LES RWANDAIS L’APPELAIENT “BEMI” Let" novembee 1959, un des pays les ‘lus beauties ps pa sibles de la tore Io Fwardades Coles Heu- AS) reusoa,s evolloen pisne guerecvieerireBatasi \> ot Bart Le Colgeal Guy Rogiest un Belge nsaGand, commande alors ie S"™ groune- ‘mat dos forces colores belges base a Staneyile. Kigal est ars gon rayon discon. rails acaptalo Gu Rwanda pour 5 [ours ly reste 9 ane, forge ncependance du Pays des Mile Gols ser une ces pus etonnantes pages det ristore dela Boigque d Ouro. Mer Son brovet cetat-malor, — BEM. —valut 8 Guy Lociest (nore oto) son sumom fami. Les wanda appear atoctve ‘Sement-Bem. Un rect fascnant du soul Balge avo reuss sa ‘seooioncaton UN NOUVEAU inant GRAND | DOCUMENT | DIDIER olveser0 e893" LOGIEST rsMISSION AU RWANDA‘Nore soeveroe La to e covert, rae Ata ou par Ie popu eadenopic Ook son eure, cu exec lise dunbeig:Corgneepoeycur) Masur se Une {64 bo Angas gu ceca nt reece se Men Ales Ss ty treo gi, an FAtebe Aan. Sahine G5"fantor piu, ce apem-erbeme dex ances fob ‘sins, Kings nea oma bt pt tne lt dinate ct qe ca cps ron eure aon ee ‘led x peseoe, sym ea nse ota ag ede eMiso au Roandae ote de Eieu GUY LOGIEST MISSION AU RWANDAae CClesion GRANDS DOCUMENTS DIDIER HATTER: SRSSEPRSEetments naman ans ta méimecoecon: ‘Mave Joep Datel: Quand es Beles net Romaine ‘Mar Joe Dsshlt Quan es Beles nent Gal Jean Cleremaa:Lopadfeo Aa Sean German Leopol I files peuplesous ocean Daniel Vanpoeneephe: Du segues lanes (GencalVan Oveace:Liopl I psonnir {aon Van AuGeobcge: Tite, Le and aoa de Lépold Henry Evert Sr Sorte. Une vir ss Wo ‘Ana Sometaten Jono Sue fmm oe Mare Mapa: Dey Un ize de paper ‘Winns Pav Monscur le rewrite Aires lection de nrtre nde hele mie ten: Postaue ‘Anes omtempersis| ‘Au Bess Pas ds Communes Fon A mon pore, Jean Logiest, ‘nor pour la pare A Grégoire Kayibanda premier Président de a République Rwandatse, A Raphactia ‘ma chére femme, don tes encouragements ela patience ‘mont persuade d der ce lire, faut prone part La neutral favors Poppe, "amas time. Le lence encourage e persecute, amis e perce lie Wiesel{forenoon Ete, Monte Over Mal Piseromtent sles appone hea fare ie, sat que Monae ‘rans Venere, gu bon vuln ree pews i Préface du Professeur Stengers {faut présente lecteur: oi este tmoignage dn homme guia Joue un role excepionnl. Le Colonel Logis, en n0- Nerbre 1939, a ten le sort un pays entre sea mais. Cot {Goi te entenda a sen ira: dela decison guia prise ‘ce moment ~ ot fom pourrait meme dre en un jour prec let? novembre 1959 a dépendu le desin du Roanda ‘Le Colonel Logis arsve au Rwanda le 5 novembre 199, etilestnomme resident ita e 11 novembre Ilse owe ote de pouvoirsexceptionels dans un pays gui connalt & bene. Ses lectures sur fe Rwanda se sont imitees i ods le {Gt luimeme =a ouvage du Pages, «Un royaume hamite tucentte de Vide» tla entend parler pour apremie= fe fois serievsemem ds problemesrwandasen passant par Usumbura Te mois préctdent en octobre 1959 ext, pure ‘ment et simplement, un milare charge de etablr Far ‘Avec ia Fore publique congolas, dont i ssure sur place ommandement i vale fate de banre tes eicae va tet inl fos a grande jaguerie des Hit, ql Galt décenehde conte ls Tw lors dela «Toussaint rwanda, taux mesures de reptésales que les Tats avant mises tran contre les Hut: Cela fait cest-ire ayant are les lltrontementsphysigies entre Hot et Tut), lconsidere que ‘mission pacicatrice, au sens large, ext pas shevée. it inet ser ape re re Ee 17 novembre ce par néopyte en politique rwandsise, eum santlesadminiteur de erro, dese dasurer ave én renversant dun sel coup, brutalement, a poliique tad tionnelle mene pari Tule belge Sepia es ois: 8 la place des chefs ot des sous-chefs tts idee de nommer S5stematiquement, en masc, des Hut. Au revel populate utu'margue parla Touseint rwandsisesuceée, par IaTL assiow AU RWANDA seule voloné du Colonel Lopiet, Petrol cune large part do pouvoir aux opprmes dei velle. La volition twandsise, {ulvametied asic powvor tut, est esorman en marche ‘Arttons ows icin astant ef voyons les chones en face Le Colonel Logiest, en ce mois de mover 198, ext tse ‘Sen dansla potion excopionell~ ja empoyecctadjectit ‘sla premibre phrase, ete Te pte de homme qu pest trancher Memeo I aura pu tut aussi bien jug que le ‘Grablissement dursbe de rire exigent qe Ton ne mode rusquemen er strctre radtioneles et gue, out en prcoceypant de reprimer les exes ds cel ul all ‘qe Tadministraton Belge, tant donne leur competences fEprcsenatent Fncontestable ete du pays continue aap: puyer sur eux. Iv surat pu fsleusemet, rene idle ax abides dela Tele Si avait tranche dans ce sens, ls fminisratcurs de teri auraient sans aa dodte beh Les Tuts demeurent les miles, ces sous