Nous, chez M&G Investments,
09:58pour pouvoir donner accès
09:59au plus grand public,
09:59par exemple,
10:00on a décidé de faire
10:01une stratégie globale,
10:02Investment Grade,
10:03dans laquelle on va mixer
10:04toutes ces catégories-là
10:05pour pouvoir offrir
10:07le rendement le plus intéressant
10:08puisque ça reste évidemment
10:09très important.
10:10L'objectif financier
10:12reste tout aussi important
10:13que l'objectif à un paxe.
10:14Merci beaucoup,
10:15Kelly Hébert,
10:15de nous avoir accompagné
10:16dans Smart Patrimoine.
10:17Je rappelle que vous êtes
10:17directrice générale France
10:18et Bellux,
10:19mais aussi responsable mondial
10:20du développement
10:21de l'offre durable
10:21chez M&G Investment.
10:22Merci beaucoup.
10:23Merci beaucoup.
10:23Et quant à nous,
10:24on se retrouve tout de suite
10:25dans Enjeu Patrimoine.
10:31Faut-il arrêter d'opposer
10:33épargnant et investissement ?
10:35Voilà le sujet
10:36qui va nous animer à présent
10:37dans Enjeu Patrimoine.
10:38Et pour en parler,
10:38nous avons le plaisir
10:39de recevoir sur le plateau
10:40de Smart Patrimoine
10:41Philippe Sedbon.
10:42Bonjour Philippe Sedbon.
10:43Bonjour.
10:43Vous êtes président de l'AFG
10:45et si on se pose
10:46cette question ensemble aujourd'hui,
10:48c'est parce que souvent
10:48quand on parle d'épargne,
10:50on parle de produits
10:50plus ou moins sécurisés,
10:52mais on ne pense pas réellement
10:53à investissement,
10:55financement de l'économie,
10:57économie dite réelle
10:58et c'est le sujet
10:59qui va nous animer aujourd'hui.
11:01Alors peut-être un mot déjà
11:02sur cette nécessité
11:04de financer l'économie
11:04en France et en Europe.
11:07C'est un sujet
11:08qui est très régulièrement
11:09mis en avant
11:10par le gouvernement.
11:11Plus récemment,
11:12on a parlé du label
11:13Finance Europe.
11:15Il y a un besoin aujourd'hui
11:16de flécher quelque part
11:17l'épargne des Français
11:18vers l'économie européenne
11:19ou l'épargne des Européens
11:20vers l'économie européenne.
11:21Alors il y a un besoin
11:22de flécher,
11:22il y a un besoin
11:23d'assurer la compétitivité
11:25de l'économie européenne,
11:27donc de la faire progresser,
11:29de la faire transitionner,
11:30de réussir l'innovation aussi.
11:32Mais au-delà de ça,
11:34donc effectivement,
11:35l'épargne et l'investissement,
11:36juste avant,
11:36en amont,
11:38l'épargne et l'investissement,
11:39c'est les deux faces
11:40de la même pièce.
11:41Bien sûr.
11:41C'est les deux côtés,
11:42c'est exprimer différemment
11:44la même chose.
11:44Pourquoi ?
11:45Parce que la façon de financer
11:47l'économie,
11:48d'investir en réalité,
11:50vous l'avez à travers l'épargne
11:52ou à travers,
11:53on va dire,
11:54l'endettement,
11:55ils font propre bien entendu,
11:56mais l'endettement
11:57à travers du crédit.
11:58Bon,
11:59donc,
11:59cette épargne-là,
12:01on a tous
12:02des projets différents,
12:04des projets de vie différents.
12:05Donc,
12:05l'épargne,
12:06c'est un agrégat
12:07de l'économie nationale,
12:09mais en même temps,
12:10c'est simplement
12:11la somme
12:12des propriétés individuelles.
12:13Bien sûr.
12:14Donc,
12:14cette épargne,
12:15elle doit correspondre aussi
12:16à la façon dont elle s'investit,
12:18la façon que ce soit
12:19en épargne de précaution
12:20ou en investissement
12:21de long terme
12:21pour la retraite.
12:22Il y a tout un éventail
12:23qui correspond
12:24à vos projets de vie,
12:25à mes projets de vie
12:26qui sont différents.
