Thanks to visit codestin.com
Credit goes to cosmovisions.com


.
-

Chine
Zhonghua Renmin Gongheguo

35 00 N, 105 00 E
La Chine est un Etat d'Asie orientale. A l'Est et au Sud-Est, elle est baignée par des mers annexes de l'Océan Pacifique (Mer Jaune ou Huang Hai, Mer de Chine orientale ou Dong Hai, et Mer de Chine méridionale ou Nan Hai) et a une frontière avec la Corée du Nord; au  Nord est est frontalière avec la Russieet la Mongolie; au Nord-Ouest et à l'Ouest, elle partage des frontières avec le Kazakhstan, le Kirghiztan, le Tadjikistan, l'Afghanistan (Wakhan) et le Pakistan; au Sud, elle est bornée par l'Inde, le Népal et le Bhouthan, le long de l'Himalaya, et plus à l'Est par la Birmanie, le Laos et le Vietnam

La superficie de la Chine est de 9,56 millions de km², et sa population, en 2009, de 1-milliard 338 millions d'habitants (premier rang mondial); c'est  après les Etats-Unis la seconde puissance économique par son PIB. 

Le pays est divisé  administrativement en 23 sheng (provinces), 5 zizhiqu (régions autonomes) et 4 shi (municipalités), auxquelles s'ajoutent deux régions administratives spéciales : Hong Kong et Macao. Capitale : Pékin. Autres grandes villes : Chongqing, Shanghai, Tianjin,  Nanjing (Nankin), Guangzhou (Canton), Kunming, Chengdu, Lanzhou, Xian, Taiyuan, Shenyang, Fushun, Qinddao, Zhengzhou, Changchun, etc. 

Les divisions administratives de la Chine

Sheng

Anhui
Fujian
Gansu
Guangdong
Guizhou
Hainan
Hebei
Heilongjiang
Henan
Hubei
Hunan
Jiangsu

Jiangxi
Jilin
Liaoning
Qinghai
Shaanxi
Shandong
Shanxi
Sichuan
Yunnan
Zhejiang


La Chine, qui revendique Taiwan, la considère comme sa 23e province.
Zizhiqu

Guangxi
Mongolie intérieure
Ningxia
Xinjiang Ouïgour
Xizang (Tibet)

Shi

Beijing (Pékin)
Chongqing
Shanghai
Tianjin

-
La tour de la Perle d'Orient, à Shanghaï surplombe la rivière Huangpu. Conçu par une société locale d'architecture cet édifice a été achevé en 1995. Il est de haut de 468 m, et possède un restaurant tournant, de salles d'exposition, des restaurants, un centre commercial et et l'hôtel. L'antenne de radio et de télévision ajoute 118 m à la hauteur totale.

Géographie physique

On peut partager la Chine en trois régions physiques assez distinctes : 
  • La région de l'Ouest, très montagneuse et couvrant toute la pente orientale du plateau tibétain. Elle comprend les provinces de Xinjiang Uygur, de Xizang (Tibet), de Gansu, de Qinghai, de Sichuan et de Yunnan. Elle est très froide vers le Nord-Ouest où se dressent des montagnes aux neiges éternelles et au Sud, où se dresse la chaîne de l'Himalaya, avec le point culminant du pays (partagé avec le Népal), l'Everest (8850 m). Aussi, sa population est-elle relativement peu nombreuse; elle y est, en outre, fort disséminée. La principale richesse de ce pays est de nature minérale et consiste en houille, en mines d'or, d'argent, de cuivre, de fer et d'étain
  •  La région de la plaine ou de l'Est de la Chine. Elle comprend la plupart des provinces.  C'est la portion la plus arrosée du territoire chinois : des rivières au cours indécis, des canaux innombrables, des marais, des lacs découpent sa surface. Il y a cependant des districts et des provinces entières, comme le Shandong, le Zhejiang, le Fujian où le relief du sol est considérable et constitue même d'importants massifs de montagnes.

  •  
  • La Chine du Sud ou subtropicale, formée par la moitié méridionale du Hunan, par le Guizhou et le Guangxi Zhuangzu, et dont le Xi-Jiang est le fleuve principal. C'est un pays montueux et ondulé qui produit en abondance le thé, le riz, les mûriers et les fruits des régions tempérées et de la zone torride.-
  • Carte de la Chine.
    Carte de la Chine. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).

