Thanks to visit codestin.com
Credit goes to cosmovisions.com


.
-

Inventaires > Les mots du vivant > A
A
Abaisseurs (muscles). - Muscles qui concourent à l'abaissement d'une partie quelconque du corps : tels sont l'abaisseur du globe de l'oeil ou droit inférieur de l'oeil; l'abaisseur de l'aile du nez ou myrtiforme, etc. D'autres muscles, sans porter le nom d'abaisseurs, le mériteraient par leurs fonctions : ainsi, les muscles petit dentelé et triangulaire du sternum concourent à abaisser les côtes; l'épaule est abaissée par le petit pectoral, le sous-clavier, le grand dentelé.

Abdomen. - Cavité du corps des animaux située au-dessous du diaphragme et qui contient la plupart des organes de l'appareil digestif (estomac, foie, intestin, rate, vessie, reins, etc.). La partie infériuere de l'abdomen est le bassin.

Abducteurs (muscles). -  Muscles responsables de l'abduction, c'est-Ă -dire du mouvement qui Ă©loigne une partie du corps de la ligne mĂ©diane. Par exemple, l'abduction de la hanche est lorsqu'on Ă©carte sa jambe latĂ©ralement. Dans la hanche, les principaux muscles abducteurs comprennent le muscle tenseur du fascia lata, le muscle glutĂ©al moyen et le muscle glutĂ©al minimum. Dans l'Ă©paule, le muscle deltoĂŻde est le principal muscle abducteur.

Abeilles. - genre d'insectes, de l'ordre des Hyménoptères. les Bourdons, les Psithyres, les Mélipones, les Trigones appartiennent à ce genre.C'est l'espèce Apis mellica qui est utilisée dans les ruches pour produire le miel.

Aberration chromosomique. - Anomalie ou modification dans la structure ou le nombre des chromosomes d'une cellule.

Abiotiques (facteurs). - Eléments non vivants du milieu dans lequel vit un organisme, tels que la température, la lumière solaire, l'humidité, le pH du sol ou de l'eau, la topographie, la composition minérale du sol, les conditions météorologiques, la salinité et la pression atmosphérique.

Abscission. -  Processus naturel de sĂ©paration d'une partie d'une plante de la plante elle-mĂŞme. L'abscission est un mĂ©canisme contrĂ´lĂ© par la plante pour Ă©liminer certaines parties qui ne sont plus nĂ©cessaires ou qui ont rempli leur fonction. L'abscission permet par exemple la chute des feuilles en automne, la libĂ©ration des graines des fruits, ou encore la sĂ©paration des fleurs fanĂ©es. C'est un processus  rĂ©gulĂ© par des changements hormonaux. Il implique la formation d'une couche d'abscission Ă  la base de la structure Ă  dĂ©tacher. Cette couche d'abscission affaiblit les tissus et conduit finalement Ă  la sĂ©paration de la partie de la plante.

Abscissique (acide). - Hormone végétale jouant un rôle essentiel dans la régulation de la croissance et du développement des plantes. Son nom provient du fait qu'elle a été initialement identifiée pour son implication dans le processus d'abscission, c'est-à-dire la chute des feuilles, fruits ou autres organes végétaux. L'acide abscissique contribue à induire et maintenir la dormance des bourgeons, un état de repos qui permet à la plante de survivre à des conditions environnementales défavorables. Il est ordinairement produit en réponse à divers stress environnementaux tels que la sécheresse, le froid, ou des attaques de pathogènes. Il agit en tant que signal pour déclencher des réponses adaptatives, notamment la fermeture des stomates pour réduire la perte d'eau par transpiration. L'acide abscissique inhibe également la germination des graines dans des conditions défavorables en bloquant certains processus métaboliques nécessaires à la germination. En revanche, lorsque les conditions deviennent plus propices, ls concentration diminue, favorisant ainsi la germination. L'acide abscissique peut encore influencer la croissance des racines en réponse à des conditions environnementales changeantes.

Absorption. - Mécanismes par lesquels les organismes vivant intègrent les aliments qu'ils ingèrent. Les nutriments sont absorbés par les cellules de la paroi intestinale et transportés dans la circulation sanguine. C'est à partir de là que ces nutriments sont distribués à travers l'organisme pour répondre aux besoins énergétiques et métaboliques.

Acaule (botanique), = sans tige apparente. - Dans les ouvrages de botanique descriptive, ce mot s'applique à un certain nombre de plantes appartenant aux groupes les plus divers, par exemple : Cirsium acaule, brasera acaulis, Primula acaulis, Gesnaeria acaulis. Cela ne veut pas dire que ces plantes soient véritablement dépourvues de tige, mais simplement que la tige de ces plantes est tellement courte que toutes les feuilles qui s'y attachent sont rapprochées les unes des autres et se recouvrent de manière à former une rosette à la surface du sol. Lorsqu'ils sont jeunes, les Palmiers sont acaules, mais leur tige s'allonge plus ou moins avec l'âge. (R. Blanchard).

Acclimatation. - On appelle ainsi l'action pour une espèce vivante de s'acclimater. 

Acclimatement. - Etat d'un organisme vivant acclimatĂ©, rĂ©sultat de l'acclimatation. 

AcĂ©tylcholine ( = ACh) . - Neurotransmetteur impliquĂ©  dans la transmission des impulsions nerveuses Ă  travers les synapses. L'acĂ©tylcholine intervient notamment dans  la rĂ©gulation de la contraction musculaire, la modulation de l'attention, de la mĂ©moire et du sommeil, ainsi que le contrĂ´le des mouvements volontaires et involontaires. Elle est particulièrement importante dans le système nerveux autonome, qui rĂ©gule des fonctions automatiques(frĂ©quence cardiaque, respiration,  digestion, etc.).

AcĂ©tyl-CoA ( = acĂ©tyl coenzyme A). - Coenzyme impliquĂ©e dans la dĂ©gradation des glucides, des lipides et des protĂ©ines. 

Acide aminĂ©. -  Monomère d'une protĂ©ine qui a un carbone central ou un carbone alpha auquel un groupe amino, un groupe carboxyle, un hydrogène et un groupe R ou une chaĂ®n vivA.html e latĂ©rale est attachĂ©; le groupe R est diffĂ©rent pour les 20 acides aminĂ©s les plus courants. 

Acide ascorbique  =  vitamine C. - Vitamine hydrosoluble nĂ©cessaire Ă  la croissance et Ă  la rĂ©paration des tissus dans tout le corps, ainsi qu'Ă  la formation du collagène, une protĂ©ine importante pour la peau, les os, les cartilages et d'autres tissus conjonctifs. L'acide ascorbique est Ă©galement un antioxydant puissant, ce qui signifie qu'il aide Ă  protĂ©ger les cellules contre les dommages causĂ©s par les radicaux libres, contribuant ainsi Ă  prĂ©venir le vieillissement prĂ©maturĂ© et diverses maladies, y compris les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer. Les sources alimentaires riches en vitamine C comprennent les agrumes (comme les oranges et les citrons), les kiwis, les fraises, les poivrons, les brocolis, les Ă©pinards et de nombreux autres fruits et lĂ©gumes frais.

Acinus, plur. Acini (anatomie). - Malpighi a donné ce nom à tout groupe de culs-de-sac terminaux des glandes dites en grappes ou acineuses. La plupart des anatomistes ont accepté cette dénomination, mais quelques-uns par abus de langage ont désigné ainsi le cul-de-sac Lui-même. Chaque groupe de culs-de-sac terminaux ou acinus est entouré d'une enveloppe de tissu conjonctif qui le sépare des acini voisins et communique avec un conduit excréteur commun. - Comme types de glandes acineuses, on peut citer les glandes sébacées, celles de Brunner, de Meibomius, les glandes lacrymales, salivaires, mammaires, le pancréas. Il est bon encore de remarquer que l'on donne quelquefois le nom d'acini aux vésicules closes des glandes vasculaires sanguines, aux grains glanduleux du foie, etc., quoique ces glandes ne rentrent plus dans la catégorie des glandes en grappes. (Dr L. Hn).

Acoustique(nerf). - Nerf responsable de la transmission des informations auditives depuis l'oreille interne vers le cerveau. 

Acrogènes, du grec akros, Ă  l'extrĂ©mitĂ©, et genos, naissance, dĂ©veloppement. - Nom proposĂ© par Lindley pour le groupe des plantes acotylĂ©dones de Jussieu; dans ce système de nomenclature tirĂ© du mode de dĂ©veloppement que l'on regardait comme caractĂ©ristique de chaque embranchement, les MonocotylĂ©dones s'appelaient Endogènes; les DicotylĂ©dones, Exogènes. Cette nomenclature a Ă©tĂ© abandonnĂ©e quand on a mieux connu les faits dont elle donnerait une fausse idĂ©e. Certains botanistes, et entre autres Ach. Richard, ont ensuite nommĂ© Acrogènes, seulement un sous-embranchement des vĂ©gĂ©tauxInembryonĂ©s ou AcotylĂ©dones (HĂ©patiques, Mousses, Lycopodes, EquisĂ©tacĂ©es, Fougères). Ajourd'hui, le terme ne renvoie plus Ă  une quelconque classification. Il a seulement une valeur descriptive. Sont dit acrogènes, des vĂ©gĂ©taux caractĂ©risĂ©s  par l'existence d'un axe de vĂ©gĂ©tation et d'organes appendiculaires 

Acromion (anatomie), du grec akros, au sommet, et omos, épaule. - On donne ce nom à une apophyse qui termine en haut et en dehors, l'épine de l'omoplate; elle s'articule avec l'extrémité externe de la clavicule (articulation acromioclaviculaire) et donne attache aux muscles-trapèze et deltoïde.

Acropète (botanique). - Le développement des organes des plantes est dit acropète lorsqu'il se fait de la base au sommet. Les feuilles, par exemple, apparaissent toujours de cette manière, les plus anciennes étant situées vers le bas de la tige ou du rameau, les plus récentes étant rapprochées de l'extrémité libre et constituant même le bourgeon terminal. Des faits du même ordre s'observent encore pour la fleur, dont les différents verticilles se développent de la périphérie au centre, ce qui revient à dire de la base au sommet du réceptacle. Cela n'est pas douteux dans les fleurs a réceptacle convexe, comme l'est celui des Renonculacées et des Magnoliacées; cela est encore vrai lorsque le réceptacle est concave, comme dans les Rosiers, les Pruniers; dans ce cas, le sommet organique correspond, en effet, exactement au fond même de la coupe réceptaculaire. (R. Bl.).

Acrosome. - Structure gĂ©nĂ©ralement localisĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© du noyau du spermatozoĂŻde. C'est une vĂ©sicule membraneuse remplie d'enzymes,  du spermatozoĂŻde. Ces enzymes sont libĂ©rĂ©es lorsqu'un spermatozoĂŻde atteint l'ovule (rĂ©action acrosomique) dans le processus de fĂ©condation. L'action de ces enzymes permet au spermatozoĂŻde de pĂ©nĂ©trer les couches protectrices de l'ovule, facilitant ainsi la fusion des gamètes mâle et femelle.

ACTH (= AdrenoCorticoTropic hormone) = hormone corticotrope = hormone adrénocorticotrope. - Hormone produite par l'hypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la production et la libération d'une autre hormone, le cortisol, par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Le contrôle de l'ACTH est régulé par un mécanisme de rétroaction (feedback) impliquant l'hypothalamus, l'hypophyse et les glandes surrénales. Lorsque le corps est soumis à un stress, l'hypothalamus libère une hormone appelée corticolibérine (CRH), qui à son tour stimule la libération d'ACTH par l'hypophyse. L'ACTH active ensuite les glandes surrénales pour produire et libérer le cortisol.

Actine. - ProtĂ©ine cytosquelettique impliquĂ©e dans la structure et la fonction des cellules eucaryotes. Elle appartient Ă  une famille de protĂ©ines appelĂ©es protĂ©ines filamentaires, et elle est particulièrement importante pour la motilitĂ© cellulaire et la division cellulaire. C'est le principal composant des microfilaments, qui sont prĂ©sents dans le cytosquelette cellulaire et contribuent au maintien de la forme cellulaire. 

Actomyosine. - Complexe protĂ©ique composĂ© d'actine (ci-dessus) et de myosine, deux protĂ©ines impliquĂ©es dans la contraction musculaire et d'autres processus cellulaires. Ce complexe joue un rĂ´le essentiel dans la motilitĂ© cellulaire, la contraction musculaire, et d'autres activitĂ©s cellulaires nĂ©cessitant la conversion d'Ă©nergie chimique en travail mĂ©canique. La contraction musculaire implique un cycle de rapprochement et d'Ă©loignement des filaments d'actine et de myosine. Lorsque l'ATP est hydrolysĂ© par la myosine, celle-ci se dĂ©place le long de l'actine, provoquant le rapprochement des filaments et la contraction musculaire. Après la contraction, l'ATP se lie Ă  la myosine, permettant la sĂ©paration des filaments et la relaxation musculaire. La formation du  complexe actomyosine se produit au niveau des ponts transversaux formĂ©s par les tĂŞtes de myosine se liant aux sites actifs de l'actine.

