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M |
Machelières,
du mot mâcher. - Certains anatomistes ont appellé ainsi les
dents
molaires des Mammifères, parce qu'elles servent
à mâcher.
Mâchoire (de mâcher). - Chacune des deux parties osseuses de la bouche, dans lesquelles sont implantées les dents : mâchoire supérieure, inférieure. La mâchoire supérieure est immobile; elle est formée chez l'humain de trois os pairs : les maxillaires supérieurs, les zygomatiques, les palatins, et d'un os impair : le vomer. La mâchoire inférieure, mobile, est formée par un seul os, le maxillaire inférieur, articulé avec l'os temporal. - La plupart des animaux possèdent des mâchoires. Rarement, il en existe moins de quatre. Tous les vertébrés en ont quatre, réunies symétriquement en deux ensembles, qui sont les maxillaires supérieurs et les maxillaires inférieurs. Elles portent presque toujours des dents. On donne, chez les insectes, le nom de mâchoires à la paire d'appendices, munis de palpes, qui se trouvent placés au-dessous des mandibules. Macis. - Membrane
épaisse, fendillée et frangée d'un rouge vif ou d'un rose clair qui
enveloppe la noix muscade. Cette membrane, qui pour les botanistes est
une arille charnue, a une saveur aromatique,
piquante, et renferme une huile grasse fixe, odorante, colorée en jaune;
une autre huile fixe, odorante, colorée en rouge; une huile volatile;
une matière gommeuse qui représente un tiers environ de la substance
du macis; enfin une petite quantité de ligneux. On emploie le macis comme
aromatique dans l'art culinaire Macromolécule biologique. - Grande molécule nécessaire à la vie construite à partir de molécules organiques plus petites. Main. - Partie du corps humain qui s'étend depuis le poignet jusqu'à l'extrémité des doigts. La main est formée, au point de vue osseux, par le carpe ou poignet, composé de huit petits os, puis par une sorte de grille (métacarpe), formée de cinq tiges, qui répondent à la paume. A chacune des cinq tiges s'ajoute le squelette des doigts, constitué par trois phalanges. Le pouce, seul, ne présente que deux plalanges. Sur le squelette s'appliquent les tendons extenseurs des doigts, les tendons des longs fléchisseurs, puis de petits muscles, les lombricaux et les interosseux. La face postérieure de la main est couverte d'une peau fine revêtue d'un léger duvet; la face antérieure, concave et glabre, constitue la paume, limitée par deux masses charnues saillantes : l'éminence thénar en dehors, et l'éminence hypothénar en dedans. La peau de la paume présente des plis et des saillies de dispositions variables. Malaire. - malaire, du latin mala = joue. - Qui a rapport à la joue : l'os malaire détermine le relief de la joue. Malléoles. - Structures anatomiques situées à la partie inférieure de la jambe, près de la cheville. Malpighi (corpuscules de). - Nom donné à des structures situées 1) dans les reins; 2 ) dans la rate : 1) Les corpsuscules rénaux de Malpighi sont des structures microscopiques composées de deux parties principales, le glomérule et la capsule de Bowman.Malpighi (pyramides de) = pyramides rénales. - Structures anatomiques en forme de pyramide situées à l'intérieur de la substance corticale du rein. Elles sont constituées de tissu rénal, y compris des tubes rénaux et des vaisseaux sanguins. Chaque pyramide est composée de milliers de tubules rénaux qui sont responsables du processus de filtration, de réabsorption et de sécrétion dans les reins. Les pyramides de Malpighi sont essentielles au fonctionnement des reins en aidant à filtrer le sang, à réguler les niveaux d'eau et d'électrolytes, et à éliminer les déchets du corps. Les pyramides de Malpighi sont entourées par le cortex rénal et convergent vers la partie inférieure du rein où elles s'ouvrent dans les calices mineurs, qui à leur tour se rejoignent pour former les calices majeurs, puis le bassinet rénal, et enfin l'uretère, qui transporte l'urine hors du rein vers la vessie. Malpighi (tubes de). - Chez les insectes et les arachnides et de certains autres arthropodes, les tubes de Malpighi sont des organes excréteurs. Ils sont différents des corpuscules rénaux des mammifères tant en structure qu'en fonctionnement. Les tubes de Malpighi sont des tubes fins et aveugles qui flottent dans l'hémolymphe (l'équivalent du sang chez les insectes) et se déversent dans le tube digestif, généralement à la jonction entre l'intestin moyen et l'intestin postérieur. Leur fonctionnement est basé sur un mécanisme de sécrétion et d'absorption sélective. Ils absorbent activement les déchets métaboliques (principalement l'acide urique) et les ions (comme le potassium) de l'hémolymphe. L'eau suit ensuite par osmose. Le contenu des tubes de Malpighi est ensuite déversé dans le tube digestif, où l'eau et certains ions peuvent être réabsorbés avant l'élimination des déchets avec les excréments. Maltase. - La Maltase est une diastase ou ferment soluble qui dédouble le maltose on deux molécule de glucose. La maltase, déjà constatée par Béchamp, en 1865, dans des urines, par Bourquelot dans le pancréas et l'intestin grêle du Lapin, a été préparée à peu près pure par Léon Cusenier, en 1886. Cette diastase s'extrait, par maltage, des céréales et, en particulier, de l'orge, mais on la rencontre également dans les levures, les champignons, le sang des Mammifères. Elle est utilisée dans la fabrication des glucoses; c'est sur son action qu'est fondée la fabrication de plusieurs boissons alcooliques de l'extrême Orient, tirées de la fermentation des matières amylacées. Maltose. - Glucide simple, plus précisément diholoside, composé de deux molécules de glucose reliées par une liaison glycosidique alpha(1→4). C'est l'un des sucres que l'on retrouve dans les aliments et boissons contenant de l'amidon, comme les céréales, les pommes de terre et les légumineuses. Lorsque l'amidon est décomposé par l'action de l'amylase, une enzyme présente dans la salive et le suc pancréatique, le maltose est produit. Le maltose est ensuite dégradé en glucose par l'enzyme maltase, présente dans l'intestin grêle, ce qui permet à l'organisme de l'absorber et de l'utiliser comme source d'énergie. Mamelle,
en latin mamilla. - Organe glanduleux, propre à la sécrétion
du lait. Les mamelles chez les animaux ont une importance telle, qu'on
en a fait le caractère distinctif d'une classe entière des vertébrés
: les mammifères. Le nombre et la forme des manuelles présentent d'ailleurs
une grande variété. Elles sont par paire, dont le nombre varie avec l'espèce
: chez la jument, l'ânesse, la chèvre et la brebis, il n'y a qu'une paire
de mamelles, inguinales: chez la vache, deux paires, inginales; chez la
chienne et la chatte. quatre ou cinq paires, ventrales; chez la truie,
six paires, ventrales et pectorales. - Dans l'espèce humaine, il y a deux
mamelles, pectorales, atrophiées chez l'homme, et qui se développent
che la femme à l'âge de la puberté. Les mamelles représentent une demi-sphère
surmontée par une grosse papille, le mamelon, entourée par un disque
coloré, l'aréole.
Mammifères.
- Classe d'animaux vertébrés, caractérisée par la présence de mamelles.
Les mammifères mettent au monde leurs petits vivants, et les nourrissent
avec le lait produit par les femelles, qui portent des mamelles. Leur peau
est généralement couverte de poils, leurs mâchoires munies de dents.
