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A |
Abaisseurs
(muscles). - Muscles qui concourent Ă
l'abaissement d'une partie quelconque du corps : tels sont l'abaisseur
du globe de l'oeil ou droit inférieur de
l'oeil; l'abaisseur de l'aile du
nez ou
myrtiforme,
etc. D'autres muscles, sans porter le nom d'abaisseurs, le mériteraient
par leurs fonctions : ainsi, les muscles petit dentelé et triangulaire
du
sternum concourent Ă abaisser les cĂ´tes;
l'épaule est abaissée par le petit
pectoral, le sous-clavier,
le grand dentelé.
Abdomen. - Cavité du corps des animaux située au-dessous du diaphragme et qui contient la plupart des organes de l'appareil digestif (estomac, foie, intestin, rate, vessie, reins, etc.). La partie infériuere de l'abdomen est le bassin. Abducteurs (muscles). - Muscles responsables de l'abduction, c'est-à -dire du mouvement qui éloigne une partie du corps de la ligne médiane. Par exemple, l'abduction de la hanche est lorsqu'on écarte sa jambe latéralement. Dans la hanche, les principaux muscles abducteurs comprennent le muscle tenseur du fascia lata, le muscle glutéal moyen et le muscle glutéal minimum. Dans l'épaule, le muscle deltoïde est le principal muscle abducteur. Abeilles. - genre d'insectes, de l'ordre des Hyménoptères. les Bourdons, les Psithyres, les Mélipones, les Trigones appartiennent à ce genre.C'est l'espèce Apis mellica qui est utilisée dans les ruches pour produire le miel. Aberration chromosomique. - Anomalie ou modification dans la structure ou le nombre des chromosomes d'une cellule. Abiotiques (facteurs). - Eléments non vivants du milieu dans lequel vit un organisme, tels que la température, la lumière solaire, l'humidité, le pH du sol ou de l'eau, la topographie, la composition minérale du sol, les conditions météorologiques, la salinité et la pression atmosphérique. Abscission. - Processus naturel de séparation d'une partie d'une plante de la plante elle-même. L'abscission est un mécanisme contrôlé par la plante pour éliminer certaines parties qui ne sont plus nécessaires ou qui ont rempli leur fonction. L'abscission permet par exemple la chute des feuilles en automne, la libération des graines des fruits, ou encore la séparation des fleurs fanées. C'est un processus régulé par des changements hormonaux. Il implique la formation d'une couche d'abscission à la base de la structure à détacher. Cette couche d'abscission affaiblit les tissus et conduit finalement à la séparation de la partie de la plante. Abscissique (acide). - Hormone végétale jouant un rôle essentiel dans la régulation de la croissance et du développement des plantes. Son nom provient du fait qu'elle a été initialement identifiée pour son implication dans le processus d'abscission, c'est-à -dire la chute des feuilles, fruits ou autres organes végétaux. L'acide abscissique contribue à induire et maintenir la dormance des bourgeons, un état de repos qui permet à la plante de survivre à des conditions environnementales défavorables. Il est ordinairement produit en réponse à divers stress environnementaux tels que la sécheresse, le froid, ou des attaques de pathogènes. Il agit en tant que signal pour déclencher des réponses adaptatives, notamment la fermeture des stomates pour réduire la perte d'eau par transpiration. L'acide abscissique inhibe également la germination des graines dans des conditions défavorables en bloquant certains processus métaboliques nécessaires à la germination. En revanche, lorsque les conditions deviennent plus propices, ls concentration diminue, favorisant ainsi la germination. L'acide abscissique peut encore influencer la croissance des racines en réponse à des conditions environnementales changeantes. Absorption. - Mécanismes par lesquels les organismes vivant intègrent les aliments qu'ils ingèrent. Les nutriments sont absorbés par les cellules de la paroi intestinale et transportés dans la circulation sanguine. C'est à partir de là que ces nutriments sont distribués à travers l'organisme pour répondre aux besoins énergétiques et métaboliques. Acaule (botanique), = sans tige apparente. - Dans les ouvrages de botanique descriptive, ce mot s'applique à un certain nombre de plantes appartenant aux groupes les plus divers, par exemple : Cirsium acaule, brasera acaulis, Primula acaulis, Gesnaeria acaulis. Cela ne veut pas dire que