Adaptation. - Capacité d'un organisme vivant à évoluer et à développer des caractéristiques qui améliorent sa survie et sa reproduction dans son environnement spécifique.

Adducteurs (muscles),  du latin adducere, amener.  - Muscles responsables de l'adduction, c'est-Ă -dire du mouvement qui rapproche une partie du corps de la ligne mĂ©diane; ce sont les muscles antagonistes des abducteurs. Dans la hanche, les principaux muscles adducteurs comprennent le muscle adducteur long, le muscle adducteur court, le muscle gracile, le muscle pectinĂ©, ainsi que le grand, le moyen et le petit adducteur. Dans l'Ă©paule, les principaux muscles adducteurs sont le muscle grand pectoral et le muscle grand dorsal. Les muscles adducteurs du bras sont le grand  , le grand dorsal et le grand rond; Ă  la main, ce sont les muscles flĂ©chisseurs; aux doigts, les adducteurs sont les inter-osseux et adducteur du pouce (il faut remarquer ici, que l'axe du corps est remplacĂ© par l'axe du membre); Ă  la cuisse on trouve comme adducteurs, le pectinĂ© et les trois adducteurs; au tarse les muscles rotateurs sont en mĂŞme temps abducteurs et adducteurs.

AdĂ©nine. - L'une des quatre bases azotĂ©es qui constituent les unitĂ©s fondamentales des acides nuclĂ©iques (ADN  et ARN). Ces bases azotĂ©es, Ă©galement appelĂ©es nuclĂ©otides, sont cruciales dans le stockage et la transmission de l'information gĂ©nĂ©tique. L'adĂ©nine est une base azotĂ©e purique. Sa structure molĂ©culaire comprend un cycle hexagonal avec une liaison double et un cycle pentagonal. Dans la structure en double hĂ©lice de l'ADN, l'adĂ©nine s'apparie de manière spĂ©cifique avec la thymine (T). Dans l'ARN, elle s'apparie avec l'uracile (U). Cet appariement spĂ©cifique des bases (A-T dans l'ADN, A-U dans l'ARN) est crucial pour la stabilitĂ© et la fidĂ©litĂ© de la transmission de l'information gĂ©nĂ©tique lors de la rĂ©plication et de la transcription. L'adĂ©nine est Ă©galement un composant important des molĂ©cules d'ATP (adĂ©nosine triphosphate) et d'ADP (adĂ©nosine diphosphate).

Adénologie, du grec aden, glande, et logos, science. - C'est la branche de l'anatomie qui est consacrée à l'étude les glandes. Le mot Adénotomie a été employé aussi pour désigner l'anatomie de ces organes.

AdĂ©nosine triphosphate (ATP). - MolĂ©cule essentielle pour le stockage et le transfert d'Ă©nergie dans les cellules vivantes. Elle est composĂ©e d'une molĂ©cule adĂ©nosine (composĂ©e d'adĂ©nine et de ribose) et de trois groupes phosphate. Le stockage de  l'Ă©nergie chimique se fait sous forme de liaisons entre les groupes phosphate. Lorsque l'une de ces liaisons est brisĂ©e par une rĂ©action chimique, de l'Ă©nergie est libĂ©rĂ©e et peut ĂŞtre utilisĂ©e pour alimenter des processus cellulaires. Lorsqu'une liaison phosphate est hydrolysĂ©e, l'ATP se transforme en adĂ©nosine diphosphate (ADP) et un phosphate inorganique (Pi), libĂ©rant de l'Ă©nergie. L'ADP et le phosphate inorganique sont rĂ©utilisĂ©s pour reformer de l'ATP par des processus tels que la phosphorylation oxydative.
L'ATP est synthétisé au cours de la respiration cellulaire dans les mitochondries, ainsi que lors de la photosynthèse des plantes et des algues. Le cycle reprend.

Adipocytes. - Cellules de stockage des graisses.

ADN (acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique). - MolĂ©cule d'acide nuclĂ©ique Ă  double hĂ©lice, renfermĂ© dans les noyaux des cellules, et qui contient l'information gĂ©nĂ©tique essentielle pour le dĂ©veloppement, le fonctionnement et la reproduction des organismes vivants. L'ADN est organisĂ© en structures appelĂ©es chromosomes. Chaque chromosome contient de nombreux gènes, qui sont les unitĂ©s fonctionnelles de l'ADN et portent des instructions pour la synthèse de protĂ©ines. Avant chaque division  cellulaire, l'ADN se rĂ©plique, c'est-Ă -dire produit une copie exacte de lui-mĂŞme, assurant ainsi que chaque cellule fille reçoit une copie complète et identique de l'information gĂ©nĂ©tique.

ADN mitochondrial (ADNmt). - Type d'ADN prĂ©sent dans les mitochondries. Il est composĂ© d'une petite molĂ©cule d'ADN circulaire Ă  double brin. Le gĂ©nome mitochondrial contient de l'information gĂ©nĂ©tique pour la synthèse de certaines protĂ©ines, ARN et molĂ©cules nĂ©cessaires au fonctionnement des mitochondries, mĂŞme si la majoritĂ© des protĂ©ines nĂ©cessaires pour leur fonctionnement sont codĂ©es par le gĂ©nome nuclĂ©aire et importĂ©es dans les mitochondries. 

ADN recombinant. - MolĂ©cule d'ADN qui a Ă©tĂ© créée artificiellement en combinant des fragments d'ADN provenant de sources diffĂ©rentes. Cette technologie permet de crĂ©er des sĂ©quences d'ADN qui ne se trouvent pas naturellement ensemble, en fusionnant des gènes ou des parties de gènes de diffĂ©rentes origines. 

ADP ( = adénosine diphosphate). - Molécule organique qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme énergétique cellulaire. Elle est étroitement associée à l'ATP (adénosine triphosphate). L'ADP est composé d'une adénosine (qui comprend une molécule d'adénine et un sucre, le ribose) liée à deux groupes phosphate. L'ADP est impliqué dans le stockage et le transfert d'énergie dans les cellules. Lorsque l'ATP perd un groupe phosphate pour devenir ADP, de l'énergie est libérée. Ce processus est associé à des réactions cellulaires nécessitant de l'énergie.

AdrĂ©naline ( = Ă©pinĂ©phrine). - Hormone et un neurotransmetteur qui appartient Ă  une classe de substances appelĂ©es catĂ©cholamines, et  joue un rĂ´le essentiel dans la rĂ©ponse au stress et dans la rĂ©gulation de certaines fonctions du corps. Elle prĂ©pare ainsi l'organisme Ă  faire face au stress en augmentant la frĂ©quence cardiaque, la pression artĂ©rielle et la disponibilitĂ© de l'Ă©nergie. L'adrĂ©naline est sĂ©crĂ©tĂ©e par les glandes surrĂ©nales. Elle est libĂ©rĂ©e en rĂ©ponse Ă  des signaux du système nerveux sympathique.

AĂ©robie. - Terme utilisĂ©  pour dĂ©signer des organismes ou des processus qui nĂ©cessitent de l'oxygène pour vivre ou se produire. Les organismes aĂ©robies sont des organismes qui ont besoin d'oxygène pour survivre.

Affinité. - Capacité d'interaction entre deux molécules, souvent des protéines ou des ligands.
.
Agar-agar. - Substance colloĂŻde extraite du Gracilaria lichenoides Grev. (Sphaerococcus lichenoides Ag., Plocaria candida N. ab E.), algue très abondante dans l'ocĂ©an Indien et qui est appelĂ©e vulgairement Aja-Aja, Mousse de Jafna ou de Ceylan (Sri Lanka), Lichen amylacĂ©, Fucus lichĂ©noĂŻde, Algue de Java, etc. On l'a d'abord employĂ© en en Chine Ă  des usages divers, notamment pour faire de la confiture et pour enduire certaines Ă©toffes ou le papier qui en devient transparent. En Angleterre, on l'a ensuite employĂ© en petites quantitĂ©s comme apprĂŞt sur le papier. Aujourd'hui, on l'emploi comme gĂ©lifiant dans certaines prĂ©parations culinaires. Cette sorte de glu est fournie par la Malaisie oĂą on l'obtient en traitant les Algues par Ă©bullition prolongĂ©e et concentration du liquide qui contient l'agar-agar en dissolution.  Une autre espèce d'Algue, le Gloeopeltis tenax Kutz, sert Ă©galement en Chine Ă  prĂ©parer une sorte de glu très tenace. 

Age. - Dans le cas des animaux, desplantes vivaces, et plantes ligneuses, temps Ă©coulĂ© depuis la naissance. 

Agnathes. - Superclasse de vertébrés rassemblant des espèces dépourvues de mâchoire inférieure.

Aiguë (maladie). - Maladie dont les symptômes augmentent et diminuent dans un court laps de temps.

Aiguillon. -  En zoologie, on appelle ainsi un dard creux et par oĂą s'Ă©panche le venin des insectes hymĂ©noptères et des arachnides scorpionides. L'aiguillon est toujours situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© de l'abdomen, Chez les scorpions, il est formĂ© par le dernier segment de l'abdomen ou telson, qui se termine en une pointe arquĂ©e. Chez les HymĂ©noptères (abeilles, guĂŞpes), l'aiguillon se compose d'une gaine chitineuse renfermant deux soies, et est articulĂ© Ă  son origine avec un certain nombre de pièces destinĂ©es Ă  le faire sortir de l'abdomen et Ă  le diriger dans tous les sens : les abeilles laissent ordinairement leur Aiguillon dans la piqĂ»re. - On dĂ©signe encore sous ce nom les piquants que prĂ©sentent sur leur corps certains animaux, comme les hĂ©rissons. - En botanique, on appelle aiguillon, en botanique, une production dure et pointue que prĂ©sente l'Ă©corce de certaines plantes. L'aiguillon diffère de l'Ă©pine en ce qu'il est dĂ» Ă  une prolifĂ©ration Ă©pidermique, tandis que l'Ă©pine est un prolongement de la partie profonde du bois. L'aiguillon se dĂ©tache de la plante en laissant une cicatrice peu profonde (aiguillons des ronces, des rosiers, des acacias). - En ichtyologie, le nom d'aiguillon s'applique aux osselets d'une seule pièce et pointus qui remplacent, dans quelques familles de poissons, certains rayons des nageoires. - Aiguillon est aussi le nom populaire du jeune brochet. - Ajoutons que dans l'ancienne mĂ©decine, l'auguillon Ă©tait cause dĂ©terminante de l'inflammation.

Aile. - Membre supérieur des Oiseaux qu'ils utilisent pour voler. On donne également ce nom aux organes de vol des Chauves-souris et des Insectes.

Aileron (zoologie). - Extrémité de l'aile formée, chez les oiseaux, par les pennes ou longues plumes, au nombre de trois, quatre ou cinq, qui s'insèrent à l'extrémité de l'aile; c'est aussi le fouet de l'aile.

Aine, du mot latin inguen, dont on fit d'abord aigne. - L'aine ou pli de l'aine est un enfoncement dirigé obliquement de dehors en dedans et de haut en bas, qui sépare l'origine du membre inférieur de la cavité abdominale. Ce pli constitue le bord antérieur d'un enfoncement triangulaire dont les côtés sont formés par l'os iléon et le muscle couturier en dehors, et le premier adducteur en arrière. C'est ce qu'on appelle, à proprement parler, l'aine, la région inguinale. Cet espace est intéressant à connaître à cause de l'importance des parties qu'on y rencontre et qui peuvent être le siège de maladies ou blessures très graves; ces parties sont, de dehors en dedans, les muscles psoas et iliaque, le nerf crural, l'artère et la veine crurales et le muscle péctiné; plus superficiellement, existent des ganglions lymphatiques. (F.-N.).

Aisselle, du latin axilla, aisselle. - Ce nom désigne en anatomie humaine, un enfoncement situé au-dessous de la jonction du bras avec l'épaule : c'est ce qu'on appelle le creux de l'aisselle. Cette cavité est limitée en avant par le bord inférieur des muscles grand et petit pectoral, qui forment sa paroi antérieure; en arrière par la partie la plus élevée du bord externe du grand dorsal, et le bord inférieur du grand rond : au fond se trouvent une couche épaisse de tissu cellulaire et adipeux, des ganglions lymphatiques, l'artère et la veine axillaires et le plexus' brachial. La peau de l'aisselle, fine et extensible, est pourvue de nombreux follicules qui sécrètent un fluide odorant et de caractère alcalin. - En anatomie vétérinaire, ce mot désigne le point d'union du membre antérieur au tronc; extérieurement cette région porte le nom d'ars. - En botanique, on dit l'aisselle d'une feuille, d'un pédoncule et même d'un rameau, pour désigner l'angle que forme chacune de ces parties sur la tige qui les porte.