12:27Et donc,
12:28ceci,
12:29il se trouve
12:30que lorsque
12:30on fait correspondre
12:32ces besoins
12:33d'épargne
12:34et donc
12:35de maturité
12:36de cette épargne
12:36avec le besoin
12:37de financement,
12:38ça correspond.
12:39Ça correspond
12:40parce que c'est
12:40les deux faces
12:41de la même pièce.
12:43Ça correspond,
12:44en théorie,
12:44mais dans la pratique...
12:45Donc,
12:45il n'y a aucune raison
12:45de les opposer.
12:46Aucune raison
12:47de les opposer.
12:47Mais pourtant,
12:48aujourd'hui,
12:48ça peut être un réflexe
12:49chez certains épargnants
12:50à l'heure actuelle
12:51d'opposer investissement
12:52long terme
12:52vu comme risqué
12:53par rapport
12:53à une stratégie
12:54d'épargne.
12:56Alors,
12:56vous touchez là du doigt
12:58les enjeux
12:59à la fois
12:59de produits correspondants
13:01à vos besoins,
13:02à nos besoins,
13:03tous,
13:04et puis,
13:05deuxièmement,
13:05le sujet
13:06d'éducation financière.
13:08Donc,
13:08les produits correspondants,
13:10on a besoin,
13:10tous,
13:11de produits
13:11d'épargne très courte,
13:13épargne de précaution,
13:14jusqu'à l'épargne
13:15très longue,
13:17en l'occurrence,
13:17correspondant à la retraite,
13:18voire à la dépendance.
13:20Bien sûr.
13:20Et puis,
13:21en même temps,
13:22il y a un sujet
13:22en parallèle de tout ça
13:23qui est un sujet
13:24d'éducation financière
13:25puisque,
13:27vous l'avez prononcé le mot,
13:29lorsqu'on parle
13:29d'épargne longue
13:31et donc d'investissement long
13:33dans des entreprises,
13:34notamment à travers
13:35des actions,
13:37voire de la dette
13:37de long terme,
13:38on parle de risque.
13:40En réalité,
13:42il est beaucoup plus risqué
13:43d'être investi
13:44en permanence,
13:46en épargne de précaution,
13:48lorsqu'on a devant soi
13:4910 ans, 15 ans,
13:5020 ans, 25 ans,
13:52qu'en épargne de long terme
13:53parce que
13:54le placement en action
13:56est quand même,
13:57quoi qu'on en dise,
13:59et malgré les soubresauts
14:00des différentes crises
14:01au cours des 30 dernières années,
14:02le meilleur investissement
14:03qui soit
14:04pour suivre,
14:05finalement,
14:06l'évolution
14:07de la croissance économique
14:08et l'évolution
14:09de l'inflation.
14:10Pour arrêter
14:10d'opposer les deux,
14:11il faut plus de pédagogie financière,
14:12il faut comprendre réellement
14:13dans quoi on investit,
14:14il faut arrêter
14:14de réfléchir uniquement
14:15par le prisme risque,
14:17entre guillemets,
14:18si je comprends bien.
14:18Oui,
14:19il faut arrêter
14:21d'investir
14:21par le seul prisme risque
14:23parce que
14:24l'éducation économique
14:26et financière
14:26permet de comprendre ça,
14:28c'est-à-dire
14:28quelle est la meilleure façon
14:29finalement
14:30de protéger
14:31mon pouvoir d'achat futur
14:32à travers l'épargne
14:34et ce que je vais en faire.
14:35Eh bien,
14:35l'épargne et ce que je vais en faire,
14:37si j'investis
14:37dans des produits
14:38qui permettent de suivre
14:39et même de surperformer
14:40l'inflation à venir,
14:43à ce moment-là,
14:43je protège
14:44mon pouvoir d'achat
14:45de demain.
14:45Si je laisse ça
14:46sur mon compte courant
14:47ou en épargne de court terme,
14:48de très court terme,
14:49je ne protège pas
14:50mon pouvoir d'achat futur.
14:54Mais ça,
14:54j'ai envie de dire,
14:55on est sur les bases.
14:56Bien sûr,
14:57on est sur les bases,
14:58mais apparemment,
14:59il y a besoin de rappeler.
