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M
Machelières, du mot mâcher. - Certains anatomistes ont appellé ainsi les dents molaires des Mammifères, parce qu'elles servent à mâcher.

Mâchoire (de mâcher). - Chacune des deux parties osseuses de la bouche, dans lesquelles sont implantées les dents : mâchoire supérieure, inférieure. La mâchoire supérieure est immobile; elle est formée chez l'humain de trois os pairs : les maxillaires supérieurs, les zygomatiques, les palatins, et d'un os impair : le vomer. La mâchoire inférieure, mobile, est formée par un seul os, le maxillaire inférieur, articulé avec l'os temporal. - La plupart des animaux possèdent des mâchoires. Rarement, il en existe moins de quatre. Tous les vertébrés en ont quatre, réunies symétriquement en deux ensembles, qui sont les maxillaires supérieurs et les maxillaires inférieurs. Elles portent presque toujours des dents. On donne, chez les insectes, le nom de mâchoires à la paire d'appendices, munis de palpes, qui se trouvent placés au-dessous des mandibules.

Macis. - Membrane épaisse, fendillée et frangée d'un rouge vif ou d'un rose clair qui enveloppe la noix muscade. Cette membrane, qui pour les botanistes est une arille charnue, a une saveur aromatique, piquante, et renferme une huile grasse fixe, odorante, colorée en jaune; une autre huile fixe, odorante, colorée en rouge; une huile volatile; une matière gommeuse qui représente un tiers environ de la substance du macis; enfin une petite quantité de ligneux. On emploie le macis comme aromatique dans l'art culinaire, dans la distillerie et la parfumerie. En médecine, on l'a considére comme un stimulant; mais il a aussi une influence narcotique. Les îles Moluques, l'île de la Réunion, l'île Maurice, Cayenne, et en général les pays qui produisent la muscade, fournissent également le macis au commerce.

Macromolécule biologique. - Grande molécule nécessaire à la vie construite à partir de molécules organiques plus petites.

Main. -  Partie du corps humain qui s'Ă©tend depuis le poignet jusqu'Ă  l'extrĂ©mitĂ© des doigts. La main est formĂ©e, au point de vue osseux, par le carpe ou poignet, composĂ© de huit petits os, puis par une sorte de grille (mĂ©tacarpe), formĂ©e de cinq tiges, qui rĂ©pondent Ă  la paume. A chacune des cinq tiges s'ajoute le squelette des doigts, constituĂ© par trois phalanges. Le pouce, seul, ne prĂ©sente que deux plalanges. Sur le squelette s'appliquent les tendons extenseurs des doigts, les tendons des longs flĂ©chisseurs, puis de petits muscles, les lombricaux et les interosseux. La face postĂ©rieure de la main est couverte d'une peau fine revĂŞtue d'un lĂ©ger duvet; la face antĂ©rieure, concave et glabre, constitue la paume, limitĂ©e par deux masses charnues saillantes : l'Ă©minence thĂ©nar en dehors, et l'Ă©minence hypothĂ©nar en dedans. La peau de la paume prĂ©sente des plis et des saillies de dispositions variables. 

Malaire. - malaire, du latin mala = joue. - Qui a rapport à la joue : l'os malaire détermine le relief de la joue.

Malléoles. - Structures anatomiques situées à la partie inférieure de la jambe, près de la cheville.

Malpighi (corpuscules de). - Nom donné à des structures situées 1) dans les reins; 2 ) dans la rate :

1) Les corpsuscules rénaux de Malpighi sont des structures microscopiques composées de deux parties principales, le glomérule et la capsule de Bowman.

2) Les corpuscules splĂ©niques de Malpighi (= follicules splĂ©niques.) sont des agrĂ©gats de cellules lymphoĂŻdes situĂ©s dans la pulpe blanche de la rate. 

Malpighi (pyramides de) =  pyramides rĂ©nales. - Structures anatomiques en forme de pyramide situĂ©es Ă  l'intĂ©rieur de la substance corticale du rein. Elles sont constituĂ©es de tissu rĂ©nal, y compris des tubes rĂ©naux et des vaisseaux sanguins. Chaque pyramide est composĂ©e de milliers de tubules rĂ©naux qui sont responsables du processus de filtration, de rĂ©absorption et de sĂ©crĂ©tion dans les reins. Les pyramides de Malpighi sont essentielles au fonctionnement des reins en aidant Ă  filtrer le sang, Ă  rĂ©guler les niveaux d'eau et d'Ă©lectrolytes, et Ă  Ă©liminer les dĂ©chets du corps. Les pyramides de Malpighi sont entourĂ©es par le cortex rĂ©nal et convergent vers la partie infĂ©rieure du rein oĂą elles s'ouvrent dans les calices mineurs, qui Ă  leur tour se rejoignent pour former les calices majeurs, puis le bassinet rĂ©nal, et enfin l'uretère, qui transporte l'urine hors du rein vers la vessie.

Malpighi (tubes de). - Chez les insectes et les arachnides et de certains autres arthropodes, les tubes de Malpighi sont des organes excréteurs. Ils sont différents des corpuscules rénaux des mammifères tant en structure qu'en fonctionnement. Les tubes de Malpighi sont des tubes fins et aveugles qui flottent dans l'hémolymphe (l'équivalent du sang chez les insectes) et se déversent dans le tube digestif, généralement à la jonction entre l'intestin moyen et l'intestin postérieur. Leur fonctionnement est basé sur un mécanisme de sécrétion et d'absorption sélective. Ils absorbent activement les déchets métaboliques (principalement l'acide urique) et les ions (comme le potassium) de l'hémolymphe. L'eau suit ensuite par osmose. Le contenu des tubes de Malpighi est ensuite déversé dans le tube digestif, où l'eau et certains ions peuvent être réabsorbés avant l'élimination des déchets avec les excréments.

Maltase. - La Maltase  est une diastase ou ferment soluble qui dĂ©double le maltose on deux molĂ©cule de glucose. La maltase, dĂ©jĂ  constatĂ©e par BĂ©champ, en 1865, dans des urines, par Bourquelot dans le pancrĂ©as et l'intestin grĂŞle du Lapin, a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e Ă  peu près pure par LĂ©on Cusenier, en 1886. Cette diastase s'extrait, par maltage, des cĂ©rĂ©ales et, en particulier, de l'orge, mais on la rencontre Ă©galement dans les levures, les champignons, le sang des Mammifères. Elle est utilisĂ©e dans la fabrication des glucoses; c'est sur son action qu'est fondĂ©e la fabrication de plusieurs boissons alcooliques de l'extrĂŞme Orient, tirĂ©es de la fermentation des matières amylacĂ©es.

Maltose. - Glucide simple, plus précisément diholoside, composé de deux molécules de glucose reliées par une liaison glycosidique alpha(1→4). C'est l'un des sucres que l'on retrouve dans les aliments et boissons contenant de l'amidon, comme les céréales, les pommes de terre et les légumineuses. Lorsque l'amidon est décomposé par l'action de l'amylase, une enzyme présente dans la salive et le suc pancréatique, le maltose est produit. Le maltose est ensuite dégradé en glucose par l'enzyme maltase, présente dans l'intestin grêle, ce qui permet à l'organisme de l'absorber et de l'utiliser comme source d'énergie.

Mamelle, en latin mamilla. - Organe glanduleux, propre à la sécrétion du lait. Les mamelles chez les animaux ont une importance telle, qu'on en a fait le caractère distinctif d'une classe entière des vertébrés : les mammifères. Le nombre et la forme des manuelles présentent d'ailleurs une grande variété. Elles sont par paire, dont le nombre varie avec l'espèce : chez la jument, l'ânesse, la chèvre et la brebis, il n'y a qu'une paire de mamelles, inguinales: chez la vache, deux paires, inginales; chez la chienne et la chatte. quatre ou cinq paires, ventrales; chez la truie, six paires, ventrales et pectorales. - Dans l'espèce humaine, il y a deux mamelles, pectorales, atrophiées chez l'homme, et qui se développent che la femme à l'âge de la puberté. Les mamelles représentent une demi-sphère surmontée par une grosse papille, le mamelon, entourée par un disque coloré, l'aréole.
Les mamelles se composent d'une glande en grappe, dont les lobes dĂ©versent leur sĂ©crĂ©tion dans des conduits excrĂ©teurs ou vaisseaux galactophores qui s'ouvrent au mamelon. 