Akène ou Achaine. - Fruit sec, indéhiscent, ne renfermant qu'une seule graine

Alanine. - Un des vingt acides aminés qui servent de monomères, ou unités constitutives, pour la synthèse des protéines. C'est un acide aminé non essentiel, ce qui signifie que le corps humain est capable de le synthétiser et n'a pas besoin de l'obtenir directement à partir de l'alimentation. Il fait partie du groupe des acides aminés aliphatiques, qui sont caractérisés par une chaîne latérale non polaire.Il existe deux isomères de l'alanine, appelés l'alanine L et l'alanine D. L'alanine L est l'énantiomère naturel et est le plus souvent rencontré dans les protéines du corps humain. L'alanine joue un rôle essentiel dans la structure des protéines. Elle est souvent présente dans les hélices alpha des structures protéiques et participe à la formation de liaisons hydrogène stabilisant la structure tridimensionnelle. Elle peut être synthétisée dans le corps à partir de précurseurs comme le pyruvate. Elle est impliquée dans des voies métaboliques telles que la glycolyse, où elle peut être convertie en pyruvate, servant alors de source d'énergie.

Albuginé, -ée (du latin albus = blanc), se dit des humeurs, membranes et tissus, remarquables par leur blancheur. - Humeur albuginée. - L'humeur aqueuse de l'oeil. - Tunique albuginée de l'oeil - La sclérotique, vulgairement le blanc de l'oeil. - Fibre albuginée. - Nom donné par Chaussier aux faisceaux du tissu lamineux. La fibre albuginée constitue les tendons, les ligaments articulaires et les aponévroses que Gerdy appelait tissus albuginés. - Membrane albuginée profonde et Membrane albuginée superficielle, Noms donnés à deux des lames dont est formée la couche externe du derme, appelée corps muqueux. - Albuginée du testicule. - Tunique résistante qui enveloppe immédiatement le testicule; elle présente supérieurement un renflement appelé corps d'Highmore.

Albumen. - (en latin : albumen = blanc d'oeuf). - Substance azotĂ©e qui entoure l'embryon et forme avec lui l'amande de certaines graines telles que celles des cĂ©rĂ©ales, du cafĂ©, de la datte, dit ricin, du coco, etc. L'albumen constitue la rĂ©serve nutritive de la plantule et remplace dans ce rĂ´le, les cotylĂ©dons quand ils sont foliacĂ©s. 

Albumine (de albumen = blanc d'oeuf). - Substance visqueuse blanchâtre, d'une saveur un peu salée, qui est une combinaison organique extrêmement répandue dans la nature. Elle forme la presque totalité du blanc d'oeuf (Albumen) et du sérum du sang. Elle se trouve dans la plupart des liquides animaux, tels que le chyle, la lymphe, et dans plusieurs sécrétions, soit normales, soit pathologiques. L'humeur vitrée de l'oeil n'est presque formée que d'albumine. Elle fait encore partie d'un grand nombre de tissus, et constitue l'un des constituants essentiels de la substance cérébrale. Les tissus et les liquides végétaux contiennent également des quantités variables d'albumine. Elle est surtout abondante dans les haricots, les fèves, les asperges, et dans les graines de plusieurs plantes oléagineuses. Les substances protéiques que l'on trouve dans les sucs végétaux sont connues sous le nom d'albumine végétale.

Albuminogénie (biochimie, physiologie). - Processus par lequel se forment les réserves de matières albuminoïdes (albumine circulante, albumine de l'oeuf, etc.).

AlcaloĂŻdes. - Classe de composĂ©s organiques contenant des atomes d'azote basiques. 

Aldostérone. - Hormone stéroïdienne impliquée dans la régulation de l'équilibre hydrique et électrolytique dans l'organisme.

Alète ou Alèthes (du grec alètès = errant). - Nom sous lequel on désignait, en fauconnerie, les faucons venant de l'Asie, par opposition aux alphanets, qui étaient ceux d'Afrique. Les alètes comprenaient aussi bien les variétés asiatiques du faucon pèlerin que les espèces particulières au Turkestan ou au Pamir.

Aleurone. - Matière  abondante dans les graines mĂ»res des phanĂ©rogames

Alevin ou alvin (ichtyologie). - Ou donne ce nom à tous les petits poissons qui servent à repeupler les étangs (Fretin).

Algues. - On donne ce nom Ă  plusieurs groupes d'organismes autotrophes  rangĂ©s pour la plupart, comme les Champignons et les Lichens parmi les thallophytes.  Les algues sont des organismes prĂ©sents dans divers habitats aquatiques, y compris les ocĂ©ans, les lacs, les rivières et les zones humides. Elles peuvent ĂŞtre unicellulaires ou multicellulaires et prĂ©sentent une grande diversitĂ© de formes et de structures. Les algues sont souvent classĂ©es en plusieurs groupes en fonction de leurs caractĂ©ristiques morphologiques, biochimiques et gĂ©nĂ©tiques, tels que les algues vertes, brunes et rouges.        Bien que certaines algues multicellulaires puissent prĂ©senter une certaine diffĂ©renciation des tissus, elles ne possèdent pas de vĂ©ritables tissus vasculaires comme ceux que l'on trouve chez les plantes terrestres.

Alimentation. - Processus par lequel les organismes obtiennent et assimilent les nutriments nécessaires à leur survie, à leur croissance et à leur fonctionnement. Ce processus est essentiel pour maintenir l'énergie, fournir des matériaux de construction pour les cellules et soutenir les divers processus métaboliques au sein de l'organisme. Les organismes peuvent adopter différents modes d'alimentation en fonction de leur type. Parmi les principaux modes d'alimentation, on trouve l'autotrophie (capacité à produire sa propre nourriture, comme les plantes), l'hétérotrophie (dépendance vis-à-vis de sources organiques externes, comme les animaux), la saprotrophie (décomposition de matière organique morte) et la parasitisme (obtention de nutriments à partir d'un hôte vivant).

AllantoĂŻde. - Membrane extra-embryonnaire qui joue un rĂ´le dans le stockage des dĂ©chets mĂ©taboliques et la rĂ©gulation des Ă©changes gazeux chez les embryons de certains vertĂ©brĂ©s (Reptiles, Mammifères, Oiseaux). 

Allantoïne. - Substance azotée, découverte par Vauquelin dans le liquide amniotique de la vache; elle existe également dans l'urine du veau (Woehler).C'est une uréïde oxyglycollique, qui cristallise en prismes clinorhombiques, brillants, incolores, peu solubles dans l'eau, que la baryte décompose à l'ébullition en ammoniaque et en oxalate de baryum.

Allèle. - Une des deux ou plusieurs formes d'un gène qui surviennent par mutation et occupent le même emplacement sur des chromosomes homologues. Lorsqu'ils se trouvent dans la même cellule, les allèles peuvent s'apparier pendant la méiose. Ils peuvent être distingués par leurs effets différents sur le phénotype. La fréquence d'un allèle dans une population est appelée fréquence allélaire.

Alternance des générations. - Cycle de vie qui se produit chez de nombreux organismes, et dans lequel alternent une phase haploïde et une phase diploïde.

Alternes. - Feuilles, fleurs alternes, disposées de chaque côté de la tige, mais non en face les unes des autres. Les érables sont souvent cités comme des exemples de plantes avec des feuilles alternes. Cette disposition peut aider à maximiser l'exposition des feuilles à la lumière solaire, évitant le blocage mutuel de la lumière. Cela peut être particulièrement bénéfique pour la photosynthèse.

Alvéolaire. - Qui a rapport aux alvéoles des dents-: ainsi les arcades alvéolaires sont la réunion des alvéoles, qui constituent une espèce d'arcade. - Les artères et veine alvéolaires sont les vaisseaux qui entretiennent la circulation dans ces parties, et qui sont des branches des artère et veine maxillaires internes. - Les nerfs alvéolaires sont des rameaux du nerf maxillaire supérieur. - L'os alvéolaire est l'os dans lequel les dents sont implantées. Il soutient les dents et maintient leur position dans la cavité buccale.

Alvéole, du latin alveus = loge. - Petites loges ou cellules que les abeilles ou les guêpes se construisent pour y élever leurs larves. On a nommé ainsi, par analogie, les petites cavités dans lesquelles les dents sont enchâssées par leurs racines. Les alvéoles sont tapissées par un prolongement de la gencive, qui se continue dans la cavité de la dent; elles sont percées à leur fond de trous pour le passage des vaisseaux et des nerfs dentaires. - On donne aussi ce nom aux petites cavités du réceptacle ou sont logées les semences de certaines fleurs, dans beaucoup de Composées par exemple on dit alors que ces réceptacles sont alvéolés.

AlvĂ©olĂ©s (Alveolata). - Groupe d'organismes eucaryotes unicellulaires. Il est composĂ© de plusieurs sous-groupes principaux, dont les ciliĂ©s, les dinoflagellĂ©s et les sporozoaires. Ce groupe  tire son nom de la prĂ©sence d'alvĂ©oles, qui sont de petites cavitĂ©s sous la membrane cellulaire. Ces alvĂ©oles peuvent jouer un rĂ´le dans la rĂ©gulation osmotique et la structure cellulaire. Les AlvĂ©olĂ©s sont largement distribuĂ©s dans divers habitats aquatiques, du plancton ocĂ©anique aux eaux douces. Certains sont libres de vivre, tandis que d'autres peuvent ĂŞtre des parasites d'animaux. 

Amadou. - Substance tirée d'un champignon.

Ambre gris. -  Substance d'une odeur suave, qu'on recueille flottant Ă  la surface des ocĂ©ans et correspondant Ă  une concrĂ©tion intestinale des cachalots. 

Ambre jaune ( = Succin). - RĂ©sine fossile transparente et dure qu'on trouve en abondance sur les bords de la Baltique et dont on fait  divers bibelots.

Amidon. - Polysaccharide prĂ©sent dans de nombreux aliments riches en glucides (cĂ©rĂ©ales,  pommes de terre, lĂ©gumineuses, etc.). Lorsque nous consommons ces aliments, l'amylase salivaire commence la dĂ©gradation de l'amidon dans la bouche.

Aminé (acide)Acide aminé.

Amitose. - Processus de division cellulaire au cours duquel une cellule se divise en deux sans passer par les phases de la mitose ou de la méiose

Amnios. - Enveloppe la plus interne du foetus des Reptiles, des Mammifères et des Oiseaux. Cette membrane joue un rôle important chez ces animaux en fournissant une protection supplémentaire et en permettant le développement des embryons dans un environnement terrestre.

Amniotes. - 1). Epithète appliquée à des animaux vertébrés qui caractérisés par la présence d'une enveloppe amniotique (amnios) pendant le développement embryonnaire. - 2) Nom appliqué à ce groupe de vertébrés. Les reptiles, les oiseaux et les mammifères appartiennent au groupe des amniotes. L'amnios entoure l'embryon, permettant son développement indépendant de l'eau, ce qui est une adaptation importante pour la reproduction sur la terre ferme.

Amniotique (liquide). - Liquide clair et transparent qui entoure le foetus pendant la grossesse.

AMP ( = Adénosine monophosphate) . - Nucléotide composé de trois parties fondamentales : l'adénine (une base azotée), le ribose (un sucre à cinq carbones) et un groupe phosphate. C'est l'un des quatre nucléotides constitutifs des acides nucléiques, avec l'adénosine triphosphate (ATP), la cytidine monophosphate (CMP), et la guanosine monophosphate (GMP). L'AMP peut être phosphorylé pour former l'adénosine diphosphate (ADP) en ajoutant un autre groupe phosphate, ou encore à l'adénosine triphosphate (ATP) en ajoutant deux groupes phosphate supplémentaires. L'AMP, en tant que nucléotide, joue également un rôle important dans la synthèse des acides nucléiques, qui sont les composants de base de l'information génétique dans les cellules.