15:00Et deuxièmement,
15:01il y a besoin aussi
15:02de produits qui correspondent,
15:03je le redis,
15:04de produits et solutions
15:04qui correspondent
15:05aux besoins des épargnants.
15:07On ne peut pas avoir
15:08tout dans un même produit,
15:09ce n'est pas raisonnable.
15:11Label Finance Europe,
15:12Union des marchés de capitaux
15:13qui devient à présent
15:14le rêve d'une union
15:15de l'épargne
15:15et de l'investissement.
15:16Il y a un enjeu stratégique,
15:17un enjeu presque
15:18de souveraineté aujourd'hui
15:20à financer l'économie réelle
15:22en Europe
15:22avec l'épargne des Européens.
15:23Oui,
15:24c'est un enjeu
15:24de souveraineté européenne,
15:26assurément,
15:27française et européenne.
15:29Juste avant
15:30de vous répondre là-dessus.
15:31Je vous ai butiqué
15:31sur l'économie réelle.
15:32Économie réelle.
15:33Je ne sais pas
15:34ce que c'est
15:34que l'économie irréelle
15:36ou parallèle.
15:36Tout est l'économie réelle.
15:40Que vous achetiez,
15:42puisque aujourd'hui,
15:43l'économie réelle
15:44égale investissement
15:44dans le non-coté.
15:46En fait,
15:46c'est ça.
15:46PME non-coté.
15:48Non,
15:48je suis désolé,
15:49quand on investit
15:51y compris
15:51dans des obligations
15:52émises par l'État français
15:54pour financer le déficit,
15:55lequel déficit
15:56va financer l'école,
15:58la justice
15:58ou les infrastructures publiques,
16:00c'est du financement
16:01de l'économie.
16:02Tout ça,
16:02c'est le financement
16:03de l'économie
16:03et l'économie,
16:04elle est réelle partout,
16:06mais partout.
16:06Donc voilà,
16:07ça c'est juste pour...
16:08Donc enjeu de souveraineté
16:09de financement
16:10de l'économie européenne.
16:11Absolument.
16:12Absolument.
16:12Donc oui,
16:13c'est un enjeu majeur,
16:14cette union
16:15de l'épargne
16:17et de l'investissement,
16:18parce qu'on a
16:19un besoin crucial,
16:22stratégique,
16:23de renforcer
16:24cette compétitivité
16:25de l'économie européenne.
16:26nous n'avons cessé
16:28de perdre
16:29en compétitivité relative
16:30par rapport
16:31à d'autres zones,
16:32qu'elles soient
16:33Amérique du Nord
16:33ou Asiatique,
16:35au cours
16:36des 30 dernières années.
16:38On a besoin
16:39de mobiliser
16:40l'épargne européenne,
16:41mais encore une fois,
16:42je le redis,
16:42ce n'est pas
16:43de flécher l'épargne
16:44par décision
16:45de je ne sais où,
16:46c'est de faire correspondre
16:47votre besoin individuel
16:49avec ce besoin
16:50de l'entreprise X
16:52de long terme,
16:54grâce à des produits
16:55adaptés.
16:56Donc des nouveaux produits
16:57ou une meilleure compréhension
16:58des produits existants ?
16:59En fait,
17:00il peut y avoir les deux.
17:02C'est-à-dire que je pense
17:03qu'on a quand même besoin
17:04de nouveaux produits.
17:05On peut lancer l'idée
17:06qui fait son chemin
17:07auprès des pouvoirs publics,
17:09auprès des syndicats,
17:11auprès de l'ensemble
17:12des parties prenantes.
17:13On peut émettre
17:13quand même l'idée
17:14qu'en plus
17:16de notre système
17:17de retraite
17:18par répartition,
17:19qui est quand même
17:20un peu à bout de souffle,
17:20mais qui est sans doute
17:21important à maintenir
17:22sur un plan social,
17:23de cohésion sociale,
17:24d'avoir en plus
17:26de la retraite
17:26par capitalisation,
17:28mais qui ne soit pas
17:29sur une base
17:30individuelle,
17:32volontaire
17:32et assise
17:33sur des avantages fiscaux,
17:35mais en revanche,
17:36sur une base
17:37finalement
17:38automatique
17:39pour tout le monde,
17:40pour que tout le monde
17:41en bénéficie,
17:42quels que soient
17:42mes revenus,
17:43quel que soit mon patrimoine,
17:44tout le monde doit pouvoir
17:45en bénéficier
17:46en complément
17:47de l'autre.
