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  • il y a 1 semaine
Regardez "On refait le monde" avec Christophe Barbier, éditorialiste, Florence Portelli, vice-présidente des Républicains et maire de Taverny, Philippe Brun, député socialiste de l'Eure, et Louis Hausalter, journaliste politique au "Figaro" et auteur de "La foudre et les cendres : Macron les secrets d'une succession interdite" (éditions de l'Observatoire).
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 08 octobre 2025.

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News
Transcription
00:00ou le vélo.
00:03Jusqu'à 20h,
00:04on refait le monde sur RTL
00:06avec Anne-Sophie Lapix.
00:08Alors honnêtement, je ne sais pas, à cette heure,
00:10à quoi ressemblera le futur gouvernement,
00:12la future alliance, le futur socle ?
00:14Penchera-t-il à droite ou à gauche ?
00:16Qui le dirigera ? C'est le flou total.
00:18Seul indice, on s'éloigne
00:20d'une dissolution, assure Sébastien Lecornu,
00:23et on a le sentiment qu'au sommet de l'État,
00:24c'est bien le principal. On va essayer
00:26de comprendre la stratégie du Premier ministre
00:28démissionnaire grâce aux lumières
00:30de nos invités. Florence Portelli,
00:32vice-présidente des Républicains et maire de Taverny,
00:34bonsoir. Bonsoir. Louis O'Salter,
00:36journaliste politique au Figaro
00:37et auteur de la foudre et les cendres
00:40Macron, les secrets d'une succession
00:42interdite qui paraît aujourd'hui
00:43aux éditions de l'Observatoire, bonsoir. Bonsoir.
00:46Philippe Brun, député socialiste de l'Eure,
00:48bonsoir. Bonsoir. Et Christophe Barbier,
00:50éditorialiste, bonsoir. Bonsoir.
00:52On refait le monde sur RTL.
00:55Au terme des premières 24 heures
00:57de consultations que j'ai pu avoir
00:59avec un certain nombre de forces politiques
01:01représentées à l'Assemblée nationale
01:03et au Sénat, j'ai de bonnes raisons
01:06de vous dire qu'il y a une volonté
01:08d'avoir pour la France
01:10un budget avant le 31 décembre
01:13de cette année.
01:14Et cette volonté crée un mouvement
01:16et une convergence évidemment
01:18qui éloignent les perspectives
01:19de dissolution.
01:21Vous connaissez peut-être pas forcément sa voix,
01:23mais c'est Sébastien Lecornu
01:24ce matin. Philippe Brun,
01:27c'est vous ? Ce sont les socialistes
01:28qui ont eu gain de cause
01:29et qui vont diriger le futur gouvernement ?
01:31Nous ne savons pas à ce stade.
01:32Et quand la question s'est posée
01:33à trois reprises,
01:34le président de la République
01:35a fait un choix inverse.
01:36Nous demeurons très prudents.
01:38Alors, est-ce que votre parti
01:39a quand même la volonté
01:40d'éviter une dissolution ?
01:42C'est ce qu'il évoquait ce matin.
01:43Et de faire des compromis
01:44pour qu'un budget 2026
01:46existe à la fin de l'année ?
01:48Oui, d'ailleurs,
01:48nous, on l'a déjà fait par le passé.
01:50Je rappelle que le budget
01:51qui est actuellement exécuté
01:52par l'État,
01:53c'est celui qui a été négocié
01:54par les socialistes
01:55et nous sommes abstenus
01:57sur la censure.
01:58Et c'est comme ça
01:58que la France a eu un budget.
02:00C'était au mois de janvier dernier.
02:01On avait reproposé,
02:02d'ailleurs, la même méthode
02:03avec François Bayrou.
02:04Il ne l'avait pas souhaité.
02:05Donc là, oui,
02:06on négocie pour obtenir
02:07le meilleur budget possible.
02:09De nombreux gains
02:10nous ont été accordés,
02:11on peut le dire,
02:11dans les discussions.
02:13Il y a la question des retraites
02:14où désormais,
02:14on sent qu'on va pouvoir
02:16suspendre la réforme des retraites,
02:17ce qui est une vraie demande.
02:18En tout cas,
02:19le Premier ministre l'a dit.
02:20En tout cas,
02:21mais il n'a pas de demande.
02:22Il l'a dit à qui ?
02:23Il l'a dit à Olivier Faure,
02:24à Boris Vallaud
02:25et à Patrick Cannaire
02:26qui, lui, était favorable.
02:27Mais comme il n'est pas
02:28le Premier ministre
02:29puisqu'il est démissionnaire,
02:30ça n'engage que lui.
02:31C'est lui qui mène
02:31les discussions, je pense.
02:32Et en tout cas,
02:33dans le bloc central,
02:34la discussion que nous avons,
02:35c'est que nous savons
02:35que les parties du bloc central
02:37sont prêtes à travailler
02:38avec nous sur ce sujet.
02:40Il y a la question aussi
02:42qui nous est donnée
02:43sur le 49-3.
02:4449-3, donc,
02:45qui ne serait pas utilisé,
02:46ce qui permettrait,
02:47par exemple,
02:48de faire passer
02:48à l'Assemblée nationale
02:49un certain nombre
02:49d'éléments de justice fiscale
02:51qu'on défend,
02:52notamment de doses d'impôts
02:53sur les grandes fortunes
02:54puisqu'on sait qu'il y a
02:55une majorité à l'Assemblée nationale
02:56pour les obtenir.
02:57Et aussi, nos mesures
02:57sur le pouvoir d'achat.
02:59On propose de baisser
03:00la CSG pour tous les gens
03:01qui gagnent moins de 2200 euros
03:02par mois.
03:02C'est un gain de pouvoir d'achat
03:03de 900 euros par an
03:05pour les gens qui travaillent dur.
03:06Et ça, on sait qu'on peut
03:07le faire passer à l'Assemblée
03:08s'il n'y a pas le 49-3.
03:09Donc, ça fait tout un tas
03:10de choses qu'on peut faire
03:10si ces deux promesses
03:12sont respectées
03:13par le nouveau Premier ministre,
03:14quels qu'ils soient.
03:15Un, pas de 49-3.
03:16Deux, permettre de rouvrir
03:18le débat sur les retraites
03:19et la suspension
03:20de cette réforme.
03:21Et donc, si ces deux promesses
03:23sont tenues,
03:24il n'y a pas de censure.
03:26En tout cas, nous, nous souhaitons,
03:27je nous l'avons dit,
03:28gouverner.
03:29Nous pensons qu'il faut
03:29maintenant donner sa chance
03:31à la gauche,
03:31un gouvernement de défense républicaine
03:33qui puisse s'ouvrir
03:34au compromis
03:34à l'Assemblée nationale.
03:36Mais deux des conditions,
03:37effectivement,
03:37que nous avions posées,
03:39ce soir, on peut le dire,
03:40sont plutôt bien accueillies
03:42par le Bloc central.
03:43Florence Portelli,
03:43Bruno Rotaillot,
03:44il bout de toujours
03:44ou il travaille également
03:45à un compromis ?
03:48J'ai été un peu effondrée,
03:49mais pas par ce que vous défendez.
03:51C'est tout à fait légitime,
03:52c'est vos convictions
03:53et je les respecte profondément.
03:55Moi, ce qui me désole,
03:56c'est qu'on en soit
03:57à des coups d'éventail,
04:00un coup à gauche,
04:00un coup à droite,
04:01un coup au milieu,
04:02un coup en arrière.
04:02Et là, on passe
04:04d'un moment,
04:07on a même par moment
04:08même flatté Marine Le Pen,
04:10puis le Bloc central,
04:11puis la droite,
04:12puis maintenant,
04:13ça ne marche pas,
04:13donc on va aller à gauche.