    Orographie et hydrographie.
    Prise dans son ensemble, la Chine constitue un immense plan incliné dont la pente est dirigée de l'Ouest à l'Est. Son sol va en s'abaissant depuis les hautes cimes qui forment le bourrelet oriental et méridional du Tibet jusqu'au Pacifique. Ces monts neigeux émettent de puissants contreforts comparables au moins aux Alpes de l'Europe et dont les massifs et les plateaux couvrent toute la partie occidentale du pays. De là descendent les grands fleuves qui arrosent la Chine et la traversent de l'Ouest à l'Est. Les deux principaux sont le Huanghe (Hoang-ho) ou Fleuve Jaune et le Yangzi ou Chan Jiang (Yang-Tsé-Kiang) ou Fleuve Bleu. Si on leur ajoute le Péi-ho du Nord-Est, qui coule dans la plaine de Pékin, et le Xi-Jiang (Si-Kiang) du Sud, qui passe à Guangzhou (Canton), on aura les principaux cours d'eau de la Chine. Toutefois il faut encore mentionner l'Irrawaddy, le Salouen, le Mékong, fleuves de la péninsule indochinoise, dont le cours supérieur traverse le Yunnan au Sud-Ouest. 

    Le Huanghe.
    Le Huanghe descend du plateau du Tibet et parcourt la Chine septentrionale; sa longueur n'est pas moindre de 3500 kilomètres et, dans la partie moyenne de son cours, franchissant la Grande Muraille, il forme une immense boucle dans laquelle est compris le grand désert des Ordos, appartenant déjà à la Mongolie intérieure (Nei Mongol Zizhiqu). Son bassin, constitué par de nombreux et puissants affluents, a trois fois l'étendue de la France. C'est le pays de la Terre jaune, ainsi appelé des alluvions d'une épaisseur de plus de 30 mètres qui forment le fond des vallées et le sol des plaines. Ces alluvions reposent immédiatement sur des couches de houille ou d'anthracite. Délayées par l'eau des pluies et des rivières, elles communiquent aux flots de celles-ci la teinte d'or qui a valu au Huanghe son nom si caractéristique. Ces alluvions constituent des terres d'une étonnante fertilité, et qui n'ont jamais besoin d'engrais pour produire d'abondantes moissons. Aussi, toutes les vallées de ce grand bassin ont-elles été de longue date fort peuplées. Quand il a dépassé la région des montagnes et qu'il entre dans la vaste plaine de l'Est de la Chine, le Huanghe se distingue de la plupart de fleuves par son cours changeant autrefois il se jetait dans la mer Jaune au Nord de Shanghai (Changhaï); actuellement il va porter ses eaux dans le golfe de Petchili. 
    -

    Chine : le barrage des Trois Gorges sur le Yangzi.
    Le barrage des Trois-Gorges, sur le Yangzi.

    Le Yangzi.
    Le Yangzi, le troisième ou le quatrième fleuve de la terre pour le volume de ses eaux, naît, comme le Huanghe, dans le Nord-Est du Tibet et traverse dans des cluses profondes toute la région des montagnes. Il a son cours de l'Ouest à l'Est et partage la Chine en deux parties sensiblement égales. Il a une longueur de 4800 km et reçoit une foule de puissants affluents qui font de son bassin la région agricole la plus productive de la Chine, surtout pour le thé, le coton et la soie. Dans la partie inférieure de son cours, il communique avec de nombreux lacs et des marais reliés entre eux par une infinité de canaux. La fertilité du territoire est encore plus grande que celle du bassin du Huanghe. Les alluvions y atteignent jusqu'à 300 mètres d'épaisseur. Une chaîne de montagnes, le Pé-ling, limite au Nord le bassin du Yangzi, et une autre chaîne, le Nan-ling, le sépare du bassin du Xi Jiang. Ce dernier fleuve traverse la partie montagneuse du Sud de la Chine; les districts situés sur sa rive droite jouissent d'un climat tropical.
    -

    Chine : la gorge du Saut du Tigre, dans le Yunnan.
    La Gorge du Saut du Tigre, l'un des canyons les plus profonds du monde, est située
    sur la rivière Yangzi, à proximité de la ville de Lijiang (Yunnan). Elle doit son nom à une légende
    locale  parle d''un tigre qui bondit à travers le point le plus étroit de la gorge.

    Le climat.
    En raison de sa position sur le bord oriental de l'ancien continent, la Chine possède un climat aux très forts contrastes, particulièrement dans la grande plaine du Nord-Est jusqu'au Yangzi. Le froid y est très rigoureux en hiver et la chaleur excessive en été. Les vents secs et glacés de la Sibérie produisent, à Pékin, sous le 40e degré de latitude, une température hibernale comparable à celle des hivers de Saint-Pétersbourg, et en été la chaleur est assez forte pour que le coton puisse mûrir ses graines aux environs de la capitale chinoise.

    Au Sud du Yangzi, le vent du Sud-Ouest, venant du golfe du Bengale et de la péninsule Indochinoise, apporte, de mai à septembre, des chaleurs aussi fortes que celles de l'Inde, dans la vallée du Gange mais, pendant le mois de janvier, les vents desséchés du Nord occasionnent même à Canton de légères gelées. Les typhons si justement redoutés sont le seul fléau météorologique de la Chine méridionale.
    -


    L'oasis du lac du Croissant de Lune du lac, dans les montagnes de sables chantants, 
    à 6 kilomètres au sud de Dunhuang. Le lac tire son nom de sa forme. Images : The World Factbook.