Mammifères. - Classe d'animaux vertĂ©brĂ©s, caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence de mamelles.  Les mammifères mettent au monde leurs petits vivants, et les nourrissent avec le lait produit par les femelles, qui portent des mamelles. Leur peau est gĂ©nĂ©ralement couverte de poils, leurs mâchoires munies de dents. Ils ont le sang chaud; leur appareil respiratoire comporte toujours des poumons, mĂŞme chez les type, franchement aquatiques, tels que les cĂ©tacĂ©s. etc. Le genre de vie des mammifères est extrĂŞmement variĂ©. Les uns, comme les baleines, sont essentiellenient marins; les chauves-souris volent aussi facilement dans l'air que les oiseaux; les kangourous font des bonds prodigieux; les tatous peuvent se rouler en tire boule parfaite, et dĂ©valer ainsi sur les pentes abruptes; les singes semblent voltiger entre les arbres au moyen de leurs bras longs et de leur grande quelle prĂ©hensile, etc. Les formes nocturnes sont aussi nombreuses que les formes diurnes : les premières ont les yeux organisĂ©s pour la vue de nuit, soit que leur pupille s'ouvre dĂ©mesurĂ©ment, compte les chats et les makis; soit que les yeux, Ă©normes, occupent presque toute la face, comme chez les loris et les tarsiers. Les membres, au nombre de quatre, peuvent cependant se rĂ©duire Ă  deux nageoires pectorales, comme chez les cĂ©tacĂ©s : alors, le corps possède une vĂ©ritable nageoire caudale horizontale, et mĂŞme une dorsale. Chez les chauves-souris, la membrane des flancs unit entre eux les doigts dĂ©mesurĂ©ment allongĂ©s, ou bien s'Ă©tend entre les membres, dont elle laisse les extrĂ©mitĂ©s libres, comme chez les Ă©cureuils et phalangers volants. Au rĂ©gime nutritif correspondent des particularitĂ©s non moins variĂ©es elles-mĂŞmes (conformation de la langue, des dents et du tube digestif tout entier). Le passage entre les mammifĂ©res et les oiseaux est fait par le curieux ornithorynque au crâne sans sutures apparentes, au bec de canard, et dont la femelle produit une sorte d'oeuf.
La distribution gĂ©ographique des mammifères ne se laisse pas rĂ©duire Ă  des formules nettes. On dirait que, dans l'ancien et le nouveau monde, des reprĂ©sentants des mĂŞmes groupes forment des sĂ©ries parallèles : marsupiaux, grands chats, tapirs, singes. La faune tropicale de l'ancien monde se caractĂ©rise par les rhinocĂ©ros et les Ă©lĂ©phants, manquant aujourd'hui en AmĂ©rique tout comme les singes anthropoĂŻdes. Mais parmi les herbivores, les formes les plus remarquables appartiennent souvent Ă  l'hĂ©misphère borĂ©al grands cerfs, Ă©lans, bisons. Quand on Ă©tudie la sĂ©rie palĂ©ontologique, on voit par contre que, suivant les Ă©poques, tous les types ont Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©s dans les diverses rĂ©gions du globe. - La classification des mammifères est la suivante, deux sous-classes: les aplacentaires (marsupiaux, monotrèmes) et les placentaires (Ă©dentĂ©s, carnivores, rongeurs, chiroptères, primates, etc.). 

Mandibulaire (nerf). - L'une des trois composantes principales du nerf trijumeau. Ses principales branches comprennent le nerf alvéolaire inférieur, le nerf lingual, ainsi que le nerf auriculotemporal.

Mandibule . - On nomme ainsi chez les oiseaux chacune des deux mâchoires enveloppées par la corne du bec. On distingue ainsi, la mandibule supérieure et la mandibule inférieure, chacune composée de deux maxillaires, comme les mâchoires des autres vertébrés. La mandibule supérieure possède en dessous une crête appelée culmen, et une région recouverte par la cire et nommée lorum. La mandibule inférieure présente une pointe dite dille ou myxa, et son bord inférieur est le gonys. - Chez les insectes, on nomme mandibules la première paire de mâchoires.

Manducation, du latin manducare = manger. - Au sens large, action de manger. - Plus spécialement, tout ce qui dans l'ingestion d'aliments précède la digestion (préhension, mastication, insalivation, déglutition).

Mangroves. - Ecosystèmes côtiers rencontrés dans les zones tropicales et subtropicales, et composés de diverses espèces d'arbres (palétuviers).

Manne. - Suc concret, sucrĂ©, douĂ© de propriĂ©tĂ©s purgatives, et qui dĂ©coule de certains vĂ©gĂ©taux, et plus particulièrement de quelques espèces du genre FrĂŞne. 

Manteau. - On donne souvent ce nom à la partie supérieure du corps des oiseaux; en fauconnerie, par exemple, un manteau uni, bigarré, etc. - On appelle également manteau chez les mollusques, cette portion des téguments qui enveloppe plus ou moins complètement le corps de ces animaux; ce sont d'ordinaire des expansions formées par les replis de la peau, qui est toujours molle et visqueuse. Ce manteau est souvent presque entièrement libre et constitue deux grands voiles qui cachent tout le reste de l'animal; d'autres fois, ces deux expansions se réunissent et forment un tube. Enfin ce n'est quelquefois qu'une espèce de disque dont les bords sont libres ou entourent le corps sous la forme d'un sac.

Manteau = pallium. - Structure anatomique présente chez les mollusques. C'est une membrane qui recouvre le corps et constitue une cavité appelée la cavité palléale. Cette cavité renferme les branchies (ou les poumons chez certains gastéropodes terrestres), ainsi que d'autres organes internes, tels que le cœur et une partie du système digestif. Le manteau a plusieurs fonctions importantes chez les mollusques. Il sécrète généralement une coquille calcaire protectrice chez les mollusques à coquille, comme les escargots et les coquillages. Chez les céphalopodes, le manteau peut produire une enveloppe externe ou des structures camouflantes complexes pour aider à la protection et à la dissimulation. De plus, le manteau joue un rôle dans la respiration et l'excrétion des déchets chez les mollusques aquatiques. Enfin, chez les céphalopodes, le manteau est également impliqué dans la propulsion par jet d'eau, un mécanisme de locomotion rapide et efficace.

Marc, du latin amurea, marc. - On appelle ainsi les résidus de café et de divers fruits tels que pommes, poires, olives, raisin; etc., des racines, légumes ou herbes dont on a extrait le jus pour les usages domestiques ou industriels. Ces différents produits sont en général utilisés pour la nourriture des bestiaux et des volailles; ils constituent aussi un excellent engrais. Dans les pays vignobles, on distille le marc de raisin et on en fait une eau-de-vie qui a une certaine réputation locale, mais dont le goût particulier, désagréable aux personnes qui n'y ont pas été habituées de longue date, décèle l'origine.

Marcescent; du latin marcescere, se flétrir. - Se dit des organes foliacés des plantes qui se fanent et se dessèchent sur la plante au lieu de s'en détacher avant de tomber, telles sont les feuilles des chênes; le calice des mourons, des ronces, des rhinanthes et d'un grand nombre de plantes; la corolledes bruyères, des campanules, de plusieurs cucurbitacées, etc. - Il ne faut pas confondre ce terme avec le mot persistant, qui s'applique aux organes qui, comme les feuilles de pin, de sapin, restent pendant plusieurs années sur l'arbre sans se dessécher.

Marcottage. - Méthode de multiplication végétative dans laquelle une partie de la plante, comme une tige ou une branche, est enracinée tout en restant attachée à la plante mère. Une fois que les racines se sont formées, la partie enracinée peut être séparée de la plante mère pour devenir une nouvelle plante.

Marginé, du latin margo, bord. - Se dit de certains organes dont les bords sont prolongés en des expansions foliacées qui leur forment bordure. Les pétiole des feuilles d'orangers (Agrumes), ceux du pois ochrus, sont marginés plus ou moins largement. Les akènes de la tanaisie, de la camomille, de la matricaire, etc., sont marginés d'un anneau membraneux en forme de rebord. - Les graines elles-mêmes sont marginées lorsqu'elles sont pourvues d'un rebord saillant, mais étroit, qui est produit par l'expansion de leurs enveloppes, comme dans le cheiranthe sinué, la spargoute pentandre, etc.

Marteau = malleus. - Un des trois osselets de l'oreille moyenne chez les mammifères. Il est situé plus près du tympan et fait partie intégrante du système auditif. Le marteau est nommé ainsi en raison de sa forme. Il se compose d'une tête, d'un manche et d'une partie appelée le processus court. Lorsque les vibrations sonores atteignent le tympan, celui-ci commence à vibrer. Ces vibrations sont ensuite transmises au marteau, qui agit comme un amplificateur et les transmet à l'enclume, le deuxième osselet de l'oreille moyenne. L'enclume transmet alors les vibrations à l'étrier, le troisième osselet, qui les transmet à l'oreille interne pour être converties en signaux nerveux.

Masséter, du grec masaomai, je mâche. - On nomme ainsi chez l'humain et chez les vertébrés en général un muscle situé à la partie postérieure de la joue, entre le niveau de l'oreille et l'angle de la mâchoire; il s'insère supérieurement, chez l'humain, à l'arcade-zygomatique, et inférieurement à, la branche montante du maxillaire inférieur (zygomato-maxillaire de Chaussier). Il rapproche la mâchoire inférieure de la supérieure et joue un rôle, important dans la mastication. Il reçoit une artère massétérine, née tantôt de la maxillaire interne, tantôt de la temporale profonde postérieure; une veine massétérine accompagne cette artère; enfin le nerf-maxillaire inférieur envoie à ce muscle le massétérin. (S.-Y.).