04:15Je me dis,
04:15mais la Macronie,
04:16il n'y a aucune conviction,
04:17ça me déprime.
04:19Mais là,
04:19c'est un compromis
04:20qu'on cherche, non ?
04:21Mais on cherche un compromis
04:22qui déjà est difficilement possible.
04:25Il n'y a pas de majorité
04:25au Parlement.
04:26Moi, je continue à dire
04:27qu'on va dans le mur
04:28tant que le président
04:29de la République
04:29reste au pouvoir.
04:31Et encore une fois,
04:32moi, je ne fais pas partie
04:32des gens qui cherchent
04:34la destitution,
04:35qui trouvent agréable
04:38l'idée qu'un président
04:39de la République
04:39démissionne alors qu'il en exercice.
04:41Mais on va dans le mur.
04:43Il n'y aura pas
04:43de bonne solution.
04:44Puis vous vous rendez compte,
04:45aujourd'hui,
04:45on ne parle plus
04:45des sujets de fond.
04:46Tous les jours,
04:47on commente le casting.
04:49Le casting qui change,
04:50mais avec des revirements,
04:52mais absolus.
04:53hier, à la même heure,
04:55je suis en train de dire,
04:56moi, comme il a reçu
04:56le président de la République,
04:57Gérard Larcher
04:58ou Elisabeth,
04:59pardon,
05:00Yael Brun-Pivet,
05:01c'est bien la preuve
05:02qu'il va y avoir
05:03une dissolution.
05:04Donc, tout est en plus
05:05scénarisé pour qu'on commente,
05:06pour que ça fasse
05:07des petits bandeaux
05:09sur des chaînes d'infos.
05:09C'est uniquement des consultations.
05:10On a été leurrés.
05:12Non, mais vous n'avez pas été leurrés
05:14parce que je pense que même vous,
05:15vous commencez à être dubitatif.
05:16Mais ce qui est terrible,
05:17c'est cette espèce de scénarisation
05:19et de comme à outrance.
05:20Et du coup,
05:21j'ai envie de vous dire
05:22ce que je vais dire aujourd'hui
05:23n'aura aucune valeur,
05:24très probablement,
05:25dans une heure
05:25ou même dans dix minutes.
05:26Mais les LR,
05:27ils censureraient
05:28un gouvernement socialiste ?
05:30Écoutez, moi,
05:31je ne suis pas députée.
05:32Donc, je parle en mon nom propre.
05:33Pourquoi j'ai dit les LR ?
05:34Non, mais je ne peux pas parler
05:36à la place de ceux
05:37qui sont au Parlement
05:38et c'est eux qui sont juges.
05:39Moi, je ne peux pas être juges
05:40à leur place.
05:41À titre personnel.
05:43Non, c'est compliqué
05:44en ce moment chez nous.
05:44Oui, c'est vrai que c'est compliqué.
05:45Non, mais je ne vais pas
05:46vous faire de la langue de loi.
05:47En ce moment,
05:47c'est extrêmement difficile
05:48de trouver une solution
05:49parce que d'un côté,
05:50on ne veut pas participer
05:51à un chaos institutionnel
05:52et de l'autre côté,
05:53on ne peut plus cautionner ça.
05:54Et les retraites,
05:55pour nous,
05:56c'est vraiment une digue.
05:57C'est une digue absolue.
05:59C'est de ne pas revenir
06:00sur cette réforme des retraites
06:01parce qu'on pense
06:02que ça coulerait encore plus le pays.
06:03Donc moi, je pense
06:04à titre personnel
06:05que si c'était remis en cause
06:06par un gouvernement socialiste,
06:08avec tout le respect que je vous dois,
06:09mais par rapport à mes convictions,
06:11il faudrait censurer.
06:13C'est curieux
06:13parce que c'est une des retraites
06:15en 2023.
06:16Les députés LR
06:17ne l'ont pas soutenu en bloc.
06:19Il y a même eu 19 députés,
06:20je crois,
06:21qui avaient voté
06:21la motion de censure
06:22déposée après le 49-3.
06:25Donc, venir en faire aujourd'hui
06:26un totem de votre famille politique,
06:28c'est un peu paradoxal.
06:29Si je peux me permettre,
06:30il y a eu en effet
06:31des divergences là-dessus
06:32pour X raisons.
06:34D'ailleurs, ceux qui étaient contre
06:35avaient aussi défendu
06:36la retraite à 65 ans
06:37pendant l'élection présidentielle.
06:40Aujourd'hui,
06:40non mais c'est vrai,
06:41aujourd'hui,
06:41on est quand même
06:42dans une situation
06:43où on nous parle
06:45de 40 milliards
06:46et donc là,
06:46on rajoutera encore
06:4710 milliards qui manqueraient.
06:48Donc en plus,
06:48on vient de nous faire
06:49tout un laïus depuis un an
06:51pour nous expliquer
06:51que l'État était encore plus endetté,
06:53était encore plus en faillite.
06:54Ce serait incompréhensible.
06:55qui compenserait
06:55d'un déficit de 4-6
06:57dans l'objectif à 5.
06:58Et surtout,
06:59pardon,
06:59sur le vote des députés LR,
07:03il y a eu des divergences,
07:04mais la consigne officielle du groupe,
07:06c'était de voter
07:06la réforme des retraites.
07:08Et là-dessus,
07:08pourtant,
07:09je sais que je n'ai pas été
07:10particulièrement tendre
07:11avec le dénommé Éric Ciotti,
07:12mais il avait eu au moins
07:13cette constance-là
07:14qui était d'appeler
07:15à avoir un vote
07:16clair et net.
07:18Et c'était la position
07:18officielle du parti.
07:19Je ne vous comprends pas bien,
07:20Madame Portelli,
07:21parce que nous-mêmes,
07:23les socialistes,
07:24on n'a pas censuré
07:24le premier gouvernement Bayrou
07:26dans lequel il y avait
07:27Bruno Retailleau.
07:28Et pourtant,
07:29vous ne pouvez pas savoir
07:29à quel point
07:30on est en désaccord
07:30avec Bruno Retailleau.
07:31Et on a laissé passer
07:33pour qu'il y ait un budget
07:33pour la France.
07:35Et dans votre groupe,
07:36Christophe Barbier l'a dit,
07:3719 députés
07:38qui étaient contre
07:39la réforme des retraites
07:39et qui n'étaient pas
07:40des députés anonymes.
07:41Le numéro 3 de votre parti,
07:43M. Pierre-Henri Dumont,
07:45il avait voté
07:46la motion de censure
07:47d'Elisabeth Borne.
07:48M. Boucard,
07:49qui est porte-parole
07:49du groupe à l'Assemblée
07:50et il avait voté
07:51la motion de censure
07:51d'Elisabeth Borne.
07:53Donc la question
07:53des retraites,
07:54en vérité,
07:54elle n'a jamais même
07:55fait consensus
07:55dans votre propre groupe.
07:57Mais je n'ai pas dit le contraire.
07:58Donc aujourd'hui,
07:58de dire qu'il faut censurer
07:59tout gouvernement...
08:00Je vous ai donné
08:01ma position personnelle,
08:02j'aurais d'avoir des convictions.
08:04Bien sûr,
08:04mais comment vous réglez
08:05la situation politique ?
08:06Pardon, mais excusez-moi,
08:07quand Michel Barnier arrive
08:08et qu'à peine il est nommé
08:10M. Vallaud,
08:11explique qu'ils vont le censurer
08:12et qu'il ne durera pas,
08:14vous n'allez pas venir
08:15me donner des sons de morale
08:16en manière de constance
08:17et pour laisser sa chance
08:18aux produits.
08:18Si M. Retailleau
08:19est ministre,
08:20c'est pas...