AMP cyclique (AMPc). - MolĂ©cule de signalisation cellulaire essentielle. Elle agit comme un second messager intracellulaire, transmettant des signaux Ă  l'intĂ©rieur des cellules en rĂ©ponse Ă  des signaux extĂ©rieurs, tels que des hormones ou des neurotransmetteurs. C'est un dĂ©rivĂ© de l'adĂ©nosine monophosphate (AMP) par l'ajout d'un deuxième groupe phosphate Ă  son ribose. L'AMPc  est formĂ©e lorsque l'enzyme adĂ©nylate cyclase catalyse la conversion de l'ATP (adĂ©nosine triphosphate). L'AMPc agit ordinairement en activant ou en dĂ©sactivant des protĂ©ines kinases, qui Ă  leur tour modifient l'activitĂ© de diverses protĂ©ines cellulaires. L'AMPc est dĂ©gradĂ©e en AMP par une enzyme appelĂ©e phosphodiestĂ©rase. Cette dĂ©sactivation rapide permet de rĂ©guler finement les rĂ©ponses cellulaires. Un exemple classique de la fonction du cAMP est observĂ© dans la signalisation de l'adrĂ©naline. Lorsqu'une cellule est exposĂ©e Ă  l'adrĂ©naline,  cela active l'adĂ©nylate cyclase, conduisant Ă  une augmentation du niveau d'AMPc, ce qui dĂ©clenche diverses rĂ©ponses cellulaires, comme la libĂ©ration de glucose dans le sang.

Amphimixie. - Terme utilisé pour décrire le mélange de matériel génétique provenant de deux individus différents lors de la reproduction sexuée. Il fait référence au processus de fécondation, au cours duquel les gamètes mâles et femelles fusionnent pour créer un nouvel individu qui hérite de gènes provenant des deux parents. L'amphimixie est essentielle pour la diversité génétique au sein des populations et joue un rôle clé dans les processus évolutifs.

Amplexicaule (botanique). - On donne ce nom aux organes de végétation qui embrassent la tige. Les feuilles du salsifi des prés, du chardon-marie, du pavot, etc., qui de leur base élargie embrassent la tige, sont par conséquent dites amplexicaules. Les mûriers, les figuiers ont des stipules amplexicaules.

Amygdales. - Ensemble de noyaux situés dans le lobe temporal du cerveau. Elles interviennent dans le traitement des émotions, en particulier de la peur et de l'anxiété.

Amygdales. - Petites glandes ovoïdes placées au fond de la gorge, de chaque côté de la base de la langue

Amylase. - Enzyme impliquĂ©e dans l'amylolyse, qui est  la dĂ©gradation des glucides, plus prĂ©cisĂ©ment des polysaccharides (amidon, glycogène), en molĂ©cules plus simples (maltose, glucose, par exemple). L'amylas est produite dans plusieurs organes, notamment les glandes salivaires (amylase salivaire) et le pancrĂ©as (amylase pancrĂ©atique). Ces deux types d'amylase cinterviennent dans des phases diffĂ©rentes du processus digestif.

Anabiose. - Ancien terme qui a Ă©tĂ© utilisĂ©  pour dĂ©crire un Ă©tat de vie ralentie ou suspendue, souvent en rĂ©ponse Ă  des conditions environnementales dĂ©favorables. Un terme plus prĂ©cis pour dĂ©crire, pour dĂ©crire un type d'anabiose,  et celui anhydrobiose, qui se rĂ©fère Ă  la capacitĂ© de survivre Ă  une dĂ©shydratation extrĂŞme. 

Anabolisme. - Processus au cours duquel des molĂ©cules plus complexes (protĂ©ines, acides nuclĂ©iques, lipides, glucides, etc.) sont synthĂ©tisĂ©es Ă  partir de molĂ©cules plus simples. L'anabolisme est essentiel pour la croissance des organismes, le renouvellement des tissus et la rĂ©paration des cellules endommagĂ©es. C'est le processus opposĂ© du catabolisme, qui est la dĂ©gradation de molĂ©cules complexes en molĂ©cules plus simples avec libĂ©ration d'Ă©nergie. Ensemble, l'anabolisme et le catabolisme forment le mĂ©tabolisme, qui englobe l'ensemble des rĂ©actions chimiques qui se produisent dans un organisme pour le maintenir en vie. Contrairement au catabolisme qui libère de l'Ă©nergie, l'anabolisme nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement un apport d'Ă©nergie. Cette Ă©nergie est gĂ©nĂ©ralement fournie par les rĂ©actions cataboliques oĂą l'ATP (adĂ©nosine triphosphate) est produit. Les rĂ©actions anaboliques sont souvent organisĂ©es en sĂ©quences ou en chaĂ®nes, chaque Ă©tape Ă©tant catalysĂ©e par des enzymes spĂ©cifiques. Ces rĂ©actions sont  rĂ©gulĂ©es avec prĂ©cision  afin que les molĂ©cules nĂ©cessaires soient produites au bon moment et en quantitĂ© appropriĂ©e.

Anaérobie. - Terme opposé à aérobie et servant à qualifier conditions ou des processus qui se déroulent en l'absence d'oxygène. Les organismes ou les processus anaérobies ne dépendent pas d'oxygène pour leur métabolisme ou leur survie. Certains micro-organismes et certaines cellules peuvent effectuer un métabolisme anaérobie, où ils produisent de l'énergie en l'absence d'oxygène. Par exemple, certaines bactéries anaérobies utilisent des accepteurs d'électrons autres que l'oxygène pour effectuer la respiration anaérobie. Certains processus anaérobies, tels que la fermentation, sont utilisés par certains micro-organismes pour produire de l'énergie en l'absence d'oxygène. La fermentation peut générer de l'énergie en convertissant des substrats organiques sans utiliser de chaîne respiratoire.

Anallantoïdiens (zoologie). - 1) Embryons d'oiseaux et de reptiles dont l'amnios est présent mais qui ne développent pas d'allantoïde. Cela signifie qu'ils ne stockent pas les déchets métaboliques dans une membrane spécifique, contrairement aux embryons amniotiques. - 2) Animaux vertébrés qui sont dépourvus d'enveloppes foetales (Allantoïde) pendant le cours du développement; ce groupe, comprend les Poissons et les Batraciens. Les animaux anallantoïdiens sont souvent caractérisés par un mode de reproduction ou de développement particulier.

Analogie. - Ressemblance superficielle ou  fonction similaire entre deux organes, structures ou processus biologiques chez des organismes diffĂ©rents, sans nĂ©cessairement partager une origine Ă©volutive commune. Les analogies sont souvent observĂ©es chez des organismes qui ont Ă©voluĂ© de manière indĂ©pendante pour s'adapter Ă  des environnements similaires ou Ă  des pressions sĂ©lectives similaires. Cela peut conduire Ă  des similitudes fonctionnelles ou morphologiques, mĂŞme si les structures sous-jacentes sont diffĂ©rentes. Les ailes des chauves-souris et des insectes sont des exemples d'organes analogues. Bien que ces structures aient une fonction similaire (le vol), elles diffèrent considĂ©rablement dans leur structure et leur origine Ă©volutive.

Analogie et homologie. - Les analogies sont à distinguer des homologies, qui sont des similitudes entre organes ou structures qui ont une origine évolutive commune. Les homologies résultent de la divergence évolutive à partir d'un ancêtre commun, tandis que les analogies sont souvent le résultat de la convergence évolutive, où des organismes évoluent indépendamment vers des caractéristiques similaires. L'identification d'analogies et d'homologies est cruciale dans la compréhension de l'évolution et de la diversité biologique. Les biologistes utilisent des comparaisons moléculaires, anatomiques et comportementales pour déterminer si des similitudes entre espèces sont le résultat d'une origine évolutive commune ou d'une convergence évolutive.

Anamniotes (zoologie). - 1) Epithète appliquĂ©e Ă  des animaux vertĂ©brĂ©s dont l'embryon est dĂ©pourvu d'amnios. - 2) Nom appliquĂ© Ă  ce groupe de vertĂ©brĂ©s. Les Anamniotes ne produisent pas d'amnios pendant le dĂ©veloppement embryonnaire. Les deux principaux groupes d'anamniotes sont les poissons et les amphibiens. Les poissons pondent gĂ©nĂ©ralement des oeufs dans l'eau, oĂą le dĂ©veloppement embryonnaire se dĂ©roule. Ces Ĺ“ufs ne sont pas entourĂ©s par une membrane amniotique. Les amphibiens pondent leurs Ĺ“ufs dans l'eau et passent souvent par une phase larvaire aquatique (tĂŞtard) avant de subir une mĂ©tamorphose pour devenir des adultes terrestres. Les oeufs d'amphibiens ne sont pas protĂ©gĂ©s par une coquille dure et ne contiennent pas de membrane amniotique. Les anamniotes  dĂ©pendent souvent de l'eau pour la reproduction et le dĂ©veloppement de leurs oeufs.

Anaphase. - Phase de la division cellulaire, qui suit la métaphase et précède la télophase. Elle comprend des processus qui assurent une distribution équitable des chromosomes aux deux cellules filles.

Anaphyses (botanique). - On désigne sous ce nom, ou sous celui de filaments ostiolaires, des organes filiformes qui entrent dans la constitution de la fructification de certains Lichens. Les anaphyses sont situées à l'intérieur de la cavité des apothécies pyrénocarpes, au pourtour de l'ostiole, et dirigées en bas ou vers le centre de l'appareil, en sens inverse des paraphyses. (R. BL.).

Anaplasie. - Etat de perte de différenciation et d'organisation cellulaires normales dans les tissus, souvent observé dans les cellules cancéreuses. Les cellules anaplasiques présentent des caractéristiques telles qu'une croissance rapide et incontrôlée, une perte de la morphologie cellulaire normale, et une tendance à envahir les tissus environnants. L'anaplasie est souvent associée à un degré élevé de malignité dans le contexte du cancer.

Anastomose. - Point de réunion de deux vaisseaux.

Anatomie*. - Etymologiquement, c'est l'art de disséquer les animaux ou les végétaux, d'où le nom d'anatomie donné à la science qui étudie la forme et la position des organes, mais non leurs fonctions. - L'anatomie comparée, examen des modifications de formes que subit un même organe dans un groupe donné d'espèces différentes. Cuvier est considéré comme le créateur de l'anatomie comparée.

Anatrope (botanique). - En anatomie végétale, on désigne ainsi l'ovule dans lequel le hile et le micropylesont situés l'un à côté de l'autre, à l'une des extrémités, tandis que la chalaze ou base organique de l'ovule se trouve à l'autre extrémité; le hile et la chalaze sont reliés ensemble par le raphé, sorte de saillie qui court tout le long de l'un des côtés de l'ovule. Les ovules anatropes sont de beaucoup les plus fréquents; ils s'observent aussi bien chez les Monocotylédones que chez les Dicotylédones, et représentent le plus haut degré de différenciation de l'élément reproducteur femelle. (R. BL.).

Anconé (anatomie), du grec ankôn, coude. - Muscle du coude. II va de la tubérosité externe de l'humérus (épicondyle) au côté externe de l'olécrane et au bord postérieur du cubitus (épicondylo-cubital de Chaussier).

AndrocĂ©e (terme de botanique, du gĂ©nitif grec andros, homme; oicos, maison). - Partie de la fleur reprĂ©sentant l'organe mâle et formĂ©e par la rĂ©union des Ă©tamines. On appliquer cette dĂ©nomination Ă  l'ensemble staminal, comme on applique celle de corolle Ă  l'ensemble des pĂ©tales; celle de calice Ă  l'ensemble des sĂ©pales; celle de pistil Ă  l'ensemble du stigmate, du style et de l'ovaire. - (NB : Ce  mot comme celui de GynĂ©cĂ©e est du masculin).

Androgènes. - Classe d'hormones sexuelles qui sont principalement associĂ©es aux caractĂ©ristiques sexuelles masculines et au dĂ©veloppement des organes reproducteurs mâles. 

Androgyne, du génitif grec andros, homme; et de gyné, femme. - En zoologie, on appelle androgynes (ou hermaphrodites) les animaux qui sont pourvus des deux sexes, et qui cependant ont besoin du concours d'un autre pour se reproduire : tels sont les Limaces. - En botanique, ce terme s'applique principalement aux inflorescences composées à la fois de fleurs mâles et de fleurs femelles. Les épis de quelques espèces de Laîche (Carex, Lin.) sont androgynes.

Andropausehypogonadisme masculin lié à l'âge = déficit en testostérone lié à l'âge. - Phénomène qui survient chez les hommes plus âgés et caractérisé par une diminution progressive des niveaux de testostérone, l'hormone sexuelle masculine principale. Cette baisse peut être causée par le vieillissement naturel, mais elle peut également être influencée par d'autres facteurs tels que des problèmes de santé, des médicaments ou des habitudes de vie. Les symptômes de l'andropause peuvent varier d'un homme à l'autre, mais ils peuvent inclure une diminution de la libido (désir sexuel), des problèmes d'érection, une diminution de la masse musculaire et de la force, une augmentation de la graisse corporelle, une fatigue accrue, des changements de l'humeur, une diminution de la densité osseuse et des troubles du sommeil.