Mastication, du grec mastax, mâchoire. - On nomme ainsi l'un des actes mĂ©caniques qui, chez les animaux, concourent Ă  la digestion. Cet acte n'existe vĂ©ritablement que chez les mammifères; il a lieu dans la bouche et consiste en une trituration des aliments entre les dents molaires, sous l'influence des  mouvements des mâchoires, de la langue et des joues. La salive, abondamment versĂ©e dans la bouche en ce moment, amollit la masse alimentaire, en mĂŞme temps qu'elle y exerce ses propriĂ©tĂ©s chimiques. La mastication a pour effet spĂ©cial d'assurer le broiement des matières vĂ©gĂ©tales et d'en prĂ©parer ainsi la digestion; voilĂ  pour pourquoi cet acte est prolongĂ© chez les espèces phytophages (qui mangent des vĂ©gĂ©taux), et atteint une si remarquable perfection chez les ruminants. Chez l'humain, la mastication est une des conditions indispensables du maintien des fonctions digestives; et c'est pour en assurer la bonne exĂ©cution que l'on recommande de ne pas manger trop vite, de se tenir les dents en bon Ă©tat.

MastoĂŻde. - Structure osseuse situĂ©e Ă  la base du crâne, juste derrière l'oreille, dans la rĂ©gion latĂ©rale et postĂ©rieure de l'os temporal. Elle tire son nom de sa forme qui ressemble Ă  celle d'une mamelle ou d'un sein (du grec mastoidĂŞs = semblable Ă  un sein). La mastoĂŻde comporte plusieurs cavitĂ©s, dont la plus importante est la cellule mastoĂŻdienne. Cette cavitĂ© est aĂ©rĂ©e par un système de petites cavitĂ©s interconnectĂ©es et est tapissĂ©e par une membrane muqueuse. La cellule mastoĂŻdienne est considĂ©rĂ©e comme une extension de l'oreille moyenne et est impliquĂ©e dans la rĂ©gulation de la pression de l'air dans l'oreille moyenne. La mastoĂŻde est Ă©galement le site d'insertion de plusieurs muscles du cou, notamment le muscle sterno-clĂ©ido-mastoĂŻdien, qui s'attache Ă  la partie infĂ©rieure et antĂ©rieure de la mastoĂŻde. 

Maturation. - SĂ©rie de transformations qui se produisent dans un fruit qui mĂ»rit, pour l'amener Ă  l'Ă©tat de maturitĂ©. 

Maturation de l'ARNÉpissage.

Maxillaire, du latin maxilla = mâchoire. - Qui a rapport aux mâchoires. - Os maxillaires : la mâchoire supĂ©rieure est formĂ©e de deux os symĂ©triques, Les maxillaires supĂ©rieurs; la mâchoire infĂ©rieure, par un seul os. le maxillaire infĂ©rieur, rappelant la forme d'un fer Ă cheval, et dont les extrĂ©mitĂ©s sont relevĂ©es en angle droit et terminĂ©es par deux apophyses (apophyse coronoĂŻde et condyle) sĂ©parĂ©es par l'Ă©chancrure sigmoĂŻde. - Artère maxillaire interne : l'une des branches de la carotide externe. - Glande maxillaire : l'une des trois glandes salivaires que l'humain et la plupart des autres mammifères possèdent de chaque cĂ´tĂ© de la tĂŞte. 

Maxillaire interne (artère). - Branche de l'artère carotide externe. Elle fournit la vascularisation de plusieurs structures de la tĂŞte, y compris la dure-mère, les muscles masticateurs, la membrane muqueuse des joues, les dents, les muscles temporaux, et d'autres structures adjacentes. 

Maxillaire (nerf). - Une des trois branches principales du nerf trijumeau (nerf trigéminal), qui est le cinquième nerf crânien. ce nerf innerve principalement la région maxillaire, qui comprend la partie supérieure de la mâchoire, les dents supérieures, les sinus maxillaires et une partie de la muqueuse nasale

Maxillaires (sinus). - Les plus grands des quatre sinus paranasaux . Ils sont situĂ©s dans les os maxillaires, juste en dessous des orbites et de chaque cĂ´tĂ© du nez. Ils sont en forme de pyramide et sont souvent dĂ©crits comme Ă©tant en forme de poche ou de cavitĂ© dans l'os maxillaire. Ces cavitĂ©s sont recouvertes d'une muqueuse similaire Ă  celle qui tapisse les cavitĂ©s nasales. Les sinus maxillaires sont connectĂ©s aux fosses nasales par de minces passages appelĂ©s ostia. Leur emplacement près des cavitĂ©s nasales leur permet d'influencer la qualitĂ© de la respiration nasale, ainsi que de jouer un rĂ´le dans l'humidification et le rĂ©chauffement de l'air inspirĂ©.  Les sinus maxillaires ont plusieurs fonctions, notamment : la rĂ©duction du poids de la tĂŞte, la  rĂ©sonance de la voix, l'isolation thermique de la cavitĂ© nasal, et la  protection contre les chocs.

Méat. - Terme qui signifie passage, conduit ou orifice. - En, anatomie, on parle de méat auditif (ouverture du conduit auditif externe), des méats des fosses nasales, du méat urinaire (orifice externe du canal de l'urètre). - En botanique, on nomme méat l'espace vide entre les cellules des parenchymes végétaux lâches. Les grands méats constituent des lacunes.

MĂ©conium. - ExcrĂ©ment rendus par le nouveau nĂ© avant qu'il ait ait absorbĂ© une nourriture quelconque. C'est une substance molle, visqueuse, d'un vert plus ou moins foncĂ©, presque sans odeur et aseptique. 

Médian, qui est au milieu. - Nerf médian; Veines médianes.

Médiastin, du latin medius, au milieu. - Cloison membraneuse formée par l'adossement des deux plèvres, divisant la poitrine en deux parties, l'une droite, l'autre gauche, recevant dans ses intervalles le coeur renfermé dans le péricarde, l'aorte, l'oesophage, la veine cave supérieure, l'artère pulmonaire, la trachée, la veine azygos, le canal-thoracique.

Megadivers (pays). - RĂ©gions du monde qui abritent une grande partie de la diversitĂ© biologique mondiale. Ces pays sont caractĂ©risĂ©s par une faune et une flore exceptionnellement riches, mais Ă©galement menacĂ©es par des pressions anthropiques comme la dĂ©forestation, l'urbanisation et l'exploitation des ressources naturelles. Voici la liste des 17 pays considĂ©rĂ©s comme megadivers : Afghanistan, Australie,   Bangladesh, Bolivie, BrĂ©sil, Chine, Colombie,  Costa Rica, Équateur, Inde, IndonĂ©sie, Kenya,   Madagascar, Mexique, Philippines, Zambie, Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Ces pays abritent environ 70 Ă  75 % de la biodiversitĂ© terrestre connue sur Terre. Ils jouent un rĂ´le essentiel dans la conservation des Ă©cosystèmes mondiaux et la prĂ©servation de la vie sauvage.

Meibomius (glandes de) = glandes tarsiennes. - Petites glandes sĂ©bacĂ©es situĂ©es dans la paupière. Elles sont nommĂ©es d'après Heinrich Meibom, un anatomiste qui les a dĂ©crites pour la première fois au XVIIe siècle. Ces glandes  sont disposĂ©es verticalement le long du bord libre des paupières, Ă  l'intĂ©rieur du tarse, le tissu cartilagineux de la paupière. Les glandes de Meibomius produisent un liquide sĂ©crĂ©toire huileux appelĂ© sĂ©bum, qui s'Ă©tale sur le bord de la paupière lorsqu'on cligne des yeux. Cette couche de sĂ©bum forme ce qu'on appelle le film lipidique, qui aide Ă  empĂŞcher l'Ă©vaporation excessive des larmes et contribue Ă  maintenir la stabilitĂ© du film lacrymal. Le film lacrymal est essentiel pour protĂ©ger la surface de l'Ĺ“il, maintenir l'humiditĂ© et favoriser une vision claire et confortable.

Méiose. - Processus de division cellulaire spécialisé qui se produit dans les cellules germinales ( = cellules reproductrices) des organismes multicellulaires. Elle consiste à réduire le nombre de chromosomes de moitié (haploïdie) afin de produire des cellules sexuelles ou gamètes (spermatozoïdes chez les mâles, ovules chez les femelles).

Meissner (corpuscules de) = corpuscules tactiles de Meissner. - RĂ©cepteurs sensoriels spĂ©cialisĂ©s situĂ©s dans la peau des doigts, des orteils, des paupières, des lèvres et d'autres zones sensibles du corps. 

MĂ©lanine. - Pigment biologique produit par les cellules appelĂ©es mĂ©lanocytes. Elle est responsable de la couleur de la peau, des cheveux, des yeux et d'autres parties du corps chez les humains et de nombreux autres organismes. 

Mélatonine. - Hormone produite naturellement par la glande pinéale, une petite glande située dans le cerveau. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation des cycles du sommeil et de l'éveil chez les êtres humains et d'autres animaux. La production de mélatonine est influencée par la lumière et l'obscurité dans l'environnement. Le processus de sécrétion de la mélatonine est généralement régi par la variation de la lumière. La production de mélatonine augmente généralement en réponse à l'obscurité, signalant au corps qu'il est temps de se préparer au sommeil. À l'inverse, en présence de lumière, la production de mélatonine diminue, indiquant au corps qu'il est temps de rester éveillé et actif.

Membrane. - Organe, ou partie d'organe, disposé en feuillet mince. On distingue les membranes muqueuses, séreuses ou fibreuses. - En biologie cellulaire, on identifie plusieurs types de membranes : celle qui sépare le noyau du cytoplasme; ou encore celle qui sépare l'intérieur de l'extérieur de la cellule et qui est appelée la membrane plasmique. - En botanique, on nomme membrane l'assise ou ensemble d'assises cellulaires, assez fortement cohérentes entre elles pour servir d'enve loppes à d'autres parties, par exemple l'épiderme
d'une tige. 