08:21Oui, mais voilà,
08:21parce que c'est un peu gonflé
08:23pour donner des sons.
08:25On se projette
08:26et alors ce gouvernement,
08:28il va falloir le diriger.
08:30Je crois que l'entretien
08:31entre Sébastien Lecornu
08:33et Emmanuel Macron
08:34vient de se terminer.
08:36Alors le suspense
08:37touche à sa fin
08:38puisque...
08:38Soutenable.
08:39Exactement.
08:40À partir de 20h,
08:41Sébastien Lecornu
08:42sera invité
08:43aux 20h de France 2.
08:45Est-ce qu'il pourrait être
08:46le futur Premier ministre
08:48Sébastien Lecornu ?
08:49Est-ce que finalement...
08:49Pour se succéder à lui-même.
08:51Est-ce que c'est finalement
08:52la chose la plus simple
08:53pour appliquer
08:54un budget de compromis ?
08:55Alors si on se met
08:56du point de vue d'Emmanuel Macron,
08:57c'est effectivement
08:57la chose la plus simple
08:58et c'est pour ça
08:59que c'est envisagé.
09:00En tout cas,
09:00c'est une piste
09:01qui n'est pas du tout écartée.
09:02Le fait de reconduire
09:04Lecornu...
09:04D'ailleurs,
09:05vous avez remarqué,
09:06autant quand il a pris la parole
09:07Sébastien Lecornu
09:08pour annoncer sa démission
09:09qui a un geste
09:10qui avait un certain panache.
09:11Il faut dire que le gouvernement
09:12va exploser en une nuit.
09:14Le lendemain,
09:14il présente sa démission
09:15à Emmanuel Macron
09:16et il explique l'air
09:17un peu piteux
09:17ce qui n'a pas marché
09:19en expliquant que quand même
09:19on n'était pas loin
09:20et que ça aurait pu marcher.
09:21Ce matin,
09:22il reprend la parole.
09:23Il avait l'air beaucoup plus...
09:24Il avait plus d'entrains,
09:25plus d'allants,
09:26comme si au fond,
09:27dans sa tête,
09:27il était déjà redevenu
09:28Premier ministre
09:29alors qu'il est seulement
09:30démissionnaire.
09:32Et c'est pour cela
09:32que sous réserve
09:33de ce qu'ils se sont dit
09:34dans le secret
09:35du bureau d'Emmanuel Macron
09:36et de ce que Sébastien Lecornu
09:37pourrait éventuellement
09:38annoncer ce soir.
09:39Effectivement,
09:40sa reconduction
09:40est envisagée.
09:41Sauf que,
09:42j'en reviens au propos
09:43qu'au vigoureux débat
09:45qui se tenait à l'instant,
09:47Bruno Retailleau,
09:47c'est une information du Figaro,
09:48a eu Emmanuel Macron
09:49cet après-midi au téléphone
09:50lui expliqué
09:51que le prochain Premier ministre
09:52ne pourrait être
09:53ni socialiste
09:54ni macroniste.
09:56Donc, ça exclut
09:57Sébastien Lecornu
09:57de l'équation,
09:58ça exclut aussi
09:59un Olivier Faure
09:59ou un Premier ministre
10:00venu du Parti Socialiste.
10:01Et on vient de l'entendre,
10:02le Parti Socialiste,
10:03lui, ne veut pas entendre
10:04d'un gouvernement
10:05mené par les Républicains.
10:07La gauche ne veut pas
10:07de la droite,
10:08la droite ne veut pas
10:08de la gauche.
10:09C'est humain,
10:10c'est politique,
10:10mais on n'a pas de solution.
10:11Les écologistes,
10:12l'écologiste Marine Tondelier
10:13ne veut pas vraiment non plus
10:14de Sébastien Lecornu,
10:15on l'écoute.
10:16S'ils ne veulent pas
10:17le départ de Macron
10:18et s'ils ne veulent pas
10:19la dissolution,
10:20il reste une seule solution,
10:22la cohabitation.
10:24Renommer une énième fois
10:25un Premier ministre
10:27issu du camp
10:28du Président de la République
10:28serait une ultime provocation.
10:31La seule solution aujourd'hui,
10:32ministre de Gauche et écologiste.
10:34Ce n'est pas la seule solution,
10:35mais alors c'est quoi
10:35la bonne solution ?
10:36Moi, mais quelle gauche aussi ?
10:37Parce qu'ils ne sont pas
10:38d'accord entre eux.
10:38Il me semble que Marine Tondelier
10:40appelle à une gauche
10:40avec la LFI et vous, non.
10:43Madame Portet,
10:44je crois qu'on n'est pas trop
10:44à la hauteur du moment.
10:46Vous êtes le parti
10:47qui a amené
10:49la plus grasse griffe
10:50de régime
10:51depuis 30 ans.
10:54Vous savez,
10:55M. Retailleau
10:56a quitté le gouvernement
10:56et fait échouer
10:57le socle commun
10:58parce qu'il lui manquait
10:59deux ministres
11:00dans le gouvernement
11:00avec une irresponsabilité.
11:02totale.
11:03Non, c'est juste
11:03de proposer une solution
11:04pour le pays.
11:05La solution, elle a dit
11:05elle-même que pour le moment
11:06elle n'y était pas
11:07parce que vous n'êtes pas
11:07d'accord sur ça.
11:09C'est très clair.
11:10Elle a signé un communiqué
11:11avec nous
11:12qui appelle à un gouvernement
11:13de gauche républicaine
11:14qui gouvernerait
11:16sans LFI.
11:16C'est très clair,
11:17c'est écrit dans le communiqué.
11:18Si Macron venait à nommer
11:20je ne sais qui
11:21dans cet arc-là,
11:23LFI ne ferait pas partie
11:24du gouvernement.
11:24S'il nomme Olivier Faure,
11:25le premier à tirer
11:26sera Jean-Luc Mélenchon
11:27et il tirera très violemment,
11:28vous le savez.
11:29Oui, et alors ?
11:29Il tire tout le temps
11:30ce n'est pas la première fois
11:31qu'il le fait.
11:32Ce n'est pas une nouveauté
11:33qui tire sur les socialistes.
11:35On va faire une pause.
11:37On sent quand même
11:38ce soir
11:38que c'est peut-être
11:39plus à gauche
11:40que les efforts
11:41sont faits
11:42et que la main
11:43est tendue
11:44pour ce prochain accord
11:46de budget.
11:47On en parle dans un instant,
11:47ce sera juste après
11:48le rappel des titres.
11:49Et c'est maintenant
12:07à Emmanuel Macron
12:08de trancher
12:09le président
12:09qui a reçu
12:10Sébastien Lecornu.
12:11Le premier ministre
12:12démissionnaire
12:13lui a présenté
12:14ses conclusions
12:14deux jours
12:15après l'avoir chargé
12:16de bâtir des compromis
12:17et trouver une sortie
12:18de crise
12:18suite à sa démission.
12:20Le premier ministre
12:20démissionnaire
12:21qui va prendre la parole
12:22dans le 20h de France
12:23pour rendre compte
12:25des dernières négociations
12:26qu'il a menées
12:26notamment avec le PS
12:28qui réclame la nomination
12:29d'un premier ministre
12:30de gauche.
12:31RTL vous dira tout
12:32de ce qu'il faut retenir
12:33une fois la prise de parole
12:35terminée.
12:36Marine Le Pen
12:37excédée
12:37quand elle était très claire
12:39aujourd'hui
12:40la plaisanterie
12:41a assez duré
12:42pour la chef
12:42des députés RN.
12:44Elle l'affirme
12:44son parti
12:45censurera chaque gouvernement
12:47jusqu'à la dissolution.