ler domination ‘Ques seria indpendance ot ees sous leur domination je vvrait toujours Te Randa @aujourehu le Rwanda de Ds En tranchan danse sng oppo, le Colonel Logit fat sun Ronde diferent, ct ft fastant ps effacement ‘vapres novembre 1983, yant ese dee Fsidet mila, tat deven resident cil special iva pousure Ener {Quement, sans relicho, sa polfigue des chefs et sources {bts son destacs des que Pon touve une raison, bonne prfois moins bonne, pourle faire, t des Hut sot moms Moar plce, administration telgs ade les parts uta et es Sie gnc les lectons, on met on place ut la ase de ces ‘eins gages pate tu un nouveau tescau de bourse tes presque endafemens par er ut Le C2- stv Jung fount a logatiqu nécesate pour iat hut qu remerscra le Moni, Now ruts {5 fortement, ben enlendy, c que Pasteur lobmeme nos tare avec ure parfaite franchise “Toute cote action, quill soit de novembre 1959 ou des smo qui sulvent, te Colonel Logis la mene sans demande oeune sutoriation presale; du Reskent general Roanda-Urundh, Jean-Paul Hsroy, mi des autores de Basel, Pas usd Usumbura que de Bruxelles ne I ven tent non ph dimpulsions allan danse em desu pliaque M_dean-Baul Haoy, dans un lore dost Thonnécté et franchise ~st aus inter sont également remargoables, racrace HI n'a ailleurs nullement cherché a se parer de mérites gui Feeonnait pleinement a son arésident ci special Ise derit, Tutméme modestement commen «compagnon, sn compa agnon de marche de a revolution rwandase. Ce faisant i ‘Slace sans contest un peu trop, cats, de toute Evidence, ila &é parfoiseffrayé par les audaces du Colone! Logiest, i a fait eette chose esentell, sans laquelle a ‘Semieraurait pu devenintenable, et qu a6, toujours, de Te couvrir. Uhommage qu le Colonel Logiest ied afin 4e sm livre dot, eat gard, Ere Iv avec attention, ‘Quand un homme # inlué ainsi, indviduellement, sur le cours de histoire, il faut, pour decouvrir a lé de Ténigme, Sallaguer un probleme bien particulier, difiie entre tous tun probleme de psychologieindividuell. Pourquoi a ‘comme a fat? ‘Le Colonel Loglest nous iste, dans les chapitres$ et § de ouvrage, fs éléments, tls quills a pergus lurmeme, dela résolution qui ses forme en lu entree ete 17 novembre 1989, Ces pages doivent se lite et non se résumer: on yverra Ja répulsion quinspirent au Colonel Lopiest la cruauté et la Perfidie de nombre de chefs tus, et du Mwami en premier Feu, qui torture dans son propre palais, le susaut qu'il a .lafvencts par tote po. pre exprence clonal, novs pensions que Ia pique i tice tat seule realise et suscep dasuet le pros ‘vant e bois que javas erect Les arbres seraient haus de trois {cing metres et je pourais me promener 4 rombre des fon ‘isons. Jy verrals mmo un eouple dantlopes.. Mais &pre- ‘enti Gait temps de repartir. Ce mervlleux conge, passé ‘dans la nature, avait pris fn En jenvir i988, je revenais donc avec ma femme et ma fille, par la route, via Johannesburg, Bulawayo, Elsabethvl- le, Alberille et Usombura, a destination de Stanley, ‘content de rejoindre la garison of favais commence ma car Flere colonaleen 1937. tment pls favorabie eur sor, equ if et ral, confinat Teenage, semble u's sven entevs la poste Ton ese dautort del part dela Tuell comme, per exemple, Ici blige e mam, avant dle econnaitraenouet ‘Fon conse! permanent dan leq is araent 6 represen tesa pane aveclx membres tut Latitude dea Residence tt aun ele de PEvecne leur avaient donne quelques son Fespere. nen aren ets estmerent, comme toujours, sSundonnes parla Tue, tla mer ds Tus. Aliens, exaue, reagiret comment? ‘st dns ee clin dincerttude et apprehension que je sme towal pour ly deuxeme fo en vit & Unum.22 wassiox aU RWANDA” Tavaisévidemment 618 tona au courant des derniers événe- ‘ments. Toutes les garisons importantes comptaiat un off ‘Ser spécalment charge de rece ls reneigcment tr Sa region et d'en informer le commandemen supercar, En Feat, Je onaalssais rs pe le Ruanda, Cest& Foceasion 4c cae deuntme vite que jaguis mes premiees motors Sr e pays un peu pls pet que la elggue, mats peuple Je pres ob tots mons eabitans, ce qu en faa Tun Ges Bits densément peuple Atrgus Sa population tat composted tris aces: les Tus, es ‘Huu cles Twa. Les Tuts representaent qusiore pour cnt dels population. Is dominalent depuis des sles dans un adie politique et social deconstruction pyramidal, dont la thse duit eonsitude de quelgue $89 sou chetfere, tutes ene leurs mains sal Pane ou Faute tres rare exception, Elles étaient groupdcs en 4 cetferie, tutes aun ona do chefs tuts Teste supreme segs Conse du Fay, Drie pr le van et compose de tented membres, {ous i Fereepton dn seul Huta, Las buna ne: nos éiaiat également entre et main des Tus ee Ql ne Insait que wes peu