Ils ont le sang chaud; leur appareil respiratoire comporte toujours des
poumons, même chez les type, franchement aquatiques, tels que les cétacés.
etc. Le genre de vie des mammifères est extrêmement varié. Les uns,
comme les baleines, sont essentiellenient marins; les chauves-souris volent
aussi facilement dans l'air que les oiseaux; les kangourous font des bonds
prodigieux; les tatous peuvent se rouler en tire boule parfaite, et dévaler
ainsi sur les pentes abruptes; les singes semblent voltiger entre les arbres
au moyen de leurs bras longs et de leur grande quelle préhensile, etc.
Les formes nocturnes sont aussi nombreuses que les formes diurnes : les
premières ont les yeux organisés pour la vue de nuit, soit que leur pupille
s'ouvre démesurément, compte les chats et les makis; soit que les yeux,
énormes, occupent presque toute la face, comme chez les loris et les tarsiers.
Les membres, au nombre de quatre, peuvent cependant se réduire à deux
nageoires pectorales, comme chez les cétacés : alors, le corps possède
une véritable nageoire caudale horizontale, et même une dorsale.
Chez les chauves-souris, la membrane des flancs unit entre eux les doigts
démesurément allongés, ou bien s'étend entre les membres, dont elle
laisse les extrémités libres, comme chez les écureuils et phalangers
volants. Au régime nutritif correspondent des particularités non moins
variées elles-mêmes (conformation de la langue, des dents et du tube
digestif tout entier). Le passage entre les mammiféres et les oiseaux
est fait par le curieux ornithorynque au crâne sans sutures apparentes,
au bec de canard, et dont la femelle produit une sorte d'oeuf.
Mandibulaire (nerf). - L'une des trois composantes principales du nerf trijumeau. Ses principales branches comprennent le nerf alvéolaire inférieur, le nerf lingual, ainsi que le nerf auriculotemporal. Mandibule . - On nomme ainsi chez les oiseaux chacune des deux mâchoires enveloppées par la corne du bec. On distingue ainsi, la mandibule supérieure et la mandibule inférieure, chacune composée de deux maxillaires, comme les mâchoires des autres vertébrés. La mandibule supérieure possède en dessous une crête appelée culmen, et une région recouverte par la cire et nommée lorum. La mandibule inférieure présente une pointe dite dille ou myxa, et son bord inférieur est le gonys. - Chez les insectes, on nomme mandibules la première paire de mâchoires. Manducation, du latin manducare = manger. - Au sens large, action de manger. - Plus spécialement, tout ce qui dans l'ingestion d'aliments précède la digestion (préhension, mastication, insalivation, déglutition). Mangroves. - Ecosystèmes côtiers rencontrés dans les zones tropicales et subtropicales, et composés de diverses espèces d'arbres (palétuviers). Manne. - Suc concret, sucré, doué de propriétés purgatives, et qui découle de certains végétaux, et plus particulièrement de quelques espèces du genre Frêne. Manteau. - On donne souvent ce nom à la partie supérieure du corps des oiseaux; en fauconnerie, par exemple, un manteau uni, bigarré, etc. - On appelle également manteau chez les mollusques, cette portion des téguments qui enveloppe plus ou moins complètement le corps de ces animaux; ce sont d'ordinaire des expansions formées par les replis de la peau, qui est toujours molle et visqueuse. Ce manteau est souvent presque entièrement libre et constitue deux grands voiles qui cachent tout le reste de l'animal; d'autres fois, ces deux expansions se réunissent et forment un tube. Enfin ce n'est quelquefois qu'une espèce de disque dont les bords sont libres ou entourent le corps sous la forme d'un sac. Manteau = pallium. - Structure anatomique présente chez les mollusques. C'est une membrane qui recouvre le corps et constitue une cavité appelée la cavité palléale. Cette cavité renferme les branchies (ou les poumons chez certains gastéropodes terrestres), ainsi que d'autres organes internes, tels que le cœur et une partie du système digestif. Le manteau a plusieurs fonctions importantes chez les mollusques. Il sécrète généralement une coquille calcaire protectrice chez les mollusques à coquille, comme les escargots et les coquillages. Chez les céphalopodes, le manteau peut produire une enveloppe externe ou des structures camouflantes complexes pour aider à la protection et à la dissimulation. De plus, le manteau joue un rôle dans la respiration et l'excrétion des déchets chez les mollusques aquatiques. Enfin, chez les céphalopodes, le manteau est également impliqué dans la propulsion par jet d'eau, un mécanisme de locomotion rapide et efficace. Marc, du latin amurea, marc. - On appelle ainsi les résidus de café et de divers fruits tels que pommes, poires, olives, raisin; etc., des racines, légumes ou herbes dont on a extrait le jus pour les usages domestiques ou industriels. Ces différents produits sont en général utilisés pour la nourriture des bestiaux et des volailles; ils constituent aussi un excellent engrais. Dans les pays vignobles, on distille le marc de raisin et on en fait une eau-de-vie qui a une certaine réputation locale, mais dont le goût particulier, désagréable aux personnes qui n'y ont pas été habituées de longue date, décèle l'origine. Marcescent; du latin marcescere, se flétrir. - Se dit des organes foliacés des plantes qui se fanent et se dessèchent sur la plante au lieu de s'en détacher avant de tomber, telles sont les feuilles des chênes; le calice des mourons, des ronces, des rhinanthes et d'un grand nombre de plantes; la corolledes bruyères, des campanules, de plusieurs cucurbitacées, etc. - Il ne faut pas confondre ce terme avec le mot persistant, qui s'applique aux organes qui, comme les feuilles de pin, de sapin, restent pendant plusieurs années sur l'arbre sans se dessécher. Marcottage. - Méthode de multiplication végétative dans laquelle une partie de la plante, comme une tige ou une branche, est enracinée tout en restant attachée à la plante mère. Une fois que les racines se sont formées, la partie enracinée peut être séparée de la plante mère pour devenir une nouvelle plante. Marginé,
du latin margo, bord. - Se dit de certains organes dont les bords
sont prolongés en des expansions foliacées qui leur forment bordure.