    La flore.
    La Chine manque de forêts et de pâturages, si ce n'est sur le penchant oriental du plateau du Tibet qui possède une luxuriante végétation arborescente et des surfaces gazonnées où paissent des moutons en nombre considérable. Par contre, les arbustes de consistance ligneuse sont représentés par quantité d'espèces qui ont été importées en Europe et au nombre desquelles on compte le laurier-rose, le myrte, le camellia, le jasmin, l'azalée, la glycine. Les espèces de conifères abondent dans la flore chinoise, et les arbres à feuilles caduques, tels que tilleuls, frênes, sycomores, érables, se voient aussi de toutes parts. On en petit dire autant ales chênes; mais ce qui donne à la Chine lui caractère spécial, ce sont les nombreuses espèces de bambous utilisées par les humains de mille manières. Parmi les plantes importées par la culture, on mentionne le coton et la canne à sucre. L'amandier, le pêcher, l'abricotier, le chanvre, sont originaires du pays.

    La faune.
    Le rhinocéros, l'éléphant, le tapir, ont vécu autrefois dans les régions méridionales de cette contrée; aujourd'hui, dans l'intérieur, on ne trouve plus que de rares espèces de mammifères sauvages. Néanmoins il existe encore des singes, des panthères et, semble-t-il aussi des tigres. Des espèces variées de tortues, de sauriens, d'ophidiens, de salamandres, sont particulières à la Chine. La faune ornithologique du pays est d'une grande richesse. Un fait qui mérite d'être noté, c'est que les Poissons diffèrent complètement de ceux qui vivent en Europe sous la même latitude.

    Géographie humaine

    Population.
    Avec 1,4 milliard d'habitants, la Chine était le pays le plus peuplé au monde jusqu'à récemment (2023), quand elle a été dépassée par l'Inde. La population chinoise est inégalement répartie. Environ 90 % de la population vit dans l'est et le sud-est du pays, principalement dans les régions côtières, tandis que les zones ouest et nord-ouest, qui comprennent des régions montagneuses, désertiques et peu propices à l'agriculture, sont beaucoup moins peuplées. En raison de la politique de l'enfant unique (1979-2015), la population chinoise vieillit rapidement. Cela pose des défis en termes de main-d'oeuvre, de système de retraite et de soins de santé. En hausse constante, l'espérance de vie est aujourd'hui d'environ 77 ans. Cependant, la baisse de la natalité pourrait entraîner une contraction de la population dans les prochaines décennies, ce qui pourrait peser sur la productivité future et sur les coûts des soins de santé.

    La Chine connaît une urbanisation accélérée depuis les années 1980. Plus de 60 % de la population vit désormais dans des zones urbaines, contre moins de 20 % dans les années 1980. L'urbanisation rapide a été en partie alimentée par la migration interne des zones rurales vers les centres urbains, avec des dizaines de millions de travailleurs migrants cherchant de meilleures opportunités économiques. Les densités les plus élevées se trouvent dans des villes comme Shanghai, Pékin, Shenzhen, Guangzhou, et les régions du delta du Yangtsé et du delta de la rivière des Perles. Des villes comme Shanghai, Pékin, Chongqing et Guangzhou font partie des plus grandes mégapoles mondiales, avec des populations dépassant 20 millions d'habitants. La rapide industrialisation et urbanisation ont entraîné de graves problèmes environnementaux, en particulier la pollution de l'air et de l'eau dans les grandes villes comme Pékin et Shanghai. 

    La croissance rapide a également provoqué l'expansion incontrôlée des banlieues, la congestion urbaine et une forte pression sur les infrastructures de transport et les services publics. Le prix de l'immobilier dans les grandes villes est devenu inaccessible pour de nombreuses personnes, en particulier pour les jeunes et les travailleurs migrants. Bien que la Chine ait réduit la pauvreté à grande échelle, les inégalités de revenu restent un problème majeur. 

    Le système du hukou (système d'enregistrement des ménages) classe les citoyens en résidents urbains ou ruraux, ce qui influence l'accès aux services publics, tels que l'éducation, les soins de santé, et le logement. Des millions de travailleurs ruraux se sont déplacés vers les villes, mais n'ont pas les mêmes droits que les résidents urbains en raison de leur statut hukou rural. Cela crée des disparités sociales et économiques.

    La migration de la campagne vers les villes a alimenté la croissance économique urbaine, mais elle a également entraîné des défis sociaux, notamment la question des "enfants laissés derrière" (enfants de travailleurs migrants restant dans les villages pendant que leurs parents travaillent en ville). Plus récemment, on observe une tendance à la "migration de retour", où certains travailleurs migrants retournent dans leurs régions d'origine pour profiter des nouvelles opportunités créées par le développement économique régional.