espe &un Hutu Savoir raison Conte tn adversir hamitique Les Huta, de race hanioue,rprésetaint $5 pour cent de ta population. Hs calvaten et smile coins et talent des mines ds Katanga, ct mmcnse iver, fad comme quate vino 8 ale, os nha one {pression de pussance inconnue dane nore pest pays. a Ticesse et Pexibérace de a nature nous Gonna. Lh pale des Blanes t des Noirs nous seduba La mulpite Eeinos occupations nows fat penser avec pi la ie m0- Sotone de seme de nos camarades rests cn Belgie. Ca, mime jeTa deat, sagisait pas seulement nse is troupe, falat aust oceapor ds constructions dans es amps, des plantations, de Peele ds adultes et de calle des nats, des in do sant, dela dstribution des vies et des ‘étements, de tous les aspects de la vie communautaire {hommes de femmes etd enfants fade la memoir nostalgiqie des promenades, ites miiires, dans ce Maniema encore pein du souvenir de ates de nos ancien conte les esclavaites arabes des chants ce denote dos hommes gol ' entendaint &re moguer avec ‘spit mais sane malice des jeunes Earopéens qu ne les coms Prenont pas encore; de Faceucl un po ingut mais Ve ee32 isSiON AU RWANDA, wisé des vilgesenfous dan la forte, que notre amivée ‘batevesit toujours un peu ds salutations des aneiens ol Bout orsgue tombee de Ta mit ous la tente et des Suis feures 6 toujours étange nut tropical. Nous Ufa relatvement bien remunéres ela debut el parasat Sfaporiant. Mats para suite, nowsatachions pls Ge prix 2 ‘eau scin dur people bon enfant que nows avons apprs Yapproser dan sos detaus comme dans ses qualts. Nous eons len entends nore tibut sux mules ropiaes, la plement ea mala srout, mals peu diente-nous en acs esprits done et conformémen aux nsrutions da enc EmieTarsens, commandant en chef dla Force p+ idee call dev pasorenbloc de ancien son nouvéat Zila dansic cate une nation devene plosou moins inde Fendintes Cis sur la base do es ides que emer de ire le tour de tutes les garmisons, pois et grandes, de $e Groupement. Dans chacane dele, debout sur une chae ‘uune table dans la caine, jexpliuals aux grades et 30x ids comment oyas avenue Enunfinga quelque peu Fentiga, Je leur pata avec fore comvction. Car je rojas Ticafoncat en posite d'un indzpendane 00 es xe Ge europens cominucraint servi jusu' ce qu fs. ise romplaces par dos cadres sotoctones convensblement formes a préalable. Ie dois ire que partout je reacontta approbation partis brayante et meme enousiate des omnes "Revenu Stnlevil, jy towal une atmosphére de sur- dcingultude etd dcouragomeat fatal dans popula: tion ciropecnne et surtout para es membres de Famine tration, Vistblement on eralgait que es woubls qu avent Avant certains quarers de Leopoldvile ne se eprodusent So te abs per, my St es sates i cin 8 arene a on Be oars nema atone pars poliagues? Les Europcens marie parlient de plus en fi overement de fie pares femmes ets enfants. Le Ec ecult que ks esdempoiiqus nts aint Jc par tage lex masons dos hats foncionnaies et mime atts {abet des fommen Hance ue de sménagéree! Ce nat {avcncorefapanique;maisonsongesit daa sauer ks meus. LESEMEUTES DESTANLEVWILLE. 33 Cet état amie dst enforo pur Varsvée de Patrice Limmb, le president ds Mouvetent national congolas eps volemment oppose 8 autor colonial. vena de a Guinge oii nt te prendre consel et legon auprs du président Sekou Touré quant ux methods revoke tonnates2 mettre en pratique pour chaser rapidement les Belges de son pas. Lagu fut ar, quelques jours pas tard, pu consir som arnet denote. On pouvat ye Tes slogan gui avait oteman ct gly sais dowtey Il em: Dain’ e plu suscepibies denflammcr une foule qui ne de- mandait qty erie. Je me souiens une tfleson quly lat consignee a pou prés dans ls termes suivants Pour Seuss une revolution vt avo ses matys-Cela met ‘lg en mauvate posture morales evenat a Stnieyile, ob aague i avait comme dere JPost mes étaient des Tuts, dont un sous-chef. Ines agissait nulle- ‘ment un soulévement conte Tautorté administrative, mais ‘Fun confit soudain et brutal entre races, Ils'pisait ev ‘dence dun soulevement de la masse hut contre la minoste ‘ut lagulle a tenat en un servag Seeuaire ‘Depiis pisieur jours, les revolutonnaires coupaient ls thanamerais et metaiat le feu aux hutes des Tuts Is leur Sgnifisient sins! qUils n'étaient plus les seigneurs et mares | ft que, sauf a se soumetie ils vavaient plus qv’ vider les Tied tat pas rare qu'il y ait mort dThomme dans le cas | ‘ol le Tutsi réseait. De toute evidence, les Hutu ne che ‘chaient pas tuer mais seulement a chassr les Tuts ‘Comment cela avait debuts? Lietincelle qui mit le feu aux poudres surgitau Naiza, ob Tun desraressous-chetshut, Dominique Mbonyumutwa’ avait été molesté et ol le brut avait meme couru