17:47Donc ces produits
17:48de long terme,
17:49je pense que c'est important.
17:50Et puis en même temps,
17:51effectivement,
17:52on n'a pas besoin
17:52non plus obligatoirement
17:54de nouveaux produits.
17:54On a des produits
17:55déjà qui tiennent la route
17:57et qui existent
17:59et qui sont performants
18:00des produits de long terme,
18:01que ce soit le PER,
18:02le PEA,
18:03l'assurance vie aussi.
18:06Et donc,
18:07avoir associé
18:08un label européen,
18:09c'est-à-dire,
18:10un label européen,
18:11ça veut dire quoi ?
18:11Ça veut dire,
18:12un minimum,
18:13un seuil,
18:15minimum,
18:16est investi
18:17dans l'économie européenne
18:18et cette épargne-là,
18:20finalement,
18:20quand je l'investis
18:21dans tel ou tel support,
18:23ne sert pas
18:23à aller financer
18:24l'innovation,
18:25la transition ailleurs.
18:27Bien sûr.
18:27Ailleurs dans le monde.
18:28Elle sert à...
18:29Est-ce que c'est un biais
18:30qu'on a aujourd'hui ?
18:30C'est qu'en fait,
18:31on gère l'épargne
18:31des Français et des Européens
18:33en allant investir
18:34là où on considère
18:35qu'il y a le plus de performance,
18:35à savoir aux États-Unis.
18:36Ce qui n'est pas forcément vrai
18:37depuis le début de l'année,
18:37mais ce qui a été vrai
18:38pendant longtemps.
18:39Ce qui n'est pas vrai
18:39à très court terme,
18:40mais ce qui est très vrai
18:41depuis 20 ans.
18:43Et il est bien normal
18:44qu'on ne contraigne pas
18:46tel ou tel épargnant
18:48à investir sur une zone
18:49qui est moins performante
18:50qu'eux.
18:50Donc, s'il souhaite investir
18:52aux États-Unis,
18:53il n'y a aucun problème
18:53avec ça.
18:54C'est bien normal.
18:55En revanche,
18:56ce qui est anormal,
18:57c'est que c'est de bénéficier
18:59davantage fiscaux
19:00pour investir
19:02et financer l'innovation ailleurs.
19:04D'accord.
19:04Ce n'est pas acceptable.
19:05Je pense qu'en tant que citoyen européen,
19:07citoyen français,
19:07ce n'est pas normal.
19:08Donc, associer finalement
19:11un label européen
19:12à sans doute
19:13un incentive fiscal
19:14au moins au départ
19:15pour amorcer la pompe
19:17paraît quelque chose
19:18qui est assez logique.
19:21Et pourquoi c'est important ?
19:22Parce qu'il faut qu'on arrive
19:24quand même...
19:25C'est quoi le grand dessin
19:26derrière tout ça ?
19:27C'est qu'en Europe,
19:28il faut qu'on arrive
19:28à créer le même cercle vertueux.
19:31Ça ne veut pas dire
19:32le même modèle,
19:33mais le même cercle vertueux
19:34que ce qui existe ailleurs
19:35dans le monde,
19:36notamment aux États-Unis.
19:37c'est-à-dire
19:38mobilisation de l'épargne,
19:41l'épargne investie
19:42dans les entreprises,
19:43lesquelles entreprises permettent,
19:45ça leur permet d'investir
19:46dans l'innovation,
19:47la transition,
19:48donc d'améliorer
19:48leur compétitivité,
19:50donc d'améliorer
19:51leur profitabilité.
19:52Et puisqu'elles ont
19:53une profitabilité supérieure,
19:54à ce moment-là,
19:55un return,
19:57un rendement proposé
19:59pour les épargnants
20:00qui est supérieur.
20:01c'est pour ça que l'argent
20:02va plutôt aux États-Unis
20:03qu'en Europe aujourd'hui.
20:04Donc il faut créer
20:05ce cercle vertueux en Europe.
20:07Deux questions.
20:08Une première question,
20:09l'union des marchés de capitaux,
20:10on en a beaucoup parlé,
20:11mais elle n'a pas vu le jour.