    Groupes ethniques et diversité culturelle.
    Les Han représentent environ 92 % de la population chinoise. Ils forment le groupe ethnique dominant et sont principalement concentrés dans les plaines fertiles de l'est et du sud-est.

    La Chine reconnaît officiellement 55 groupes ethniques minoritaires, qui représentent environ 8 % de la population. Ces minorités vivent principalement dans les régions frontalières, comme le Tibet (Tibétains), le Xinjiang (Ouïghours), la Mongolie intérieure (Mongols), et le Yunnan (Dai, Naxi, Hani).

    La Constitution chinoise garantit des droits aux minorités ethniques, notamment l'autonomie régionale. Cependant, des tensions existent dans certaines régions comme le Xinjiang et le Tibet, où des politiques de répression culturelle, religieuse et linguistique ont provoqué des mouvements de contestation.

    Le mandarin (ou "putonghua") est la langue officielle et est largement utilisé dans l'éducation, l'administration et les médias. Environ 300 langues différentes sont parlées, notamment le cantonais (dans le sud), le tibétain (au Tibet), l'ouïghour (au Xinjiang), et des dialectes régionaux du mandarin. Le gouvernement encourage l'usage du mandarin, mais certaines régions conservent des langues locales, notamment dans les zones à majorité non-Han.

    La Chine est officiellement un État laïc, mais elle abrite de nombreuses religions et philosophies, notamment le bouddhisme, le taoïsme, le confucianisme, l'islam et le christianisme. Le confucianisme, en particulier, a profondément influencé la culture et la société chinoise. La Chine possède un riche patrimoine culturel avec de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco, tels que la Grande Muraille, la Cité Interdite et les grottes de Mogao.

    Quelques-unes des grandes villes de la Chine

    • Pékin (Beijing). - Environ 22 millions d'habitants.Capitale de la Chine.
        Importance : Centre politique, culturel et historique. Pékin abrite des sites emblématiques tels que la Cité interdite, la place Tian'anmen et le Palais d'été.

    • Shanghaï. - Environ 24 millions d'habitants. Plus grande ville de Chine. Centre économique et financier mondial, avec l'un des ports les plus actifs au monde. Shanghaï est également connue pour son skyline moderne et son quartier historique, le Bund.

    • Guangzhou (Canton). -  Environ 18 millions d'habitants. Capitale de la province du Guangdong. Grand centre commercial et industriel. Connue pour sa Foire, l'une des plus grandes expositions commerciales au monde.

    • Shenzhen. - Environ 17,5 millions  d'habitants. Ville de la province du Guangdong, proche de Hong Kong. Ancien village de pêcheurs transformé en centre technologique et financier. Siège de nombreuses entreprises de haute technologie, telles que Huawei et Tencent.

    • Chongqing. - Environ 32 millions  d'habitants (municipalité spéciale sous administration directe, incluant des zones rurales). Importante ville industrielle, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de la chimie. Elle est également un centre de transport clé, avec le fleuve Yangtsé qui traverse la ville.

    • Tianjin. - Environ 14 millions  d'habitants. Municipalité sous administration directe. Centre industriel majeur, notamment pour la production d'acier et d'automobiles. 

    Tianjin possède également un grand port qui sert de lien important avec Pékin.

    • Chengdu. - Environ 16 millions d'habitants. Capitale de la province du Sichuan. Connue pour sa cuisine épicée et sa proximité avec les réserves de pandas géants. Elle est aussi un centre en pleine expansion pour l'industrie technologique.

    • Hangzhou. - Environ 12 millions  d'habitants. Capitale de la province du Zhejiang. Ville historique et touristique, célèbre pour le lac de l'Ouest (Xihu). Hangzhou est également un centre technologique et le siège d'Alibaba, géant du commerce en ligne.

    • Xi'an. - Environ 12 millions d'habitants. Capitale de la province du Shaanxi. Ville historique, autrefois capitale de la Chine  et point de départ de la route de la soie. Xi'an est célèbre pour l'armée de terre cuite de l'empereur Qin Shi Huang.

    • Nanjing (Nankin). - Environ 9,5 millions d'habitants. Capitale de la province du Jiangsu. Ancienne capitale de plusieurs dynasties chinoises. C'est aujourd'hui un important centre culturel et éducatif avec de nombreuses universités prestigieuses.

    • Hong Kong. - Environ 7,5 millions d'habitants. Région administrative spéciale. Centre financier et commercial international avec un régime économique différent du reste de la Chine. Hong Kong est également une ville cosmopolite et un carrefour mondial pour les affaires.

    • Macao. - Environ 680 000  d'habitants. Région administrative spéciale. Connue pour ses casinos et ses complexes touristiques. Macao témogne d'une influence européenne importante en raison de son passé en tant que colonie portugaise.