quil avait été rue. Ce fut I goutte gui it ‘deborder le vase, car le milieu soil et politique etait mir pour la violence, C'est attitude arrogante du part UNAR (Cnion nationale ruandaise) quien avait le ferment, Ce ‘part se proclamait le par du ewami I en imposait'adhé- ‘Son & toute la population en recourant a tous les moyens40. sassion AU RWANDA. intimidation posites. I déclarait publiquement que celui i aun autre parti tit un enneml du mvami et ‘Crest done dela cheffere du Naiza, du teritoire de Gitara- ‘révolte ait partie. Cest-idire du teritoire ob major du part Parmehutu (Partidumouvement ‘emancipation huta) dont le chet était Gregoire Kayibanda Cette revote Pint ensuite Gtendue principalement vers ke nord, ‘Le mwami semblait prendse le parti de sa race et préparer des repress contre fs paysansévolutionnares. Des atro- ciiés Cent craindre. I devenait urgent de convoquer le ‘mvvam et obtenie de iui qu'il se conduise en souverain im- parla et contribue pur son autor et son prestige 8 apaiser fos espritset& ramener la paix dans les crus, quite & fire ‘quelques concessions tu peuple ‘Ce que nous racoatat M. Hi yy 6voquait dans mon esprit ‘connuies en Europe, avec ques, I ait evident que, ‘ulre un probleme de rétablsement de ordre public, un ct politique demandorait etre resolu. Pour sent 'intervent urgence pour mettre fi far incendie et aux tries. M. Harroy nous procurs une ‘oiture et nows nous quitames en nous promettant de nous Je cheflieu administra du Ruanda. Nous venir le mam, afin de le soustraie & son ésidence habituele, et de Lemwami en ft, tit entouréot consi par une dp tation pemmavente du Conseil du Pays. Cette deputation eat fompusce de eng membres choi par le mart (ou ul {mpoves? parm es Tuts lex pas infaents, tous bien deides Ife nen concede des privileges dont eu face oust de- iss longtemps Isemblat bien que, male son enzaBe- Inont slenne de se conduie en souverain consitutionnel, Te ‘vam tombit de plu en lo sous our nlunce Ta vile ¢'Usumbura et stage 3a pointe nord du ac Tan- sya, long de quelque sep cents Korte 11 tnt en plo land Guay Kive ov au Ruanda, gon dont Fale tituae es superiare de plsiurs entaines de metres. Le sot Jnbrise de lnge rtraicit bewreusement vile ‘Residence du vice-gouverneur général, Unimbura Gait en falta capital administrative la fois du Ruanda et de Uran- LAREVOLTEDESMANANTS. 41 4, Cette conception unitaie de deux pays, qui arent depuis {oujoure der fires ennemi,suscta plur dn probleme pus {ard loreglariva le moment ob faut bien rconnaitre eur indivieaite prope En quintile, en out verse nord, ona Fimpresion dese dirigr vers une murale de montgnesntranchssble. Gest sans doute cet arpect hole et sus la reputation de ‘runuté des querres anda quia Spar au pays es hor ‘eur de Veslavagisme De paler en pair, a rote empiereée nous hissit vers ex sommets nour pastimes la frontier do Rusnda a tombe ‘lat. Bient note tngraie ft Elan pr des cases fe huttes incendies, Parch pari, cveulsiot des ombres ‘dont nt imposible de die de quel bord elles tea. En cours de foute nous préparimis des messages appl 4 des renforts Ils agit surtout du i" batallon, ttn 3 Rumangabo, pres ds pare nations Alber, si porte dine tervention immediate, mais eslement da 6 baton, camp Wats, res da frontier soodanase. ‘Av Asiida (acullement Bute), n0Us_reacontrimes M. Hubert Bory, adminitrteur dv teroie. I avait en ‘sin parcour cv calins et sonvogué les chefs ct es ss ‘hols afin oben le retour au calm. DE que la nut tm bait a tuerereprenat et ssncendses se maliplisient. eles bandes 'inconiates tent composes de Ts ct de nom breux Hut rests aes ous mates. Ces bandes, mes ‘elancs et ears, portent des baudres de fells de bar ani, comme jes Fes vingabo>, les rmées rales dv Randa pre-colonsl longue prtient pour une oper. tion mili, L'ptedon eats pos fore aut environs & Ae {oda et surtout dea callie de Save 08 rsa loseph Ciera Habyarimana, lo pus commu des leaders ht, tour de plisiers millers de Huta revolution : Sement de ores avant cts donnes ls provendient sans ul doute de Nyanza, Le mvams, sl n'en cat pas Fauteur ‘ne poi ortsinement pa es gnorer. Sil avait quien Etat bien sis, le mwa se endl coupabe dun Ste de ‘vote conte Fautonte administrative, attend que e man tem et eretabisemen de Torre pub caent du resco ‘ach de la Tut. La sation se compliguitsingullrement ete sais & sme demander gic elaine present ls wis futcus de Troubles il audit ramener Sa akon42. mission AURWANDA Latitude partile du mwamisemblatconfirmée parle fit aque sa garde de Batwa, forte de plusieurs cenaines de guer- ‘ets, ceinturatsa residence, libwami,Nyanza, en oceupant {es colines avosinanes. Le fait etait inquiétant, earls Twa, cette trositme race du