ces plantes soient véritablement dépourvues de tige, mais simplement que la tige de ces plantes est tellement courte que toutes les feuilles qui s'y attachent sont rapprochées les unes des autres et se recouvrent de manière à former une rosette à la surface du sol. Lorsqu'ils sont jeunes, les Palmiers sont acaules, mais leur tige s'allonge plus ou moins avec l'âge. (R. Blanchard). Acclimatation. - On appelle ainsi l'action pour une espèce vivante de s'acclimater. Acclimatement. - Etat d'un organisme vivant acclimaté, résultat de l'acclimatation. Acétylcholine ( = ACh) . - Neurotransmetteur impliqué dans la transmission des impulsions nerveuses à travers les synapses. L'acétylcholine intervient notamment dans la régulation de la contraction musculaire, la modulation de l'attention, de la mémoire et du sommeil, ainsi que le contrôle des mouvements volontaires et involontaires. Elle est particulièrement importante dans le système nerveux autonome, qui régule des fonctions automatiques(fréquence cardiaque, respiration, digestion, etc.). Acétyl-CoA ( = acétyl coenzyme A). - Coenzyme impliquée dans la dégradation des glucides, des lipides et des protéines. Acide aminé. - Monomère d'une protéine qui a un carbone central ou un carbone alpha auquel un groupe amino, un groupe carboxyle, un hydrogène et un groupe R ou une chaîn vivA.html e latérale est attaché; le groupe R est différent pour les 20 acides aminés les plus courants. Acide ascorbique = vitamine C. - Vitamine hydrosoluble nécessaire à la croissance et à la réparation des tissus dans tout le corps, ainsi qu'à la formation du collagène, une protéine importante pour la peau, les os, les cartilages et d'autres tissus conjonctifs. L'acide ascorbique est également un antioxydant puissant, ce qui signifie qu'il aide à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres, contribuant ainsi à prévenir le vieillissement prématuré et diverses maladies, y compris les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer. Les sources alimentaires riches en vitamine C comprennent les agrumes (comme les oranges et les citrons), les kiwis, les fraises, les poivrons, les brocolis, les épinards et de nombreux autres fruits et légumes frais. Acinus, plur.
Acini
(anatomie). - Malpighi Acoustique(nerf). - Nerf responsable de la transmission des informations auditives depuis l'oreille interne vers le cerveau. Acrogènes,
du grec akros, à l'extrémité, et genos, naissance, développement.
- Nom proposé par Lindley Acromion (anatomie), du grec akros, au sommet, et omos, épaule. - On donne ce nom à une apophyse qui termine en haut et en dehors, l'épine de l'omoplate; elle s'articule avec l'extrémité externe de la clavicule (articulation acromioclaviculaire) et donne attache aux muscles-trapèze et deltoïde. Acropète (botanique). - Le développement des organes des plantes est dit acropète lorsqu'il se fait de la base au sommet. Les feuilles, par exemple, apparaissent toujours de cette manière, les plus anciennes étant situées vers le bas de la tige ou du rameau, les plus récentes étant rapprochées de l'extrémité libre et constituant même le bourgeon terminal. Des faits du même ordre s'observent encore pour la fleur, dont les différents verticilles se développent de la périphérie au centre, ce qui revient à dire de la base au sommet du réceptacle. Cela n'est pas douteux dans les fleurs a réceptacle convexe, comme l'est celui des Renonculacées et des Magnoliacées; cela est encore vrai lorsque le réceptacle est concave, comme dans les Rosiers, les Pruniers; dans ce cas, le sommet organique correspond, en effet, exactement au fond même de la coupe réceptaculaire. (R. Bl.). Acrosome. - Structure généralement localisée à l'extrémité du noyau du spermatozoïde. C'est une vésicule membraneuse remplie d'enzymes, du spermatozoïde. Ces enzymes sont libérées lorsqu'un spermatozoïde atteint l'ovule (réaction acrosomique) dans le processus de fécondation. L'action de ces enzymes permet au spermatozoïde de pénétrer les couches protectrices de l'ovule, facilitant ainsi la fusion des gamètes mâle et femelle. ACTH (= AdrenoCorticoTropic hormone) = hormone corticotrope = hormone adrénocorticotrope. - Hormone produite par l'hypophyse et dont la principale fonction est de stimuler la production et la libération d'une autre hormone, le