12:49Dans l'actualité
12:49aussi le jeune Lénard
12:51Monterloz
12:51franco-allemand
12:52de 19 ans
12:53arrêté en Iran
12:54en juin dernier
12:54lors d'un périple
12:55à vélo.
12:56Il a été libéré
12:57c'est le ministère
12:58des affaires étrangères
12:59qui l'annonce ce soir
13:00il devrait arriver
13:01à Paris demain matin.
13:02Et puis un suspect
13:03en garde à vue
13:03il est accusé
13:04d'avoir envoyé
13:05depuis une petite commune
13:06de Dordogne
13:07trois colis piégés
13:08à des personnalités
13:09à savoir
13:10Manuel Bompard
13:11coordinateur
13:11de la France Insoumise
13:12la journaliste Estelle Denis
13:14et l'humoriste
13:15Thélo Dipou.
13:16Merci beaucoup Alba
13:17nous vous retrouvons
13:17à 20h
13:18à tout à l'heure.
13:20Anne-Sophie Lapix
13:21on refait le monde
13:22jusqu'à 20h
13:23sur RTL.
13:24C'est le super totem
13:26la réforme phare
13:27du second mandat
13:28d'Emmanuel Macron
13:28la réforme des retraites
13:30depuis hier
13:30c'est celle-là même
13:32qui l'a portée
13:32Elisabeth Borne
13:33qui n'hésite pas
13:34à proposer
13:35de la suspendre
13:36depuis le temps
13:37que la gauche
13:37et le RN
13:38le demandaient
13:39une proposition
13:40qui secoue
13:41la droite
13:41et la Macronie
13:42est-elle suffisante
13:44pour satisfaire
13:44des socialistes
13:45et éviter la censure ?
13:46On en parle
13:46avec nos invités
13:47Florence Portelli
13:48vice-présidente
13:49des Républicains
13:49et maire de Taverny
13:50re-bonsoir
13:52oui allons-y
13:53Louis Osalter
13:54journaliste
13:55politique au Figaro
13:57Philippe Brun
13:58député socialiste
13:58de l'heure
13:59et Christophe Barbier
14:00éditorialiste
14:01la réforme des retraites
14:03s'aborder
14:03par celle
14:04qui l'a portée
14:05ça a surpris
14:06dans son propre camp
14:07c'était vraiment
14:08un totem
14:10cette réforme
14:10Louis Osalter
14:11C'était pas concerté
14:11au moment où elle le dit
14:12c'est une sortie solitaire
14:14Oui exactement
14:15on s'est quand même demandé
14:16s'il y avait un plan
14:17il y avait sûrement
14:17un complot
14:18derrière cette interview
14:19pour expliquer
14:20qu'en effet
14:21la propre conceptrice
14:22de la réforme
14:22en tout cas
14:22celle qui l'a portée
14:23proposait maintenant
14:25de l'abroger
14:25pour s'attirer les faveurs
14:26du parti socialiste
14:27c'était une sortie personnelle
14:29le fait
14:30en fait ce qui est surtout intéressant
14:31c'est même moins
14:32la proposition
14:33que les réactions
14:35qu'elle suscite
14:35à l'intérieur
14:36de ce qui reste
14:37de la Macronie
14:38je peux vous dire
14:39que sur la boucle
14:39de messagerie
14:40des députés
14:41macronistes
14:42toute la nuit dernière
14:43ça chauffait
14:44ça chauffait
14:44sur le côté
14:45mais pourquoi
14:46certains disaient
14:47pourquoi lâcher ça maintenant
14:48il faut plutôt le donner
14:50plus tard
14:51si jamais on doit le faire
14:52d'autres y étaient
14:53radicalement opposés
14:53en disant
14:54si on se met
14:55à abandonner
14:56la seule réforme
14:57du deuxième quinquennat
14:58Macron
14:58celle pour laquelle
14:59en 2024
15:00des députés
15:01sont morts
15:01au champ d'honneur
15:02après la dissolution
15:03et bien ça
15:04ça va pas le faire
15:05contre quelques-uns
15:07qui expliquaient
15:08que si
15:08il fallait bien
15:09se montrer ouvert
15:10à des concessions
15:11et montrer
15:13les concessions
15:13dès maintenant
15:14pour essayer
15:15de sauver
15:16ce qui peut l'être
15:16dans la négociation
15:17avec le parti socialiste
15:18mais on voit bien
15:18du coup
15:18tous ces tiraillements
15:20qui dénotent
15:22l'atmosphère crépusculaire
15:23qu'il y a
15:23dans cette Macronie
15:25qui en fait
15:26n'est même plus sûr
15:26de son corpus idéologique
15:27tellement maintenant
15:28l'enjeu
15:29c'est rester au pouvoir
15:29ou pas
15:30Christophe Darbier
15:31c'est nécessaire
15:31de la sacrifier
15:32cette réforme
15:33est-elle sacrifiée
15:34quand elle est suspendue
15:35il y a un coût réel
15:36calculé par verset
15:37c'est pas la même chose
15:38ça transforme simplement
15:39la présidentielle 2027
15:41en référendum
15:42sur les retraites
15:43est-ce qu'on reprend
15:44la réforme borne
15:45à ce moment-là
15:45est-ce qu'on va plus loin
15:46Edouard Philippe proposait
15:47même à un moment donné
15:4867 ans
15:49ou est-ce qu'au contraire
15:49on la saborde complètement
15:51on la broge
15:51et on revient à 62
15:53certains proposeront
15:53même 60 ans
15:54moi je trouve ça
15:55assez habile
15:56et assez digne
15:58de dire
15:58on a fait une concession
16:00sur la méthode
16:01aux socialistes
16:01en renonçant au 49-3
16:02on fait une concession
16:03sur le fond
16:04mais la messe n'est pas dite
16:05puisqu'en 2027
16:06tout ça sera remis
16:08devant le choix
16:09des électeurs
16:09et je pense que ça pourrait
16:11être acceptable
16:11y compris de ceux
16:12qui sont très attachés
16:13au compte public
16:14et qui disent
16:14faut pas perdre trop de temps
16:16sur la réforme des retraites
16:16et de ceux
16:17qui attendent un signe
16:19quand même
16:19pour aller au pouvoir
16:20et puis si on la suspend
16:21aujourd'hui
16:21il faut rappeler
16:22qu'on passait de 62
16:23à 64 ans
16:24là je l'égale de départ
16:25si on la suspend
16:26aujourd'hui
16:26ça peut être 63 ans
16:28actuellement je crois
16:29qu'on est presque
16:30à 63 ans
16:31c'est au début de l'année prochaine
16:32qu'on sera à 63 ans
16:33là c'est 62 et 9 mois
16:34et ça c'est acceptable
16:37Philippe Brun ?