pays, ts minontare (1 pc), vouat ‘tu mam un dévouementinconditionnel ‘Malgé les consis de M, Bow, nous poursuvimes notre route fecTintention de rejomdre Kiga dans le courant de Ienuit, Mae prs de Nyaa noun fs arretes prune tire Gabres satus ot des lechesfurent tires dont gue Guessunesvinea rapper le votre fala bien fare dem Ger ctourner & Asriga ob nous logedmes 4 tel Fat. i, Boy pasa la sig nc nou, In speit notament ucla population tuts ai repareinggalment danse pays Gea emontatt a lente invasion seule dans le meu Stuy a partir de VEst. Comme ce fut dans le Nord ule fut Teplstardive iat normal gel y ft aps fable, Une iade approximative des pourontages relatify Tus-Htes, powvalt fire donnce pale tableau suivant: Ceci expique que initiative de la volte ft prise pales Hutu du Nord, tandis que a reaction Tusise dessinad abord ans a région proche de la residence du mwa (Cette reaction vexpliquait P'autant mieux quelle vst le leader hut le pls hat des Tus, Gitera, le chante courageux Ge la cause hut, entouré de ses fieles sur la colline Save ‘Cette colin sr laquelle le mwami Yuhi Musinga, adverse {rreductble de lévangéisation chrétienne, avat finalement permis, du bout des levres, que +€tablisse une mission des ites Blancs d°Afique. N'Gaitce pas Ia que, sous le regne LAREVOLTEDESMAKARTS 43 un autre mwvami, des centaines de Hutu récaleitrants Svaient été massaerés ‘Le lendemain, nous nous rendimes 8 Kigali par evion. A notre arrivge, nous fimes la connaissance du resident, ‘M. Preudhomme et de son adjoint M. Regnier. Le resident ‘me paraisat fatigue. Ine devait pas avoir dormi beaucoup Tes derniers jours. Il venait de prendre certaines mesures ‘ouvfefeu interdiction de porter ouvertement des armies; es ‘meetings politiques étaient dsfendus de meme que les assem- blements de plus de cing persoones. La terntorale fasat impossible pour siparer les adversires et faire respect les consignes, mais elle manquait de moyens, M, Preuahomme, homme courts et sincere, me donait limpression avoir 1g araché brutalement & un monde tangle et ordonné Dour étre mis en demeute de faire face une cise brutale et Imprevisile. Ise préoceupat, avec un devouement admira- ble, cu sot des millers de refuges tuts qui cherchaientgite {’tpitance le plus souvent aupres des missions. ‘Tandis que je moecupals a faire venir des reaforts,'appre- ‘ais que la situation demeurat confuse. Le mwas obstinat [Mester & Nyanza, Poussé par son entourage, il prétendat Toujours quil pouvaitramener le calme sur les collies,&la ‘conkition que administration le asst faire asa guise. En {ai il ast ou tout au moins son entourage agssait comme sls pulsance ttelaie mexistait plus [Nous apprenions petit & peut ce que cola voulait dre, Phu sours Hutt influent avaient deja et staques, certains tes, ‘autres wavaient di leur salt qu’ Ia fuite, Cette situation ne pouvalt perdurer etait temps dagir- Mais comment? ‘Nous cons constamment en lain radio avee M. Pocket, ‘administrateur territorial attaché 8 ls personne du Mwai fen qualité de conselle. Larrivée de M. Harroy activa les ‘contacts. Malgé son insistance a faire sort Te mami de Nyanza ctalefaire vera Kigali lareponse restait négative. Les jours pasaient en vaines conversations et fen arial & ‘eavsagerFattaque en force de Nyanza avec le 11" bataillon. ‘Vaviei le général Jansion de cette éventualié. Mais le 9 no: ‘Yemre, la situation s'eait quelque peu modifie. Tout en Telusan¢ toujours de se rendre Kigali, le mwa accoptait ‘Que nous venions & Nyanza et nous assurait que sa garde twa he sopposeralt pas & notre entrée dant le poste. Ce Tevire- ment état tres probablement di Taction de plus em plus ffcace des forces de Vordre. Le mwvami seat sans doute44 mission AURWANDA aque dec aitntative ui échappit et qu'il faut compo- eects Duele: Havempecte qui Galt ser human Four nou les représentants de auto de devour nous pit SE capris, Cola montat& quel point nous avions perdu leespott des Tuts Fae dune soliton plus acceptable, nous déciimes de ro tenure 4 Son invaton et nous parties en voiture, Mtttroy, M. Regnier et motnéme. Nous eons ecores pur ‘un camion aves une vingtane Je sola. Je prota [raj pour sbserer le pase etait totalement dren de ee favs couture de voi a Congo ob, fut le Tong des Seles de gos vilagesabisient une population aimee. Les {olinessuszednent aux calies, toutes ulvés en trast tpursences de huts epases,entourécs de has ives gl talent cs ingore domaine amiaux; peu tbr, des acacan et des eutlypos surtout, Une population dense sta pric, tal nombreux aspect amélique quel {ues Fetes plantation de cafes Jen conchs qu'un gus Tage duntes nobles, occupant es princpauseareOurs toutes, relies par ado ot reactance par Observation ae "Roane