Les
pétiole
des feuilles d'orangers ( Marteau = malleus. - Un des trois osselets de l'oreille moyenne chez les mammifères. Il est situé plus près du tympan et fait partie intégrante du système auditif. Le marteau est nommé ainsi en raison de sa forme. Il se compose d'une tête, d'un manche et d'une partie appelée le processus court. Lorsque les vibrations sonores atteignent le tympan, celui-ci commence à vibrer. Ces vibrations sont ensuite transmises au marteau, qui agit comme un amplificateur et les transmet à l'enclume, le deuxième osselet de l'oreille moyenne. L'enclume transmet alors les vibrations à l'étrier, le troisième osselet, qui les transmet à l'oreille interne pour être converties en signaux nerveux. Masséter,
du grec masaomai, je mâche. - On nomme ainsi chez l'humain et chez
les vertébrés en général un muscle situé
à la partie postérieure de la joue, entre le niveau de l'oreille
et l'angle de la mâchoire; il s'insère supérieurement, chez l'humain,
Ă l'arcade-zygomatique,
et inférieurement à , la branche montante du maxillaire inférieur (zygomato-maxillaire
de Chaussier Mastication, du grec mastax, mâchoire. - On nomme ainsi l'un des actes mécaniques qui, chez les animaux, concourent à la digestion. Cet acte n'existe véritablement que chez les mammifères; il a lieu dans la bouche et consiste en une trituration des aliments entre les dents molaires, sous l'influence des mouvements des mâchoires, de la langue et des joues. La salive, abondamment versée dans la bouche en ce moment, amollit la masse alimentaire, en même temps qu'elle y exerce ses propriétés chimiques. La mastication a pour effet spécial d'assurer le broiement des matières végétales et d'en préparer ainsi la digestion; voilà pour pourquoi cet acte est prolongé chez les espèces phytophages (qui mangent des végétaux), et atteint une si remarquable perfection chez les ruminants. Chez l'humain, la mastication est une des conditions indispensables du maintien des fonctions digestives; et c'est pour en assurer la bonne exécution que l'on recommande de ne pas manger trop vite, de se tenir les dents en bon état. Mastoïde. - Structure osseuse située à la base du crâne, juste derrière l'oreille, dans la région latérale et postérieure de l'os temporal. Elle tire son nom de sa forme qui ressemble à celle d'une mamelle ou d'un sein (du grec mastoidês = semblable à un sein). La mastoïde comporte plusieurs cavités, dont la plus importante est la cellule mastoïdienne. Cette cavité est aérée par un système de petites cavités interconnectées et est tapissée par une membrane muqueuse. La cellule mastoïdienne est considérée comme une extension de l'oreille moyenne et est impliquée dans la régulation de la pression de l'air dans l'oreille moyenne. La mastoïde est également le site d'insertion de plusieurs muscles du cou, notamment le muscle sterno-cléido-mastoïdien, qui s'attache à la partie inférieure et antérieure de la mastoïde. Maturation. - Série de transformations qui se produisent dans un fruit qui mûrit, pour l'amener à l'état de maturité. Maturation de
l'ARN Maxillaire, du latin maxilla = mâchoire. - Qui a rapport aux mâchoires. - Os maxillaires : la mâchoire supérieure est formée de deux os symétriques, Les maxillaires supérieurs; la mâchoire inférieure, par un seul os. le maxillaire inférieur, rappelant la forme d'un fer à cheval, et dont les extrémités sont relevées en angle droit et terminées par deux apophyses (apophyse coronoïde et condyle) séparées par l'échancrure sigmoïde. - Artère maxillaire interne : l'une des branches de la carotide externe. - Glande maxillaire : l'une des trois glandes salivaires que l'humain et la plupart des autres mammifères possèdent de chaque côté de la tête. Maxillaire interne (artère). - Branche de l'artère carotide externe. Elle fournit la vascularisation de plusieurs structures de la tête, y compris la dure-mère, les muscles masticateurs, la membrane muqueuse des joues, les dents, les muscles temporaux, et d'autres structures adjacentes. Maxillaire (nerf). - Une des trois branches principales du nerf trijumeau (nerf trigéminal), qui est le cinquième nerf crânien. ce nerf innerve principalement la région maxillaire, qui comprend la partie supérieure de la mâchoire, les dents supérieures, les sinus maxillaires et une partie de la muqueuse nasale. Maxillaires (sinus). - Les plus grands des quatre sinus paranasaux . Ils sont situés dans les os maxillaires, juste en dessous des orbites et de chaque côté du nez. Ils sont en forme de pyramide et sont souvent décrits comme étant en forme de poche ou de cavité dans l'os maxillaire. Ces cavités sont recouvertes d'une muqueuse similaire à celle qui tapisse les cavités nasales. Les sinus maxillaires sont connectés aux fosses nasales par de minces passages appelés ostia. Leur emplacement près des cavités nasales leur permet d'influencer la qualité de la respiration nasale, ainsi que de jouer un rôle dans l'humidification et le réchauffement de l'air inspiré. Les sinus maxillaires ont plusieurs fonctions, notamment : la réduction du poids de la tête, la résonance de la voix, l'isolation thermique de la cavité nasal, et la protection contre les chocs. Méat. - Terme qui signifie passage, conduit ou orifice. - En, anatomie, on parle de méat auditif (ouverture du conduit auditif externe), des méats des fosses nasales, du méat urinaire (orifice externe du canal de l'urètre). - En botanique, on nomme méat l'espace vide entre les cellules des parenchymes végétaux lâches. Les grands méats constituent des lacunes. Méconium. - Excrément rendus par le nouveau né avant qu'il ait ait absorbé une nourriture quelconque. C'est une substance molle, visqueuse, d'un vert plus ou moins foncé, presque sans odeur et aseptique. Médian, qui est au milieu. - Nerf médian; Veines médianes. Médiastin, du latin medius, au milieu. - Cloison membraneuse formée par l'adossement des deux plèvres, divisant la poitrine en deux parties, l'une droite, l'autre gauche, recevant dans ses intervalles le coeur renfermé dans le péricarde, l'aorte, l'oesophage, la veine cave supérieure, l'artère pulmonaire, la trachée, la veine azygos, le canal-thoracique. Megadivers (pays). - Régions du monde qui abritent une grande partie de la diversité biologique mondiale. Ces pays sont caractérisés par une faune et une flore exceptionnellement riches, mais également menacées par des pressions anthropiques comme la déforestation, l'urbanisation et l'exploitation des ressources naturelles. Voici la liste des 17 pays considérés comme megadivers : Afghanistan, Australie, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Chine, Colombie, Costa Rica, Équateur, Inde, Indonésie, Kenya, Madagascar, Mexique, Philippines, Zambie, Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces pays abritent environ 70 à 75 % de la biodiversité terrestre connue sur Terre. Ils jouent un rôle essentiel dans la conservation des écosystèmes mondiaux et la préservation de la vie sauvage. Meibomius (glandes de) = glandes tarsiennes. - Petites glandes sébacées situées dans la paupière. Elles sont nommées d'après Heinrich Meibom, un anatomiste qui les a décrites pour la première fois au XVIIe siècle. Ces glandes sont disposées verticalement le long du bord libre des paupières, à l'intérieur du tarse, le tissu cartilagineux de la paupière. Les glandes de Meibomius produisent un liquide sécrétoire huileux appelé sébum, qui s'étale sur le bord de la paupière lorsqu'on cligne des yeux. Cette couche de sébum forme ce qu'on appelle le film lipidique, qui aide à empêcher l'évaporation excessive des larmes et contribue à maintenir la stabilité du film lacrymal. Le film lacrymal est essentiel pour protéger la surface de l'œil, maintenir l'humidité et favoriser une vision claire et confortable. Méiose. - Processus de division cellulaire spécialisé qui se produit dans les cellules germinales ( = cellules reproductrices) des organismes multicellulaires. Elle consiste à réduire le nombre de chromosomes de moitié (haploïdie) afin de produire des cellules sexuelles ou gamètes (spermatozoïdes chez les mâles, ovules chez les femelles). Meissner (corpuscules de) = corpuscules tactiles de Meissner. - Récepteurs sensoriels spécialisés situés dans la peau des doigts, des orteils, des paupières, des lèvres et d'autres zones sensibles du corps. Mélanine. - Pigment biologique produit par les cellules appelées mélanocytes. Elle est responsable de la couleur de la peau, des cheveux, des yeux et d'autres parties du corps chez les humains et de nombreux autres organismes. Mélatonine. - Hormone produite naturellement par la glande pinéale, une petite glande située dans le cerveau. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation des cycles du sommeil et de l'éveil chez les êtres humains et d'autres animaux. La production de mélatonine est influencée par la lumière et l'obscurité dans l'environnement. Le processus de sécrétion de la mélatonine est généralement régi par la variation de la lumière. La production de mélatonine augmente généralement en réponse à l'obscurité, signalant au corps qu'il est temps de se préparer au sommeil. À l'inverse, en présence de lumière, la production de mélatonine diminue, indiquant au corps qu'il est temps de rester éveillé et actif. Membrane.