16:38c'est exactement
16:38ce qu'on propose en vérité
16:39dans le contre-budget
16:41qu'on a fait cet été
16:41ce qui est déjà une évolution
16:43par rapport à ce que vous proposiez
16:44il y a un an
16:44quand vous étiez allié
16:46nous souhaitons l'abroger
16:47on a voté plusieurs fois
16:48l'abrogation
16:49seulement on sait
16:49que ça passe pas
16:50dans cette assemblée là
16:51donc il faut trouver
16:51des compromis
16:52donc on a nous-mêmes dit
16:53on propose la suspension
16:55pendant deux ans
16:56ça permet aussi d'ailleurs
16:57de rouvrir le débat
16:58que les partenaires sociaux
16:58s'ils le souhaitent
16:59et il y a plus de chances
17:01de réussir
17:01s'il y a la suspension
17:02parce que la suspension
17:03aide le patronat
17:06à se décider aussi
17:07parce que s'il n'a pas
17:08de contrainte
17:08pour trouver un accord
17:09avec le syndicat
17:10il n'y a aucune chance
17:11qu'il y ait d'accord
17:12et donc on pense que
17:13c'est la bonne solution
17:13donc là ce que propose
17:14Elisabeth Borne
17:16c'est ce que nous proposons
17:16nous-mêmes
17:17donc oui nous sommes satisfaits
17:19et Bruno Retailleau
17:20a sous-entendu
17:21a menacé
17:21de voter contre ce gouvernement
17:23si la réforme
17:25était suspendue
17:27vous vous rendez compte
17:28quand même
17:28qu'on est en train
17:29de parler d'Elisabeth Borne
17:30qui a porté cette réforme
17:31en parlant d'ailleurs
17:32régulièrement
17:33de son courage
17:33de la nécessité
17:34de cette réforme
17:35en disant qu'il ne fallait
17:36absolument pas transiger
17:37en brandissant le 49-3
17:39en étant inébranlable
17:41sur le sujet
17:42et tout d'un coup
17:43il vous dit
17:43que finalement
17:44que finalement
17:45c'est pas bien grave
17:46enfin je me mets à la place
17:48quand même de vos auditeurs
17:49qu'ils soient pour ou contre
17:50la réforme des retraites
17:51honnêtement
17:51mais qu'aujourd'hui
17:52fustige les politiques
17:54par leur manque de constance
17:55leur manque de conviction
17:56leur manque de sincérité
17:58comment voulez-vous
17:59que ça les ramène
17:59vers les urnes
18:00et qu'ils aient confiance
18:01en la parole publique
18:02moi personnellement
18:03ça m'écœure
18:04franchement
18:04et je trouve ça
18:06assez dangereux
18:07alors que Marine Le Pen
18:09est aux portes du pouvoir
18:10et que Jean-Luc Mélenchon
18:11la talonne
18:11je pense qu'à force
18:12de jouer à ça
18:13de faire croire
18:14qu'on n'a pas de conviction
18:15et que tout est interchangeable
18:16même des réformes profondes
18:18d'un quinquennat
18:18ça ne m'étonne pas
18:19que les gens finalement
18:20disent du balai
18:21pour cette classe politique
18:22donc il ne fallait rien céder
18:23à la gauche
18:24mais moi je pense
18:26que de toute façon
18:26on est dans une situation
18:28qui n'est pas tenable
18:28on a dit à la division
18:29à l'Assemblée
18:30est-ce qu'à un moment donné
18:31vous aurez toujours
18:31la division à l'Assemblée
18:32les compromis
18:33mais oui
18:34mais dans un sens
18:35comme dans un autre
18:35si ça va trop loin
18:37sur la droite
18:37le parti socialiste
18:38et je ne leur jette
18:39absolument pas la pierre
18:40sur le sujet
18:41ira dire
18:42c'est pas possible
18:42pour nous non plus
18:43ce n'est pas tenable
18:44ce n'est pas tenable
18:45il faut que le peuple
18:46puisse exprimer de nouveau
18:47alors il n'y a pas 36 solutions
18:48il y a 3 solutions
18:49soit par voie référendaire
18:51sur certains sujets
18:53soit par la dissolution
18:54soit par la démission
18:56du président de la République
18:57moi j'ai toujours dit
18:58depuis un an
18:58qu'il fallait qu'Emmanuel Macron
18:59démissionne
19:00je ne vois pas d'autres solutions
19:01d'autres vous diront
19:02peut-être la dissolution
19:03mais là actuellement
19:04on commande dans le vide
19:05et on n'aura de toute façon
19:07pas de majorité
19:07donc c'est complètement illusoire
19:09de continuer à dire
19:11peut-être ben couille
19:11si on fait un petit coup à gauche
19:12un petit coup à droite
19:13etc
19:13ça ne rime à rien
19:14alors on a vu aujourd'hui
19:16que la droite
19:17n'était peut-être pas
19:18prête à accepter
19:19ce qu'il se tramait
19:21en ce moment
19:21les lignes rouges
19:22sont réapparues
19:24on va en parler
19:25juste après la pause
19:26on refait le monde
19:28sur RTL
19:29avec Anne-Sophie Lapix
19:32RTL
19:34on refait le monde
19:35Anne-Sophie Lapix
19:37les dernières idées
19:38qui émergent depuis 24 heures
19:39la suspension de la réforme
19:41des retraites en particulier
19:42ne risque-t-elle pas
19:43de faire fuir la droite
19:45d'ailleurs
19:45où va la droite ?
19:47n'est-elle pas en train
19:48de se rapprocher
19:48du rivage du RN ?
19:50Florence Portellier
19:51est avec nous
19:52vice-présidente des Républicains
19:53et maire de Tavernier
19:56Louis Osalter
19:56journaliste politique au Figaro
19:58et auteur de la foudre et les cendres
19:59Macron les secrets
20:00d'une succession interdite
20:01Philippe Brun
20:02député socialiste de l'heure
20:04et Christophe Barbier
20:05éditorialiste
20:06d'abord
20:06Sébastien Lecornu
20:07qui se fixe donc
20:08de faire adopter un budget
20:09avant la fin de l'année
20:10a revu ses ambitions
20:11à la baisse
20:11puisque vous vous souvenez
20:13François Bayrou
20:13visait 4,6%
20:15du PIB
20:16de déficit
20:17en 2026
20:17Sébastien Lecornu
20:18plutôt 4,7%
20:19et puis maintenant
20:20c'est 5%
20:21ça fait plus d'une dizaine
20:23de milliards de différences
20:24donc ça dépasse
20:25le coût de l'abandon
20:26de la réforme des retraites
20:28quelles sont les autres concessions ?
20:30On se rapproche
20:31des 25 milliards
20:31du contre-budget socialiste
20:33mais oui
20:33c'est très proche
20:33et puis alors
20:35il y a une ambiguïté
20:35sur ce qu'exige l'Europe
20:36certains disent
20:38à gauche
20:38l'Europe ne veut que 25 milliards
20:40c'est pas la peine
20:40de faire 44 milliards d'économies
20:42et d'autres répondent
20:42oui mais il faut faire des économies
20:44pour évidemment
20:45être dans les clous budgétaires
20:46mais aussi pour pouvoir investir
20:47dans la défense
20:48donc il faut faire 40 milliards
20:49pour avoir 25
20:50d'atterrissage budgétaire
20:52et puis une quinzaine
20:53pour soutenir l'effort de défense
20:54mieux payer certains fonctionnaires
20:56etc
20:56et c'est là où
20:57le contre-budget socialiste
20:58a une faiblesse
21:00c'est un contre-budget
21:00où on ne voit pas
21:01ce qui pourrait se dégager
21:02pour quand même
21:03investir
21:04Moi je vous remercie
21:05en étant l'un des auteurs
21:06du contre-budget
21:06il y a 15 milliards
21:07de plans d'investissement
21:08et de plans de relance
21:09dans les infrastructures
21:11les réseaux d'eau
21:12les routes
21:12les ponts
21:13les réseaux électriques
21:15les réseaux numériques aussi
21:16donc on s'inspire
21:18du plan allemand
21:19Friedrich Merz
21:19qui a fait un plan
21:20de plus de 400 milliards d'euros
21:21lui-ci
21:22sur plusieurs années
21:22d'investissement
21:24parce qu'on a un problème
21:24d'endettement aussi
21:25aujourd'hui un problème
21:27de sous-investissement
21:28pour les gens qui nous écoutent
21:29il faut savoir que l'État
21:30sur les 490 milliards
21:33de dépenses de l'État
21:34il y a seulement
21:3425 milliards d'investissement
21:36le reste c'est du fonctionnement
21:37c'est essentiellement
21:38payer les salaires
21:39des fonctionnaires
21:40payer les dépenses courantes
21:42les dépenses de guichets
21:43allocations diverses et variées
21:44mais on investit très peu
21:46très peu dans la défense
21:47très peu dans les réseaux
21:48aujourd'hui il y a un rendement
21:50seulement de 70%
21:52des réseaux d'eau
21:52par exemple en France
21:5330% de l'eau
21:54qu'on pompe
21:55ça fuit
21:56les réseaux fuient
21:57donc il faut les remplacer
21:58d'urgence
21:59je veux dire qu'on ne peut pas
21:59couper dans les dépenses
22:00parce que ce qu'on vous a reproché
22:01ce qu'on a reproché à ce budget
22:03c'est d'augmenter
22:04les rentrées
22:05c'est-à-dire les impôts
22:06et de ne pas couper dans les dépenses
22:07écoutez
22:07en fait si on coupe dans les dépenses
22:09il faut le faire
22:09sur le long terme
22:10on proposait d'allonger
22:11d'ailleurs on a un plan
22:12qui a été négocié
22:13avec la commission européenne
22:13sur 5 ans
22:14et les règles européennes
22:15nous permettent de l'allonger
22:16sur 7 ans
22:17parce qu'on pense que
22:18si on réduit trop rapidement
22:19le déficit
22:20on va couper dans quoi ?
