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COPYRIGHT AGENCE LDC.NEWS ©2018. ATTENTION TOUTES LES UTILISATIONS COMMERCIALES OU NON COMMERCIALES SONT STRICTEMENT INTERDITES. AUCUNE REPRODUCTION PARTIELLE OU PLEINE DE VIDÉOS ET DE PHOTOGRAPHIE SONT LIBRE DE DROIT. POUR TOUTES ACQUISITIONS PARTIELLES OU TOTALES, VEUILLEZ NOUS CONTACTER SUR NOTRE SITE WEB DAILYMOTION.
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00:00Musique
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:00C'est un patient, très à l'écoute, très attentif.
01:07C'est une juridiction spéciale puisqu'il s'agit principalement des avocats.
01:13Donc il nous a semblé très important d'insister sur la nécessité, dans un monde mouvementé, en plein chambourgant, d'avoir des avocats, mais des vrais avocats libres.
01:27C'était très important.
01:30Suivre les réquisitions qui ont été faites, c'est tuer la profession, tuer la liberté, tuer la défense de la défense.
01:39Donc il fallait le rappeler, nous osons espérer, nous osons espérer que la juridiction nous a empruntés.
01:47Et nous avons pas l'espoir.
01:50Mais ce qu'il faudrait retenir, c'est que notre client, notre profrère, est un avocat dans l'arbre.
01:55Et le reste c'est l'informatisme.
01:58Mais il est l'avocat, c'est l'avocat dans l'arbre.
02:01Il est pas comme certains qui attendent des contrats, des grands patrons pour réagir, pour se constituer.
02:09Il est là où il y a besoin d'humanité, où le droit et la défense et la justice fait appel à l'avocat.
02:18En gros, je pensais, ça m'a rappelé mon jeune âge d'avocat, lorsque j'ai affronté le Front National, Bruno Meillet, et Jean-Marie Le Pen.
02:31Ça c'était à Aix, je me rappelais que la profession d'avocat, elle répond sur des principes universels.
02:39Et rappelé pourquoi, je ne sais pas s'il y a la déontologie en Afrique, c'était effectivement un mépris.
02:47Donc il fallait lui rappeler cela.
02:50Pas pour tout comptoisier, mais il fallait le rappeler.
02:53Et ça montre aussi que lorsqu'on confie à des avocats, une mission aussi importante, comme celle de juger des avocats,
03:01on doit observer le minimum.
03:03C'est la comptoisie, c'est la modération.
03:05Parce qu'ils étaient venus ici aujourd'hui pour appeler à notre confrère cette règle élémentaire de la pauvres loisirs et de la modération.
03:14C'est une fonction qui avait de l'air.
03:15C'est un bon moment.
03:17Merci.
03:35Je voudrais vous remercier tous.
03:52Il y a un avocat qui n'a pas arrêté de parler encore, qui continue, ça fait d'en arriver.
04:02Venez, Clélor, venez.
04:03Entourés de trop nombreux policiers, des hommes noirs et des citoyens français se sont réunis pour défendre des principes
04:16et tenter d'abattre une machination parmi trop d'autres trop nombreuses qui, en l'occurrence, tentaient de s'abattre sur moi.
04:28Je tiens à vous dire que si nous sommes là tous, parce que les confrères qui ont plaidé ce jour
04:35avec des mots qui m'ont ému aux larmes
04:38et qui devraient émouvoir chacun des français qui ont eu la chance d'y assister
04:43parce qu'ils montrent les liens qui demeurent malgré les malaisances, les malfaisances
04:50de nos dirigeants, ces êtres-là démontrent qu'un lien demeure
04:58et que la possibilité d'un autre mœur, d'un autre monde, existe également.
05:03Ces êtres ont vécu la torture, des poursuites, la violence.
05:12Ils ont défendu des hommes qui sont morts, des femmes, des enfants,
05:17pour avoir défendu leur liberté et leur souveraineté.
05:21Ils l'ont fait pour s'opposer à des machinations comme celles à laquelle nous venons d'assister.