20:12Non, ça fait 20 ans
20:13qu'on en parle.
20:14L'union de l'épargne
20:16et de l'investissement,
20:17c'est plus concret,
20:18c'est plus solide,
20:20ça peut voir le jour
20:21réellement dans les faits ?
20:23Alors je ne sais pas
20:25si c'est plus concret,
20:25plus solide,
20:26mais en tout cas,
20:27parce que ça l'était déjà avant.
20:28Oui, bien sûr.
20:28Sauf que la grosse différence,
20:30c'est que depuis un an désormais,
20:31depuis les rapports Draghi,
20:35l'État, Mario Draghi,
20:36Enrico l'État,
20:37et le rapport noyé
20:38sur l'union des marchés de capitaux
20:40devenu depuis l'union
20:42de l'épargne
20:43et de l'investissement,
20:45il y a un alignement en Europe
20:46sur le fait qu'il nous faut
20:48absolument mettre en place
20:50cette union
20:51pour renforcer cette compétitivité.
20:53Ce n'est pas mettre l'union
20:54pour faire l'union,
20:56c'est faire l'union
20:56pour renforcer la compétitivité.
20:58C'est ça l'objectif majeur
21:00et le seul objectif.
21:02Eh bien, désormais,
21:03il y a un alignement
21:04européen sur le sujet,
21:07à peu près européen sur le sujet.
21:08Je ne sais pas si les 27 sont d'accord,
21:09mais en tout cas,
21:10de nombreux pays sont alignés,
21:12y compris, bien entendu,
21:13la commission à Bruxelles.
21:16Et d'ailleurs,
21:16vous avez vu que,
21:18je crois que c'était le 5 juin dernier,
21:20il y a eu la signature
21:22entre 7 pays européens
21:23pour lancer le sujet
21:24d'un label Finance Europe
21:26ou Finance Europe,
21:27comme on veut.
21:28C'était à Bercy,
21:29mais c'était surtout
21:30à l'initiative
21:31des ministres espagnols,
21:33allemands, français,
21:357 au total.
21:35Dernière question,
21:37on va rentrer un peu plus
21:38dans le concret des produits.
21:40Les conseillers en gestion
21:41de patrimoine qui nous écoutent,
21:42ont-ils tous les outils,
21:44tous les produits
21:44à l'heure actuelle
21:45pour accompagner
21:45des épargnants français
21:46à financer l'économie européenne ?
21:49On a dit effectivement
21:49qu'il y avait peut-être besoin
21:50d'en inventer d'autres,
21:51mais est-ce qu'à l'heure actuelle,
21:53on peut,
21:54via son assurance-vie,
21:54via un PEA,
21:55via un compte-t-il,
21:56via un PER,
21:56aller financer
21:57l'économie européenne
21:58suffisamment aujourd'hui ?
21:59On a déjà une panoplie
22:00significative.
22:03On n'a pas besoin
22:04de produits, produits, produits.
22:05En revanche,
22:06je le redis,
22:07un sujet,
22:08mais c'est plus pour servir
22:09le passif finalement,
22:10un sujet de capitalisation,
22:12un enjeu de capitalisation
22:13est sans doute là.
22:14Maintenant,
22:14on a tous les produits
22:15pour cela,
22:16déjà sur la table.
22:18Ce qu'il nous faut,
22:19notamment,
22:20c'est,
22:22appelons-le comme ça,
22:23remettre la fiscalité
22:24à l'endroit.
22:24Ça fait bien longtemps
22:25qu'on le dit,
22:26la fiscalité dans notre pays
22:28est plutôt à l'envers
22:29sur la partie épargne,
22:31c'est-à-dire
22:31comment on favorise
22:33aussi l'investissement
22:35de long terme,
22:36en actions notamment,
22:38plutôt que l'investissement
22:39de court terme sécurisé.
22:41Merci beaucoup,
22:42Philippe,
22:43c'est bon de nous avoir
22:43accompagnés dans Smart Patrimoine.
22:44Je rappelle que vous êtes
22:45le président de l'AFG.
22:46Merci beaucoup.
22:47Merci à vous.
22:47Merci à vous également
22:48de nous avoir suivis.
22:50Je vous donne rendez-vous
22:51tout de suite
22:51dans l'œil de l'expert.