22:21on ne va pas couper
22:21dans les dépenses structurelles
22:22puisqu'il faut plusieurs années
22:23pour les réduire
22:24on va couper dans l'investissement
22:25et puis dans les dépenses quotidiennes
22:27qui on peut couper tout de suite
22:29genre on dérembourse les médicaments
22:31on dérembourse aux consultations
22:32chez les médecins
22:32on désindexe vos retraites
22:34ce qui de fait
22:35n'est pas compris
22:36spécialement par les gens
22:37et qui en plus
22:37est mauvais pour la consommation
22:39parce qu'aujourd'hui
22:39on a une consommation
22:40qui baisse
22:40qui est un vrai problème économique
22:411% de consommation en moins
22:43dans le dernier trimestre
22:44les prix qui continuent
22:45d'augmenter
22:45notamment les prix alimentaires
22:47on veut relancer
22:48la machine économique
22:49relancer la consommation
22:50et pour ça
22:50il faut que le déficit
22:52on allonge dans le temps
22:53la réduction
22:53et aujourd'hui
22:54les investisseurs
22:55le comprennent tout à fait
22:55il est question que ce soir
22:57Sébastien Lecornu
22:58solanise
22:59cette nouvelle objectif
23:01de déficit
23:01parce qu'effectivement
23:02non seulement ça lui permet
23:03de se donner des marges de manœuvre
23:04sur la réforme des retraites
23:05mais aussi d'en dégager
23:06pour autre chose
23:07or on sait qu'il y a des éléments
23:09des revendications
23:09qui vont revenir
23:10dans la discussion budgétaire
23:11la discussion budgétaire
23:12n'a pas commencé
23:12à l'heure où on se parle
23:13et pourtant on parle
23:14suspension de réforme des retraites
23:16déficit, trajectoire
23:17et autres mesures
23:18donc imaginez-vous
23:19quand elle commencera
23:21si elle commence
23:22c'est-à-dire
23:23s'il y a bien
23:23un Premier ministre
23:24un gouvernement
23:24et des travaux
23:25qui reprennent à l'Assemblée
23:27je n'en mets pas ma main
23:27à couper à l'heure actuelle
23:28mais si elle commence
23:30les autres revendications
23:31reviendront
23:31on a parlé énormément
23:33à la rentrée
23:33de la taxe Zuckman
23:34rappelez-vous
23:35là on en parle moins
23:35parce qu'on est passé
23:36sur la réforme des retraites
23:37qui cristallise
23:38mais ne vous inquiétez pas
23:39qu'elle reviendra
23:39en deuxième semaine
23:40ou plutôt en deuxième mois
23:41en octobre-nomembre
23:42en tout cas
23:44qu'il y aura des discussions
23:44sur la fiscalité
23:45donc Sébastien Lecornu
23:47si vraiment il veut
23:47poursuivre ce chemin
23:48cette voie étroite
23:50de la négociation
23:51avec le parti socialiste
23:52tout en conservant
23:54l'air pas très loin
23:54du bateau
23:55et empêcher
23:56que le bateau coule
23:57il a besoin
23:58de ses marges
23:58de manœuvre budgétaire
24:00parce qu'il y a un moment
24:01où dans la discussion
24:04du projet de loi de finances
24:05la première partie
24:06c'est les recettes de l'Etat
24:07donc c'est la fiscalité
24:08donc le Parlement
24:09va discuter des impôts
24:10comme il le fait chaque année
24:11et à ce moment-là
24:11vous aurez effectivement
24:12revenant au menu
24:14soit la taxe Zuckman
24:15soit des modalités
24:16d'impôts
24:17en plus
24:18que réclamera
24:18une fraction de la gauche
24:19donc il a intérêt
24:21à se dégager
24:21ses marges de manœuvre
24:22évidemment
24:22et comme pour tous
24:24les autres sujets
24:24la droite va manifester
24:26sa mauvaise humeur
24:27bien sûr
24:27c'est le jeu de balancier
24:28Florence Portelli
24:29aucune augmentation d'impôts
24:30c'est ça
24:31le mot d'ordre ?
24:31Écoutez
24:32on est le pays
24:32champion du monde
24:33des prélèvements obligatoires
24:34si ça avait réduit
24:35les déficits
24:36et si le pays
24:36se portait mieux avec ça
24:37ça se saurait
24:38donc je pense pas
24:38que ce soit la recette miracle
24:40il y a un seul point
24:41sur lequel
24:42moi je suis plus modérée
24:44parfois que mes collègues
24:45c'est que je pense
24:46qu'il vaut mieux
24:47avoir un effort
24:50sur la réduction de la dette
24:52un peu moins violent
24:53mais tenable
24:54et pas forcément
24:55avec les solutions
24:56du parti socialiste
24:57mais quelque chose
24:58de plus raisonnable
24:59parce qu'actuellement
25:00il n'y a pas de majorité
25:01parce qu'actuellement
25:01il faut aussi
25:02que les gens
25:02l'acceptent
25:03parce qu'il n'y a pas eu
25:04d'élection présidentielle
25:05parce que c'est pas porté
25:05par un programme
25:06plutôt que d'aller
25:07dans des chiffres
25:08qui sont inatteignables
25:09donc là-dessus
25:10je pense qu'en réalité
25:11il faut qu'on ait
25:12un peu l'humilité aussi
25:13de dire que
25:14d'ailleurs
25:14bon il y a des sujets
25:15qui ne sont pas abordés
25:16par la gauche
25:17sur la réduction
25:17des dépenses publiques
25:18on a le courage
25:18de l'aborder
25:19mais il faut aussi
25:20qu'on puisse vraiment chiffrer
25:21on est quand même
25:22dans un pays
25:22aujourd'hui
25:23même les meilleurs spécialistes
25:25les meilleurs technocrates
25:26ne sont pas capables
25:28à plusieurs milliards près
25:29de vous donner un chiffre
25:31sur certaines mesures
25:32par exemple
25:33quand on parle
25:33de la réduction
25:34des agences
25:34ce qui pour moi
25:35est une bonne chose aussi
25:36parce que la technocratie
25:37nous assassine
25:38moi je parle aussi
25:39en tant que mère
25:39d'une collectivité
25:40je n'en peux plus
25:41de crouler sous les normes
25:42et nos concitoyens également
25:43donc c'est pas qu'une question
25:45de réduction de la dépense
25:46c'est aussi une question
25:47de santé mentale
25:47mais ça
25:49vous avez des gens
25:51qui vont vous dire
25:51ça fait tant de milliards
25:52de gagnés
25:53et d'autres qui vont vous dire
25:54ça fait seulement 500 millions
25:55donc vous vous rendez compte
25:56aujourd'hui
25:56que même les spécialistes
25:57ne sont pas capables
25:57de gérer correctement
25:58on a du mal à s'y retrouver
25:59Florence Portelli
26:00vous avez dit que parfois
26:01vous faisiez preuve
26:01de plus de modération
26:02que certains de vos collègues
26:04c'est dur
26:04alors justement
26:06hier sur ce plateau
26:08il y avait Sophie Prima
26:09vous voyez venir
26:10voilà
26:10qui nous expliquait
26:12que pourquoi pas
26:13discuter avec le RN
26:15puisqu'il y avait peut-être
26:16des idées communes
26:17que finalement
26:18on pouvait peut-être
26:19envisager de partager
26:20le pouvoir
26:21sur certains points
26:22je crois qu'elle est
26:23un peu revenue
26:24sur ses propos
26:25depuis
26:25je vous remercie
26:26qu'est-ce qui se passe
26:28cette union de la droite
26:29là elle commence
26:30un peu à rentrer
26:30dans les esprits
26:31dans votre parti
26:32alors moi je n'appelle pas
26:33ça l'union de la droite
26:34c'est le nom
26:35qui est aussi avancé
26:38par certains journalistes
26:39très orientés
26:41voilà c'est une alliance
26:42avec l'extrême droite
26:43moi j'ai énormément critiqué
26:46je continue à le faire
26:47l'alliance indigne
26:48du parti socialiste
26:49avec la France insoumise
26:50qui leur a permis
26:51de conserver des sièges
26:52à la centrale
26:52non non pas du tout
26:53je suis en train de vous dire
26:56que les extrêmes
26:56ce n'est pas pour moi
26:57qu'elles soient de droite
26:58comme de gauche
26:59et donc ce que je leur reproche
27:00à eux
27:01je n'ai pas envie
27:02en tous les cas
27:02de vivre dans ma famille politique
27:03sinon je partirais
27:05pour moi
27:05il n'y a pas d'alliance possible
27:07avec ces gens-là
27:07mais ça vous inquiète ?