Androphore (botanique), du génitif grec andros, mâle; et phérô, je porte. - Terme de botanique créé par de Mirbel pour désigner le support des étamines, quand il porte plusieurs anthères. Celui qui n'est terminé que par une seule anthère conserve le nom de filet. L'androphore est rameux dans le Ricin; il est tubuleux dans les Malvacées, annulaireou en forme d'anneau dans l'Anacardier, plante qui donne la noix d'acajou; en forme de corolle (corolliforme) dans le Gomphrena globosa, cucullifère ou portant des appendices en forme de cornets, dans les Asclepias, etc.

Angiologie ou angéiologie. - Branche de l'anatomie qui étudie les vaisseaux, assi bien des animaux que des végétaux.

Angiospermes. - Sous-phylum végétal qui renferme des plantes dont dont les graines sont enfermées dans des fruits.

Anhydrobiose. - Processus biologique dans lequel un organisme est capable de survivre Ă  une dĂ©shydratation extrĂŞme en entrant dans un Ă©tat de dormance. Autrement dit, l'organisme peut perdre presque toute son eau corporelle sans subir de dommages graves. Ce mĂ©canisme est observĂ© chez certains micro-organismes, notamment les tardigrades, les nĂ©matodes, et certains microorganismes unicellulaires comme les bactĂ©ries et les levures. Pendant l'anhydrobiose, ces organismes rĂ©duisent leur activitĂ© mĂ©tabolique Ă  des niveaux extrĂŞmement bas, ce qui les protège des effets nĂ©fastes de la dĂ©shydratation. Lorsque les conditions environnementales redeviennent favorables, ces organismes peuvent se rĂ©hydrater et reprendre leur activitĂ© mĂ©tabolique normale, souvent sans subir de dommages permanents. 

Animaux. - C'est un des règnes du monde vivant. On y trouve des organismes hétérotrophes doués de sensibilité et de motilité.

Annuelles (plantes). - Plantes qui meurent dans la première année (Âge). On les a nommées aussi plantes monocarpiennes, parce qu'elles meurent quand elles ont donné une fois des graines

Anoxie. - Etat dans lequel il y a une absence totale d'oxygène dans un environnement donné.

Antagonistes (muscles). - On nomme muscles antagonistes ceux qui agissent en sens contraire les uns des autres; ainsi dans les membresles muscles fléchisseurs sont antagonistes des extenseurs, et vice versa; tous les muscles ont leurs antagonistes.

Antennes . -  Petits organes en forme de cornes, articulĂ©s, mobiles, situĂ©s sur la tĂŞte des Insectes, des Myriapodes et des CrustacĂ©s : elles sont au nombre de deux dans les insectes, et de quatre dans la plupart des crustacĂ©s. 

Antennules(zoologie). - Filets articulés et mobiles faisant partie de la bouche chez la plupart des insectes (Palpes).

Anthélix (anatomie), du grec anti, à l'opposé, et hélix, spirale. - C'est cette éminence du pavillon de l'oreille située entre la conque et l'hélix, au-devant de celui-ci.

Anthère (botanique) -  Partie supĂ©rieure de l'Ă©tamine , qui est l'organe reproducteur mâle des plantes angiospermes.

Anthéridies. - Nom qu'on donne à chacun des petits sacs qui naissent à la surface d'un grand nombre de végétaux cryptogames, tels que les mousses, Ie prothalle des fougères, les prêles, les charas et plusieurs algues. Ces sacs sont remplis d'anthérozoïdes. Quand ils viennent à s'imbiber d'eau, leurs parois se déchirent et les anthérozoïdes sont libérés dans le liquide.

Anthérogène. - Terme introduit par Candolle pour désigner des fleurs doubles dont les anthères sont transformées en pétales tortillés en cornet.

Anthérozoïde. - Petit corps en forme de filament contourné en spirale, muni de cils à l'une de ses extrémités, qui s'échappe des anthéridies, se met à nager rapidement en tournoyant clans l'eau, puis pénètre clans une archégone pour aller féconder une oosphère. L'anthérozoïde est le corps reproducteur (= gamète) mâle.

Anthèse (botanique). - On nomme ainsi une époque particulière de la vie des végétaux : celle où, les organes de la fleur ayant atteint leur entier développement, l'épanouissement a lieu et se trouve accompagné très souvent par la déhiscence des anthères et l'émission du pollen. En un mot, ce terme est synonyme de floraison.

Anticodon. - Séquence de trois nucléotides présente dans une molécule d'ARN de transfert (ARNt). et située à une extrémité de cet ARNt. L'anticodon estomplémentaire à une séquence spécifique de trois nucléotides sur l'ARNm, appelée codon. Lors du processus de traduction, l'ARNt transporte un acide aminé spécifique au ribosome, la structure cellulaire responsable de la synthèse protéique. L'anticodon de l'ARNt s'apparie de manière complémentaire avec le codon correspondant sur l'ARNm. Cela assure que le bon acide aminé est ajouté à la chaîne polypeptidique en cours de construction. Par exemple, si l'anticodon de l'ARNt est UAC, il s'appariera avec le codon AUG sur l'ARNm. L'acide aminé transporté par cet ARNt sera ainsi incorporé dans la protéine en formation.

Anticorps (= immunoglobulines). -  ProtĂ©ines produites par le système immunitaire en rĂ©ponse Ă  la prĂ©sence d'antigènes.

Antigène. - Substances étrangère à un organisme et qui déclenche une réponse immunitaire. Ces substances peuvent être des protéines, des polysaccharides, des lipides, des acides nucléiques ou d'autres molécules et sont généralement associées à des micro-organismes tels que les bactéries, les virus, les champignons, ou à d'autres substances étrangères telles que les allergènes. Le système immunitaire, en particulier les lymphocytes, peut reconnaître ces antigènes comme étant étrangers et déclencher une réponse immunitaire spécifique. Toutes les substances étrangères ne sont pas automatiquement des antigènes. La capacité d'un composé à induire une réponse immunitaire dépend de sa nature chimique, de sa taille, de sa structure et de la façon dont il est présenté au système immunitaire.

Antioxydant. - Substance qui inhibe ou retarde l'oxydation d'autres molécules

Antipéristaltique (mouvement). - C'est l'opposé du mouvement péristaltique : pour faciliter la progression des matières alimentaires dans le tube digestif, l'estomac et les intestinsexécutent un mouvement de contraction de bas en haut. Ce mouvement s'appelle péristaltique. Lorsque, par une cause quelconque, les intestins se contractent dans un sens opposé, les matières qu'ils contiennent sont rapportées en sens inverse, et c'est par un mouvement antipérislatlique que s'exécute cet acte anormal.

Antithénar, du grec anti, opposé, et thénar, paume de la main. - C'est cette partie de la main qui s'étend de la base du petit doigt au poignet, à l'opposé de la paume de la main.

Antitragus, du grec anti, opposé, et de tragos, bouc. - Languette triangulaire qui limite la conque de l'oreille en arrière et en bas, à l'opposite du tragus.

Anus. - Orifice musculaire situé à l'extrémité du rectum par lequel les matières fécales sont évacuées de l'organisme (processus connu sous le nom de défécation). L'anus est entouré par des muscles sphinctériens qui permettent de contrôler le passage des matières fécales. Ces muscles se contractent pour maintenir la continence, empêchant la libération involontaire des selles. Lorsque le corps est prêt à éliminer les déchets, les muscles se relâchent, permettant l'ouverture de l'anus pour permettre l'évacuation des matières fécales.

Aorte. - Artère issue du ventricule gauche du coeur et Ă  partir de laquelle se dĂ©veloppe tout le système artĂ©riel.  C'est la principale artère qui s'Ă©lève du coeur dans la poitrine, puis se recourbe en formant la crosse de l'aorte, et redescend dans l'intĂ©rieur le long de la colonne vertĂ©brale jusqu'au niveau de la quatrième vertèbre lombaire oĂą elle se bifurque en donnant naissance aux artères iliaques primitives. 

Aortique, qui appartient à l'aorte. - Ainsi on a appelé valvules aortiques les valvules sigmoïdes ou semi-lunaires; sinus aortiques de petites dilatations qui répondent à ces valvules, et une plus considérable qu'on remarque près de la convexité de la crosse; ventricule aortique, le ventricule gauche; courbure aortique, la crosse de l'aorte, etc.

ApĂ©tales, du grec a privatif, et petalon = pĂ©tale, qui n'a pas de pĂ©tales. - Tournefort s'est servi de ce terme pour dĂ©signer les plantes qui sont dĂ©pourvues de corolle. Jussieu a ensuite Ă©tabli la distinction suivante dans sa mĂ©thode naturelle; ses cinquième, sixième et septième classes sont comprises dans le sous-embranchement des ApĂ©tales. 

Apex (botanique). - Nom donnĂ© par Tournefort Ă  l'Ă©tamine. Il est actuellement employĂ© pour dĂ©signer l'extrĂ©mitĂ© d'une structure vĂ©gĂ©tale, comme une tige, une racine ou une feuille et comme synonyme de sommet.  L'apex de la tige est ainsi la pointe de la tige, gĂ©nĂ©ralement lĂ  oĂą la croissance en longueur se produit. L'apex de la tige contient le mĂ©ristème apical, une rĂ©gion de cellules indiffĂ©renciĂ©es qui contribue Ă  la croissance en longueur de la plante. L'apex de la racine se trouve Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la racine et est Ă©galement associĂ© au mĂ©ristème apical racinaire. C'est lĂ  que se produit la croissance primaire de la racine. L'apex foliaire est  la pointe d'une feuille. L'apex foliaire peut ĂŞtre acuminĂ© (pointu), obtus (arrondi) ou Ă©marginĂ© (avec une petite encoche). L'apex floral, enfin, est la pointe des organes floraux, tels que les pĂ©tales, les sĂ©pales ou les pièces florales. L'apex floral peut prĂ©senter diffĂ©rentes formes et structures en fonction de la plante et de la fleur en question.

Aphylle (botanique). - On appelle ainsi les plantes dĂ©pourvues de feuilles. Le plus souvent l'absence de feuilles est plus apparente que rĂ©elle; chez beaucoup de plantes, les appendices foliacĂ©s ne sont reprĂ©sentĂ©s que par des Ă©cailles plus ou moins rĂ©duites (Cuscute, Petit-Houx). D'autres plantes ne possèdent de feuilles que pendant une certaine pĂ©riode de leur existence : par exemple, l'Opuntia Dilleni Haw est une CactĂ©e Ă  feuilles caduques, bien plus qu'une plante aphylle; ses expansions en raquette ont prĂ©sentĂ© d'abord, Ă  chaque faisceau d'Ă©pines, un poinçon vert et charnu qui constituait une feuille. Chez d'autres plantes grasses, telles que l'Echinocactus Otionis Lehm, les tiges sont toujours et constamment dĂ©pourvues de feuilles. 

Aphyllum (paléontologie). - Urger a désigné, sous ce nom, un bois fossile d'affinité indéterminée. L'Aphylium paradoxum Uurg., que Schimper a rapporté avec doute aux Lycopodinées, se rencontre dans le schiste à Cypridines de Saalfeld (Thuringe).

Apicifixe  (botanique). - Se dit des anthères qui sont attachĂ©es au filet par un point très rapprochĂ© de leur sommet (Pirole, Westringia).

Apicilaire (botanique). La dĂ©hiscence de l'anthère est apicilaire ou apicale quand les loges de celle-ci s'ouvrent par leur sommet; ce n'est lĂ  qu'une forme de la dĂ©hiscente poricide, si commune chez les SolanĂ©es, Les MĂ©lastomacĂ©es ne prĂ©sentent qu'un pore au sommet d'une anthère biloculaire, et cet orifice unique peut mĂŞme se trouver au fond d'un appendice tubulĂ© que le pollen doit parcourir pour arriver au dehors. - L'embryon est dit apicilaire quand il se trouve placĂ© vers le sommet de la graine. - La dĂ©hiscence des fruits est apicilaire quand le pĂ©ricarpe se divise fort incomplètement en valves, Ă  partir de son sommet (CaryophyllĂ©es). 

Apiculé (botanique). Se dit des organes que termine une pointe courte et aiguë. Ce terme s'applique fréquemment au connectif des anthères; on l'emploie aussi en parlant des feuilles, des folioles florales, du fruit, etc.

Apode, du grec a privatif, et du génitif podos, pied. - Ce nom, qui signifie donc "sans pied" a été appliqué selon les auteurs à plusieurs groupes dans les classifications zoologiques; ainsi Linné a donné ce nom à un de ses ordres des poissons qui sont privés de nageoires ventrales; Cuvier, à sa famille des anguilliformes; Duméril et Lacépède les ont placés à la tête de chacun des huit ordres de cette classe; Blainville en a fait un ordre des poissons et de plus il a donné ce nom aux serpents et à un ordre de ses lacertoïdes; Lamarck, à un ordre des Annélides; Latreille, au cinquième type de cette classe. Enfin les entomologistes ont désigné sous ce nom les larves d'insectes.dépourvues de pieds.