- Organe, ou partie d'organe, disposé en feuillet mince. On distingue
les membranes muqueuses, séreuses ou fibreuses. - En biologie cellulaire,
on identifie plusieurs types de membranes : celle qui sépare le noyau
du cytoplasme; ou encore celle qui sépare l'intérieur de l'extérieur
de la cellule et qui est appelée la membrane
plasmique. - En botanique, on nomme membrane l'assise ou ensemble d'assises
cellulaires, assez fortement cohérentes entre elles pour servir d'enve
loppes à d'autres parties, par exemple l'épiderme
Membrane cellulaire = membrane plasmique = membrane cytoplasmique. - Structure essentielle qui entoure et délimite toutes les cellules vivantes, qui agit comme une barrière sélective qui sépare l'intérieur de la cellule de son environnement extérieur. Membrane vitelline. - Structure externe présente autour de l'ovule ou de l'oeuf. Membre. - Appendice du tronc de l'humain et de la plupart des autres animaux, destiné à l'exercice des fonctions de relation. Chez l'humain. les membres sont au nombre de quatre-: deux membres inférieurs, pelviens ou abdominaux, qui servent à la sustentation et à la locomotion, et deux membres supérieurs ou thoraciques, qui servent au toucher et à la préhension. Chaque membre est composé de trois segments réunis par des articulations. Au membre supérieur on distingue le bras, l'avant-bras et la main; au membre inférieur : la cuisse, la jambe et le pied. Ménarche. - Premier cycle menstruel chez les jeunes filles, marquant le début de la période de fertilité. En d'autres termes, c'est le premier saignement menstruel. La ménarche survient généralement entre l'âge de 10 et 16 ans, bien que cela puisse varier d'une personne à l'autre. La ménarche est le résultat d'un processus impliquant l'interaction entre plusieurs hormones, notamment l'hormone folliculostimulante (FSH), l'hormone lutéinisante (LH), les oestrogènes et la progestérone. Avant la ménarche, le système hormonal subit des changements progressifs qui préparent le corps à la reproduction. Une fois que ces changements hormonaux atteignent un certain seuil, cela déclenche l'apparition de la ménarche. Mendel (lois de). - Trois lois énoncées dans les années 1860 par Gregor Mendel et posant les principes fondamentaux de l'hhérédité et de la génétique. Il s'agit de : 1) la loi de la ségrégation, 2) la loi de l'assortiment indépendant, et 3) La loi de l'hérédité indépendante des caractères liés. Méninges, du grec méninx = membrane. - Nom commun des enveloppes membraneuses de l'encéphale et de la moelle épinière chez les vertébrés. Les trois méninges; la dure-mère, l'arachnoïde et la pie-mère. Ménisque. - Structures cartilagineuses en forme de croissant situées dans les articulations, principalement dans les genoux. Ils agissent comme des amortisseurs et des stabilisateurs dans les articulations, en répartissant uniformément la pression et en aidant à absorber les chocs. Chaque genou possède deux ménisques : un ménisque médial, situé du côté intérieur du genou, et un ménisque latéral, situé du côté extérieur. Ces ménisques sont fixés à la capsule articulaire du genou et s'attachent au plateau tibial (la partie supérieure de l'os du tibia) par des ligaments appelés ligaments méniscaux. Les ménisques sont composés de tissu cartilagineux dense et résistant. Leur structure fibreuse leur permet de résister aux forces de compression et de cisaillement qui se produisent lors des mouvements du genou, tels que la marche, la course et la flexion. Ménopause. - Stade de la vie d'une femme qui marque la fin de sa période de fertilité et de ses menstruations régulières. C'est un événement naturel qui survient généralement entre l'âge de 45 et 55 ans, bien que cela puisse varier d'une personne à l'autre. La ménopause a lieu lorsque les ovaires cessent de produire des hormones sexuelles, en particulier les oestrogènes et la progestérone. En conséquence, la fonction ovarienne diminue progressivement, ce qui entraîne des changements dans le cycle menstruel et finalement l'arrêt des menstruations. Le processus menant à la ménopause peut durer plusieurs années et est souvent précédé par une période appelée périménopause, au cours de laquelle les cycles menstruels deviennent irréguliers et les symptômes associés à la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, les changements d'humeur et les sécheresses vaginales, peuvent apparaître. Menstruation. - Soit la période de quelques jours au cours de laquelle ont lieu les menstrues, soit la fonction physiologique consistant dans le flux régulier des menstrues au cours de la vie de la femme. Menstrues,
du latin menstruus = mensuel; (synonymes : Règles, ménorrhée,
flux cataménial, mois). - Les menstrues sont un flux périodique de liquide
sanglant femme, dont la période est environ un mois ( Menton, du nom latin mentum. - Saillie située chez l'humain à la partie inférieure de la face, et formée principalement par un muscle nommé releveur du menton, et par une saillie de la partie moyenne du bord de l'os-maxillaire inférieur. Mentonnier, nom donné aux parties qui se rapportent au menton : l'artère mentonnière est la terminaison de l'artère dentaire inférieure; le nerf mentonnier est aussi la terminaison du nerf dentaire inférieur; le trou mentonnier est l'orifice externe du canal dentaire inférieur; il donne passage au nerf et à l'artère ci-dessus nommés : il est situé de chaque côté de la symphyse du maxillaire inférieur, à sa face externe. Méristème. - Tissu cellulaire générateur des jeunes tiges, doué au plus haut degré de la faculté de multiplier ses cellules par division, c.-à -d. par formation de cloisons perpendiculaires à leur plus grand diamètre. Méroblaste. - Cellule qui se divise de manière incomplète, produisant des cellules filles de taille inégale. Ce processus se produit dans le développement embryonnaire de certains organismes, en particulier chez les invertébrés. Mérogonie. - Mode de reproduction chez certains parasites protozoaires. Mésencéphale. - Région du cerveau située dans le tronc cérébral, entre le pont et le diencéphale. Il fait partie du système nerveux central. Mésenchyme. - Ttissu intermédiaire (tissu de soutien) qui donne naissance au tissu conjonctif et au sang. Mésentère, du grec mesos, milieu, et entéron, intestin. - On nomme ainsi, chez les vertébrés, un repli du péritoine qui enveloppe les intestins à la manière d'une écharpe, les suspend à la colonne vertébrale et en règle la mobilité. Mésentérique, du mot mésentère. - On désigne par cette épithète divers organes qui sont maintenus entre les feuillets du mésentère; ce sont des glandes appartenant au système absorbant, des veines et des artères. - On distingue, chez l'humain, l'artère mésentérique supérieure, qui naît de l'aorte en avant, à droite, et un peu au-dessous du tronc coeliaque, et qui se distribue surtout à l'intestin grêle; et l'artère mésentérique inférieure, qui naît aussi de l'aorte, mais en avant et à gauche, un peu au-dessus de sa division en iliaques primitives. On distingue de même deux veines mésentériques. - On nomme plexus mésentériques des lacis de filets nerveux appartenant au système du grand sympathique; le supérieur se voit autour de l'artère mésentérique supérieure; l'inférieur entoure l'artère mésentérique inférieure et les artères iliaques primitives. Mésocôlon. - Repli du péritoine qui soutien le côlon. Mésoderme. - En embryologie, c'est le nom donné au feuillet moyen qui apparaît dans la gastrula, entre l'ectoderme et l'endoderme; il se divise ultérieurement en deux lames : le mésoderme ou mésoblaste pariétal du côté de l'ectoderme, et le mésoderme ou mésoblaste viscéral du côté de l'endoderme. Ces deux lames limitent une cavité appelée coelome. - En botanique, c'est la partie de l'écorce située entre la couche tubéreuse et l'enveloppe herbacée. Mésogastre. - Région de l'abdomen, située entre les régions épigastrique et hypogastrique. Mésolobe.