27:09bien sûr que ça m'inquiète
27:10je trouve qu'il y a
27:11une façon aujourd'hui
27:12de banaliser le sujet
27:14et aussi une crispation
27:15de la société
27:16que je comprends
27:17je ne la juge pas moralement
27:18je comprends
27:19que les gens en aient ras-le-bol
27:20qu'ils en aient ras-le-bol
27:21du désordre, du chaos
27:22de l'insécurité
27:23des problèmes aussi
27:24parfois d'intégration
27:25de toutes ces choses-là
27:26mais il y a une
27:27une banalisation
27:29des choses que l'on dit
27:30de la stigmatisation
27:32de l'autre
27:32de la façon dont on parle
27:34comme ça
27:34d'union des droites
27:35comme s'il n'y avait pas
27:36des différences
27:37qui me fait extrêmement peur
27:38et en tous les cas
27:39moi ce n'est pas
27:40ma tasse de thé
27:41vous l'aurez bien compris
27:41je ne peux pas vous le dire
27:42autrement
27:42on va se retrouver
27:44dans quelques minutes
27:46parce que dans quelques minutes
27:47Sébastien Lecornu
27:48dira ce qu'il va pouvoir faire
27:51pour essayer de sauver
27:53ce qui est sauvable
27:54et donc de budget
27:55et de gouvernement
27:56on se retrouve après la pause
27:57Jusqu'à 20h
27:59Anne-Sophie Lapix
28:00refait le monde
28:01sur RTL
28:02Anne-Sophie Lapix
28:05on refait le monde
28:06jusqu'à 20h
28:07sur RTL
28:08plus que quelques minutes
28:10avant de connaître
28:11les résultats
28:11de 48 heures de négociation
28:13de Sébastien Lecornu
28:14a-t-il une chance
28:16d'éviter la dissolution ?
28:18Est-ce qu'un gouvernement
28:18quel qu'il soit
28:19a encore la moindre chance
28:21de ne pas être censuré
28:22immédiatement ?
28:23On en parle avec nos invités
28:24Florence Portelli
28:25vice-présidente des Républicains
28:26et maire de Tavernie
28:27Louis Ossalter
28:28journaliste politique
28:29au Figaro
28:29Philippe Brun
28:30député socialiste de l'heure
28:31et Christophe Barbier
28:33éditorialiste
28:34l'élection présidentielle
28:35c'est dans un an et demi
28:37une éternité
28:38est-ce qu'on peut imaginer
28:39qu'Emmanuel Macron
28:40tienne avec cette assemblée-là
28:42Christophe Barbier ?
28:43Oui, s'il y a un budget
28:43là pour 2026
28:45je pense que ça peut tenir
28:46pour deux raisons
28:47d'abord parce que
28:48ce budget 2026
28:48il va déjà nous donner
28:49une projection
28:50sur le budget 2027
28:51la trajectoire de réduction
28:53des déficits
28:53la pente douce
28:54que vous souhaitiez
28:55les mesures
28:56telles que la suspension
28:57de la réforme des retraites
28:57ce n'est pas des mesures
28:58pour trois mois
28:59c'est des mesures
29:00pour deux budgets
29:01et puis il y a
29:01les municipales de mars
29:02qui vont redessiner
29:04le paysage politique
29:04occuper beaucoup
29:05les partis aussi
29:06à partir de
29:07très vite
29:07à partir de l'automne
29:08donc je pense que
29:09ces deux facteurs
29:10peuvent faire en sorte
29:10que si on trouve
29:11un budget là
29:12un accord minimal là
29:13ça tienne jusqu'à
29:14l'après-municipal
29:15et après c'est
29:16la campagne présidentielle
29:17à ces municipales
29:18il y aura des gagnants
29:19des perdants
29:19il y a peut-être
29:20des présidentielles
29:21des présidentiables
29:21qui s'en trouveront
29:22éliminés, affaiblis
29:23ou renforcés
29:24mais on passera à autre chose
29:25et la dernière année
29:26d'un président de la république
29:28c'est un crépuscule
29:29qu'on sait gérer
29:29c'est la tournée des adieux
29:31elle a été brillantissime
29:32avec Mitterrand
29:33elle a été un peu
29:33plus difficile pour Chirac
29:35mais on sait gérer ça
29:35dans ce pays
29:36parce qu'on est en campagne
29:37présidentielle
29:37et qu'on se projette
29:38vers la fin
29:38et là c'est trop tôt
29:39ce que je raconte
29:40au monde de la foudre
29:41et les cendres
29:41c'est qu'en fait
29:41le problème de Macron
29:42c'est que deux ans
29:43après sa réélection
29:44il précipite lui-même
29:45son propre crépuscule
29:46et en effet
29:47Christophe a raison
29:47la figure classique
29:49sous la 5ème république
29:50c'est la fin de règne
29:51donc le président
29:52est un personnage
29:52d'une pièce de racine
29:53il est condamné
29:54c'est tragique
29:55il le sait
29:56les courtisans s'en vont
30:03dans son dos
30:03voilà
30:05donc c'est tragique
30:06mais c'est comme ça
30:06on le sait en effet
30:07sauf qu'Emmanuel Macron
30:08lui c'est pas un an
30:09qu'il a géré effectivement
30:10c'est 3 ans quasiment
30:12si on prend en compte
30:13la date de départ
30:14du 9 juin 2024
30:15soir de la dissolution
30:17de l'Assemblée
30:17qu'il fait contre son propre camp
30:19qu'il fait contre le pays
30:20parce que personne
30:21ne l'a compris
30:22et c'est ça
30:23qui précipite le crépuscule
30:24on a déjà fait
30:24la moitié du chemin
30:25oui alors c'est vrai
30:26et en effet
30:27il lui reste
30:27quelques mois à tenir
30:30mais l'image géopolitique
30:31peut l'aider
30:31à prendre de la distance
30:32oui oui
30:33mais c'est pas ce qu'il fait
30:35ses propres amis
30:36ne l'êtes pas non plus
30:36ils sont les premiers
30:37à planter des banderies
30:38les anciens premiers ministres
30:40Gabriel Attal
30:40et Edouard Philippe
30:42en tout cas
30:42il va y avoir
30:42une difficulté supplémentaire
30:43pour le prochain gouvernement
30:44c'est la position du RN
30:47qui jusqu'à là
30:48ne votait pas
30:49systématiquement la censure
30:50on écoute Marine Le Pen
30:52sur ce sujet
30:53je censure tout
30:54voilà
30:55là maintenant
30:56stop
30:56la plaisanterie a assez duré
30:58d'accord
30:59on fait courir
31:00les français