Membrane cellulaire  = membrane plasmique = membrane cytoplasmique. - Structure essentielle qui entoure et dĂ©limite toutes les cellules vivantes, qui agit comme une barrière sĂ©lective qui sĂ©pare l'intĂ©rieur de la cellule de son environnement extĂ©rieur.

Membrane vitelline. - Structure externe prĂ©sente autour de l'ovule ou de l'oeuf. 

Membre. - Appendice du tronc de l'humain et de la plupart des autres animaux, destiné à l'exercice des fonctions de relation. Chez l'humain. les membres sont au nombre de quatre-: deux membres inférieurs, pelviens ou abdominaux, qui servent à la sustentation et à la locomotion, et deux membres supérieurs ou thoraciques, qui servent au toucher et à la préhension. Chaque membre est composé de trois segments réunis par des articulations. Au membre supérieur on distingue le bras, l'avant-bras et la main; au membre inférieur : la cuisse, la jambe et le pied.

MĂ©narche. - Premier cycle menstruel chez les jeunes filles, marquant le dĂ©but de la pĂ©riode de fertilitĂ©. En d'autres termes, c'est le premier saignement menstruel. La mĂ©narche survient gĂ©nĂ©ralement entre l'âge de 10 et 16 ans, bien que cela puisse varier d'une personne Ă  l'autre. La mĂ©narche est le rĂ©sultat d'un processus  impliquant l'interaction entre plusieurs hormones, notamment l'hormone folliculostimulante (FSH), l'hormone lutĂ©inisante (LH), les oestrogènes et la progestĂ©rone. Avant la mĂ©narche, le système hormonal subit des changements progressifs qui prĂ©parent le corps Ă  la reproduction. Une fois que ces changements hormonaux atteignent un certain seuil, cela dĂ©clenche l'apparition de la mĂ©narche.

Mendel (lois de). - Trois lois Ă©noncĂ©es dans les annĂ©es 1860 par Gregor Mendel et posant les principes fondamentaux de l'hhĂ©rĂ©ditĂ© et de la gĂ©nĂ©tique.  Il s'agit de : 1) la loi de la sĂ©grĂ©gation, 2) la loi de l'assortiment indĂ©pendant, et 3) La loi de l'hĂ©rĂ©ditĂ© indĂ©pendante des caractères liĂ©s.

Méninges, du grec méninx = membrane. - Nom commun des enveloppes membraneuses de l'encéphale et de la moelle épinière chez les vertébrés. Les trois méninges; la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère.

Ménisque. - Structures cartilagineuses en forme de croissant situées dans les articulations, principalement dans les genoux. Ils agissent comme des amortisseurs et des stabilisateurs dans les articulations, en répartissant uniformément la pression et en aidant à absorber les chocs. Chaque genou possède deux ménisques : un ménisque médial, situé du côté intérieur du genou, et un ménisque latéral, situé du côté extérieur. Ces ménisques sont fixés à la capsule articulaire du genou et s'attachent au plateau tibial (la partie supérieure de l'os du tibia) par des ligaments appelés ligaments méniscaux. Les ménisques sont composés de tissu cartilagineux dense et résistant. Leur structure fibreuse leur permet de résister aux forces de compression et de cisaillement qui se produisent lors des mouvements du genou, tels que la marche, la course et la flexion.

Ménopause. - Stade de la vie d'une femme qui marque la fin de sa période de fertilité et de ses menstruations régulières. C'est un événement naturel qui survient généralement entre l'âge de 45 et 55 ans, bien que cela puisse varier d'une personne à l'autre. La ménopause a lieu lorsque les ovaires cessent de produire des hormones sexuelles, en particulier les oestrogènes et la progestérone. En conséquence, la fonction ovarienne diminue progressivement, ce qui entraîne des changements dans le cycle menstruel et finalement l'arrêt des menstruations. Le processus menant à la ménopause peut durer plusieurs années et est souvent précédé par une période appelée périménopause, au cours de laquelle les cycles menstruels deviennent irréguliers et les symptômes associés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les changements d'humeur et les sécheresses vaginales, peuvent apparaître.

Menstruation. -  Soit la pĂ©riode de quelques jours au cours de laquelle ont lieu les menstrues, soit la fonction physiologique consistant dans le flux rĂ©gulier des menstrues au cours de la vie de la femme. 

Menstrues, du latin menstruus = mensuel; (synonymes : Règles, mĂ©norrhĂ©e, flux catamĂ©nial, mois). - Les menstrues sont un flux pĂ©riodique de liquide sanglant femme, dont la pĂ©riode est environ un mois (Menstruation). Elles sont constituĂ©es par du sĂ©rum sanguin venant de l'utĂ©rus, contenant des globules blancs et rouges et des sĂ©crĂ©tions muqueuses avec des dĂ©bris d'Ă©pithĂ©lium. Pauvres en globules rouges et peu colorĂ©es au dĂ©but et Ă  la fin de la pĂ©riode d'Ă©coulement, elles sont, Ă  la pĂ©riode d'Ă©tat, formĂ©es de sang  presque pur. La quantitĂ© moyenne de sang qui s'Ă©coule est de 150 Ă  200 grammes. Variable avec les sujets, elle est faible chez les femmes obèses ou anĂ©miques. Le flux menstruel est le plus souvent prĂ©cĂ©dĂ© et accompagnĂ©, surtout au dĂ©but, d'une sensation de pesanteur et quelquesfois d'une vĂ©ritable douleur. 

Menton, du nom latin mentum. - Saillie située chez l'humain à la partie inférieure de la face, et formée principalement par un muscle nommé releveur du menton, et par une saillie de la partie moyenne du bord de l'os-maxillaire inférieur.

Mentonnier, nom donné aux parties qui se rapportent au menton : l'artère mentonnière est la terminaison de l'artère dentaire inférieure; le nerf mentonnier est aussi la terminaison du nerf dentaire inférieur; le trou mentonnier est l'orifice externe du canal dentaire inférieur; il donne passage au nerf et à l'artère ci-dessus nommés : il est situé de chaque côté de la symphyse du maxillaire inférieur, à sa face externe.

MĂ©ristème. - Tissu cellulaire gĂ©nĂ©rateur des jeunes tiges, douĂ© au plus haut degrĂ© de la facultĂ© de multiplier ses cellules par division, c.-Ă -d. par formation de cloisons perpendiculaires Ă  leur plus grand diamètre. 

MĂ©roblaste. - Cellule qui se divise de manière incomplète, produisant des cellules filles de taille inĂ©gale. Ce processus se produit dans le dĂ©veloppement embryonnaire de certains organismes, en particulier chez les invertĂ©brĂ©s. 

MĂ©rogonie. -  Mode de reproduction chez certains parasites protozoaires. 

Mésencéphale. - Région du cerveau située dans le tronc cérébral, entre le pont et le diencéphale. Il fait partie du système nerveux central.

Mésenchyme. - Ttissu intermédiaire (tissu de soutien) qui donne naissance au tissu conjonctif et au sang

Mésentère, du grec mesos, milieu, et entéron, intestin. - On nomme ainsi, chez les vertébrés, un repli du péritoine qui enveloppe les intestins à la manière d'une écharpe, les suspend à la colonne vertébrale et en règle la mobilité.

Mésentérique, du mot mésentère. - On désigne par cette épithète divers organes qui sont maintenus entre les feuillets du mésentère; ce sont des glandes appartenant au système absorbant, des veines et des artères. - On distingue, chez l'humain, l'artère mésentérique supérieure, qui naît de l'aorte en avant, à droite, et un peu au-dessous du tronc coeliaque, et qui se distribue surtout à l'intestin grêle; et l'artère mésentérique inférieure, qui naît aussi de l'aorte, mais en avant et à gauche, un peu au-dessus de sa division en iliaques primitives. On distingue de même deux veines mésentériques. - On nomme plexus mésentériques des lacis de filets nerveux appartenant au système du grand sympathique; le supérieur se voit autour de l'artère mésentérique supérieure; l'inférieur entoure l'artère mésentérique inférieure et les artères iliaques primitives.

Mésocôlon. - Repli du péritoine qui soutien le côlon.

Mésoderme. - En embryologie, c'est le nom donné au feuillet moyen qui apparaît dans la gastrula, entre l'ectoderme et l'endoderme; il se divise ultérieurement en deux lames : le mésoderme ou mésoblaste pariétal du côté de l'ectoderme, et le mésoderme ou mésoblaste viscéral du côté de l'endoderme. Ces deux lames limitent une cavité appelée coelome. - En botanique, c'est la partie de l'écorce située entre la couche tubéreuse et l'enveloppe herbacée.

Mésogastre. - Région de l'abdomen, située entre les régions épigastrique et hypogastrique.

Mésolobe. - Nom donné par Chaussier au corps calleux, partie moyenne du cerveau.

MĂ©sophylle. - Structure prĂ©sente dans les feuilles des plantes. Il est situĂ© entre les deux Ă©pidermes de la feuille, formant la majeure partie du tissu foliaire. 

Mésorectum, du grec mesos, moyen, et du nom rectum, portion triangulaire du péritoine qui s'étend de la face antérieure du sacrum à la face postérieure du rectum.