- Nom donné par Chaussier Mésophylle. - Structure présente dans les feuilles des plantes. Il est situé entre les deux épidermes de la feuille, formant la majeure partie du tissu foliaire. Mésorectum, du grec mesos, moyen, et du nom rectum, portion triangulaire du péritoine qui s'étend de la face antérieure du sacrum à la face postérieure du rectum. Mésothorax (anatomie, zoologie), du grec mesos, moyen, et thorax, poitrine. - Anneau moyen du thorax chez les insectes. Mésozoïque. - Le Mésozoïque est une ère géologique qui s'est étendue d'environ 252 millions à environ 66 millions d'années avant notre ère (Ma). Il est subdivisé en trois périodes : le Trias, le Jurassique et le Crétacé. Le Mésozoïque est précédé par le Paléozoïque et suivi par le Cénozoïque dans l'échelle des temps géologiques. Le Mésozoïque est souvent associé à l'âge des dinosaures, qui ont dominé les écosystèmes terrestres pendant la majeure partie de cette ère. Les dinosaures ont diversifié et occupé de nombreux niches écologiques, allant des petits prédateurs aux énormes herbivores et aux redoutables prédateurs carnivores. Bien que les dinosaures aient dominé les terres, les premiers mammifères sont apparus au cours du Mésozoïque. Ces mammifères primitifs étaient généralement de petite taille et occupaient des niches écologiques variées, notamment celles de petits insectivores et de créatures arboricoles. Les océans du Mésozoïque étaient habités par une grande diversité d'animaux marins, notamment des reptiles marins tels que les ichthyosaures, les plésiosaures et les mosasaures, ainsi que des mollusques, des coraux et d'autres formes de vie marine. La fin du Mésozoïque a été marquée par une extinction massive, connue sous le nom d'extinction Crétacé-Paléogène, qui a conduit à la disparition des dinosaures non aviaires et de nombreux autres groupes d'organismes. Cet événement a ouvert la voie à l'ascension des mammifères et à la diversification des groupes d'organismes qui caractérisent l'ère suivante, le Cénozoïque. |
Métabolisme.
- Ensemble des processus chimiques qui se déroulent dans les cellules
d'un organisme pour maintenir la vie.
Métacarpe, du grec méta, après, et carpos, poignet. - Portion du squelette des vertébrés, correspondant à la paume de la main, formée normalement de 5 os parallèles articulés en haut avec les os du carpe, et supportant chacun un des doigts de la main. - En général, il y a autant d'os au métacarpe que l'animal a de doigts. Cependant on observe parfois qu'un os métacarpien rudimentaire est la trace d'un doigt non développé; et, d'une autre part, chez les ruminants, les deux os métacarpiens qui soutiennent les deux doigts posant sur le sol sont soudés en un seul os nommé le canon; ce même nom désigne aussi l'os métacarpien qui soutient le doigt unique des animaux du genre cheval. - Les oiseaux ont deux os métacarpiens soudés par leurs extrémités et faisant partie de ce qu'on nomme le bout de l'aile. Il n'existe rien d'analogue au métacarpe chez les poissons. Métacarpien, du mot métacarpe. - Ce nom désigne d'abord les os mêmes du métacarpe, que l'on distingue par leur numéro d'ordre en commençant par celui qui soutient le pouce; il s'applique, en outre, à divers organes tenant au métacarpe. Nous signalerons surtout : - Le ligament métacarpien, sorte de bandelette aponévrotique qui maintient dans leur position l'extrémité inférieure des quatre derniers os métacarpiens. - L'artère métacarpienne ou dorsale du métacarpe est un rameau de l'artère radiale qui se distribue à la peau du dos de la main et au muscle-abducteur de l'index. Métamère
ou zoonite (zoologie, embryologie). - Chacun des anneaux d'un
ver
ou d'un arthropode. Le terme de métamère
a été créé par le Haeckel Métamérie. - Division primitive de la corde dorsale de l'embryon et des tissus environnants en segments ou métamères. Chacun des segments constituant la métamérie présente les caractères généraux et les propriétés principales de l'individu auquel il appartient, ce qui a fait penser à divers auteurs que la métamérie est la marque de l'existence, dans la phylogénie de l'être, d'une colonie animale qui aurait disparu par coalescence. Chez les vertébrés supérieurs, la division primitive ne persiste pas, et c'est une nouvelle division de la corde dorsale qui aboutit à la formation des vertèbres. Métamorphose. - Changements de forme ou de structure qui surviennent pendant la vie de certains animaux. La métamorphose est un développement post-embryonnaire, qui ne compte que du jour où l'animal a quitté l'oeuf et, par conséquent, dans la règle, le corps de la mère. Les animaux qui subissent le plus de métamorphoses régulières sont certainement les insectes, puisque, en général, aucun deux n'éclôt sous la forme définitive apte à reproduire son espèce; mais il en est beaucoup d'autres qui passent par divers états (échinodermes, mollusques, crustacés, poissons, batraciens). - Les insectes sortent de l'oeuf à l'état de larve, puis, après plusieurs mues, qu'accompagnent parfois de grands changements de formes, ils passent par un état, ordinairement dormant, qui est celui de nymphe, pupe ou chrysalide; enfin, ils apparaissent à l'état d'insecte parfait. Plusieurs années peuvent être consacrées à ce développement; il peut aussi se faire en quelqucs jours. Mais, des trois états, le plus court est généralement celui d'insecte parfait, car le mâle ne survit guère à l'accouplement, non plus que la femelle à la ponte. Cependant quelques coléoptères vivent plusieurs années à l'état parfait. On distingue les insectes à métamorphoses complètes, et les insectes à métamorphoses incomplètes : les premiers passant par les trois états, comme : chenille, chrysalide et papillon; les autres (sauterelles et punaises) ayant leur forme définitive au sortir de l'oeuf et ne faisant que grossir et acquérir des ailes au fur et à mesure de leurs mues. On appelle aussi les premiers métaboles (hémimétaboles étant le nom de ceux qui ont des métamorphoses incomplètes, comme : les orthoptères, les hémiptères, etc., et holométaboles celui des insectes qui subissent des métamorphoses complètes), et les seconds amétaboles. Métanéphros. - Un des trois types de reins embryonnaires chez les vertébrés. Métaphase. - Etape de la division cellulaire, à la fois dans la mitose et la méiose. Elle se situe entre la prophase et l'anaphase. Métaphragme. - Cloison membraneuse ou chitineuse qui sépare le dernier segment thoracique de l'abdomen, chez les insectes. Métatarse, métatarsien, du grec meta, après, et tarsos, plante du pied. - Le métatarse est cette partie du pied située entre le tarse et les orteils; chez l'humain, il est composé de cinq os désignés sous le nom de métatarsiens, numériquement de dedans en dehors. Ils s'articulent en avant avec chacun des doigts, en arrière avec les trois os cunéiformes et le cuboïde de la seconde rangée des os du tarse. - Les articulations métatarsiennes sont celles des os métatarsiens entre eux. - L'artère métatarsienne est une des branches externes de la pédieuse. Métazoaires, du préfixe grec méta, et de zôon = animal. - Ce terme sert à regrouper tous les animaux pluricellulaires. - Haeckel avait défini les métazoaires comme des animaux possédant des organes cellulaires différentiels : la gastrula est la forme larvaire des métazoaires. Méthionine. - Un des acides aminés nécessaires à la synthèse des protéines dans le corps. Microbiologie. - Branche de la biologie qui étudie les micro-organismes ou microbes (ci-dessous). La microbiologie examine divers aspects des micro-organismes, notamment leur structure, leur fonction, leur physiologie, leur génétique, leur écologie, leur distribution et leur interaction avec d'autres organismes. Elle comprend également l'étude des maladies infectieuses causées par des micro-organismes et des mécanismes de prévention et de traitement de ces maladies. Microbiote. - Ensemble des micro-organismes – principalement des bactéries, mais aussi des virus, des champignons