31:01derrière des babales
31:02tout ça pour gagner du temps
31:03voilà maintenant
31:04on siffle
31:06à la fin de la récréation
31:07voilà
31:08ça va être
31:08ça va être très simple
31:09de faire chuter ce gouvernement
31:10bientôt
31:11Philippe Brun
31:12oui enfin
31:12de fait
31:13elle censurait tout
31:14dès qu'il y avait une chance
31:15de censurer
31:15donc c'est pas un grand changement
31:17non non
31:17elle a un peu
31:17elle a toujours
31:18elle a jamais
31:19elle a toujours censuré
31:20ce budget
31:21sur le sujet de François Bayrou
31:22où nous n'avions pas censuré
31:23du coup elle n'avait pas censuré
31:24non plus
31:25parce qu'il n'avait pas de chance
31:25de faire tomber
31:26François Bayrou
31:27mais c'est pas un vrai changement
31:28on sait très bien
31:28que dans cette assemblée introuvable
31:30il y a un partenaire
31:31qui n'existe pas
31:31c'est le Rassemblement National
31:32qui veut la dissolution
31:34et qui veut
31:36la démission
31:37aussi du président de la République
31:38qui veut en vérité
31:39le chaos institutionnel
31:41donc de toute façon
31:41ça n'a jamais été
31:42un partenaire
31:43aujourd'hui
31:44la seule solution
31:45pour le pays
31:46c'est que les forces républicaines
31:47arrivent à se mettre d'accord
31:48sur un plan d'urgence
31:49il y a plein de choses
31:50sur lesquelles on peut se mettre d'accord
31:51sur le logement
31:51sur les déserts médicaux
31:53tous les problèmes
31:53que les gens
31:54qui nous écoutent
31:55dans leur voiture
31:55et qui rentrent du travail
31:56ce soir ont
31:57et qui ne sont pas des problèmes
31:58toujours très clivants
31:59on propose par exemple
32:00sur le pouvoir d'achat
32:00nous de baisser la CSG
32:01c'est quoi ?
32:02c'est 9,4%
32:03qui sont pris
32:04tous les mois
32:05sur votre salaire
32:05on propose de la baisser
32:06à 2%
32:07pour tous les gens
32:07qui gagnent moins
32:08de 2200 euros par mois
32:09c'est 900 euros
32:10de pouvoir d'achat
32:11en plus par an
32:11ça ce qu'on propose
32:13moi je pense
32:14qu'on peut l'adopter
32:14avec des voix de LR
32:15avec des voix des macronistes
32:16avec des voix de tout le monde
32:17et ce sera du pouvoir d'achat
32:18en plus pour les gens
32:18on a adopté une loi
32:20sur les déserts médicaux
32:21la loi Garo
32:22qui réglemente
32:23l'installation des médecins
32:23transpartisane
32:24transpartisane
32:25moi je suis élu dans l'heure
32:26premier désert médical
32:27de France métropolitaine
32:28on a perdu 50 médecins
32:29dans ma circonscription
32:30sur les 5 dernières années
32:31cette loi
32:31il faut qu'un gouvernement
32:32la fasse adopter
32:33maintenant au Sénat aussi
32:34bref
32:35essayons de trouver des points
32:36pour faire avancer
32:37concrètement
32:37la vie des gens
32:38et faisons-le
32:39pendant l'année
32:40qui nous reste
32:41à la fin présidentielle
32:42je suis bien con
32:43c'est sympathique
32:44je ne suis pas en hostilité
32:46avec tout ce qui a été dit
32:47même si sur les déserts médicaux
32:48je pense que c'est
32:48un peu plus complexe que ça
32:49mais ça c'est un autre débat
32:50que j'aimerais bien
32:51d'ailleurs un jour qu'on ait
32:52plutôt que de parler à chaque fois
32:53des castings de la Macronie
32:54mais au départ
32:56j'ai cru
32:57on a ce genre d'advient
32:58vous oui
32:59vous oui
33:00pas tout le monde
33:01honnêtement
33:03j'ai écouté religieusement
33:05si je puis dire
33:05monsieur Faure
33:06moi j'avais plutôt l'impression
33:07que ce qui était
33:08le plus important
33:09c'était absolument pas ça
33:10c'était la taxe du Kman
33:12on nous a bassiné
33:13avec ça tout l'été
33:14pardon
33:14ce qui pour nous d'ailleurs
33:15relevait de l'aberration économique
33:16et pourtant je vous dis tout de suite
33:17je suis
33:18non c'est pas
33:19oui non mais évidemment
33:20je suis pas concernée
33:21mais c'est pas ça
33:22c'est que je pense
33:23qu'il faut lutter en effet
33:24contre l'optimisation fiscale
33:25ce qui n'est pas la même chose
33:26et j'ai eu aussi monsieur Hollande
33:27dans le Figaro
33:28où il me semble d'ailleurs
33:29qu'il était
33:29un peu plus circonspect
33:31sur la loi Zuckman
33:32sur la proposition Zuckman
33:33donc il y avait quand même ça
33:35et les retraites
33:35moi j'ai pas entendu parler
33:36de tout le reste
33:37comme fondamentaux de la gauche
33:39donc quand vous dites
33:40la main tendue
33:41ce qui est vrai aussi
33:42c'est que c'est parti quand même
33:43sur des propositions
33:44extrêmement climantes
33:45et qui n'étaient pas vraiment
33:46des propositions de compromis
33:48et j'ai l'impression
33:49qu'on n'a pas tellement
33:49fini d'en parler
33:51merci beaucoup à vous
33:52d'être venus
33:53sur ce plateau
33:53demain Thomas Soto
33:54recevra Aurore Berger
33:56porte-parole
33:56démissionnaire du gouvernement
33:58quant à Marc-Olivier Fogel
34:00et bien c'est une surprise
34:01il est l'heure de retrouver
34:02André Doucelier
34:04bonsoir André
34:05quelle histoire
34:05allez-vous nous raconter ce soir ?
34:07bonsoir Anne-Sophie
34:08ce soir je vais vous raconter
34:10l'histoire de Charles et Camilla
34:11un amour royal
34:12qui a défié le temps
34:14et les conventions
34:15à tout de suite
34:16sur RTL
34:17à tout de suite André
34:18RTL
34:19il est 20h
34:20et les États-Unis
34:21Burger
34:21à tout de suite
34:26et puis Etrée
34:28Marie
34:28Marie
34:29modestie
34:29Dieu
34:31
34:44Marie
34:45Marie
34:45Luc
34:45Marie
34:45Marie
34:45Marie
34:46Marie
34:46Réan
34:46Marie
34:46Marie
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