Mésothorax (anatomie, zoologie), du grec mesos, moyen, et thorax, poitrine. - Anneau moyen du thorax chez les insectes.

MĂ©sozoĂŻque. - Le MĂ©sozoĂŻque est une ère gĂ©ologique qui s'est Ă©tendue d'environ 252 millions Ă  environ 66 millions d'annĂ©es avant notre ère (Ma). Il est subdivisĂ© en trois pĂ©riodes : le Trias, le Jurassique et le CrĂ©tacĂ©. Le MĂ©sozoĂŻque est prĂ©cĂ©dĂ© par le PalĂ©ozoĂŻque et suivi par le CĂ©nozoĂŻque dans l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques.  Le MĂ©sozoĂŻque est souvent associĂ© Ă  l'âge des dinosaures, qui ont dominĂ© les Ă©cosystèmes terrestres pendant la majeure partie de cette ère. Les dinosaures ont diversifiĂ© et occupĂ© de nombreux niches Ă©cologiques, allant des petits prĂ©dateurs aux Ă©normes herbivores et aux redoutables prĂ©dateurs carnivores. Bien que les dinosaures aient dominĂ© les terres, les premiers mammifères sont apparus au cours du MĂ©sozoĂŻque. Ces mammifères primitifs Ă©taient gĂ©nĂ©ralement de petite taille et occupaient des niches Ă©cologiques variĂ©es, notamment celles de petits insectivores et de crĂ©atures arboricoles. Les ocĂ©ans du MĂ©sozoĂŻque Ă©taient habitĂ©s par une grande diversitĂ© d'animaux marins, notamment des reptiles marins tels que les ichthyosaures, les plĂ©siosaures et les mosasaures, ainsi que des mollusques, des coraux et d'autres formes de vie marine. La fin du MĂ©sozoĂŻque a Ă©tĂ© marquĂ©e par une extinction massive, connue sous le nom d'extinction CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogène, qui a conduit Ă  la disparition des dinosaures non aviaires et de nombreux autres groupes d'organismes. Cet Ă©vĂ©nement a ouvert la voie Ă  l'ascension des mammifères et Ă  la diversification des groupes d'organismes qui caractĂ©risent l'ère suivante, le CĂ©nozoĂŻque.

Métabolisme. - Ensemble des processus chimiques qui se déroulent dans les cellules d'un organisme pour maintenir la vie.

Métacarpe, du grec méta, après, et carpos, poignet. - Portion du squelette des vertébrés, correspondant à la paume de la main, formée normalement de 5 os parallèles articulés en haut avec les os du carpe, et supportant chacun un des doigts de la main. - En général, il y a autant d'os au métacarpe que l'animal a de doigts. Cependant on observe parfois qu'un os métacarpien rudimentaire est la trace d'un doigt non développé; et, d'une autre part, chez les ruminants, les deux os métacarpiens qui soutiennent les deux doigts posant sur le sol sont soudés en un seul os nommé le canon; ce même nom désigne aussi l'os métacarpien qui soutient le doigt unique des animaux du genre cheval. - Les oiseaux ont deux os métacarpiens soudés par leurs extrémités et faisant partie de ce qu'on nomme le bout de l'aile. Il n'existe rien d'analogue au métacarpe chez les poissons.

Métacarpien, du mot métacarpe. - Ce nom désigne d'abord les os mêmes du métacarpe, que l'on distingue par leur numéro d'ordre en commençant par celui qui soutient le pouce; il s'applique, en outre, à divers organes tenant au métacarpe. Nous signalerons surtout : - Le ligament métacarpien, sorte de bandelette aponévrotique qui maintient dans leur position l'extrémité inférieure des quatre derniers os métacarpiens. - L'artère métacarpienne ou dorsale du métacarpe est un rameau de l'artère radiale qui se distribue à la peau du dos de la main et au muscle-abducteur de l'index.

MĂ©tamère ou zoonite (zoologie, embryologie).  - Chacun des anneaux d'un ver ou d'un arthropode. Le terme de mĂ©tamère a Ă©tĂ© créé par le  Haeckel. Pour ce naturaliste, en effet, tout mĂ©tamère, qu'il soit d'un ver, d'un crustacĂ©, d'un insecte, reprĂ©sentait un individu, un Ă©lĂ©ment distinct d'une sĂ©rie d'ĂŞtres unis bout Ă  bout, une unitĂ© morphologique de ce tout, qui est un animal, ou, pour mieux dire, une colonie animale.

Métamérie. - Division primitive de la corde dorsale de l'embryon et des tissus environnants en segments ou métamères. Chacun des segments constituant la métamérie présente les caractères généraux et les propriétés principales de l'individu auquel il appartient, ce qui a fait penser à divers auteurs que la métamérie est la marque de l'existence, dans la phylogénie de l'être, d'une colonie animale qui aurait disparu par coalescence. Chez les vertébrés supérieurs, la division primitive ne persiste pas, et c'est une nouvelle division de la corde dorsale qui aboutit à la formation des vertèbres.

Métamorphose. - Changements de forme ou de structure qui surviennent pendant la vie de certains animaux. La métamorphose est un développement post-embryonnaire, qui ne compte que du jour où l'animal a quitté l'oeuf et, par conséquent, dans la règle, le corps de la mère. Les animaux qui subissent le plus de métamorphoses régulières sont certainement les insectes, puisque, en général, aucun deux n'éclôt sous la forme définitive apte à reproduire son espèce; mais il en est beaucoup d'autres qui passent par divers états (échinodermes, mollusques, crustacés, poissons, batraciens). - Les insectes sortent de l'oeuf à l'état de larve, puis, après plusieurs mues, qu'accompagnent parfois de grands changements de formes, ils passent par un état, ordinairement dormant, qui est celui de nymphe, pupe ou chrysalide; enfin, ils apparaissent à l'état d'insecte parfait. Plusieurs années peuvent être consacrées à ce développement; il peut aussi se faire en quelqucs jours. Mais, des trois états, le plus court est généralement celui d'insecte parfait, car le mâle ne survit guère à l'accouplement, non plus que la femelle à la ponte. Cependant quelques coléoptères vivent plusieurs années à l'état parfait. On distingue les insectes à métamorphoses complètes, et les insectes à métamorphoses incomplètes : les premiers passant par les trois états, comme : chenille, chrysalide et papillon; les autres (sauterelles et punaises) ayant leur forme définitive au sortir de l'oeuf et ne faisant que grossir et acquérir des ailes au fur et à mesure de leurs mues. On appelle aussi les premiers métaboles (hémimétaboles étant le nom de ceux qui ont des métamorphoses incomplètes, comme : les orthoptères, les hémiptères, etc., et holométaboles celui des insectes qui subissent des métamorphoses complètes), et les seconds amétaboles.

Métanéphros. - Un des trois types de reins embryonnaires chez les vertébrés.

Métaphase. - Etape de la division cellulaire, à la fois dans la mitose et la méiose. Elle se situe entre la prophase et l'anaphase.

Métaphragme. - Cloison membraneuse ou chitineuse qui sépare le dernier segment thoracique de l'abdomen, chez les insectes.

Métatarse, métatarsien, du grec meta, après, et tarsos, plante du pied. - Le métatarse est cette partie du pied située entre le tarse et les orteils; chez l'humain, il est composé de cinq os désignés sous le nom de métatarsiens, numériquement de dedans en dehors. Ils s'articulent en avant avec chacun des doigts, en arrière avec les trois os cunéiformes et le cuboïde de la seconde rangée des os du tarse. - Les articulations métatarsiennes sont celles des os métatarsiens entre eux. - L'artère métatarsienne est une des branches externes de la pédieuse.

Métazoaires, du préfixe grec méta, et de zôon = animal. - Ce terme sert à regrouper tous les animaux pluricellulaires. - Haeckel avait défini les métazoaires comme des animaux possédant des organes cellulaires différentiels : la gastrula est la forme larvaire des métazoaires.

MĂ©thionine. - Un des acides aminĂ©s nĂ©cessaires Ă  la synthèse des protĂ©ines dans le corps. 

Microbiologie. - Branche de la biologie qui Ă©tudie les micro-organismes ou microbes (ci-dessous).  La microbiologie examine divers aspects des micro-organismes, notamment leur structure, leur fonction, leur physiologie, leur gĂ©nĂ©tique, leur Ă©cologie, leur distribution et leur interaction avec d'autres organismes. Elle comprend Ă©galement l'Ă©tude des maladies infectieuses causĂ©es par des micro-organismes et des mĂ©canismes de prĂ©vention et de traitement de ces maladies.