05:28Et je dois dire que mon honneur et mon bonheur est d'appartenir à votre peuple.
05:34Mon honneur et mon bonheur est que vous ayez été à nos côtés
05:38pour leur montrer que nous n'étions pas seuls
05:42et que nous ne lâcherions rien.
05:47On est là, même si on ne veut pas nous, on est là, même si on ne veut pas nous, on est là.
06:15Pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si on ne veut pas nous, on est là, on est là.
06:25Avant de laisser la parole à mes confrères, je veux à travers vous m'adresser à la France,
06:31qui est un pays qui tremble, qui s'inquiète.
06:35Vous, comme les forces de l'ordre qui nous regardent de l'autre côté,
06:40qui savent les inquiétudes qu'ils peuvent nourrir à l'égard de leur situation,
06:45de leur destin et de celle de nos enfants communs.
06:47Nous sommes à un moment de bascule où la moindre concession que l'on fera
06:52aux offensives qui seront menées contre chacun d'entre nous,
06:56chacun d'entre nous qui soit porteur d'une robe ou non,
07:00mais qui à un moment donné sera poursuivi, persécuté du fait de ses idées et de ses engagements,
07:06doit nous mobiliser tous.
07:07Et nous devons lutter contre le principal phénomène,
07:11contre le principal allié du pouvoir aujourd'hui,
07:14la solitude et le désengagement.
07:16Nous devons nous battre, nous devons ne lâcher pas un centimètre
07:21face à ces êtres qui sont prêts à tout pour demeurer au pouvoir
07:25et pour continuer à nous mener dans les effondrements qui sont les leurs.
07:29Je vous remercie à tous d'avoir démontré par votre présence,
07:32malgré la forte mobilisation policière, malgré les tentatives d'intimidation,
07:36malgré le silence médiatique indécent, encore plus indécent
07:41que celui des confrères qui ont enclenché ces procédures,
07:45encore plus indécent que ceux des magistrats qui ont cherché à me faire poursuivre,
07:49encore plus indécent que celui des politiciens qui sont aujourd'hui
07:53en train de mener de basses manœuvres pour sauver ce qui ne devrait pas l'être.
07:57Je vous remercie d'avoir fait votre chemin de très loin,
08:01pas d'aussi loin que les milliers de kilomètres
08:03qu'ont traversé chez qu'un de nos confrères,
08:05mais en faisant un effort que je reconnais et que je sais suffisamment lourd
08:09au regard notamment de la condition de beaucoup
08:12pour qu'ils me touchent et qu'ils m'accompagnent à jamais.
08:15Je vous remercie d'être là, je vous remercie d'être français,
08:17je vous le remercie de lutter pour une idée de notre pays
08:20que d'autres essayent d'écraser.
08:22liberté !
08:23Nous prenons à la suite des déclarations de notre éminence,
08:38nous tenons quand même à préciser à votre attention
08:50que c'est pour eux avoir envoyé une enveloppe noire à un juge
08:58que notre confrère a été attrayé devant cette juridiction
09:03pour être humiliés, pour être muselés.
09:08Nous autres, Sénégalais, nous sommes venus et nous sommes fiers d'être à ses côtés
09:15parce que ce confrère a enduré.
09:19Il a été emprisonné trois jours durant dans les géoles des prisons sénégalaises
09:24sur l'ancien régime dirigé par Makissal
09:26pour la défense de la défense.
09:30Par conséquent,
09:32ce que nous faisons ici,
09:34c'est un devoir
09:34de solidarité,
09:37c'est un devoir qui nous incombe
09:39car la défense est universelle.
09:41Je vous remercie.
09:44Nous prenons
09:45cette occasion
09:48pour remercier notre confrère
09:51Branco.
09:53Notre présence ici,
09:54cette audience ici
09:57justifie,
09:59en tout cas appelle
10:00à une nécessité absolue
10:02de la présence de l'avocat.
10:05Le monde
10:07qui est en plein semblement
10:08a besoin d'avocats,
10:11des avocats libres.
10:13Notre présence ici
10:14illustre cette nécessité
10:17qui est une nécessité absolue.