    ---
    Culture.
    La culture chinoise se déploie sur une histoire multimillénaire, et représente l'une des plus anciennes civilisations continues du monde. Au coeur de cette culture se trouvent les systèmes philosophiques et religieux qui ont façonné la manière dont les Chinois perçoivent le monde, la société et eux-mêmes. Le Confucianisme, bien que n'étant pas une religion au sens traditionnel, a profondément influencé les normes sociales, en mettant l'accent sur l'harmonie, le respect de la hiérarchie, la piété filiale (respect des parents et des anciens), l'éducation et la moralité personnelle pour le bien de la collectivité. Parallèlement, le Taoïsme prône l'harmonie avec la nature, la spontanéité et le wu wei (le non-agir ou l'action sans effort), qui offre une perspective complémentaire axée sur l'individu et son rapport au cosmos. Le Bouddhisme, introduit depuis l'Inde, a également enrichi le paysage religieux et philosophique, apportant des concepts de karma, de réincarnation et de compassion.

    Cette philosophie se reflète dans la structure sociale, où la famille élargie a traditionnellement joué un rôle central. La notion de collectivité prime généralement sur l'individu, et les relations interpersonnelles, le guanxi (réseau de relations), sont d'une importance capitale pour naviguer dans la société. Le concept de "face" (mianzi), lié à la réputation et à la dignité, influence grandement les interactions sociales et le comportement. L'harmonie sociale est un idéal constamment recherché.

    La calligraphie n'est pas simplement une technique d'écriture mais une forme d'art majeure, considérée comme l'une des plus nobles, intimement liée à la peinture et à la poésie. La peinture chinoise traditionnelle, avec ses paysages majestueux, ses oiseaux et ses fleurs, utilise des techniques de pinceau spécifiques et recherche l'expression de l'essence plutôt que la simple représentation. La littérature, qu'il s'agisse de la poésie classique des dynasties Tang et Song ou des grands romans épiques, offre un aperçu de l'histoire, des valeurs et de l'imagination chinoises. La musique traditionnelle, l'opéra chinois (avec ses costumes élaborés et ses maquillages symboliques) et les arts martiaux comme le tai chi sont d'autres facettes importantes de cet héritage artistique.

    Dans la vie quotidienne, de nombreux rituels et traditions ponctuent le rythme de l'année. , Empreints de coutumes séculaires, les festivals traditionnels, comme la Fête du Printemps (Nouvel An Chinois), la Fête de la Mi-Automne ou la Fête des Bateaux-Dragons, sont des moments clés de réunion familiale et de célébration. L'étiquette, les symboles (couleurs, nombres) et les superstitions jouent également un rôle dans la vie de tous les jours. La médecine traditionnelle chinoise, avec ses principes d'équilibre (yin et yang) et ses pratiques comme l'acupuncture ou la phytothérapie, témoigne d'une approche holistique de la santé.

    Le langage lui-même, avec ses dialectes variés et son système d'écriture basé sur des caractères complexes, est un pilier de l'identité chinoise, capable de transcender les différences régionales. Chaque caractère porte en lui une histoire et un sens profonds.

    Enfin, on ne peut évoquer la culture chinoise sans parler de sa gastronomie, d'une incroyable diversité régionale. Plus qu'une simple nécessité, manger est un acte social et culturel important, où l'équilibre des saveurs, des textures et des couleurs est essentiel.

    Economie.
    L'économie de la Chine est la deuxième plus grande au monde en termes de produit intérieur brut (PIB), après les États-Unis. Elle a connu une transformation rapide au cours des quatre dernières décennies, passant d'une économie agricole planifiée à l'une des principales puissances industrielles, commerciales et technologiques mondiales. 

    À partir de 1978, sous la direction de Deng Xiaoping, la Chine a mis en oeuvre des réformes économiques qui ont ouvert le pays à l'économie de marché tout en maintenant un contrôle étatique. Ces réformes ont encouragé l'investissement étranger, le développement des zones économiques spéciales, et l'ouverture progressive du commerce international.  e 1980 à 2020, la Chine a maintenu une croissance annuelle moyenne de près de 10 %, devenant le principal moteur de la croissance mondiale. Cette croissance a permis à des centaines de millions de Chinois de sortir de la pauvreté.
     Les régions côtières de l'est et du sud-est, en particulier des villes comme Shanghai, Guangzhou et Shenzhen, ont connu une croissance économique rapide grâce à la libéralisation économique, aux investissements étrangers, et au développement des industries manufacturières. Ces villes sont devenues des centres financiers et commerciaux mondiaux. Elles attirent des travailleurs migrants, des entreprises internationales et bénéficient de solides infrastructures. Mais ilexiste un contraste marqué entre ces régions  prospères et les régions intérieures plus pauvres. Les provinces du centre et de l'ouest, comme le Gansu, le Sichuan, et le Tibet, restent moins développées économiquement, et de nombreux habitants y dépendent encore de l'agriculture. Pour réduire ces disparités, le gouvernement chinois a mis en place des politiques de développement rural et de modernisation des infrastructures dans ces régions moins développées.