et des protozoaires – qui vivent dans un environnement spécifique d'un organisme hôte. Chez l'être humain, le microbiote le plus étudié est celui de l'intestin, qu'on appelle aussi flore intestinale. Il joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions vitales : la digestion des aliments, la synthèse de certaines vitamines, la régulation du système immunitaire, et même la communication avec le cerveau vial'axe intestin-cerveau. Chaque personne possède un microbiote qui lui est propre, influencé par des facteurs comme la naissance (voie naturelle ou césarienne), l'alimentation, l'environnement, les médicaments (notamment les antibiotiques), et le mode de vie. Un déséquilibre de ce microbiote, appelé dysbiose, peut être lié à diverses maladies : obésité, diabète, maladies inflammatoires de l'intestin, allergies, troubles neurologiques, etc. Le microbiote ne se limite pas à l'intestin : il en existe aussi au niveau de la peau, de la bouche, des poumons ou encore du vagin. Chaque site possède une composition microbienne spécifique, adaptée à ses conditions locales. Micro-organisme = microbe. - Organismes vivants de taille microscopique qui ne peuvent être vus à l'œil nu. Ils comprennent notamment les bactéries, les archées, les virus, certains champignons, et les protozoaires. Les microbes sont omniprésents dans l'environnement, et beaucoup d'entre eux jouent un rôle crucial dans de nombreux aspects du monde vivant, de l'écologie à la digestion, en passant par la production alimentaire. Certains peuvent également causer des maladies et des infections. Micropyle. - En botanique, on nomme ainsi l'orifice du sommet organique l'ovule, par lequel pénètre le tube pollinique et par où passe le sac embryonnaire. Microspore. - Spore de petite dimension qu'on observe dans les espèces de Champignons qui présentent deux sortes de spores de volume différent. Il y en a en outre chez les Lycopodiacées Hétérosporées. Ces organes de reproduction sont abrités et se développent dans les Microsporange. Microfilaments. - Structures constitutives des cytosquelettes. Ils sont composés de protéines d'actine et sont impliqués dans la contraction musculaire, la division cellulaire et le mouvement cellulaire. Microtubules. - Composants majeurs du cytosquelette dans les cellules eucaryotes. Les microtubules sont des structures cylindriques creuses ordinairement organisés à partir du centrosome. Ils servent de rails pour le transport des vésicules et d'autres organites à l'intérieur de la cellule. Les microtubules sont par ailleurs impliqués dans les mouvements cellulaires, comme le battement des cils et des flagelles. Microvillosités. - Petites structures en forme de doigt qui se trouvent à la surface des cellules épithéliales. Miel. - Substance sucrée, sirupeuse, que certains insectes, et principalement les abeilles, préparent avec les matières recueillies dans les fleurs. Miellat, Miellée, miellure. - Matière sucrée plus ou moins liquide, mucilagineuse, se rapprochant par sa nature de la manne, et qu'on trouve en été sous la forme de gouttes sur les feuilles, les fleurs, les tiges, les bourgeons de certaines plantes (feuilles d'érable, de tilleul, etc.). Elle est produite souvent par une maladie ou par la piqûre de pucerons qui s'attachent à la face inférieure des feuilles, et font jaillir de temps en temps des gouttelettes de la matière dont viennent se repaître les abeilles, les guêpes, etc. D'autres fois, c'est une sécrétion produite par une grande abondance de sucs que l'ardeur du Soleil fait paraître au dehors; quelle qu'en soit la cause, la production de cette substance nuit aux plantes, qui finissent par en souffrir lorsqu'elle se fait en trop grande quantité. Migrations animales. - Voyages que certains animaux entreprennent à des époques périodiques. Les migrations d'animaux adultes peuvent être considérées comme subordonnées à l'instinct de conservation : défaut d'aliments (certains singes, grands tropeaux d'herbivaures africains), variations de la température (oiseaux), nécessité de la reproduction (poissons); quelquefois, les conditions mécaniques courants marins, courants aériens) semblent seules intervenir. Les migrations du pigeon voyageur paraissent être d'origine plus complexe. Les animaux à migration font toujours preuve d'un sens extraordinaire de l'orientation. Milieu. - Environnement physique dans lequel les organismes vivent et interagissent. Il englobe tous les éléments abiotiques (non vivants) et biotiques (vivants) qui composent l'environnement d'une zone donnée. Le milieu peut varier en taille, allant des microhabitats, comme une flaque d'eau, à des écosystèmes entiers, comme une forêt tropicale. La nature du milieu influence la distribution, l'abondance et la diversité des organismes vivants. Les organismes ont des adaptations spécifiques à leur milieu qui déterminent leur succès de survie et de reproduction. Les changements dans les milieux, tels que la déforestation, la pollution, le changement climatique, peuvent avoir des impacts profonds sur les écosystèmes et sur la biodiversité globale. Mimétisme. - Phénomène dans lequel une espèce imite délibérément une autre espèce ou un élément de son environnement pour obtenir un avantage évolutif, souvent en termes de survie ou de reproduction. Miocène. - Epoque géologique situé entre l'Éocène et le Pliocène et qui s'étend d'il y a environ 23 millions à 5,3 millions d'années avant notre ère. C'est une subdivision du Cénozoïque. Le Miocène est caractérisé par une diversification significative de la faune et de la flore. Les mammifères, y compris les ancêtres de nombreux animaux actuels, ont prospéré pendant cette époque, qui a également vu l'extinction de certaines espèces. Les migrations d'animaux entre les continents ont continué à avoir lieu, entraînant des changements dans les écosystèmes. Mitochondries. - Organites présents dans presque toutes cellules eucaryotes et en grande quantité dans les cellules nécessitant beaucoup d'énergie (cellules musculaires). La principale fonction des mitochondries est la production d'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP), au cours du processus de respiration cellulaire. Les mitochondries sont également impliquées dans la régulation du métabolisme, de la signalisation cellulaire, et de l'apoptose ( = mort cellulaire programmée). Elles jouent aussi un rôle dans le métabolisme des lipides et la régulation de diverses voies métaboliques. Mitose
(du grec mitos = filament). - Division indirecte de la cellule,
dans laquelle chaque chromosome se dédouble, de sorte qu'à la fin du
processus de division
cellulaire, chaque cellule résultante possède la même formule
chromosomique que la cellule initiale. La mitose
se déroule dans les seules cellules somatiques (cellules du corps) et
ne concerne pas la division des cellules reproductrices ( Mitrale (valvule) = valve bicuspide. - Une des quatre valves cardiaques qui régulent le flux sanguin dans le coeur. Elle est située entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche du coeur. Moelle. - On parle ainsi de moelle osseuse pour désigner la substance qui remplit le canal médullaire des os, de moelle épinière ou vertébrale pour parler de la partie du système cérébro-spinal contenue dans le canal vertébral, ou encore de moelle allongée, qui correspond au bulbe rachidien. Moisissures. - Champignons présents partout dans l'environnement, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, et sont essentiels pour la décomposition de la matière organique. Molaires,
du latin molaris, de