10:19Donc, cette audience était l'occasion
10:21de réaffirmer cette nécessité.
10:24Je ne veux pas.
10:25Donc, voir un avocat français
10:29poursuivi pour un rien du tout,
10:34ce serait un encouragement
10:35aux dictateurs
10:36qui ne veulent pas du tout
10:38voir des avocats
10:39dans nos sociétés,
10:40dans nos différents pays.
10:42Donc, cette mobilisation
10:43est un message aussi envoyé
10:45à nos dirigeants dictateurs.
10:47Merci, Branco.
10:49Oui.
10:51Moi, je suis avocat du Bénin.
10:55Je suis maître Baparapé,
10:58Aboubaka,
11:01du barreau du Bénin,
11:03président de l'Organisation
11:04pour la Défense des Droits
11:05de l'Homme et des Peuples
11:06au Bénin.
11:07Cotonoui.
11:08Cotonoui.
11:08Cotonoui.
11:09Bravo.
11:10Alors, pour la petite histoire,
11:14les Sénégalais ont parlé
11:15de leur cas
11:16par rapport à Maître Branco.
11:19Moi, je vais dire
11:22le mien également.
11:26J'ai eu la grâce
11:27d'avoir l'appui
11:29de Maître Branco
11:29pour défendre
11:33un des secrétaires
11:35panafricains
11:39de Kémiceba
11:42qu'on a arrêté
11:45et vous savez,
11:48chez nous,
11:49il y a une juridiction
11:51qu'on appelle
11:52la criette
11:53spécialement créée
11:55pour broyer
11:56les opposants.
11:58Et toute personne
11:59ou tout opposant
12:01qui a une voix
12:04dissonante
12:04de celle du régime
12:07est systématiquement
12:09envoyée
12:09à cette criette.
12:13Si tu n'y prends
12:14garde,
12:14tu peux avoir
12:15mille avocats,
12:18les instructions
12:18étant données
12:19ces 20 ans.
12:22Nous avons pu donc
12:23éviter
12:24à ce jeune
12:26la condamnation
12:27ferme
12:28et
12:29obtenir sa liberté.
12:33Alors,
12:34aujourd'hui,
12:37Maître Branco
12:38étant en difficulté,
12:41vous comprenez
12:41que c'est un devoir
12:42de solidarité militante
12:44que de me retrouver
12:46à Paris
12:46pour défendre
12:48Maître Branco.
12:50La défense
12:51de Maître Branco
12:52est au-delà
12:53de sa personne
12:54la défense
12:56de la liberté,
12:57la défense
12:58de la démocratie,
12:59puisque
13:00de la France
13:01à la Turquie,
13:03de la Turquie
13:04aux États-Unis,
13:06les libertés
13:07sont mises
13:07à mal.
13:10Que dire
13:11de nos pays
13:12africains
13:13où on vous broie
13:15sans que vous ayez
13:18la possibilité
13:19de vous défendre ?
13:22Nous, les avocats
13:23qui défendons
13:24les droits de l'homme,
13:26nous sommes toujours
13:26exposés comme
13:27Maître Branco.
13:29Nous sommes l'objet
13:29de toutes les procédures,
13:31nous sommes l'objet
13:32de toutes les persécutions.
13:34Alors,
13:34c'est pour ça
13:34que,
13:37mesdames et messieurs,
13:38nous sommes heureux
13:39de vous voir
13:40venir nombreux.
13:42Quand je suis arrivé
13:43ce matin,
13:44je m'étais cru
13:45à Cotonou,
13:46puisque si...
13:47Oui,
13:48je m'étais cru
13:48à Cotonou
13:49avec les policiers
13:51en...
13:52Comment vous appelez ?
13:54En gilet par balle ?
13:55C'est comme ça,
13:56tous les jours,
13:58dès qu'il y a
13:58un opposant
13:59qui est traduit
14:00devant la criette,
14:02eh bien,
14:03toutes les issues
14:03sont bloquées
14:04et les policiers
14:06sont partout,
14:07sur les toits,
14:08sur les véhicules.