    Structure économique.
    La Chine est le plus grand fabricant mondial, produisant une vaste gamme de produits, des vêtements aux produits électroniques sophistiqués. Elle est leader dans la fabrication de produits électroniques, comme les smartphones, et de biens de consommation. Le pays est également un acteur majeur dans la production de ciment, d'acier, de produits chimiques, de véhicules et de machines-outils. Les industries manufacturières représentent une part importante du PIB chinois. La Chine est engagée dans une transition vers une économie à haute valeur ajoutée et cherche à se concentrer davantage sur les industries de haute technologie, l'innovation et les services pour continuer à soutenir sa croissance économique. La Chine s'est également engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060, ce qui implique une transformation majeure de son modèle énergétique, avec une transition vers des sources d'énergie renouvelables comme le solaire et l'éolien.

    Des villes comme Shenzhen et Hangzhou sont devenues des centres mondiaux d'innovation technologique. Des entreprises comme Huawei, Tencent, et Alibaba dominent les secteurs des télécommunications, du commerce électronique, et des technologies financières (Fintech). La Chine investit massivement dans la recherche et développement (R&D), se positionnant comme un leader dans des domaines comme l'intelligence artificielle, les énergies renouvelables, les technologies 5G, et les véhicules électriques.

    Bien que la part de l'agriculture dans le PIB ait diminué, elle reste un secteur vital pour l'emploi rural. La Chine est le premier producteur mondial de nombreux produits agricoles, comme le riz, le blé, le thé, et les porcs. La Chine fait cependant face à des défis liés à la sécurité alimentaire, à l'urbanisation rapide et aux contraintes sur les ressources naturelles telles que l'eau et les terres cultivables.

    Le secteur des services est en pleine expansion et représente une part croissante de l'économie, notamment dans les secteurs de la finance, du tourisme, de l'éducation, et de la santé. Le tourisme intérieur et international est un secteur en forte croissance, la Chine étant à la fois un important émetteur et récepteur de touristes.

    Commerce international.
    La Chine est le premier exportateur de biens au monde, avec des produits électroniques, des vêtements, des machines, et des équipements industriels en tête de ses exportations. Les principaux partenaires commerciaux de la Chine incluent les États-Unis, l'Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, et les pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). L'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001 a été un tournant majeur, facilitant son intégration dans l'économie mondiale et boostant son commerce extérieur. Mais les tensions commerciales, en particulier avec les États-Unis, ont aussi créé des incertitudes pour certaines industries chinoises, notamment dans les secteurs de la technologie et de la fabrication.

    La Chine a massivement investi dans les infrastructures, avec des réseaux de transport modernes, notamment des autoroutes, des chemins de fer à grande vitesse et des ports maritimes de classe mondiale. Lancée en 2013, l'initiative dite des Nouvelles routes de la soie vise à renforcer les liens commerciaux et d'investissement entre la Chine et plus de 60 pays en Asie, en Europe, et en Afrique, grâce à des projets d'infrastructures tels que des ports, des chemins de fer et des routes.

    Monnaie et finance.
    La monnaie chinoise est le renminbi, aussi appelé yuan. La Chine a progressivement internationalisé sa monnaie, cherchant à en faire une monnaie de réserve mondiale. Le système bancaire est dominé par des banques d'État, mais les Fintech et les plateformes de paiement comme Alipay et WeChat Pay ont révolutionné les services financiers.

    Le niveau élevé de la dette publique et privée, en particulier dans le secteur des entreprises d'État et de l'immobilier, est une source de préoccupation pour la stabilité économique à long terme.
    -

    Le complexe militaro-industriel chinois

    Le complexe militaro-industriel de la Chine est une composante stratégique majeure de l'État-parti, et représente un réseau tentaculaire d'entreprises d'État, d'institutions de recherche, d'universités et d'entités militaires, toutes orchestrées sous le contrôle strict du Parti communiste chinois (PCC) et servant les objectifs de modernisation militaire et de puissance nationale définis par la direction. Contrairement au modèle occidental où les entreprises de défense sont majoritairement privées et interagissent avec le gouvernement, le système chinois est caractérisé par la propriété et la direction étatiques directes des principaux acteurs industriels. Ce complexe ne se limite pas à la production d'armements; il est un moteur essentiel de l'innovation technologique, un pourvoyeur d'emplois qualifiés et un instrument de la politique étrangère et de sécurité nationale de la Chine.