Apogamie. - Processus de reproduction asexuĂ©e dans lequel la formation d'une nouvelle plante se produit sans la fĂ©condation des gamètes (ovule et pollen). 

AponĂ©vrose. - Membrane plus ou moins large, d'une couleur blanche, luisante, satinĂ©e, d'un tissu dense, serrĂ©, Ă©lastique, peu extensible, très rĂ©sistant, essentiellement composĂ© de faisceaux de fibres du tissu cellulaire. 

Apophyse, du grec apophysis, excroissance. - On donne ce nom à des éminences osseuses naturelles, qui forment une pointe, une saillie assez considérable; chacune de ces saillies, de cas apophyses, se développant par un point d'ossification particulier, il en résulte que, pendant la première enfance, elles ne tiennent au reste de l'os que par une substance cartilagineuse; dans ce cas elles prennent le nom d'épiphyses. Ce n'est que plus tard qu'elles se soudent complètement et font corps avec l'os; c'est alors qu'on les appelle véritablement apophyses. On les désigne soit d'après leurs formes, apophyse styloïde, apophyse coracoïde, apophyse coronoïde; leur position, apophysebasilaire de l'occipital; leur direction, apophyse montante du maxillaire supérieur, etc.

Apophyse styloïde. - Structure osseuse en forme de pointe située à la base du crâne, plus précisément sur l'os temporal. C'est une projection du processus styloïde de l'os temporal. Elle prend la forme d'une saillie allongée et fine, ressemblant à une pointe ou à un processus allongé. - 2) On donne le même nom à une saillie de l'extrémité inférieure du radius et de celle du cubitus.

Apothécie. - Structure reproductive observée chez certains champignons, en particulier chez les champignons ascomycètes. Elle se présente sous la forme d'une petite structure en forme de coupe ou de disque, souvent visible à la surface du substrat sur lequel pousse le champignon. Elle est généralement ouverte pour exposer les asques (structures contenant les spores), ce qui facilite la libération des spores dans l'environnement. L'apothécie se forme à partir des hyphes (structures filamenteuses) du champignon. La structure mûrit pour exposer les organes reproducteurs. À l'intérieur de l'apothécie, les asques se développent. À l'intérieur de chaque asque, des spores (ascospores) sont produites. Une fois matures, les asques libèrent les spores dans l'air ou sur la surface environnante. Ces spores peuvent être dispersées par le vent, l'eau, ou d'autres vecteurs, contribuant ainsi à la dissémination du champignon et à la colonisation de nouveaux habitats. Lorsque les spores atteignent un environnement propice, elles peuvent germer pour former de nouvelles hyphes, initiant ainsi le cycle de vie du champignon.

Apoptose. - Processus programmĂ© de mort cellulaire contrĂ´lĂ© gĂ©nĂ©tiquement, qui intervient dans le dĂ©veloppement normal des organismes multicellulaires, ainsi que pour le maintien de l'homĂ©ostasie tissulaire tout au long de la vie. 

Appareil (anatomie). - On entend par appareil un assemblage d'organes divers concourant tous à l'exercice d'une même fonction; tandis qu'un système comprend toutes les parties formées d'un tissu semblable; ainsi le système nerveux. Bichat a beaucoup insisté sur cette distinction, et il en fait la base de son Anatomie descriptive et de son Anatomie générale. Dans la première, il divise les appareils en ceux de la vie animale, ceux de la vie organique et ceux de la reproduction. Parmi les principaux appareils, on remarque les appareils locomoteur, digestif, respiratoire, circulatoire, urinaire, génital, etc.

Appendice, du latin ad pendere = pendre, tenir à . - Partie adhérente ou continue à un corps quelconque, auquel elle est comme ajoutée. Ainsi, en anatomie, l'appendice xiphoïde ou sternal, qui termine inférieurement le sternum, les A. épiploïques, prolongements qui régnent le long du colon ascendant, l'A. vermiforme ou caecal, qui existe à côté du caecum. - En zoologie, on a donné le nom d'appendices aux diverses sortes de membres, soit des Vertébrés, soit des Arthropodes : dans les premiers, ils peuvent être pairs et constituer les membres, ou impairs et placés sur la ligne médiane comme les nageoires des poissons; dans les seconds, ces appendices sont ou des ailes, ou des pattes, des mâchoires, des antennes, des branchies, des trachées, quelquefois des balanciers, etc. - En botanique, on a désigné sous ce même nom des écailles qui entourent quelquefois l'ovaire, des prolongements de la fleur, de la feuille ou d'autres organes, tels que vrilles, stipules, épines, etc. Ou appelle A. terminal le petit filet qui se prolonge au-dessus de l'anthère; A. basilaires ou soies, de petits prolongements qu'on remarque quelquefois à la partie inférieure des loges de l'anthère.

Aptère, du grec a privatif, et du génitif pteron, aile. Ce nom, qui signifie donc "sans pied", comme le mot apode, auquel il fait écho, a été appliqué lui auss selon les auteurs à plusieurs groupes dans les classifications zoologiques. On a donné ce nom principalement à des animaux articulés (Arthropodes), sans ailes proprement dites; on l'a même appliqué aux Insectes pourvus d'élytres, mais privés d'ailes. Linné d'abord appelait ainsi les Crustacés, les Arachnides et les Insectes sans ailes. D'autres naturalistes, Ray, C. de Géer, Olivier, enfin Latreille, Cuvier, ont employé ce nom pour désigner des groupes plus ou moins restreints d'animaux articulés, et surtout d'insectes; mais presque toujours comme épithète servant à préciser une qualification d'un ordre, d'une famille, d'un genre. Lamarck cependant avait désigné sous le nom d'aptères le dernier ordre de sa classe des insectes, qui renferme les puces. Enfin, dans le Règne animalde Cuvier, cette même classe des insectes est partagée en deux grandes divisions, dont la première comprend les aptères et renferme quatre ordres : les Myriapodes, les Thysanoures, les parasites et les suceurs.

Aqueduc. - Nom donné à différents conduits de l'organisme qui ne donnent passage à aucun fluide, comme le nom semblerait l'indiquer.

Arabidopsis thaliana. - Petite plante herbacée de la famille des Brassicacées, originaire d'Eurasie, et elle est largement utilisée comme organisme modèle en génétique des plantes, en biologie du développement et en biologie moléculaire. Elle est ainsi souvent considérée comme l'équivalent en botanique de la Drosophile en zoologie. Arabidopsis thaliana a un cycle de vie relativement court, ce qui permet aux chercheurs d'étudier rapidement plusieurs générations dans un court laps de temps. Elle possède un génome entièrement séquencé et de nombreuses ressources génétiques, ce qui permet aux chercheurs de manipuler facilement son génome et d'étudier les fonctions des gènes. De nombreux gènes d'Arabidopsis ont des homologues chez d'autres espèces végétales, y compris les cultures alimentaires, ce qui rend les résultats de la recherche sur Arabidopsis pertinents pour d'autres plantes également.

Arachnoïde (anatomie), du grec arachné, toile d'araignée, et eidos, image. - Nom donné d'abord à plusieurs membranes que leur extrême ténuité a fait comparer à une toile d'araignée, appliqué maintenant à une membrane séreuse intermédiaire à la dure-mère et à la pie-mère; c'est une sorte de sac sans ouverture qui enveloppe le cerveau, le cervelet, la moelle allongée (bulbe rachidien) et la moelle épinière. Elle présente un feuillet viscéral et un feuillet pariétal : le premier est uni à la pie-mère par un tissu cellulaire lâche, dont les mailles sont infiltrées de sérosité; il se réfléchit sur les troncs nerveux en leur formant des gaines, et va se continuer avec le feuillet pariétal qui adhère à la face interne de la dure-mère. Les deux feuillets de l'arachnoïde sont séparés par une sérosité particulière, à laquelle on a donné le nom de liquide céphalo-rachidien. (S- y).

Arbre. - VĂ©gĂ©tal ligneux (= composĂ© de bois), dont la tigeĂ©paisse, Ă©levĂ©e, nue Ă  la base, est chargĂ©e de branches eet de feuilles au sommet. 

Arbres verts (botanique). - On a donné ce nom aux arbres dont les feuilles, se conservant pendant l'hiver, sont dites persistantes. Tels sont le Lierre, le Laurier cerise, les Yeuses, l'Arbousier, les Houx, certains Chênes, etc. Ces feuilles devraient plutôt être nommées bisannuelles ou trisannuelles, car elles finissent toujours par tomber à leur deuxième, ou, au plus tard, à leur troisième année. Si ces arbres ou arbrisseaux sont nommés arbres toujours verts (sempervirentes), c'est que, leurs feuilles, au lieu de tomber toutes à la fois en automne, comme celles de la plupart des végétaux, se renouvellent graduellement et partiellement, en sorte que le feuillage a toujours le même aspect. Ce sont surtout les arbres de la famille des Conifères, les Pins, les Sapins, les Ifs, les Cèdres, les Cyprès, etc., qui ont reçu l'appellation d'arbres verts, parce que le caractère des feuilles persistantes se trouve général dans la famille. (G - s.).

Arbrisseau. - On nomme ainsi des végétaux-ligneux, ramifiés de la base, comme les arbres, mais différant par la taille beaucoup moins élevée que celle des arbres proprement dits. On n'a pas de caractères bien tranchés pour différencier les arbrisseaux d'avec les arbres. Le caractère de ramification, dès la base, ne peut pas être adopté, car il arrive souvent que les arbrisseaux ont une tige ou tronc simple, tandis que des végétaux qui, par leurs dimensions, peuvent être classés dans les arbres, présentent des ramifications dès leur partie inférieure. Les Lilas, les Noisetiers, le Sureau, sont des arbrisseaux. Dans le jardinage, on est convenu de donner le nom d'arbrisseau à tout végétal ligneux présentant les caractères de l'arbre, mais offrant une élévation de 0,50 à 4 mètres. On tient compte, bien entendu, de la dimension proportionnée de la tige.

Arbuste (botanique). - On désigne sous ce nom les végétaux dont la tige-ligneuse, ramifiée, ne dépasse guère 1 mètre de hauteur. Les arbustes représentent le port d'un arbre en miniature. Ce qui les distingue des arbrisseaux, avec lesquels on les confond souvent, c'est leur développement, qui ne se fait pas par des bourgeons comme dans ces derniers.

Arc du côlon (anatomie), du latin arcus, arc. - L'arc du côlon est cette portion du gros intestin qui s'étend du côlon lombaire droit au côlon lombaire gauche; on la nomme aussi côlon transverse.

Arc générateur. - En botanique on parle d'arc générateur, pour désigner la réunion d'un faisceau libérien et d'un faisceau vasculaire de la tige. L'ensemble des arcs générateurs constitue la zone d'accroissement, qui se présente en coupe sous la forme d'un cercle.

Arcade (anatomie). - On nomme arcade alvéolaire ou dentaire, L'espèce d'arc que forment les alvéoles et les dents sur le bord libre des os-maxillaire; arcades orbitaires, les bords saillants des orbites; arcades sourcilières, les saillies du coronal qui répondent aux sourcils. L'arcade crurale est un repli formé par l'aponévrose abdominale à sa partie inférieure, qui est fixé d'une part à l'épine iliaque antérieure, de l'autre au pubis. Les arcades palmaires profonde et superficielle sont formées dans la paume de la main par les veines et artères radiales et cubitales; les arcades plantaires par les veines et artères plantaires. L'arcade zygomatique est formée par la réunion de l'angle postérieur de l'os malaire avec l'apophyse zygomatique du temporal.

Archéen. - Epoque géologique et chronologique située entre l'Hadéen et le Protérozoïque et qui s'étend d'environ 4 milliards d'années à 2,5 milliards d'années avant notre ère. C'est au cours de cette époque que les conditions ont commencé à être propices à l'apparition des premiers organismes vivants (La biosphère). Vers la fin de l'Archéen, des indications suggèrent que certains organismes ont même commencé à développer la photosynthèse, un processus qui permet de convertir la lumière solaire en énergie chimique et qui a joué un rôle majeur dans l'évolution ultérieure de l'atmosphère terrestre, de plus en plus enrichie en oxygène.

ArchĂ©es( (Archaea). -  Micro-organismes procaryotes qui ressemblent aux bactĂ©ries mais qui sont gĂ©nĂ©tiquement et biochimiquement diffĂ©rents. 