14:09Et je m'étais cru
14:10à Cotonou,
14:11je me suis dit
14:11mais,
14:12il ne s'agit pas
14:13d'un opposant,
14:14mais il s'agit
14:15d'un avocat,
14:16mais un avocat
14:17qui défend
14:17les opposants.
14:19Alors donc,
14:20chers amis,
14:20restent mobilisés
14:22depuis la France
14:24jusqu'à l'Afrique,
14:26un peu partout
14:27pour que nous
14:28défendions la liberté.
14:30Partout,
14:30la liberté
14:30est en jeu,
14:32partout,
14:32la liberté
14:33est attaquée
14:34par les dictateurs.
14:37Nous devons être là,
14:39nous devons offrir,
14:41n'est-ce pas,
14:43notre service,
14:45nous devons offrir
14:46notre capacité
14:48à combattre,
14:50c'est cette perte-là
14:51pour que triomphe
14:53la liberté,
14:54pour que triomphe
14:54la démocratie
14:55dans le monde.
14:56Je vous remercie.
14:57Merci.
14:58Je vous salue tous
15:02et je vous remercie
15:07aussi pour cette
15:08forte mobilisation.
15:11Vous vous êtes mobilisés
15:13pour cette ordre,
15:17mais aussi,
15:20vous vous êtes mobilisés
15:21pour la défense
15:23de la liberté.
15:25Vous vous êtes mobilisés
15:26pour la défense
15:28de la démocratie.
15:31Vous vous êtes mobilisés
15:32pour la défense
15:34des sans-voix
15:36et des opprimés.
15:42Aujourd'hui,
15:43ce qui s'est passé
15:44n'est rien d'autre
15:45qu'une conspiration
15:47ordinaire
15:48et une conspiration
15:51politique.
15:54Et c'est son ordre
15:55qui est utilisé.
16:00Et ceux qui ont utilisé
16:01cet ordre,
16:03c'est une frange
16:04de la classe politique,
16:06du pouvoir politique
16:07et une frange
16:10du pouvoir judiciaire.
16:13encagoulés,
16:18ont donné
16:19en réalité,
16:23ont instruit
16:24l'ordre
16:25de détruire
16:26l'un de ces membres.
16:30Une peine de trois années
16:32de suspension
16:35accompagnée
16:38d'humiliation,
16:41à savoir
16:42la strength
16:44à des cours
16:44de déontologie
16:45pour un avocat
16:47qui a une envergure
16:48internationale.
16:51Cet excès
16:52signifie
16:53que c'est parce que
16:55l'ordre
16:56a été
16:57instrumenté
16:59pour détruire
17:01Juan Brown.
17:02Mais il ne peut pas
17:05le détruire
17:06parce qu'il est
17:07dans chacun
17:08d'entre nous.
17:10Il ne peut pas
17:11le détruire
17:11parce qu'il est
17:12dans chacun
17:13d'entre nous.
17:16Il ne peut pas
17:17le détruire
17:18parce que
17:20l'avance
17:21de Juan
17:22dans la défense
17:23de la liberté
17:24et de la démocratie
17:26à travers le monde,
17:28il ne peut
17:29même pas
17:29voir
17:30l'ombre
17:31de sa poussière.
17:36Il est devenu
17:37qu'on le veuille
17:38ou non
17:38une légende.
17:39Cela dérange
17:40une légende
17:43des peuples.
17:46Cela ne plaît pas.
17:48Et
17:49certains lui reprochent
17:51son droit
17:52non pas
17:54à l'existence
17:55mais son droit
17:57à la différence.
17:59Avec son style
18:00avec sa conviction
18:02avec sa foi
18:04en la justice
18:06et une volonté
18:08inébranlable
18:09une peur
18:10sans limite
18:12dans la défense
18:14des droits.
18:15et aujourd'hui
18:18cette conspiration
18:21est en réalité
18:24aussi une escroquerie
18:26parce que je vous ai dit
18:27que
18:29finalement
18:31il n'y a pas eu
18:32de victime
18:34qui se soit
18:34plaint de vous.