    Les fondations de ce complexe ont été posées dans les années 1950 avec l'aide soviétique, et étaient concentrées sur la production de masse d'armes simples et sur l'établissement d'une base industrielle dans l'arrière-pays (le "Troisième Front") pour des raisons de sécurité stratégique. Après la rupture sino-soviétique et pendant l'ère de Mao, l'accent a été mis sur l'autosuffisance (Zili Gengsheng), ce qui a conduit à des développements autonomes mais souvent inefficaces et technologiquement en retard. Les réformes économiques lancées par Deng Xiaoping dans les années 1980 ont marqué un tournant, en introduisant des principes de gestion d'entreprise dans les industries de défense et en encourageant une certaine "conversion civilo-militaire" pour stimuler l'économie. Cependant, la modernisation militaire a pris un essor sans précédent à partir des années 1990, sous l'impulsion de Jiang Zemin et Hu Jintao, en réponse à la perception de menaces géopolitiques (notamment Taïwan) et à l'ambition de la Chine de devenir une grande puissance. Sous Xi Jinping, cette modernisation est devenue une priorité absolue, avec une stratégie centrale connue sous le nom de "Fusion Militaire-Civile" (Jūn Mín Rónghé).

    Cette stratégie de Fusion Militaire-Civile est au coeur du complexe militaro-industriel actuel. Elle vise à démanteler les barrières traditionnelles entre les secteurs de défense et civil, en encourageant l'intégration de la recherche, du développement et de la production. L'objectif est de permettre au secteur militaire de bénéficier des innovations technologiques rapides du secteur civil (en particulier dans des domaines comme l'intelligence artificielle, la cybernétique, l'espace, les matériaux avancés, la robotique) et, inversement, de permettre aux technologies militaires de trouver des applications civiles. Cela implique de puiser dans le vivier d'innovation du secteur privé chinois, de rendre les entreprises de défense plus compétitives et moins cloisonnées, et d'intégrer les besoins militaires dès les premières étapes de la recherche fondamentale dans les universités et instituts. C'est une approche systémique qui vise à mobiliser l'ensemble des ressources nationales – technologiques, industrielles, financières et humaines – au service de la puissance militaire.

    La structure organisationnelle du complexe militaro-industriel chinois est dominée par un ensemble de grandes entreprises d'État, généralement organisées en "groupes" ou "corporations", supervisées par des organismes gouvernementaux comme la Commission pour la Science, la Technologie et l'Industrie pour la Défense Nationale (COSTIND, maintenant intégrée dans le Ministère de l'Industrie et des Technologies de l'Information - MIIT) et la Commission de Surveillance et d'Administration des Actifs d'État (SASAC). Parmi les acteurs majeurs figurent l'AVIC (Aviation Industry Corporation of China) pour l'aéronautique, les groupes navals CSSC et CSIC (qui ont fusionné pour former un géant de la construction navale), la CASC (China Aerospace Science and Technology Corporation) et la CASIC (China Aerospace Science and Industry Corporation) pour le domaine spatial et missilistique, la NORINCO (China North Industries Group Corporation) et la China South Industries Group Corporation pour l'armement terrestre et l'électronique, et la CETC (China Electronics Technology Group Corporation) pour l'électronique de défense. Ces entités sont gigantesques. Elles emploient des millions de personnes et couvrent l'intégralité de la chaîne de valeur, de la recherche fondamentale à la production en série.

    Le complexe militaro-industriel chinois a réalisé des progrès spectaculaires au cours des dernières décennies, en passant d'une armée équipée principalement de copies ou de technologies obsolètes à une force capable de concevoir et de produire des systèmes d'armes modernes et sophistiqués dans presque tous les domaines. Cela englobe des chasseurs de cinquième génération (J-20), des porte-avions indigènes, des sous-marins nucléaires, une vaste gamme de missiles balistiques et de croisière (dont des missiles hypersoniques), des drones avancés, des capacités spatiales significatives (satellites, systèmes de navigation Beidou) et des systèmes de guerre électronique et cybernétique. L'accent est mis sur la production de masse, l'amélioration de la qualité et la réduction de la dépendance aux technologies étrangères, bien que certains composants critiques (moteurs aéronautiques, semi-conducteurs de pointe) restent des points faibles et des cibles de sanctions occidentales.

    Sur le plan économique, le complexe militaro-industriel est à la fois un bénéficiaire des investissements massifs de l'État (le budget de la défense chinois étant le deuxième mondial) et un contributeur à l'économie nationale par la création d'emplois qualifiés et le développement de technologies duales. Il joue un rôle crucial dans le maintien de la stabilité sociale en tant qu'employeur majeur dans certaines régions, et sert les intérêts politiques du PCC en renforçant sa légitimité à travers l'affichage de la puissance nationale et de la capacité à protéger les intérêts chinois.

    Cependant, ce complexe n'est pas sans défis. Sa structure dominée par les entreprises d'État peut encore souffrir de rigidités bureaucratiques, d'une efficacité relative comparée à des acteurs privés concurrentiels, et de problèmes de corruption. L'intégration réelle du secteur privé dans la chaîne d'approvisionnement et de développement reste un processus en cours, malgré les efforts de la Fusion Militaire-Civile. L'accès à certaines technologies de pointe reste limité par les contrôles à l'exportation imposés par les pays occidentaux.