ArchĂ©gone, du grec archè = commencement et gonos =, naissance). - Nom qu'on donne Ă  chacun des petits sacs en forme de bouteilles qui naissent Ă  la surface des mousses, du prothalle des fougères, des prĂŞles, des charas et de plusieurs algues. Ces organes sont remplies de petits corps ronds appelĂ©s oosphères qui sont les corps reproducteurs femelles de la plante. Un ou plusieurs anthĂ©rozoĂŻdes pĂ©nètrent dans la bouteille par sort goulot et vont se fondre dans une ou plusieurs oosphères pour produire des oeufs  qui, en germant, donneront chacun naissance Ă  une nouvelle plante.

Architroque. - Nom sous lequel on désigne la couronne ciliée primitive de l'embryon des métazoaires.

Aréole (anatomie), du latin area = aire, petite aire, petite surface. - On donne ce nom à de petites cavités, de petits espaces que laissent entre eux les faisceaux de fibres, les lamelles, les mailles d'un tissu; ainsi les aréoles du tissu cellulaire. - On appelle encore aréole un cercle plus ou moins coloré qui entoure le mamelon d'une manière permanente ou passagère.

ArĂŞte. - Chez les poissons, c'est un  os long, mince et pointu.  En  botanique, c'est un filet plus ou moins raide qui accompagne souvent les glumes et les glumelles des plantes de la famille des graminĂ©es. 

Arginine. - Acide aminé semi-essentiel, ce qui signifie que le corps peut généralement en produire suffisamment, mais dans certaines situations, comme lors de croissance, de maladie ou de stress, l'apport alimentaire peut devenir nécessaire. L'arginine est impliquée dans de nombreux processus biologiques, notamment la synthèse des protéines, la production d'oxyde nitrique (NO), qui est un vasodilatateur important pour la santé cardiovasculaire, et la régulation du système immunitaire. Elle joue également un rôle dans la cicatrisation des plaies, la division cellulaire et la fonction hépatique.

Arhize (histoire de la botanique), du grec a privatif, rhiza = racine. - L.-Claude Richard, ayant basé les caractères des plantes cryptogames sur le défaut de corps radiculaire de leur embryon, avait créé ce terme pour désigner celles-ci qui ont déjà pour synonymes les mots Acotylédones et Inembryonées.

Arille (botanique). - Expansion du funicule que l'on remarque dans la graine de certaines plantes, et qui, quelquefois, outre le test, forme un tégument enveloppant complètement la semence, comme dans le nénuphar et dans le fusain, où cet arille est membraneux et coloré d'un jaune orangé vif. Dans le muscadier, il est grand, charnu, ramifié, brodé à jour, et constitue cette enveloppe de la muscade appelée le macis. Dans l'oxalide, l'arille est mince, élastique, blanchâtre; il se crève quand la graine est arrivée à la maturité, et la lance au dehors par l'effet d'une force contractile. Les Bocconia, Polygala, Sterculia ont aussi avec leurs graines des arilles qui se présentent sous des aspects différents dans chaque plante.

Armes (botanique). - On nomme parfois ainsi ces pointes plus ou moins dures et aiguës, nommées épines ou aiguillons, qui naissent sur différents organes de certains végétaux, tels que les rosiers. Ces armes servent en quelque sorte à préserver les plantes des attaques de leurs ennemis. Girardin pensait "qu'on devrait aussi mettre au nombre des armes des végétaux ces enveloppes dures, solides et ligneuses qui recèlent entre leurs parois, comme dans un fort qui paraît inexpugnable, l'amande de certaines espaces de fruits. On pourrait également compter parmi les armes des plantes l'odeur de quelques-unes d'entre elles, qui souvent est si fétide, qu'elle repousse les animaux qui veulent en approcher."

ARN (acide ribonuclĂ©ique). - MolĂ©cule d'acide nuclĂ©ique simple brin, souvent appariĂ©e en interne, impliquĂ©e dans la transmission de l'information gĂ©nĂ©tique et dans l'efectuation de diverses fonctions cellulaires.  Il existe plusieurs types d'ARN, chacun avec des rĂ´les spĂ©cifiques dans le fonctionnement des cellules : ARN messager (ARNm), ARN ribosomal (ARNr),  ARN de transfert (ARNt), ARN interfĂ©rent (ARNi), ARN long non codant (ARNlnc).

Aromates, du grec arôma, arôme, odeur. - On donne ce nom à des substances qui répandent des odeurs plus ou moins pénétrantes, plus ou moins suaves; ils sont presque tous tirés du règne végétal, et doivent leurs propriétés à des huiles essentielles et à des résines; ils sont employés soit comme médicaments, soit comme assaisonnements, soit comme parfums ou cosmétiques. - Les pays chauds les fournissent en quantité; ceux dont on se sert le plus souvent les médecines traditionnelles sont : l'aloès, les baumes, les térébenthines; plusieurs sont en même temps employés à d'autres usages signalés plus haut : ainsi la vanille, la cannelle, le poivre, la muscade, le piment, l'anis, le girofle, le gingembre, la cascarille, le benjoin, la myrrhe, la coriandre et une foule d'autres. Le musc, le castoréum, l'ambre gris, sont du petit nombre d'aromates qui appartiennent au règne animal. - Les aromates agissent rapidement sur nos organes; ils stimulent vivement l'estomac et tous les systèmes; ils sont toniques, excitants, antispasmodiques, cordiaux.

Aromatiques (plantes). - Nom donné à des plantes qui exhalent une odeur agréable (arome).

Arrow-root est un mot anglais qui signifie racine à flèche, parce qu'on attribuait à la racine qui produit cette substance, des propriétés pour guérir les blessures faites par les flèches empoisonnées. - On donne ce nom à une fécule que l'on extrait des rhizomes (racine) du Maranta arundinacea, et du Maranta indica (le nom commun en français est Marante). Pour l'obtenir, on râpe cette racine en laissant tomber la pulpe dans l'eau pour la laver, on recueille ensuite sur un tamis le dépôt qui s'est fait au fond de l'eau, dans laquelle le lavage a été opéré. La fécule qu'on en retire est moins blanche que celle de la pomme de terre; mais elle se compose de grains plus fins; elle est plus douce au toucher et plus compacte; elle absorbe plus d'eau, et est très propre à préparer des bouillies pour les enfants et les convalescents; c'est un aliment doux et de facile digestion; on en fait aussi des mets sucrés, délicats et très recherchés.

Ars (anatomie vétérinaire). - On donne ce nom à un sillon peu marqué qui marque la limite entre le poitrail et le membre antérieur du cheval : ce sillon longe la veine de l'ars, et la peau dans cet endroit présente des plis formés par les mouvements étendus qui ont lieu dans cette partie. On dit qu'un cheval est frayé aux ars, lorsque cette partie s'est excoriée par suite de la fatigue et de la poussière, surtout pendant les grandes chaleurs.

Artère. - Vaisseau à parois élastiques et très resistantes qui charrie le sang dans le corps à partir du coeur. L'artère pulmonaire conduit le sang noir du coeur aux poumons; toutes les autres charrient le sang rouge du coeur dans toutes les parties du corps.

Artère occipitale. - Branche volumineuse de la carotide externe. Elle naît à la partie supérieure de celle-ci, au niveau de l'artère linguale ou de l'artère faciale. De là, elle se porte en haut et en arrière jusque derrière le splénius, où elle se divise en deux branches, l'une externe et l'autre interne. Dans son trajet, elle fournit : l'artère mastoïdienne supérieure, l'artère stylo-mastoïdienne, deux branches méningiennes et deux branches cervicales, l'une superficielle, l'autre profonde.

Artériel, qui appartient aux artères. - Canal artériel. - Dans le foetus, l'artère pulmonaire, après avoir donné deux petites branches aux poumons, se termine par un tronc nommé canal artériel, d'un calibre égal au sien, suivant la même direction, et qui va se joindre à l'aorte près de sa crosse; lors de la naissance, il s'oblitère et se convertit en un cordon fibreux qu'on a aussi nommé lignaient artériel et qui s'étend de la crosse aortique à l'artère pulmonaire.

Arthropodes. - Un des grands embranchements du règne animal comprenant une partie des anciens articulĂ©s de Cuvier, Les arthropodes sont des animaux gĂ©nĂ©ralement  libres, Ă  tĂ©gumentschitineux, d'oĂą le nom de «-chitinophores » qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©, Ă  symĂ©trie bilatĂ©rale, Ă  corps composĂ© d'anneaux ou zoonites, portant des organes locomoteurs articulĂ©s pouvant se transformer en organes respiratoires ou en organes prĂ©henseurs. Ce qui les caractĂ©rise surtout, c'est l'absence de cils vibratiles; leur dĂ©veloppement comprend des mues et des mĂ©tamorphoses.

Article. - On nomme ainsi dans les Insectes le mode de réunion des différentes parties qui les composent; le corps est divisé en un nombre d'articles très variable, les Myriapodes par exemple en offrent le plus grand nombre. Dans la plupart des autres ordres on distingue la tête, le corselet, le thorax, l'abdomen, qui ont un nombre d'articles déterminé : les antennes, les palpes, les tarse, sont aussi formés par des articles dont le nombre et la disposition ont été utilisés pour la classification de ces animaux. . - En botanique, on a appelé ainsi une série de pièces placées à la suite les unes des autres et articulées entre elles; ainsi les prêles (ptéridophytes), certaines algues offrent un article entre chaque noeud; dans les papilionacées, certains fruits sont formés de parties séparées par un étranglement, au niveau de la jonction : on dit alors qu'ils sont constitués de plusieurs articles.

Articulation. - Structure où deux os se rencontrent. Les articulations permettent le mouvement et la flexibilité. Il existe différents types d'articulations, y compris les articulations mobiles (comme les articulations de la hanche et du genou), les articulations semi-mobiles (comme les articulations entre les vertèbres de la colonne vertébrale) et les articulations immobiles (comme les sutures du crâne).

ArticulĂ©s. - Cuvier avait créé cet embranchement pour rĂ©unir: les AnnĂ©lides, les CrustacĂ©s, les Arachnides et les Insectes.  Le terme d'articulĂ©s ne rĂ©pond plus aujourd'hui Ă  aucun système de classification. - En botanique,  on qualifie d'articulĂ© un organe qui prĂ©sente des articles

Aryténoïde, du grec arutatina, sorte de coupe, et eidos, apparence. - On donne ce nom à deux petits cartilages situés à la partie postérieure supérieure du larynx : ils ont la forme d'une pyramide, sont dirigés verticalement et déjetés un peu en arrière. Postérieurement ils présentent une face triangulaire concave remplie par le muscle aryténoidien qui s'étende l'un à l'autre; en avant, ils répondent à la corde vocale supérieure leur base s'articule avec le cartilage cricoïde, et se termine par deux apophyses dont l'antérieure donne insertion à la corde vocale inférieure : le sommet, mince et recourbé en arrière et en dedans, est surmonté de deux petits appendices cartilagineux déliés, que l'on a appelés tête du cartilage aryténoïde,tubercules de Santorini, cartilage corniculé. - Glandes aryténoïdes. Elles sont situées au-devant des cartilages du même nom, dans l'épaisseur d'un repli de la muqueuse, soudées en un seul corps glanduleux, disposées sur deux lignes réunies à angle droit sous la forme d'un L.

Ascendant. - En botanique, ce terme s'appliquueen gĂ©nĂ©ral aux organes qui, Ă©tant horizontaux Ă  leur base, se courbent pour devenir verticaux. La tige est ascendante dans la vĂ©ronique en Ă©pis, la circĂ©e des Alpes, le trèfle des prĂ©s, le thĂ©sium Ă  feuille de lin. La lèvre infĂ©rieure de la corolle bilabiĂ©e est ascendante lorsque, suivant d'abord la direction du tube, elle se relève vers son extrĂ©mitĂ© comme dans la stachyde annuelle, la bĂ©toine officinale, la cataire Ă  longues fleurs. Les pĂ©tales sont aussi dits ascendants lorsqu'ils se portent vers la partie supĂ©rieure de la fleur comme dans les espèces du genre clĂ©ome. Les Ă©tamines sont Ă©galement ascendantes dans un grand nombre de LabiĂ©es. La graine est ascendante quand le hile, de niveau avec le placenta ou Ă  peu près, est situĂ© un peu au-dessus du point le plus bas de la graine, dans la loge du pĂ©ricarpe. Les graines du pommier, du nĂ©flier, etc., prĂ©sentent cette direction dans le fruit. Le terme s'oppose Ă  dĂ©clinĂ©. - En anatomie, on dĂ©signe par l'Ă©pithète ascendant (-te)  la direction plus ou moins verticale de bas en haut de quelque partie du corps; ainsi on appelle aorte ascendante le tronc supĂ©rieur de l'aorte; le cĂ´lon ascendant est la portion lombaire droite de cet intestin; la veine cave ascendante est celle qui rapporte le sang des parties infĂ©rieures au coeur.