Mollet, du mot mou. - Saillie de la partie supérieure et postérieure de la jambe, qui est formée par le double ventre charnu des muscles jumeaux soutenu par le muscle soléaire en dessous. Monécie. - Situation dans laquelle les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur le même individu, ou dans la même structure reproductive, d'une plante ou d'un organisme. En d'autres termes, une plante monécique possède à la fois des organes reproducteurs mâles (étamines) et des organes reproducteurs femelles (carpelles) sur le même individu. La monécie est l'un des différents systèmes de reproduction sexuée chez les plantes, et elle est contrastée avec la dioécie, où les organes reproducteurs mâles et femelles sont présents sur des individus différents. La monécie peut offrir certains avantages en termes de pollinisation, car elle peut permettre à une plante de s'auto-polliniser plus facilement si les organes mâles et femelles sont proches les uns des autres. Cependant, elle peut également poser des défis en termes de diversité génétique, car la pollinisation croisée entre individus différents est réduite. Monochlamydé
(histoire de la botanique), du grec monos, un seul; et chlamys,
manteau. - Candolle Monocline,
du grec monos, seul , et klinè, lit. - Jussieu Monocotylédones. - Se dit des plantes qui, comme le lis, n'ont qu'un seul cotylédon. - Classe des phanérogames, caractérisée par la présence d'un seul cotylédon à l'embryon. Outre le caractère principal qui a fait donner son nom à la classe, les monocotylédones possèdent des caractères secondaires dont les princicipaux sont les suivants : feuilles souvent dépourvues de pétiole, à nervures non ramifiées, parallèles; les pièces des verticilles (sépales, pétales, étamines) sont généralement disposées par trois, alors quelles le sont par quatre ou par cinq chez les dicotylédones. On distingue dans les monocotylédones celles dont les fleurs ont un périanthe coloré (liliacées, amaryllidacèes, etc.), celles dont le périanthe n'est pas coloré (palmiérées, juncaginaceae), enfin celles qui sont totalement dépourvues de périanthe (graminées, cypéracées, etc.). Monocyte. - Type de globules blancs (leucocytes) qui font partie du système immunitaire de l'organisme. Monodelphes
(histoire de la zoologie Monogame, du grec monos, un seul, et gamos, mariage. - En zoologie, se dit des animaux qui conservent un unique partenaire sexuel pendant toute une saison ou plus longtemps. - En botanique, se dit d'une calathide (famille des Composées) lorsqu'elle ne renferme que des fleurs d'un seul et même sexe. Monoïque, du grec monos, un seul, et oikos, logis. - On désigne sous ce nom des plantes qui offrent, réunies sur le même individu, des fleurs mâles ou staminifères et des fleurs femelles ou pistillées. Le mûrier, le bouleau, le pin, le maïs, le noyer, les courges, les melons, sont des végétaux monoïques. Monomère. - La plus petite unité de molécules plus grosses appelées polymères. Monosaccharide. - Unité simple ou monomère d'hydrates de carbone. Monopétale. - Désigne toute corolle formée d'une seule pièce, par suite de la soudure des pétales voisins les uns aux autres. Monophylle,
du grec monos, un seul, et phyllon, feuille.
- Se dit parfois du calice dont les divisions
ou sépales sont soudées entre elles, comme
dans les fleurs de l'oeillet, du pois. Candolle Monophylie, monophylétique. - La monophylie est la propriété d'un groupe d'organismes qui comprend un ancêtre commun et tous ses descendants, et seulement ces descendants. Monosaccharide. - Molécule de sucre simple. Il s'agit de l'unité de base des glucides et ne peut pas être hydrolysé en molécules de sucre plus petites. Monro (trou de) = isthme du cerveau = isthme interventriculaire. - Structure anatomique située dans le système ventriculaire cérébral. Le trou de Monro correspond à la communication étroite entre deux cavités cérébrales, les ventricules latéraux droit et gauche. La fonction principale du trou de Monro est de permettre le passage du liquide céphalorachidien (LCR) entre les ventricules latéraux et le troisième ventricule. Le LCR est produit dans les ventricules cérébraux par les plexus choroïdes, des structures vasculaires spécialisées situées dans les ventricules latéraux. Une fois produit, le LCR circule à travers le trou de Monro vers le troisième ventricule, puis vers d'autres parties du système ventriculaire cérébral et finalement à l'extérieur du système nerveux central où il est réabsorbé dans la circulation sanguine. Monosépale, du grec monos, un seul, et du français sépale. - Se dit du calice formant une seule pièce par la soudure des sépales les unes avec les autres. Monosperme, du grec monos, un seul, et sperma, graine. - Ce mot exprime une disposition de l'ovaire ou du fruit où chaque loge ne contient qu'un seul ovule ou une seule graine. Morphogénèse. - Processus par lequel les structures anatomiques et les formes des organismes se développent et prennent leur forme finale. Morphologie*. - Etude de la forme extérieure des organismes vivants. Mort. - La vie de toutes les espèces d'êtres organisés est limitée dans sa durée, et la mort en est le terme. Chez les végétaux, les diverses parties cessent peu à peu et très lentement de participer au mouvement vital, et le moment de la mort est insaisissable; mais chez les animaux la mort envahit plus rapidement l'organisme, et la cessation des phénomènes de sensibilité, de mouvement, dans beaucoup d'espèces, celle de la respiration et de la circulation, marquent d'une manière beaucoup plus appréciable le moment où la vie prend son terme. Morula (biologie, embryologie). - Phase de la segmentation de l'oeuf dans laquelle tous les blastomères, plus ou moins semblables entre eux, se réunissent en une masse sphérique, d'aspect framboisé ou mûriforme, et dépourvue de cavité de segmentation. Moustaches, du nom grec mystax. - On nomme ainsi chez l'humain, comme chacun sait, les poils de la barbe qui ombragent la lèvre supérieure jusqu'autour des deux commissures des lèvres. Souvent chez les autres mammifères on trouve, à l'extrémité postérieure de chacune de ces commissures, un certain nombre de poils gros, longs et rigides, tantôt droits, tantôt contournés, que par analogie on nomme moustaches. Les chiens, les chats, les phoques, plusieurs autres espèces de carnivores, beaucoup de rongeurs en offrent des exemples. Ces poils, parfois fort longs, susceptibles de se dresser, servent d'organes supplémentaires du toucher, et paraissent en général provoquer à leur base, dès qu'on les touche, une grande sensibilité. Mucilage. - Substance végétale, qui semble un état particulier de la gomme, dont elle se rapproche beaucoup, une gomme non encore élaborée, peu consistante, qui n'en a pas encore tous les caractères physiques et chimiques, que l'on retire en grande quantité des racines de guimauve, de grande consoude, des graines de lin, des semences de coing, des bulbes de quelques liliacées, etc. Elle se coagule par l'alcool et rend l'eau plus visqueuse; plus filante que la gomme, elle forme une émulsion avec l'huile et donne de l'acide mucique et de l'acide oxalique par l'acide nitrique. Mucine. - Mucoprotéine (ci-dessous) présente dans divers tissus et sécrétions du corps humain, principalement dans les muqueuses. Mucopolysaccharides ( = glycosaminoglycanes (GAG)). - Polysaccharides présents dans les tissus conjonctifs, tels que le cartilage, les tendons, la peau et les os, ainsi que dans les fluides corporels, tels que le liquide synovial et le liquide céphalorachidien. Mucoprotéines. - Protéines contenant des chaînes de polysaccharides ou de glycosaminoglycanes (GAG) liées à leur structure protéique de base. Mucosités, Mucus, du nom latin mucus. - Matières liquides, visqueuses et filantes, sans odeur ni saveur, incolores ou légèrement opalescentes, qui recouvrent les membranes nommées pour cela muqueuses, et qui sont sécrétées d'une façon continue par la surface libre de ces membranes. Ainsi la bouche est humectée par des mucosités auxquelles se mêle la salive en plus ou moins grande proportion; les amygdales sécrètent particulièrement des mucosités pour faciliter le passage des corps étrangers dans le gosier. Les fosses nasales sont humectées par une mucosité, le mucus nasal; la muqueuse des voies respiratoires est lubrifiée par le mucus bronchique. Ces liquides onctueux servent à protéger la surface des muqueuses