Microbiote. - Ensemble des micro-organismes – principalement des bactĂ©ries, mais aussi des virus, des champignons et des protozoaires – qui vivent dans un environnement spĂ©cifique d'un organisme hĂ´te. Chez l'ĂŞtre humain, le microbiote le plus Ă©tudiĂ© est celui de l'intestin, qu'on appelle aussi flore intestinale. Il joue un rĂ´le crucial dans de nombreuses fonctions vitales : la digestion des aliments, la synthèse de certaines vitamines, la rĂ©gulation du système immunitaire, et mĂŞme la communication avec le cerveau vial'axe intestin-cerveau. Chaque personne possède un microbiote qui lui est propre, influencĂ© par des facteurs comme la naissance (voie naturelle ou cĂ©sarienne), l'alimentation, l'environnement, les mĂ©dicaments (notamment les antibiotiques), et le mode de vie. Un dĂ©sĂ©quilibre de ce microbiote, appelĂ© dysbiose, peut ĂŞtre liĂ© Ă  diverses maladies : obĂ©sitĂ©, diabète, maladies inflammatoires de l'intestin, allergies, troubles neurologiques, etc. Le microbiote ne se limite pas Ă  l'intestin : il en existe aussi au niveau de la peau, de la bouche, des poumons ou encore du vagin. Chaque site possède une composition microbienne spĂ©cifique, adaptĂ©e Ă  ses conditions locales. 

Micro-organisme = microbe. - Organismes vivants de taille microscopique qui ne peuvent être vus à l'œil nu. Ils comprennent notamment les bactéries, les archées, les virus, certains champignons, et les protozoaires. Les microbes sont omniprésents dans l'environnement, et beaucoup d'entre eux jouent un rôle crucial dans de nombreux aspects du monde vivant, de l'écologie à la digestion, en passant par la production alimentaire. Certains peuvent également causer des maladies et des infections.

Micropyle. - En botanique, on nomme ainsi l'orifice du sommet organique l'ovule, par lequel pénètre le tube pollinique et par où passe le sac embryonnaire.

Microspore. - Spore de petite dimension qu'on observe dans les espèces de Champignons qui présentent deux sortes de spores de volume différent. Il y en a en outre chez les Lycopodiacées Hétérosporées. Ces organes de reproduction sont abrités et se développent dans les Microsporange.

Microfilaments. - Structures constitutives des cytosquelettes. Ils sont composĂ©s de protĂ©ines d'actine et sont impliquĂ©s dans la contraction musculaire, la division cellulaire et le mouvement cellulaire. 

Microtubules. - Composants majeurs du cytosquelette dans les cellules eucaryotes. Les microtubules sont des structures cylindriques creuses ordinairement organisés à partir du centrosome. Ils servent de rails pour le transport des vésicules et d'autres organites à l'intérieur de la cellule. Les microtubules sont par ailleurs impliqués dans les mouvements cellulaires, comme le battement des cils et des flagelles.

MicrovillositĂ©s. - Petites structures en forme de doigt qui se trouvent Ă  la surface des cellules Ă©pithĂ©liales. 

Miel. - Substance sucrée, sirupeuse, que certains insectes, et principalement les abeilles, préparent avec les matières recueillies dans les fleurs

Miellat, Miellée, miellure. - Matière sucrée plus ou moins liquide, mucilagineuse, se rapprochant par sa nature de la manne, et qu'on trouve en été sous la forme de gouttes sur les feuilles, les fleurs, les tiges, les bourgeons de certaines plantes (feuilles d'érable, de tilleul, etc.). Elle est produite souvent par une maladie ou par la piqûre de pucerons qui s'attachent à la face inférieure des feuilles, et font jaillir de temps en temps des gouttelettes de la matière dont viennent se repaître les abeilles, les guêpes, etc. D'autres fois, c'est une sécrétion produite par une grande abondance de sucs que l'ardeur du Soleil fait paraître au dehors; quelle qu'en soit la cause, la production de cette substance nuit aux plantes, qui finissent par en souffrir lorsqu'elle se fait en trop grande quantité.

Migrations animales. -  Voyages que certains animaux entreprennent Ă  des Ă©poques pĂ©riodiques. Les migrations d'animaux adultes peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©es comme subordonnĂ©es Ă  l'instinct de conservation : dĂ©faut d'aliments (certains singes, grands tropeaux d'herbivaures africains), variations de la tempĂ©rature (oiseaux), nĂ©cessitĂ© de la reproduction (poissons); quelquefois, les conditions mĂ©caniques courants marins, courants aĂ©riens) semblent seules intervenir. Les migrations du pigeon voyageur paraissent ĂŞtre d'origine plus complexe. Les animaux Ă  migration font toujours preuve d'un sens extraordinaire de l'orientation.

Milieu. - Environnement physique dans lequel les organismes vivent et interagissent. Il englobe tous les éléments abiotiques (non vivants) et biotiques (vivants) qui composent l'environnement d'une zone donnée. Le milieu peut varier en taille, allant des microhabitats, comme une flaque d'eau, à des écosystèmes entiers, comme une forêt tropicale. La nature du milieu influence la distribution, l'abondance et la diversité des organismes vivants. Les organismes ont des adaptations spécifiques à leur milieu qui déterminent leur succès de survie et de reproduction. Les changements dans les milieux, tels que la déforestation, la pollution, le changement climatique, peuvent avoir des impacts profonds sur les écosystèmes et sur la biodiversité globale.

Mimétisme. - Phénomène dans lequel une espèce imite délibérément une autre espèce ou un élément de son environnement pour obtenir un avantage évolutif, souvent en termes de survie ou de reproduction.

Miocène. - Epoque géologique situé entre l'Éocène et le Pliocène et qui s'étend d'il y a environ 23 millions à 5,3 millions d'années avant notre ère. C'est une subdivision du Cénozoïque. Le Miocène est caractérisé par une diversification significative de la faune et de la flore. Les mammifères, y compris les ancêtres de nombreux animaux actuels, ont prospéré pendant cette époque, qui a également vu l'extinction de certaines espèces. Les migrations d'animaux entre les continents ont continué à avoir lieu, entraînant des changements dans les écosystèmes.

Mitochondries. - Organites prĂ©sents dans presque toutes cellules eucaryotes et en grande quantitĂ© dans les cellules nĂ©cessitant beaucoup d'Ă©nergie (cellules musculaires). La principale fonction des mitochondries est la production d'Ă©nergie sous forme d'adĂ©nosine triphosphate (ATP), au cours du processus de respiration cellulaire. Les mitochondries sont Ă©galement impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme, de la signalisation cellulaire, et de l'apoptose ( = mort cellulaire programmĂ©e). Elles jouent aussi un rĂ´le dans le mĂ©tabolisme des lipides et la rĂ©gulation de diverses voies mĂ©taboliques. 

Mitose (du grec mitos = filament). - Division indirecte de la cellule, dans laquelle chaque chromosome se dĂ©double, de sorte qu'Ă  la fin du processus de division cellulaire, chaque cellule rĂ©sultante possède la mĂŞme formule chromosomique que la cellule initiale. La mitose se dĂ©roule dans les seules cellules somatiques (cellules du corps) et ne concerne pas la division des cellules reproductrices (mĂ©iose). 

Mitrale (valvule) = valve bicuspide. - Une des quatre valves cardiaques qui rĂ©gulent le flux sanguin dans le coeur. Elle est situĂ©e entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche du coeur. 

Moelle. - On parle ainsi de moelle osseuse pour désigner la substance qui remplit le canal médullaire des os, de moelle épinière ou vertébrale pour parler de la partie du système cérébro-spinal contenue dans le canal vertébral, ou encore de moelle allongée, qui correspond au bulbe rachidien.

Moisissures. - Champignons  prĂ©sents partout dans l'environnement, que ce soit Ă  l'intĂ©rieur ou Ă  l'extĂ©rieur, et sont essentiels pour la dĂ©composition de la matière organique. 

Molaires, du latin molaris, de
mola = meule à moudre). - Se dit des grosses dents qui servent à broyer les aliments. Disposées pour écraser et triturer comme des meules, les molaires présentent, en règle, une vaste surface masticatoire, avec couronne tranchante ou tuberculeuse, servant à broyer les aliments déjà divisés par les incisives et les canines. Elles sont très développées chez les herbivores. - Les molaires de l'humain sont au nombre de vingt; dix pour chaque mâchoire. On les divise en petites et grosses molaires : huit petites molaires et douze grosses : ces dernières n'apparaissent qu'il la seconde dentition. Les racines sont doubles, triples ou quadruples. Les dernières molaires (dents de sagesse) poussent vers vingt-trois ans.

Mollet, du mot mou. - Saillie de la partie supérieure et postérieure de la jambe, qui est formée par le double ventre charnu des muscles jumeaux soutenu par le muscle soléaire en dessous.

Monécie. - Situation dans laquelle les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur le même individu, ou dans la même structure reproductive, d'une plante ou d'un organisme. En d'autres termes, une plante monécique possède à la fois des organes reproducteurs mâles (étamines) et des organes reproducteurs femelles (carpelles) sur le même individu. La monécie est l'un des différents systèmes de reproduction sexuée chez les plantes, et elle est contrastée avec la dioécie, où les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur des individus différents. La monécie peut offrir certains avantages en termes de pollinisation, car elle peut permettre à une plante de s'auto-polliniser plus facilement si les organes mâles et femelles sont proches les uns des autres. Cependant, elle peut également poser des défis en termes de diversité génétique, car la pollinisation croisée entre individus différents est réduite.

Monochlamydé (histoire de la botanique), du grec monos, un seul; et chlamys, manteau. - Candolle nommait ainsi les végétaux dont les fleurs ne présentent qu'une seule enveloppe florale (Apétales). Les Monochlamydés formaient un des deux sous-embranchements dans lesquels il partageait les Exogènes on Dicotylédones

Monocline, du grec monos, seul , et klinè, lit. - Jussieu a adopté ce mot pour désigner les végétaux à fleurs-hermaphrodites, c'est-à-dire réunissant dans chacune d'elles les étamines et les pistils; il s'applique aussi à ces fleurs elles-mêmes.