18:37Tout est par procuration
18:38et ensuite
18:40par auto-saisie.
18:41donc vous voyez
18:44cela veut dire
18:46que
18:47ils ont avancé
18:51dans l'ombre
18:52mais cette ombre
18:55a rencontré
18:57une barrière
18:58la barrière
19:00des robes
19:00toutes ces robes
19:03qui sont là
19:04des hommes
19:05et des femmes
19:07qui partagent
19:08avec lui
19:09les mêmes idéaux
19:09qui partagent
19:11avec lui
19:12le même destin
19:15parce que
19:18tous ici
19:18sont persécutés
19:19chacun
19:21dans son pays
19:22ou en France
19:23tous font l'objet
19:25de poursuites
19:26disciplinaires
19:27ou en tout cas
19:28tous
19:29sont victimes
19:31de conspiration
19:32mais c'est un choix
19:35dans la vie
19:36nous avons choisi
19:39d'être à côté
19:40de vous
19:41nous avons choisi
19:43d'aider
19:44les pays
19:45à poursuivre
19:47leur dessein
19:48à avoir
19:50leur souveraineté
19:51donc
19:53nous avons
19:54nous savons
19:55que nous pourrons
19:55payer
19:56comme lui déjà
19:57il l'a payé
19:59le prix
20:00de prison
20:01les périls
20:04de notre vie
20:05mais
20:08cet idéal
20:10que nous partageons
20:13nous se minerons
20:15avec lui
20:16et nous pensons
20:18nous pensons
20:19que ceux
20:20qui aujourd'hui
20:21ont donné l'audience
20:22ont compris
20:24que cette vaste
20:26escroquerie
20:27ne devrait pas passer
20:28parce que
20:29c'est tuer la profession
20:30c'est en fait
20:32décourager
20:33les avocats
20:34et
20:36c'est
20:39surtout
20:40surtout
20:42faire comprendre
20:43aux autres pays
20:45que
20:47la France
20:48qui défendait
20:48des valeurs
20:49s'est retrouvée
20:51à terre
20:52ou
20:54c'était
20:54de l'hypocrisie
20:55ou
20:57c'est parce que
20:58la France
20:58a perdu
20:59ses valeurs
21:00mais
21:01ses valeurs
21:02vivront
21:02avec nous
21:04ses valeurs
21:06vivront
21:06à travers nous
21:08parce que
21:09c'est un idéal
21:11de justice
21:12un idéal
21:14de monde
21:15les robes
21:16seront toujours
21:16debout
21:17et ne fléchiront
21:18jamais
21:19merci
21:19merci
21:20c'est un mot
21:20bravo
21:21bravo
21:21bravo
21:22bravo
21:23bravo
21:25bravo
21:26bravo
21:29bravo
21:30bravo
21:31bravo
21:31douze
21:31Après 12 heures de violence, dans une intensité et une violence de la part de l'autorité de poursuite qui dit et signe le geste,
21:44c'est-à-dire qu'elle était enclenchée par M. Darmanin et les quelques personnes qui sont inféodées, c'était acquis, c'était su,
21:50que l'on requiert trois ans de suspension ferme, c'est-à-dire de retrait de robe à un jeune avocat qui n'a pas de casier, ni judiciaire, ni séculinaire,
22:03parce qu'il a utilisé une enveloppe noire et rappelé les fondements d'une décision, de l'écriture.
22:12Cela suffit à écarter tous les doutes que l'on pouvait encore nourrir sur le pourquoi,
22:17et la volonté qui anime les personnes qui ont commandité cette procédure.
22:23Mais vous savez, c'est ce que j'ai dit à l'audience pour finir,
22:26c'est la moins douloureuse de toutes celles que j'ai eu à subir ces dernières années, de ces épreuves,
22:31et toutes ces épreuves ne sont rien en rapport à la souffrance que subit ce pays
22:37et à la violence que subit ce peuple depuis des années, la maltraitance que subissent ceux qui défendent leurs idées.
22:44J'ai eu le privilège de connaître la paix, de connaître un monde dans lequel on pouvait croître,
22:52se nourrir et vivre dans l'amour et la tranquillité.