22:57Quelle allocation d'actifs
22:58pour le second semestre ?
23:00Voilà le sujet
23:00qui va nous animer
23:01à présent dans l'œil
23:01de l'expert.
23:02Et pour en parler,
23:02nous avons le plaisir
23:03de recevoir sur le plateau
23:04de Smart Patrimoine
23:05Vincent Roger.
23:06Bonjour Vincent Roger.
23:07Bonjour Nicolas.
23:07Vous êtes directeur associé
23:09chez GLR Consultant
23:10mais aussi Senior Advisor
23:11Private Equity
23:12au sein de la financière
23:13d'Orion.
23:13Alors c'est vrai que l'heure
23:14est plutôt au bilan
23:15du premier semestre
23:16à l'heure actuelle
23:17mais ça n'empêche pas
23:17de se projeter aussi
23:18sur le second semestre.
23:21La question qui anime
23:22beaucoup de conseillers
23:23en gestion de patrimoine
23:24à l'heure actuelle,
23:25Vincent Roger,
23:25c'est quelle allocation d'actifs
23:26pour le second semestre ?
23:27Quelle est votre conviction
23:28sur le sujet ?
23:29Alors tout d'abord,
23:30c'est bien de prendre
23:31un petit peu de recul
23:32parce qu'on a eu un premier semestre
23:33qui a été extrêmement agité.
23:35Pour rappel,
23:36on a démarré l'année
23:38avec deux crises majeures
23:41qui étaient bien engluées.
23:42Deux conflits.
23:43Le conflit entre la Russie
23:45et l'Ukraine.
23:45Bien sûr.
23:46Le conflit entre le Hamas
23:48et puis Israël.
23:49Et puis on avait une très belle
23:50année 2024
23:51avec en début 2025
23:55un peu les craintes
23:56d'une décélération
23:57de l'économie mondiale.
23:58Bien sûr.
23:58Ce qui est tout à fait légitime.
24:00Et puis on a eu deux chocs.
24:01Deux chocs très importants
24:02puisqu'on a eu début avril
24:03le fameux Liberation Day.
24:06Bien sûr.
24:06Les droits de douane
24:07de Donald Trump.
24:08Exactement.
24:08Donc secousse sur les marchés
24:11et sur la plupart
24:12des classes d'actifs.
24:14Et deuxième secousse,
24:15évidemment,
24:15ça a été le 13 juin,
24:16l'entrée en guerre
24:17d'Israël avec l'Iran.
24:20Donc tout ça a eu
24:21des conséquences
24:21quand même pas neutres
24:23sur un bon nombre
24:24de classes d'actifs.
24:26Le grand gagnant,
24:26indéniablement,
24:27c'est l'or.
24:29Oui.
24:2930%.
24:3030% de gains
24:32et de performances
24:34sur cette période-là.
24:35Bien sûr,
24:36depuis le début de l'année.
24:37Exactement.
24:38Que dire,
24:39si ce n'est que c'est peut-être
24:40un peu,
24:42sans aller trop loin,
24:43un peu de fin
24:44d'exceptionnalisme
24:45de la dominance
24:47du marché américain
24:49et des États-Unis.
24:50Et avec peut-être
24:51un moment européen
24:51aussi quand même
24:52sur les marchés actions.
24:53Absolument.
24:54Et puis un besoin aussi
24:55de diversifier
24:56ces réserves de change.
24:57Donc très légitimement,
24:59l'or a fait
25:00une très très belle performance.
25:02Ce qu'on peut regarder aussi,
25:03c'est du côté
25:03des devises.
25:05À l'inverse,
25:06on a eu une forte baisse
25:08en fait du dollar
25:09par rapport à un ensemble
25:11de panels
25:11d'autres devises.
25:12et donc ça représente
25:14à peu près 13%
25:15par rapport à l'euro,
25:16notamment.
25:17Le pétrole,
25:18ça c'est important.
25:19Très forte variation.
25:20On est monté à 80,
25:21on redescend aujourd'hui
25:22aux alentours de 68.
25:24Il n'y a pas eu de panique.
25:26On a eu un gros yo-yo,
25:28pas d'infrastructures détruites.
25:31On est resté aussi à l'abri
25:32avec le détroit d'Ormous
25:34qui n'a pas été bloqué.