MonocotylĂ©dones. -  Se dit des plantes qui, comme le lis, n'ont qu'un seul cotylĂ©don.  -  Classe des phanĂ©rogames, caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d'un seul cotylĂ©don Ă  l'embryon. Outre le caractère principal qui a fait donner son nom Ă  la classe, les monocotylĂ©dones possèdent des caractères secondaires dont les princicipaux sont les suivants  : feuilles souvent dĂ©pourvues de pĂ©tiole, Ă  nervures non ramifiĂ©es, parallèles; les pièces des verticilles (sĂ©pales, pĂ©tales, Ă©tamines) sont gĂ©nĂ©ralement disposĂ©es par trois, alors quelles le sont par quatre ou par cinq chez les dicotylĂ©dones. On distingue dans les monocotylĂ©dones celles dont les fleurs ont un pĂ©rianthe colorĂ© (liliacĂ©es, amaryllidacèes, etc.), celles dont le pĂ©rianthe n'est pas colorĂ© (palmiĂ©rĂ©es, juncaginaceae), enfin celles qui sont totalement dĂ©pourvues de pĂ©rianthe (graminĂ©es, cypĂ©racĂ©es, etc.).

Monocyte. - Type de globules blancs (leucocytes) qui font partie du système immunitaire de l'organisme. 

Monodelphes (histoire de la zoologie). - Nom proposĂ© par Blainville pour dĂ©signer les Mammifères qu'il rangeait dans les ordres des Bimanes, Quadrumanes, Carnassiers, Rongeurs, EdentĂ©s (sauf les Monotrèmes : Ornithorynques,ÉchidnĂ©s), Pachydermes, Ruminants et CĂ©tacĂ©s. Les MarsupiauxĂ©taient alors dĂ©signĂ©s, par opposition, sous le nom correspondant de Didelphes. Souvent on comprenait aussi sous ce nom les Monotrèmes dont on faisait un ordre; mais  Blainville avait créé pour eux la dĂ©nomination spĂ©ciale d'Ornithodelphes. Les Monodelphes, que l'on appellerait plutĂ´t aujourd'hui mammiferes placentaires (Placenta), Ă©taient considĂ©rĂ©s comme une sous-classe caractĂ©risĂ©e par l'absence d'os marsupiaux et une reproduction normale donnant le jour Ă  des petits d'un dĂ©veloppement avancĂ© Ă  la suite d'une gestation simple et unique; c'est ce que rappelle le nom de la sous-classe.

Monogame, du grec monos, un seul, et gamos, mariage. - En zoologie, se dit des animaux qui conservent un unique partenaire sexuel pendant  toute une saison ou plus longtemps. - En botanique, se dit d'une calathide (famille des ComposĂ©es) lorsqu'elle ne renferme que des fleurs d'un seul et mĂŞme sexe.

Monoïque, du grec monos, un seul, et oikos, logis. - On désigne sous ce nom des plantes qui offrent, réunies sur le même individu, des fleurs mâles ou staminifères et des fleurs femelles ou pistillées. Le mûrier, le bouleau, le pin, le maïs, le noyer, les courges, les melons, sont des végétaux monoïques.

Monomère. - La plus petite unité de molécules plus grosses appelées polymères.

Monosaccharide. - Unité simple ou monomère d'hydrates de carbone.

MonopĂ©tale. - DĂ©signe toute corolle formĂ©e d'une seule pièce, par suite de la soudure des pĂ©tales voisins les uns aux autres. 

Monophylle, du grec monos, un seul, et phyllon, feuille. - Se dit parfois du calice dont les divisions ou sépales sont soudées entre elles, comme dans les fleurs de l'oeillet, du pois. Candolle lui préfèrait le mot plus exact de gamophylle, qui exprime la soudure des sépales et non leur réduction à un seul; du reste, on applique plus volontiers au calice les mots de monosépale et gamosépale pour désigner cette même disposition; on réservé alors le mot de gamophylle pour l'involucre ou le calicule.

Monophylie, monophylĂ©tique. - La monophylie est la propriĂ©tĂ© d'un groupe d'organismes qui comprend un ancĂŞtre commun et tous ses descendants, et seulement ces descendants. 

Monosaccharide. - MolĂ©cule de sucre simple. Il s'agit de l'unitĂ© de base des glucides et ne peut pas ĂŞtre hydrolysĂ© en molĂ©cules de sucre plus petites. 

Monro (trou de) = isthme du cerveau = isthme interventriculaire. - Structure anatomique située dans le système ventriculaire cérébral. Le trou de Monro correspond à la communication étroite entre deux cavités cérébrales, les ventricules latéraux droit et gauche. La fonction principale du trou de Monro est de permettre le passage du liquide céphalorachidien (LCR) entre les ventricules latéraux et le troisième ventricule. Le LCR est produit dans les ventricules cérébraux par les plexus choroïdes, des structures vasculaires spécialisées situées dans les ventricules latéraux. Une fois produit, le LCR circule à travers le trou de Monro vers le troisième ventricule, puis vers d'autres parties du système ventriculaire cérébral et finalement à l'extérieur du système nerveux central où il est réabsorbé dans la circulation sanguine.

Monosépale, du grec monos, un seul, et du français sépale. - Se dit du calice formant une seule pièce par la soudure des sépales les unes avec les autres.

Monosperme, du grec monos, un seul, et sperma, graine. - Ce mot exprime une disposition de l'ovaire ou du fruit oĂą chaque loge ne contient qu'un seul ovule ou une seule graine.

MorphogĂ©nèse. - Processus par lequel les structures anatomiques et les formes des organismes se dĂ©veloppent et prennent leur forme finale. 

Morphologie*. - Etude de la forme extérieure des organismes vivants.

Mort. - La vie de toutes les espèces d'ĂŞtres organisĂ©s est limitĂ©e dans sa durĂ©e, et la mort en est le terme. Chez les vĂ©gĂ©taux, les diverses parties cessent peu Ă  peu et très lentement de participer au mouvement vital, et le moment de la mort est insaisissable; mais chez les animaux la mort envahit plus rapidement l'organisme, et la cessation des phĂ©nomènes de sensibilitĂ©, de mouvement, dans beaucoup d'espèces, celle de la respiration et de la circulation, marquent d'une manière beaucoup plus apprĂ©ciable le moment oĂą la vie prend son terme. 

Morula (biologie, embryologie). - Phase de la segmentation de l'oeuf dans laquelle tous les blastomères, plus ou moins semblables entre eux, se réunissent en une masse sphérique, d'aspect framboisé ou mûriforme, et dépourvue de cavité de segmentation

Moustaches, du nom grec mystax. - On nomme ainsi chez l'humain, comme chacun sait, les poils de la barbe qui ombragent la lèvre supérieure jusqu'autour des deux commissures des lèvres. Souvent chez les autres mammifères on trouve, à l'extrémité postérieure de chacune de ces commissures, un certain nombre de poils gros, longs et rigides, tantôt droits, tantôt contournés, que par analogie on nomme moustaches. Les chiens, les chats, les phoques, plusieurs autres espèces de carnivores, beaucoup de rongeurs en offrent des exemples. Ces poils, parfois fort longs, susceptibles de se dresser, servent d'organes supplémentaires du toucher, et paraissent en général provoquer à leur base, dès qu'on les touche, une grande sensibilité.

Mucilage. - Substance vĂ©gĂ©tale, qui semble un Ă©tat particulier de la gomme, dont elle se rapproche beaucoup, une gomme non encore Ă©laborĂ©e, peu consistante, qui n'en a pas encore tous les caractères physiques et chimiques, que l'on retire en grande quantitĂ© des racines de guimauve, de grande consoude, des graines de lin, des semences de coing, des bulbes de quelques liliacĂ©es, etc. Elle se coagule par l'alcool et rend l'eau plus visqueuse; plus filante que la gomme, elle forme une Ă©mulsion avec l'huile et donne de l'acide mucique et de l'acide oxalique par l'acide nitrique. 

Mucine. - MucoprotĂ©ine (ci-dessous) prĂ©sente dans divers tissus et sĂ©crĂ©tions du corps humain, principalement dans les muqueuses. 

Mucopolysaccharides ( =  glycosaminoglycanes (GAG)). - Polysaccharides prĂ©sents dans les tissus conjonctifs, tels que le cartilage, les tendons, la peau et les os, ainsi que dans les fluides corporels, tels que le liquide synovial et le liquide cĂ©phalorachidien. 

MucoprotĂ©ines. - ProtĂ©ines contenant des chaĂ®nes de polysaccharides ou de glycosaminoglycanes (GAG) liĂ©es Ă  leur structure protĂ©ique de base. 