22:58Je vois que ce monde nous échappe, je vois qu'on veut nous précipiter à la guerre,
23:02et je considère que mon sort n'est rien, si ce n'est une atteinte supplémentaire aux droits de tous ceux que je cherche à défendre.
23:08En fait, notre lutte, elle doit être et demeurer collective, elle doit être ça,
23:13elle doit être cette réunion de toutes ces personnes qui, à un moment donné, se sont dit « ce n'est pas lui, c'est nous ».
23:18Et ce « nous », il doit croître et croître jusqu'à les dévaster, parce qu'en réalité, en face, ils sont seuls.
23:25En réalité, en face, ils n'ont pour seule arme que la solitude, la leur et celle qu'ils génèrent.
23:29En réalité, en face, ils n'ont que des hommes armés, casqués, avec un FAMAS,
23:34parce que je tiens à dire que ce matin, à l'entrée, on avait des membres des forces de l'ordre avec des FAMAS,
23:39pour une audience à l'égard d'un avocat.
23:42Voilà l'inquiétude qu'ils nourrissent à notre égard, voilà notre force, voilà notre puissance.
23:47Chercher à faire suspendre un avocat trois ans parce qu'il a utilisé une enveloppe noire,
23:51cela ne dit pas notre faiblesse, mais la leur, cela dit notre force.
23:57Il faut qu'on sorte d'ici, ragaillardis, renforcés, qu'on se passe le mot,
24:01et que la prochaine fois, on ne soit pas deux fois, trois fois, mais dix ou cent fois plus nombreux,
24:06parce que cette fois-là, ils ne tiendront pas, cette fois-là, ils lâcheront.
24:09Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre qui se retrouve dans cette situation,
24:13cet engagement, il faut qu'il soit collectif, de tenir les uns aux côtés des autres pour faire barrage,
24:17et pour suivre l'exemple que m'ont donné mes confrères qui ont traversé jusqu'à 5000 km pour venir jusqu'ici,
24:23pour dire que celui-là était des nôtres, celui-là a pris des risques,
24:26je serai là pour lui, à chaque fois qu'il ne me le demandera.
24:29Pardon, évacuez le passage !
24:31S'il vous plaît, pardon !
24:33Pardon, écartez-vous s'il vous plaît !
24:35Merci beaucoup !
24:38Bravo !
24:40Maintenant !
24:46Le délibéré, ça sera quand ?
24:49Le 10 quoi ?
24:5010 100.
24:51S'il vous plaît, s'il vous plaît !
24:52Merci, merci pour le délibéré !
24:53Merci, on s'arrête là !
24:57Merci !
24:58On ne lâche rien !
24:59Bravo !
24:59Bravo !
25:00Bravo Branco !
25:01Un petit mot pour les gilets jaunes, Branco !
25:03Un petit mot pour les gilets jaunes !
25:04On est avec toi !
25:05On ne lâche rien !
25:06Merci !
25:08Merci !
25:09S'il vous plaît !
25:10S'il vous plaît !
25:11L'incarnation, il est cette nouvelle incarnation, cet homme qui, dans une France qui se meurt,
25:16ne détourne pas le regard, cet homme qui se bat pour quelque chose de plus grand que lui,
25:21qui se bat au péril de sa vie, on l'a vu, qui est parti, qui est rejeté par tous les pouvoirs actuellement corrompus,
25:28en France, le macronisme, on se retrouve ici, et comme vous l'avez dit, elle attende 12 heures,
25:31elle regardait 12 heures, l'immensité, une multitude, l'avocat venu du monde entier le soutenir
25:35parce qu'il défendait la liberté, la justice, l'égalité, la fraternité,
25:40ça a été, il y a de nombreuses reprises par ces hommes, mais derrière ça, il défendait aussi la France.
25:44Et cet homme-là qui défend la France, je le mets derrière lui, il est une incarnation,
25:50mais il nous appelle, nous aussi, chacun d'entre nous, à en parler, à vivre la France,
25:54à vivre le beau, à défendre le beau, à défendre le juste.