pourra tpidenent rendre impossible out assemble mment important. als ate ntenton fut ramenée Ala reali, Les Batwa ocepuicn toujours les cline enourant Fiona et nous {Sr tfoion ou passage. Connaissnt our courage et leur me: fis dela mor noua respramesbrement quen péngtant male ponts Ge Nyanza ob nous attendant M de Jamblinne de Mus, administrator terior et Te commandant Mir ‘hel, commandant a compagnie de gendarmerie dis Ruanda Sec un peloton de soldat ela Fore pul ‘Nowy now istallimer au centre administra ote vie- tvemeurgeral convoqua imnedistemet fe mami {erent quit Gat ex pour lr de pretend est Torare pblicaves ses propre forces tadionneles. II {ealara on outre que Tat exception Eat proctame et que tas nome réldem muir & seul responsable du et Uisement de ordre Pendant ct enrticn, observe mwami, Agé environ vingesin as ees grandt mince, fe vag de pp européen pth quatcainy malgr ses lvees paises, teat Ie plus une Tes yeux buss, sous protection de grosses une {es Mutt gu'en ran autortare, i donnait Fimpresion ‘Feveun eune homme timid et hesitant, spose sure es consis asa bien des une que des autres. erat posible de Tamener faire ngner plas eqs dan son ropaume? Je ‘en iis pas sr du tout, man estima que essai valait ‘Petre ten et edi de restr quelques jours &Nyanza ‘Su vam espinal le soul dee voir os es jours “Grice aut enfors mis en place, Torre fut repidement ans tout Te pays: Pendant ees quelques jours, je fs far aiteence datunude dee Tutt et dex Hutu 8 UES forees de Torte. Contre les semen att, pls dune fy fare wage des ames. Les at, pa contre, se montaient beaucoup plus docies. Certain grou perdelitu machaientmeme avecle drapea Delgeen St! De plo, taps ce que appreni, ies us fe sea pre- alent qu'our hues des Tuts bur dotwant bre souvest terpe de parr en emportant leurs bens eit ea que Gants plopat des cn ne voulsent ps la mort Ges Ts, ‘as simplement quiss'en allen sews Us montraien ai STeurvolontede mettre fi es lens de servage seule ‘es Tus, quanta eux, vsient ater leurs adverstres Is setae Ie fea leurs huttes de mantee bce qu ne pu nt pas en sort ct quis sen ries vis, Vinblemeny is ‘oulent en impose pa la tereur Le 10 novembre, um peloton dt intervenir éncraiquement dans le ortore de Nyanea. Stat opponé A une bande de plisiurs contains de Tus, enforess par des Mut file, Ie ehet de poton leur avait intme Forde de depener les ames et deve rendre. Apres avotr donne linpresion dab temperer aur injoneons, ies guerers se rurent a essa ‘Regus par an feu de salve, ss se dcbend&rent, lant pi etre dzines de morte t de bless sre tenain. Ce Sesion aie des Ts Lar cht edi ompte guise pouvaient rien contre une teoupe sopeicue- ‘ment armée et disciplinée. ae es jours suivants, fobs le renfort une compugnic de parachutes Bolger’ Les mesures resteignant lee mouve- fem et les rasemblements feat renfreces. Paina tuelgues personnes &eéidence, notammedt abbe Kagame, Ie'poute et historen des 0 Tats, asl que Tun ou autre ufopéen gu vat anions top owertsment ss options rots, parois pour der alone sae sordder. On coon ES les mur det Tut et cris Blancs trowvien avec eu des sastactons bomosexucles. A Fepogue, eat encore ehoquant!46 yassion AU RWANDA Ayant appr que certains leaders hutu étaient particulié- rement menacts, Je les fis protéger par quelques soldats fea vi de Kayibanda, ‘elu qui devait devent le premier président dela Republi que rwandalse et dont je fis la consaissance quelques jours pls tard. at ailleurs, ay cours de mes entretiens avec le mami, je ll expliquais Porganisation d'un pays régi par une cons. Iitution Gemocratique: les élections libres, lasparation des pouvoirs, le role dun parlement etc... Il n’Scoutait en si- {ence, ne répondant que lorsque je lui posais une question, fet sen allat sir maussade. Javais impression de parler dans le vide Par contre, japprenais par les abbés du college, qui raient bien tenseignes par les enfants, que des notables hhutu gtaient amengs de force & Nbwami 00 on les forcait, sous la torture, 8 désavouer leurs convictions démoe gues. C'etat la preuve de la duplicté du mwami. Me ren- ‘dant compte que Je perdais mon temps avec lu, je rentai Kigal ‘Le général Janssens vint nous rendre visite en coup de vent et exprima sa satisfaction dela maniére dont ls opéra- tions avaient été menées Ile rendit a Nyanza son tour et cut un long entretien avee le mwami, Satisfat il retourna 184 Congo. ‘Ce dent il ne se doutait peut-dre pas Cest que les chefs tuts sy entendsient a mervell jouer un double jeu. Ne Tavaientals pas appris tout ab Tong des stees de Phistoire ‘andaise? Je commengais &'apprecier et je savas que effet ‘ect enretion serait mu, ‘De nombreux Tutsi et Hur avaient été emprivonnés. Des conse