Asparagine. - Acide aminé non essentiel, qui participe à la formation de protéines, notamment en fournissant un groupe amine pour la synthèse de nouvelles molécules protéiques. De plus, l'asparagine est impliquée dans le transport d'azote entre les tissus, ce qui est essentiel pour maintenir l'équilibre azoté dans le corps. Un aspect particulièrement notable de l'asparagine est son rôle dans le métabolisme de l'ammoniac. Lorsque les protéines sont décomposées dans le corps, elles produisent de l'ammoniac, qui est toxique. L'asparagine, en tant que composant du cycle de l'urée, participe à l'élimination de l'ammoniac du corps sous forme d'urée, un processus vital pour maintenir l'homéostasie et éviter l'accumulation toxique d'ammoniac.

Aspartate. - Acide aminé non essentiel qui agit comme un neurotransmetteur excitateur dans le système nerveux central, ce qui signifie qu'il facilite la transmission des signaux nerveux entre les cellules nerveuses. Il est également utilisé dans la biosynthèse de nombreux autres composés biologiques, y compris d'autres acides aminés, comme la méthionine et la thréonine. En plus de son rôle dans la neurotransmission, l'aspartate est un précurseur important de l'acide aspartique.

Asque (botanique). - L'asque est une cellule qui produit, dans son intérieur, par division partielle, un certain nombre de spore libres. Ces spores, ordinairement au nombre de huit, sont quelquefois dites ascospores. Elles sont asexuées. Les asques caractérisent les Ascomycètes (Champignons). Elles correspondent, dans le sens le plus général, aux thèques des Thécasporés de la classification de Léveillé. Le mode de formation des spores à leur intérieur est assez simple. Pendant que l'asque grandit, son noyau, d'abord unique, se partage en plusieurs autres. Chaque masse, ainsi individualisée, s'entoure d'une membrane cellulosique. Tantôt les spores, une fois constituées, occupent seulement une faible partie de la cellule mère, et la quantité de matière qui a servi à leur formation est minime. Dans d'autres cas, elles se trouvent en contact direct et occupent presque complètement la capacité de la cellule mère. Le résidu est donc très faible. Quand les asques sont en nombre considérable, ils détruisent complètement les cellules du périthèce, arrivent à se résorber, et il ne reste plus qu'une grande quantité de spores enfermées dans une couche résineuse jaune, qui s'ouvre pour les mettre en liberté. (Henri Fournier).

Assimilation, du latin assimilare = rendre semblable. - Les physiologistes donnent ce nom au phĂ©nomène de la transformation des substances empruntĂ©es au dehors en la substance propre de nos organes. L'animal, par cet acte, assimile Ă  ses tissus des matières primitivement diffĂ©rentes et situĂ©es au dehors. Ces matières sont empruntĂ©es aux substances dont se nourrit l'animal, ou Ă  celles qu'il absorbe Ă  l'Ă©tat liquide on gazeux, et on y retrouve tous les Ă©lĂ©ments que renferment les tissus des animaux, le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote. L'oxygène lui arrive par l'acte de la respiration, l'hydrogène par l'eau que le corps prend de tous cĂ´tĂ©s : l'origine de l'azote et du carbone ne peut ĂŞtre dĂ©terminĂ©e que par les aliments que l'animal digère. C'est le sang qui porte partout les Ă©lĂ©ments dont nous venons de parler; or le sang, outre les graisses, le sucre, matières non azotĂ©es, est riche surtout en substances azotĂ©es, telles que la fibrine et l'albumine qui renferment de plus tous les Ă©lĂ©ments dont il a Ă©tĂ© question : comme il les transporte Ă  l'Ă©tat liquide, il est aisĂ© de comprendre qu'il nourrit nos chairs. 

Assortiment indépendant (loi de l'). - Deuxième loi de Mendel. Cette loi stipule que les gènes pour différents caractères sont hérités indépendamment les uns des autres lors de la formation des gamètes. Autrement dit, l'assortiment des allèles pour un caractère n'est pas influencé par l'assortiment des allèles pour d'autres caractères. Cela signifie que les caractères héréditaires sont distribués de manière aléatoire et indépendante lors de la formation des gamètes, conduisant à une variété de combinaisons possibles chez la descendance.

Asternal (anatomie), du grec sternon, et a qui marque l'absence. - On appelle Côtes asternales, celles qui ne n'articulent pas avec le sternum; on les a improprement appelées fausses côtes.

Astragale (anatomie), du grec astragalos, osselet, talon. - C'est un des sept os du tarse dont il occupe la partie antérieure et supérieure; cet os, d'une forme à peu près cubique, s'articule en haut et en arrière avec le tibia, en bas avec le calcanéum, en avant avec l'os scaphoïde; en arrière, il offre une coulisse dans laquelle passe le tendon du long fléchisseur du gros orteil; en dehors, il répond au péroné, et en dedans, à la cheville ou malléole du tibia (interne).

Asymptomatique (maladie) : maladie qui ne se manifeste par aucun symptôme et où l'individu ignore être infecté à moins que des tests de laboratoire ne soient effectués.

Atanaire (zoologie). - Nom qu'on donne à l'oiseau de proie né de l'année précédente et qui n'a pas encore mué.

Atlas. - Nom donné à la première vertèbre du cou (parce qu'elle supporte le poids de la tête).

ATP AdĂ©nosine triphosphate

Atropine. - Nom donné a une substance retirée de la belladone (Atropa belladona). Cette substance cristallise en aiguilles blanches, brillantes; elle est très peu soluble dans l'eau et dans l'éther sulfurique; mais il se dissout très bien dans l'alcool. L'atropine est très vénéneuse et dilate très fortement la pupille, propriété qui a été mise à profit dans certaines maladies des yeux.

Aubier (botanique). -  L'aubier est le bois jeune d'une tige-ligneuse. Tous les ans, dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, il se forme dans une telle tige une couche nouvelle de bois qui peut conserver indĂ©finiment ses propriĂ©tĂ©s et ses caractères physiques et chimiques, ou bien s'altĂ©rer peu Ă  peu en vieillissant et acquĂ©rir une densitĂ© plus grande, une coloration diffĂ©rente de celles qu'il avait d'abord. Dans ce dernier cas, tant que le bois n'a pas subi cette transformation, il est dĂ©signĂ© sous le nom d'aubier et se distingue aisĂ©ment du bois plus ancien, complètement transformĂ©, qui occupe le centre de la tige et est appelĂ© coeur. Cette distinction est facile Ă  saisir sur une rondelle de ChĂŞne, de Noyer, d'Orme, d'Ébène surtout, oĂą l'aubier est blanchâtre tandis que le coeur est absolument noir. Chez certains arbres, au contraire, comme le Buis, l'Érable, le Bouleau, tout le bois conservant son aspect primitif, l'aubier ne peut ĂŞtre nettement distinguĂ© du coeur. (P. M.).

Audition = ouïe. - Processus par lequel les organismes perçoivent les vibrations sonores et les convertissent en informations interprétables par le cerveau. Chez les humains, l'audition repose principalement sur l'oreille, l'organe de l'ouïe. Principaux éléments impliqués dans le processus auditif :

• L'oreille externe. - Cette partie de l'oreille comprend le pavillon de l'oreille (ou l'auricule) et le canal auditif externe. Le pavillon de l'oreille aide à capter les ondes sonores et à les diriger vers le canal auditif.

• L'oreille moyenne. - Cette partie de l'oreille comprend le tympan et une série d'osselets (les osselets de l'oreille : le marteau, l'enclume et l'étrier). Lorsque les ondes sonores atteignent le tympan, elles provoquent sa vibration, ce qui entraîne à son tour la vibration des osselets. Ces vibrations sont transmises à l'oreille interne.

• L'oreille interne. - Cette partie de l'oreille contient la cochlée, un organe en forme de coquille rempli de liquide et de cellules ciliées sensorielles. Les vibrations transmises par les osselets provoquent des ondes dans le liquide de la cochlée, ce qui stimule les cellules ciliées. Ces cellules convertissent les vibrations en signaux électriques, qui sont ensuite transmis au cerveau par le nerf auditif.

• Le nerf auditif et le cerveau. - Les signaux électriques générés par les cellules ciliées de la cochlée sont transmis au cerveau par le biais du nerf auditif. Le cerveau traite ensuite ces signaux dans les régions auditives corticales, où ils sont interprétés pour former une perception auditive.

L'audition humaine permet de dĂ©tecter une gamme de frĂ©quences sonores comprises entre  20 et 20000 hertz, et et de percevoir des informations telles que la hauteur, l'intensitĂ©, la localisation spatiale et la qualitĂ© des sons.

Aurélies (zoologie). - C'est le nom que les anciens auteurs donnaient aux chrysalides des insectes 'lépidoptères.

Auriculaire (anatomie). - Qui a rapport à l'oreille. Doigt auriculaire, petit doigt ou cinquième doigt de la main, ainsi nommé parce que sa petitesse permet qu'on l'introduise en partie dans le conduit auditif externe. Conduits auriculaires, muscles auriculaires, artères et veines auriculaires, etc. - Auriculaire désigne aussi ce qui a rapport aux oreillettes du coeur.

Auricule, du latin auricula, qui veut dire petite oreille. - Nom donné, par les ornithologistes, à des espèces de crêtes formées sur les côtés de la tête de certains oiseaux par les pennes les plus élevées, comme cela se voit dans plusieurs espèces de chouettes. . - Les botanistes désignent sous ce nom certains appendices arrondis en forme d'oreilles, qu'on rencontre à la base des feuille de la sauge, par exemple : les pétiole de l'oranger (Agrumes) et les stipules de quelques espèces d'hépatiques, sont garnis d'appendices foliacés auxquels on a donné le même nom.

Auriculo-ventriculaire (anatomie). - On appelle orifices auriculo-ventriculaires ceux qui établissent la communication entre les oreillettes et les ventricules du coeur. - On appelle quelquefois valvules auriculo-ventriculaires : 1° la valvule centrale qui se trouve à l'ouverture auriculo-ventriculaire gauche; 2° les valvules tricuspides, à l'orifice auriculo-ventriculaire droit.

Autofécondation. - Action de se féconder soi-même, en parlant de deux éléments de sexes différents, appartenant à une même plante, et dont l'union donne naissance à un oeuf fécond. Ce phénomène se rencontre dans certains ordres d'animaux, les Trématodes et les Cestodes, par exemple.

Autotomie. - Mutilation spontanĂ©e que pratiquent certains animaux qui, pour Ă©chapper Ă  un danger, abandonnent une partie d'eux-mĂŞmes. 

Autotrophie. - CapacitĂ© pour un organisme de produire sa propre nourriture organique Ă  partir de substances inorganiques. 

Avant-bras. - Partie du membre supérieur comprise entre le coude et le poignet, et dont la charpente est formée de deux os longs : le radius et le cubitus.

Axis. - Nom de la seconde vertèbre du cou. Elle est surmontée d'une apophyse verticale qui sert de pivot aux mouvement de la tête.

Axolemme. - Membrane plasmique qui entoure l'axone d'un neurone. Cette membrane joue un rôle central dans la transmission des signaux électriques le long de l'axone, en particulier dans le processus de propagation de l'influx nerveux. L'axolemme intervient également dans le maintient de l'intégrité structurale de l'axone et la régulation les échanges de substances entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule nerveuse.

Axone. - Extension longue et mince d'un neurone, qui transmet les impulsions électriques à d'autres neurones, muscles ou glandes

Axoplasme. - Cytoplasme contenu à l'intérieur de l'axone. L'axoplasme contient les éléments nécessaires à la transmission des signaux électriques le long de l'axone vers d'autres neurones ou cellules cibles.

AZT. - Médicament anti-VIH qui inhibe la transcriptase inverse de l'enzyme virale.

Azygos. - Qualificatif appliqué à certains organes impairs ou composés de parties asymétriques.

Azygospores (botanique). - On a donnĂ© le nom de Azygospores Ă  certaines sporesde MucorinĂ©es, par exemple chez le Sporodinia grandis, qui proviennent de deux cellules de filaments voisins, soudĂ©es l'une Ă  l'autre dans le but de former, par conjugation, une zygospore, mais dont les contenus,  ne s'Ă©tant pas unis et mĂ©langĂ©s, donnent lieu chacun Ă  un corps reproducteur spĂ©cial. - Ce nom est Ă©galement donnĂ© aux zygosporesqui, chez certaines Algues ConjuguĂ©es, du groupe des ZygnĂ©mĂ©es, se forment sans fĂ©condation prĂ©alable. La formation des azygospores, accidentelle chez la plupart des ZygnĂ©mĂ©es, devient normale chez certaines espèces, qui, comme Spirogyra mirabilis, se montrent apogames.

.


Dictionnaire Les mots du vivant
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
[Aide][Recherche sur Internet]

© Serge Jodra, 2005 - 2025. Reproduction interdite.