25:57On est en train d'attendre un homme providentiel, soyons le peuple providentiel.
26:00Il semblerait qu'il y ait un pouvoir corrompu, vous voyez, il semblerait que la France soit ailleurs aujourd'hui,
26:07celui qui est au pouvoir est soutenu par à peine 15% des Français.
26:10Ce n'est pas la France, cet homme n'est pas la France, on voit le parti républicain qui s'allie dans un gouvernement,
26:15le PS qui s'allie dans ce gouvernement-là, qui ne représente plus rien.
26:18La France est ailleurs, représentons-la, défendons-la, recréons des petites collectivités,
26:22refaisons société comme on fait les Gilets jaunes, redéfendons la France, le beau, le juste, faisons du commun.
26:28Et ça, j'ai tendance à dire que le sacrifice de quelques-uns font le salut de tous,
26:32il fait partie de ceux qui se sacrifient pour le salut de cette France-là, rejoignons-le.
26:36Oui, oui, oui, tout à fait. Donc, en fait, pour me présenter, moi, c'est Valérie Minet.
26:41J'ai été défendue par Juan Branco. Donc, je suis venue le soutenir, ce qui est normal.
26:47J'ai été défendue par Juan Branco parce que j'avais insulté ma con d'ordure sur les réseaux sociaux
26:52pour resituer un peu la chose. J'ai gagné à mon procès. Par contre, je suis venue le soutenir
26:57parce que les gens qui défendent, en fait, comme il l'a dit lors de la plaidoirie,
27:02ce sont des gens qui n'ont pas les moyens, qui sont vraiment isolés et tout,
27:08qui ne connaissent pas ce système vraiment pourri qu'est la magistrature.
27:12Et également, on lui fait subir, en fait, ce que les gens ont connu et que lui défend.
27:21Donc, on a dit, ça ne marche pas dans ce sens-là, on va le faire autrement.
27:24On va lui faire à lui ce que les gens ont subi.
27:27Donc, en fait, moi, j'ai continué mon combat et j'ai même adhéré à la Ruche 59
27:33qui soutient justement le RIC, ce qu'on soutenait quand on était Gilets jaunes.
27:40Et je pense qu'il y a de l'avenir dans ce mouvement-là et que ça va s'amplifier de plus en plus.
27:46Juan Branco va aux présidentielles. Donc, vous serez militante de Juan Branco aux présidentielles.
27:52Est-ce que vous pensez qu'il a une chance ? Est-ce qu'il peut bouleverser cette élection de 2027 ?
27:58Alors, pour l'instant, il y a la candidature. Personne ne s'est présentée officiellement.
28:02C'est peut-être un projet, c'est une volonté de beaucoup de Français par rapport aux idées qu'il met quand même sur la table.
28:11C'est-à-dire, comme je l'ai dit tout à l'heure, le RIC, mais aussi une justice.
28:15Il parle beaucoup de justice dans un peut-être futur programme.
28:20Mais je pense que chaque Gilets jaunes ne va adhérer parce qu'il n'y a pas de parti derrière, il n'y a pas de manipulation.
28:28Il y a le peuple derrière.
28:29Et justement, c'est ce qu'on attend de la France par rapport aux dirigeants qu'on a aujourd'hui.
28:34Il y a besoin que le peuple réagisse. Mais le peuple, aujourd'hui, il ne réagit pas beaucoup.
28:38Je ne sais pas ce que vous en pensez.
28:40Le peuple ne réagit peut-être pas beaucoup, mais il n'en pense pas moins.
28:59Merci.
29:00Merci.
29:01Merci.
29:02Merci.
29:03Merci.
29:04Merci.
29:05Merci.
29:06Merci.
29:07Merci.
29:08Merci.
29:09Merci.
29:10Merci.
29:11Merci.
29:12Merci.
29:13Merci.
29:14Merci.
29:15Merci.
29:16Merci.
29:17Merci.
29:18Merci.
29:19Merci.
29:20Merci.
29:21Merci.
29:22Merci.
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