de guerre furent instru eta justice suvitson cours, jigeant imparilement ls uns et les autres. Mats, par une Sorte de paralyse de In Tutlle, le principal coupabl, le Imam ne fut pas inquité. Des 12 novembre, on peut dre que ordre apparent a retabli, Mais je me rendais compte que tout restait & faire pour que le pays puisse accéder a Vindépendance dun état Bemoeratique dont 'échéance nous parassat soudainement plus proche. ‘Avani de retourner 8 Léopotdville, le général Janssens nous adresa Forde de troupe suivant LAREVOLTEDESMANASTS 47 Usuobura, le 14 nov 59 Ordre de Troupe n'194 Offices, sour ofr, grads t soldat des Troupe plates au ordres dc Colonel bea Lociest ae ‘At moment de quiter Usumbura, tens vous expriner mon sniere safacon pone vote acon au Reon Obecsance Sire, sang roid et courage, ma aust bonne Murer ont carats aude dea ove. Rapid dcson et énege om marge le re des chefs. Le résiltaren ae tne pacieation en un femps record eta: {age de nombrewsesiet humains, (oeyanssens Lt Gen CenLe point de non-retour ‘'étas done le résdent militaire du Ruanda et M. Preudhom- ‘me continuat a s'occuper de Tadministationcourante en sa {qualité de resident civil La ttele du pays Cait dovenuebice hale. Combien de temps cee situation assez paradoxale fevait-elle durer? Certanement pas longtemps, car etals toujours commandant du 3" Groupement dela Force publ ‘que et at Congo les éVénements prenaient une tourmure Préoceupant. 'Et quelle eiaitexactement la porte de ma mision? Aucu- ne aufoit supcricure ne me I'avait jamais prise, Je devais ‘eidemment aesurer le inten de I ordre public. Si clas nia une trangulitéImposee parla Torce brutale des ar- mes, cit chose fate et fe pouvas emetire le commande- ‘ment a un subordonné et renter 3 Stanleyville, mission ac- ‘compile, Mais étai-ce bien honnéte de ma part d'enrester 18? Ny avait pas quelque chose faire pour sssurer & ce magnifique petit pays une stable politique plus prope 2 la création ‘Wn dimat socal meilleur? N'etai-ce pus une part importan- te de ma mission paciicatrice de echercher sl eait posible de our des bases plus soides la paix sociale? “avals rencontre le mami et quelques-uns des Tutt les plus influent. Je m'étas fat une opinion sur ce qu'on pout Etendre deux, Pour en avoir Te eur net, je decidl de me rendre 8 Gitarama, afin d'yrencoatrer Grégoire Kayibanda 8 Son tour5) MISION AU RWANDA ‘Je me rend d'abord cher M. Patyn, Padministrateur du temitote. Il me confla qu’ avait sent venir les violenees et fquilen avait avert la Residence, mas qu'aueune directive ne {hi était jamais parvenue, 4 ce sujet. I avait les bras peins avec les fugit avait regu des menaces anonymes pour ses ‘Smpathles al gard des Hutu, Les unaristes avaient dalleus sitiche une liste, & Nyanza, des personnalités «ennemies du Mamie qui devaientéte liquids. lt sattendait 2 ce que fon nom J figure, comme cai locas de Mgr Perraudin, Feseqe de Keg tout proce, Jeu demands comment wvoyail Tavenit. Ime repondit que tant que je resteras dans Te pays avec la troupe, i resterat calm, mais que etal le Sell obstacle valable & la vengeance des Tutsi L’aveni hi paraissat bien sombre Ine rends ensuite a évéché ob Mgr Perraudin me regut trés aimablement. Il me Gt comprendre en termes mesures {qui fallait veparcr les injustices dont les Hutu étaient cons- {Emment les victimes et que des changements savéraient né- ‘essai dans organisation politique du pays. ‘M. Pattyn evait entre temps convoque Keyibanda et cst 1a quej'at rencontre pour premiere fos Thome que alas voir souvent et gu deviendrait mon ami Pet, nerveux, un visage aUx traits mobiles et aux grands ‘yeux expressf, me rogu en bras de chemise. Tl travalait& in redaction de Vhebdomadaie Kyniamareka, lequel défen- doit sans trop cat la cause hut et était été la mission ‘de Kabgayi, a ombre de 'évéche ‘Kayibana me parut putt scepigue a mon égard. Pavais arte el dela revolusion hut Beaucoup de ses partisans fvaient 616 aréts et emprisonnés. Je lu is temarguer que jfavas également mis fin la reaction tuts et sans doute em- Déche guilsoit assassing. Hen convint avec un sourite qui lui onnait un ait despiepirie que Yallais apprendre a bien ‘onnaitre, Keyibanda avait séjourn€ en Belgnue ct devat sa formation de militant aux contacts qu'l avait eus avec le Mou ‘ement ouvrir chrétien (OC et avec ls syndicatschrétiens Save cai toujours en danger evil étaiteonstammententouré e quelgues fides. "Ave de piuvies moyens, mais avec une foi inébranlabe fa travail constituer des clloles de propagande partovt, ‘dans le centte et dans le nord du pays il me fast songer aux propagandists chrétiens des pre- imirssigces qui répandaicat aft en secret, Pourla premiere LUBPOINTDENON RETOUR SL