Mucosités, Mucus, du nom latin mucus. - Matières liquides, visqueuses et filantes, sans odeur ni saveur, incolores ou légèrement opalescentes, qui recouvrent les membranes nommées pour cela muqueuses, et qui sont sécrétées d'une façon continue par la surface libre de ces membranes. Ainsi la bouche est humectée par des mucosités auxquelles se mêle la salive en plus ou moins grande proportion; les amygdales sécrètent particulièrement des mucosités pour faciliter le passage des corps étrangers dans le gosier. Les fosses nasales sont humectées par une mucosité, le mucus nasal; la muqueuse des voies respiratoires est lubrifiée par le mucus bronchique. Ces liquides onctueux servent à protéger la surface des muqueuses contre le contact des corps étrangers et l'action desséchante de l'air; ils sont produits par des organes plus ou moins compliqués nommés cryptes, follicules, glandes muqueuses.

MucronĂ©, du latin  mucro = pointe de glaive. - Se dit des organes des plantes terminĂ©s en une pointe droite et rigide comme celle d'une Ă©pĂ©e.

Mue. - Changement dans le plumage, le poil, la peau, auquel les animaux sont sujets Ă  certaines Ă©poques de leur vie. Temps oĂą arrive ce changement. Chez les mammifères et les oiseaux, ce sont les poils et les plumes qui tombent, pour ĂŞtre remplacĂ©s par d'autres. Chez les reptiles c'est l'Ă©piderme entier qui se dĂ©tache, comme un fourreau  d'oĂą sort l'animal. Les arthropodes Ă©prouvent mues semblables; les crustacĂ©s changent de peau mĂŞme pendant l'Ă©tat adulte, tandis que les insectes muent surtout Ă  l'Ă©tat de larve (toutefois, les sauterelles et les punaises, qui ont leur forme dĂ©finitive au sortir de l'oeuf, subissent des mues en grossissant). L'acte de muer s'appelle ecdysis ou exuvation. - Modification qui s'opère dans le timbre de la voix humaine, au moment de la pubertĂ©. Cechangement du timbre et de la hauteur de la voix, tient aux modifications anatomiques qui s'accomplissent dans le larynx et les organes voisins. Il coĂŻncide avec l'Ă©volution des organes gĂ©nitaux.

Mufle. - On appelle ainsi cette surface nue, plus ou moins saillante, qui termine le museau de certains Mammifères, et particulièrement des ruminants : tels sont le boeuf, les antilopes, le cerf, le daim, le chevreuil; quelques-uns cependant n'ont ont pas, ainsi le renne, les chèvres, la girafe, etc.

Multiplication végétative. - Processus de reproduction asexuée chez les plantes, dans lequel de nouveaux individus sont produits à partir de parties végétatives de la plante mère, telles que les racines, les tiges ou les feuilles. Contrairement à la reproduction sexuée qui implique la formation de graines et la fusion de gamètes, la multiplication végétative se produit sans la formation de gamètes ni la fécondation. Exemples : le bouturage, le marcottage, le greffage.

Muqueux (tissu). - Avec Bordeu, Meckel et d'autres après lui ont désigné sous le nom de tissu muqueux le tissu cellulaire. Virchow considère comme tel le tissu cellulaire sous-cutané de l'embryon rendu glutineux par la substance amorphe qui écarte ses éléments. Enfin on a appelé le tissu mésodermique qui précède le squelette(prosquelette) du nom de tissu muqueux. Le type de ce tissu est dans le cordon ombilical. Il est essentiellement composé par de grandes cellules étoilées et anastomosées avec substance intermédiaire ou fondamentale, abondante et gélatiniforme.

Murique (botanique), du latin murex, pointe de rocher. - Se dit des organes des plantes qui sont hérissés de pointes ou d'aiguillons à large base.

Muscle, du latin musculus = petit rat). - Tissus contractiles qui produisent le mouvement en tirant sur les os Ă  travers les tendons. Il existe trois types de muscles : les muscles squelettiques (contrĂ´lant le mouvement volontaire), les muscles lisses (contrĂ´lant les mouvements involontaires des organes internes) et les muscles cardiaques (constituant le muscle du coeur).

Muscle iliaque. - Ce muscle s'étend de la face interne de l'os iliaque au petit trochanter du fémur. Uni au psoas, il a la même action : flexion sur la cuisse et rotation au dehors du membre inférieur.

Muscles abducteurs et adducteurs. - Les muscles abducteurs et les muscles adducteurs sont deux groupes de muscles antagonistes qui travaillent ensemble pour produire des mouvements dans différentes parties du corps, souvent de manière opposée. Dans de nombreuses activités, ces deux groupes de muscles travaillent en coordination pour produire des mouvements fluides et contrôlés. Par exemple, lors de la marche, les muscles abducteurs et adducteurs des hanches travaillent ensemble pour stabiliser et déplacer les jambes dans un mouvement de balancement régulier. Des déséquilibres entre ces deux groupes de muscles peuvent entraîner des problèmes de posture, de stabilité et de mouvement. C'est pourquoi il est important de maintenir un équilibre entre les muscles abducteurs et les muscles adducteurs grâce à un entraînement approprié et à des étirements réguliers.

Muscles releveurs. - Plusieurs muscles ont reçu ce nom à cause des fonctions qu'ils sont chargés de remplir. Ainsi le Releveur de l'aile du nez est le pyramidal du nez; le Releveur commun de l'aile du nez et de la lèvre supérieure est l'élévateur commun, etc.; le Releveur commun des lèvres est le muscle canin; le Releveur du menton est le muscle de la houppe du menton; le Releveur de la luette, etc.

Musculature. - Ensemble et disposition des  muscles du corps humain et de celui de autres animaux.

Mutation gĂ©nĂ©tique. - Changement permanent dans la sĂ©quence d'ADN d'un gène. Les mutations peuvent se produire de manière spontanĂ©e ou ĂŞtre provoquĂ©es par des facteurs externes (exposition Ă  des substances chimiques, Ă  des radiations, etc.). 

Mutique (zoologie, botanique).  - Cette expression s'applique Ă  tout organe qui n'est terminĂ© ni par une arĂŞte ni par une pointe. Elle est opposĂ©e Ă  celles de aristĂ©, mucronĂ©; acuminĂ©. On l'emploie surtout en botanique.

MycĂ©lium.  - Partie des champignons, qui a pour origine les spores, corps extrĂŞmement petits qui servent Ă  la reproduction des champignons comme les graines Ă  celle des autres plantes.

Mycologie*. - Etude des champignons.

Mycorhizes. - Certains champignons établissent des relations symbiotiques avec les racines des plantes, formant des mycorhizes. Cette association mutuellement bénéfique aide les plantes à absorber les nutriments du sol.

Myéline. - Substance lipidique qui enveloppe de manière segmentée certains axones, formant ainsi une gaine. La myéline est produite par certaines cellules gliales, notamment les oligodendrocytes dans le système nerveux central et les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique. La fonction principale de la myéline est d'augmenter la vitesse de transmission des impulsions électriques le long des axones. Elle agit comme une sorte d'isolant électrique, permettant aux signaux électriques de voyager de manière beaucoup plus rapide et efficace le long des neurones. En plus de sa fonction d'isolation électrique, la myéline intervient dans la protection et le soutien des axones, ainsi que dans la régulation de la plasticité neuronale et la régénération nerveuse.

MyĂ©linisation. - Processus par lequel des cellules spĂ©cialisĂ©es (oligodendrocytes et cellules de Schwann) enveloppent de myĂ©line  les axones des neurones. La myĂ©linisation se dĂ©roule principalement pendant le dĂ©veloppement embryonnaire et continue tout au long de l'enfance et de l'adolescence, bien que certains axones puissent continuer Ă  ĂŞtre myĂ©linisĂ©s Ă  l'âge adulte dans certaines rĂ©gions du cerveau. Ce processus est important pour le dĂ©veloppement cognitif et moteur normal, et les perturbations de la myĂ©linisation peuvent contribuer Ă  divers troubles neurologiques et maladies, notamment la sclĂ©rose en plaques.

MyĂ©loblaste. - Cellule souche hĂ©matopoĂŻĂ©tique, prĂ©curseur des cellules de la lignĂ©e myĂ©loĂŻde, qui comprend les globules blancs (neutrophiles, Ă©osinophiles, basophiles), les plaquettes et certains types de macrophages. 

MyĂ©locytes . - PrĂ©curseurs des cellules sanguines prĂ©sentes dans la moelle osseuse.  Ils sont engagĂ©s dans le processus d'hĂ©matopoïèse et reprĂ©sentent un stade de dĂ©veloppement ultĂ©rieur des cellules sanguines par rapport aux cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques. Les myĂ©locytes subissent des divisions cellulaires et des diffĂ©renciations pour donner naissance Ă  diffĂ©rents types de cellules sanguines matures (globules rouges, globules blancs et plaquettes).

Myofibrilles. - Structures intracellulaires trouvées dans les fibres musculaires. Elles sont responsables de la contraction musculaire.

Myoglobine. - Protéine présente dans les cellules musculaires, où elle joue un rôle important dans le stockage et le transport de l'oxygène.

Myosine. - Protéine motrice a une structure en forme de "tête" qui peut se lier à l'actine et hydrolyser l'ATP (adénosine triphosphate) pour fournir de l'énergie.

Myotomes. - RĂ©gions segmentaires du tissu musculaire formĂ©es Ă  partir des somites dans l'embryon en dĂ©veloppement et qui sont impliquĂ©es dans le dĂ©veloppement des muscles squelettiques et dans l'organisation gĂ©nĂ©rale du système musculaire, ainsi que dans la motricitĂ© et le contrĂ´le musculaire dans le corps adulte. 

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