25:35Donc tout ça a été
25:36plutôt favorable
25:37pour un rétablissement
25:39en fait du prix du pétrole.
25:41Si on regarde les perspectives,
25:43Vincent Roger,
25:44quels sont les positionnements tactiques ?
25:46Quelles sont les convictions
25:47qu'on peut avoir
25:48pour ce second semestre ?
25:49Est-ce qu'on peut avoir
25:49des convictions déjà ?
25:50Bien sûr,
25:51on peut avoir des convictions
25:51parce qu'on a déjà,
25:54sans aller trop loin,
25:56on a des pics de volatilité.
25:58Donc les pics de volatilité
25:59et l'environnement anxiogène
26:00est extrêmement favorable
26:01en fait pour une classe d'actifs,
26:03notamment c'est la structuration
26:04et les produits structurés.
26:06D'accord.
26:06Chaque pic de volatilité
26:07est vraiment une opportunité
26:09en fait pour les clients
26:10pour se positionner.
26:11Donc toujours être à l'affût
26:13sur cette classe d'actifs.
26:15A l'inverse,
26:17pour les gens
26:17qui ne souhaiteraient pas
26:18aller sur de la volatilité,
26:21qui sont un peu rincés
26:22un petit peu
26:22des mouvements de yo-yo
26:24qu'on a pu connaître
26:25sur les marchés,
26:27qui veulent des performances solides,
26:30qui sont prêts en fait
26:30à faire un peu
26:31de se passer un petit peu
26:36de la liquidité.
26:37du côté du private equity,
26:39au sein du private equity,
26:40on a deux stratégies
26:42qu'on aime beaucoup
26:43et qu'on conseille bien
26:44à nos clients.
26:45Il y a le secondaire,
26:46par rapport à la décote
26:47et à la profondeur de marché.
26:49Et puis,
26:50on aime beaucoup aussi
26:51le co-investissement.
26:52Pourquoi ?
26:52Parce que le retour au cash
26:53se fait très rapidement.
26:55Le co-investissement,
26:55ça veut dire investir avec ?
26:57Avec des sponsors
26:58ou aux côtés
27:00de très gros acteurs
27:02de private equity.
27:03Donc,
27:04secondaire ou co-investissement
27:05sur private equity ?
27:06Exactement.
27:07Du côté des marchés actions,
27:10malgré tout,
27:11avec le rebond
27:13qu'on a pu connaître
27:13puisqu'on est quasiment
27:14sur des plus hauts de nouveau,
27:16que ce soit sur le Nasdaq
27:17ou le S&P 500,
27:19on a vu que l'économie mondiale,
27:21et on le voit,
27:22est très résiliente,
27:23qui a,
27:24je dirais,
27:25des forces au niveau
27:26des entreprises
27:27qui permettent,
27:28entre guillemets,
27:28d'avoir relativement confiance.
27:30Donc,
27:30on aime bien,
27:31malgré tout,
27:32les actions.
27:34Et sur les actions,
27:35on aime bien,
27:36évidemment,
27:37le secteur de la défense,
27:39le secteur de la technologie,
27:40parce qu'on a de la croissance,
27:42de la visibilité
27:43et les marges sont solides.
27:46On aime bien,
27:46également,
27:47le secteur
27:48des infrastructures
27:49et des grosses entreprises
27:52qui vont être amenées,
27:54entre guillemets,
27:54à profiter
27:55du boom
27:56des dépenses publiques.
27:57Et évidemment,
27:59voilà,
27:59ça fait partie
28:00de nos...
28:02On peut donc avoir
28:03des convictions,
28:04effectivement,
28:04pour le second semestre.
28:06Merci beaucoup,
28:06Vincent Roger.
28:07Merci à vous.
28:08De nous avoir accompagné
28:08dans Smart Patrimoine.
28:09Je rappelle que vous êtes
28:10Senior Advisor Private Equity
28:11au sein de la Financeur d'Orion,
28:12mais aussi Directeur Associé
28:13chez GLR Consultant.
28:14Merci à vous,
28:15également,
28:15de nous avoir suivis.
28:16Et je vous dis à très vite
28:18sur Be Smart for Change.
28:19à très vite,
28:21à très vite.
28:21Merci à vous,
28:22à très vite.
28:22– Sous-titrage FR 2021
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