contre le contact des corps étrangers et l'action desséchante de l'air; ils sont produits par des organes plus ou moins compliqués nommés cryptes, follicules, glandes muqueuses. Mucroné, du latin mucro = pointe de glaive. - Se dit des organes des plantes terminés en une pointe droite et rigide comme celle d'une épée. Mue. - Changement dans le plumage, le poil, la peau, auquel les animaux sont sujets à certaines époques de leur vie. Temps où arrive ce changement. Chez les mammifères et les oiseaux, ce sont les poils et les plumes qui tombent, pour être remplacés par d'autres. Chez les reptiles c'est l'épiderme entier qui se détache, comme un fourreau d'où sort l'animal. Les arthropodes éprouvent mues semblables; les crustacés changent de peau même pendant l'état adulte, tandis que les insectes muent surtout à l'état de larve (toutefois, les sauterelles et les punaises, qui ont leur forme définitive au sortir de l'oeuf, subissent des mues en grossissant). L'acte de muer s'appelle ecdysis ou exuvation. - Modification qui s'opère dans le timbre de la voix humaine, au moment de la puberté. Cechangement du timbre et de la hauteur de la voix, tient aux modifications anatomiques qui s'accomplissent dans le larynx et les organes voisins. Il coïncide avec l'évolution des organes génitaux. Mufle. - On appelle ainsi cette surface nue, plus ou moins saillante, qui termine le museau de certains Mammifères, et particulièrement des ruminants : tels sont le boeuf, les antilopes, le cerf, le daim, le chevreuil; quelques-uns cependant n'ont ont pas, ainsi le renne, les chèvres, la girafe, etc. Multiplication végétative. - Processus de reproduction asexuée chez les plantes, dans lequel de nouveaux individus sont produits à partir de parties végétatives de la plante mère, telles que les racines, les tiges ou les feuilles. Contrairement à la reproduction sexuée qui implique la formation de graines et la fusion de gamètes, la multiplication végétative se produit sans la formation de gamètes ni la fécondation. Exemples : le bouturage, le marcottage, le greffage. Muqueux
(tissu). - Avec Bordeu Murique (botanique), du latin murex, pointe de rocher. - Se dit des organes des plantes qui sont hérissés de pointes ou d'aiguillons à large base. Muscle, du latin musculus = petit rat). - Tissus contractiles qui produisent le mouvement en tirant sur les os à travers les tendons. Il existe trois types de muscles : les muscles squelettiques (contrôlant le mouvement volontaire), les muscles lisses (contrôlant les mouvements involontaires des organes internes) et les muscles cardiaques (constituant le muscle du coeur). Muscle iliaque. - Ce muscle s'étend de la face interne de l'os iliaque au petit trochanter du fémur. Uni au psoas, il a la même action : flexion sur la cuisse et rotation au dehors du membre inférieur. Muscles abducteurs et adducteurs. - Les muscles abducteurs et les muscles adducteurs sont deux groupes de muscles antagonistes qui travaillent ensemble pour produire des mouvements dans différentes parties du corps, souvent de manière opposée. Dans de nombreuses activités, ces deux groupes de muscles travaillent en coordination pour produire des mouvements fluides et contrôlés. Par exemple, lors de la marche, les muscles abducteurs et adducteurs des hanches travaillent ensemble pour stabiliser et déplacer les jambes dans un mouvement de balancement régulier. Des déséquilibres entre ces deux groupes de muscles peuvent entraîner des problèmes de posture, de stabilité et de mouvement. C'est pourquoi il est important de maintenir un équilibre entre les muscles abducteurs et les muscles adducteurs grâce à un entraînement approprié et à des étirements réguliers. Muscles releveurs. - Plusieurs muscles ont reçu ce nom à cause des fonctions qu'ils sont chargés de remplir. Ainsi le Releveur de l'aile du nez est le pyramidal du nez; le Releveur commun de l'aile du nez et de la lèvre supérieure est l'élévateur commun, etc.; le Releveur commun des lèvres est le muscle canin; le Releveur du menton est le muscle de la houppe du menton; le Releveur de la luette, etc. Musculature. - Ensemble et disposition des muscles du corps humain et de celui de autres animaux. Mutation génétique. - Changement permanent dans la séquence d'ADN d'un gène. Les mutations peuvent se produire de manière spontanée ou être provoquées par des facteurs externes (exposition à des substances chimiques, à des radiations, etc.). Mutique (zoologie, botanique). - Cette expression s'applique à tout organe qui n'est terminé ni par une arête ni par une pointe. Elle est opposée à celles de aristé, mucroné; acuminé. On l'emploie surtout en botanique. Mycélium. - Partie des champignons, qui a pour origine les spores, corps extrêmement petits qui servent à la reproduction des champignons comme les graines à celle des autres plantes. Mycologie*. - Etude des champignons. Mycorhizes. - Certains champignons établissent des relations symbiotiques avec les racines des plantes, formant des mycorhizes. Cette association mutuellement bénéfique aide les plantes à absorber les nutriments du sol. Myéline. - Substance lipidique qui enveloppe de manière segmentée certains axones, formant ainsi une gaine. La myéline est produite par certaines cellules gliales, notamment les oligodendrocytes dans le système nerveux central et les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique. La fonction principale de la myéline est d'augmenter la vitesse de transmission des impulsions électriques le long des axones. Elle agit comme une sorte d'isolant électrique, permettant aux signaux électriques de voyager de manière beaucoup plus rapide et efficace le long des neurones. En plus de sa fonction d'isolation électrique, la myéline intervient dans la protection et le soutien des axones, ainsi que dans la régulation de la plasticité neuronale et la régénération nerveuse. Myélinisation. - Processus par lequel des cellules spécialisées (oligodendrocytes et cellules de Schwann) enveloppent de myéline les axones des neurones. La myélinisation se déroule principalement pendant le développement embryonnaire et continue tout au long de l'enfance et de l'adolescence, bien que certains axones puissent continuer à être myélinisés à l'âge adulte dans certaines régions du cerveau. Ce processus est important pour le développement cognitif et moteur normal, et les perturbations de la myélinisation peuvent contribuer à divers troubles neurologiques et maladies, notamment la sclérose en plaques. Myéloblaste. - Cellule souche hématopoïétique, précurseur des cellules de la lignée myéloïde, qui comprend les globules blancs (neutrophiles, éosinophiles, basophiles), les plaquettes et certains types de macrophages. Myélocytes . - Précurseurs des cellules sanguines présentes dans la moelle osseuse. Ils sont engagés dans le processus d'hématopoïèse et représentent un stade de développement ultérieur des cellules sanguines par rapport aux cellules souches hématopoïétiques. Les myélocytes subissent des divisions cellulaires et des différenciations pour donner naissance à différents types de cellules sanguines matures (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Myofibrilles. - Structures intracellulaires trouvées dans les fibres musculaires. Elles sont responsables de la contraction musculaire. Myoglobine. - Protéine présente dans les cellules musculaires, où elle joue un rôle important dans le stockage et le transport de l'oxygène. Myosine. - Protéine motrice a une structure en forme de "tête" qui peut se lier à l'actine et hydrolyser l'ATP (adénosine triphosphate) pour fournir de l'énergie. Myotomes. - Régions segmentaires du tissu musculaire formées à partir des somites dans l'embryon en développement et qui sont impliquées dans le développement des muscles squelettiques et dans l'organisation générale du système musculaire, ainsi que dans la motricité et le contrôle musculaire dans le corps adulte. |
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