    Sur le plan mondial, le complexe militaro-industriel chinois est de plus en plus visible par ses exportations d'armes. La Chine est devenue un fournisseur important d'équipements militaires (drones, véhicules blindés, navires de guerre légers, systèmes de défense aérienne) pour de nombreux pays en développement, offrant souvent des prix compétitifs et des conditions de financement avantageuses, qui renforcent ainsi son influence géopolitique.



    Frédéric Bobin, Voyage au centre de la Chine, Philippe Picquier, 2007. - Ce livre est un carnet de route dans la Chine réelle. La Chine des gens ordinaires, dont on entend ici la parole, généralement confisquée par la voix officielle. Loin des métropoles scintillantes, ils racontent la vie dans les campagnes, les friches industrielles de Mandchourie, les bourgades fantômes du barrage des Trois Gorges, l'amertume des minorités aux confins de l'empire. Une foison de témoignages pour vivre de l'intérieur l'envers du décor de la réussite économique, la débrouillardise au quotidien contre la corruption et les spéculations immobilières, mais aussi les luttes et les aspirations de la jeunesse : autant de tranches de vie qui, une fois rassemblées, donnent une image extraordinairement émouvante de cet immense pays où vit un cinquième de l'humanité. (couv.).

    Pierre-Etienne Will, Mirelle Marty-Delmas, La Chine et la démocratie, Fayard, 2007. - Cet ouvrage se situe dans une perspective dynamique : partant des ressources politiques inhérentes à la société chinoise, il s'interroge sur la capacité de celle-ci à évoluer vers une démocratie dans le contexte économique et juridique nouveau qui résulte de la mondialisation. Enraciné dans l'histoire de l'Empire et du premier XXe siècle, appuyé sur des recherches pour la plupart inédites, l'inventaire porte sur les institutions publiques et civiles, les mentalités et les pratiques, les débats d'idées et les expériences. Il montre que la vision des réformateurs de la Chine républicaine, bien qu'influencée par l'Occident, était nourrie d'une tradition juridique chinoise forte, et même moderne à certains égards. Mais le retour actuel au droit, tel que l'analysent les dernières parties, ne suffit pas à garantir l'ouverture politique. Faut-il y voir une sorte de compensation illusoire, ou bien le détour par lequel pourrait émerger une nouvelle forme de citoyenneté? L'ambition des auteurs n'est ni de poser un diagnostic ni de faire des prévisions, mais d'éclairer un processus dont les racines remontent très loin et qui est encore inachevé. (couv.).

    Françoise Grenot-Wang, Au coeur de la Chine, une Française en pays Miao, Albin Michel,2007. - La rencontre de Françoise Grenot-Wang avec les Miaos est née d'une succession de hasards qui ont transformé sa vie. Engagée dans le travail humanitaire, elle découvre la grande pauvreté des populations locales, mais surtout la richesse et la générosité d'un peuple. Les Miaos représentent l'une des plus importantes minorités de Chine. Ils sont environ neuf millions répartis sur plusieurs provinces. Connus également sous le nom de Hmongs, ils sont présents dans tout le Sud-Est asiatique (Laos, Vietnam, Thaïlande...) où ils ont trouvé refuge à partir du XIXe siècle, fuyant l'oppression chinoise. Leur histoire est une succession de drames et de massacres qui a entraîné leur dispersion au cours des siècles. Aujourd'hui les Miaos luttent pour la défense de leur culture et de leur identité, comme ils résistent à l'assimilation à l'instar des Tibétains. Françoise Grenot-Wang nous invite à la découverte de l'histoire, de la culture des Miaos, mais aussi à celle de personnages attachants et de la vie quotidienne qu'elle partage avec eux dans la région de Danian. Si elle s'est impliquée dans les domaines de l'éducation et de la santé, c'est principalement la défense d'un peuple et de sa culture (radicalement différente de la Culture Han, dominante en Chine) que Françoise Grenot-Wang entend défendre à travers ce livre. (couv.).

    Stefanie Paulin et al., Regards sur la Chine, Sélection du Reader's Digest, 2008.

    Charles Le Blanc, Profession : sinologue, Presses universitaires de Montréal, 2007.

    Denis Borel, Isabelle Sourbès-Verger, Un empire très céleste, La Chine à la conquête de l'espace, Dunod, 2008.

    Pierre Picquart, La forme olympique de la Chine, Favre, 2008.

    Pierre Haski,Le sang de la Chine - Quand le silence tue, Grasset et Fasquelle, 2005. 

    Jacques Pimpaneau, Chine, culture et traditions, Picquier, 2004. 

    Erik Izraelevicz, Le défi chinois, Grasset et Fasquelle, 2005.

    Pour les plus jeunes
    Elisabeth Combres, La Chine, Gallimard Jeunesse / DF, 2008.

    .


    Etats et territoires
    [La Terre][Cartotheque][Tableaux de bord][Histoire politique]
    [Aide][Recherche sur Internet]

    ©Serge Jodra, 2005 - 2025. - Reproduction interdite.