fbi, dans ce pays ot sé a duplicit, je sents qu vas sifeire tum homme gendreu ot sincer Il compara fel: ‘age doses reres deface eli que les Hebrewk sven bi ten Egypte Il vouait les idee, sans pour cela sour la ‘nore de opprascur, Sune royaut conattionnllerepon- Gaia ces dios, i état pre Paccepter. Cea la po: tion ofille que sm part alist adopter. Mas, en ral i necroait guere env scent mom ct cetanement pas fn colle des meneurs rts. songait ela un épime rept bisa I pariatsvee chaleur, mais sank sine et avec te conviction tele qu cette conversation fu determinant pout Intonduite que j alls désder detent. Emme gultant,slme emit deux dociments que js lon- spent mt car min go Sir lex problems politiques et soca dans leagues ce petit paysse débattat, Reith ie premicestait 1b manifese-programme da Parmehets, «4x9 ottobre 1939 sgns par Kayidanda ct quelques vnge-ing fe aera tr courage ou ronterouvertement astra fase _MANIPESTE-PROGRAMME DU PARMEHUTU st mtr pe pve fern ere eee fetes onda inyectoran tii oor Fenseignement supérieur et tout le patrimoine national reste eeeeann erate meas cee eee nner ee ea peariiee mane Sar ee eee Se aeeeneaee ae eee eee ea sevens casera de cote eased Bahune poe ela aa eee Saree eae‘$2 MISSION AU RWANDA institution couoniire qui fait du Hutu une sore de vulgire instrument. I affrme qué la vériabe independance ne peut ‘re que celle préparée par Cabolion de ce colonialism du ‘Noir‘sur le Noir. C'est la condition sine qua non de funion thatinale que requer la marche de a patie vrs le progres. I ‘end un homage reconnaissant 2 administration belge pour Toewe ciilsurce accompte en faveur du peuple ruandais Cette euvre humanitire surat ei nfiniment plus effcace et ‘plus spectacular si le regime feodal'aaitpas rop longtemps Prarare Pevolution pourtuvie ets Fadminstraion tradion rele rouvde dans le pays par administration aulaire ll avait Uppors une melleure collaboration. It demande a 'Aworité ‘Face Pinstauration de la democratic et de veller ce que Cellet ne solten fit le mainaen d'un regime monopotstique profitable aune seule race. Te PanwenvTU ne nourit aucune lnention de haineraciale ‘a Fégard des Tuts. La promotion du groupe hut asserv par Teregime féadal na aucune relation avec ta haine dela race de nos res Les Bahu qui s'uniront pour ia libéation de leurs meres sont avance heures de pouvoir collaborer rater: helloment avec ler vrai paiots tus conscients de Voppres Sion subie par les Bahutu et méme les Tutsi de condition ‘modest ‘Ce manifeste poursuivait son programme par Vexamen, tel ‘oncevalt, de Torgankation politique, legislative et ‘Rdcisre du pays I developpaitlonguement ia question de {i democratiation de Venseignement a laquelle i attachait ‘isiblement une importance eapitale. Le égimede la propri (Gterrcnne le préoceupat également ts fort. Hconeluaiten tcvisageant independance dela maniére suivante PROBLEME DE L'INDEPENDANCE DU PAYS 1 fu ester erreur consistant &confondreVindépendance du aps avec findépendance d'une polgnde dindividus envrés de Pokesses, Hine faut non pls la confondre avec la resurrection ‘dic regime darian de mature 2 accumaler fous les privileges sur line seule race et réduire la presque rotalité de a communauté rmuandaise en esclavage. ‘Que mu ne abuse au point de rélamer une indépendance “dpaya pour entralnerfatalement la résurrection du buhake (Getvage) et de Pakasi (core). Nul ignore jusqu’d quelle i ea a LEPOINT DENONRETOUR 53 etre captive les aniennes preston en dens, les itncienes mile et une formes doppression, Ia feodali et tee race tenet ease popular enh Tctamer une indépendance qu fat abstraction de la pecive de cour dt horrbleexclavage, ce fare prowe than someon ne pl cane. Le Pare Douro eneriquement la préparation aisle une veri Bic ndépendance nationale progress ef non égesive, on ‘cept dencaner& noweau le peuple sur potence de incohee des prenations irises ou duseroae_ ou gun sot i rane omatirenent pour more ke dre ‘Nowe part oppose tote guerre chile tout equ sa prover, Wok tes conditons Ene ndependanc reper reinsert programme de notre pat 1! Nous réctomons un dela rasonnable de la eration et de Taceuluraton prétebles Gune re et solide democraie dans tx naions poliges, Judes et dist ves: dans ensegertnt fla getion di rsor publ, dans Iipossssion des terres tls mwurssocites dupys- fut ddanc Peablissementpriortaire un plan d'intaurtion {rd acutiration dele democrat, sede copablede done Ser une soliton dfniiv aux problemesfondamenaus Sut entavent e progres du Ruanda don vot ley prnc ck a a ee ee ee ee ee ee eae pee Seok een ee ae ees eer ae eae ob fk oe a oe ieeuiorn eee eae eee ee ee ead Pieris seprie rn eles onl eae ace etree Spegeraie te reer ala Petonftbmeteeppietgr