cortisol, par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Le contrôle de l'ACTH est régulé par un mécanisme de rétroaction (feedback) impliquant l'hypothalamus, l'hypophyse et les glandes surrénales. Lorsque le corps est soumis à un stress, l'hypothalamus libère une hormone appelée corticolibérine (CRH), qui à son tour stimule la libération d'ACTH par l'hypophyse. L'ACTH active ensuite les glandes surrénales pour produire et libérer le cortisol. Actine. - Protéine cytosquelettique impliquée dans la structure et la fonction des cellules eucaryotes. Elle appartient à une famille de protéines appelées protéines filamentaires, et elle est particulièrement importante pour la motilité cellulaire et la division cellulaire. C'est le principal composant des microfilaments, qui sont présents dans le cytosquelette cellulaire et contribuent au maintien de la forme cellulaire. Actomyosine. - Complexe protéique composé d'actine (ci-dessus) et de myosine, deux protéines impliquées dans la contraction musculaire et d'autres processus cellulaires. Ce complexe joue un rôle essentiel dans la motilité cellulaire, la contraction musculaire, et d'autres activités cellulaires nécessitant la conversion d'énergie chimique en travail mécanique. La contraction musculaire implique un cycle de rapprochement et d'éloignement des filaments d'actine et de myosine. Lorsque l'ATP est hydrolysé par la myosine, celle-ci se déplace le long de l'actine, provoquant le rapprochement des filaments et la contraction musculaire. Après la contraction, l'ATP se lie à la myosine, permettant la séparation des filaments et la relaxation musculaire. La formation du complexe actomyosine se produit au niveau des ponts transversaux formés par les têtes de myosine se liant aux sites actifs de l'actine. Adaptation. - Capacité d'un organisme vivant à évoluer et à développer des caractéristiques qui améliorent sa survie et sa reproduction dans son environnement spécifique. Adducteurs (muscles), du latin adducere, amener. - Muscles responsables de l'adduction, c'est-à -dire du mouvement qui rapproche une partie du corps de la ligne médiane; ce sont les muscles antagonistes des abducteurs. Dans la hanche, les principaux muscles adducteurs comprennent le muscle adducteur long, le muscle adducteur court, le muscle gracile, le muscle pectiné, ainsi que le grand, le moyen et le petit adducteur. Dans l'épaule, les principaux muscles adducteurs sont le muscle grand pectoral et le muscle grand dorsal. Les muscles adducteurs du bras sont le grand , le grand dorsal et le grand rond; à la main, ce sont les muscles fléchisseurs; aux doigts, les adducteurs sont les inter-osseux et adducteur du pouce (il faut remarquer ici, que l'axe du corps est remplacé par l'axe du membre); à la cuisse on trouve comme adducteurs, le pectiné et les trois adducteurs; au tarse les muscles rotateurs sont en même temps abducteurs et adducteurs. Adénine. - L'une des quatre bases azotées qui constituent les unités fondamentales des acides nucléiques (ADN et ARN). Ces bases azotées, également appelées nucléotides, sont cruciales dans le stockage et la transmission de l'information génétique. L'adénine est une base azotée purique. Sa structure moléculaire comprend un cycle hexagonal avec une liaison double et un cycle pentagonal. Dans la structure en double hélice de l'ADN, l'adénine s'apparie de manière spécifique avec la thymine (T). Dans l'ARN, elle s'apparie avec l'uracile (U). Cet appariement spécifique des bases (A-T dans l'ADN, A-U dans l'ARN) est crucial pour la stabilité et la fidélité de la transmission de l'information génétique lors de la réplication et de la transcription. L'adénine est également un composant important des molécules d'ATP (adénosine triphosphate) et d'ADP (adénosine diphosphate). Adénologie, du grec aden, glande, et logos, science. - C'est la branche de l'anatomie qui est consacrée à l'étude les glandes. Le mot Adénotomie a été employé aussi pour désigner l'anatomie de ces organes. Adénosine
triphosphate (ATP). - Molécule essentielle
pour le stockage et le transfert d'énergie dans les cellules vivantes.
Elle est composée d'une molécule adénosine
(composée d'adénine et de ribose) et de trois groupes phosphate. Le stockage
de l'énergie chimique se fait sous forme de liaisons entre les groupes
phosphate. Lorsque l'une de ces liaisons est brisée par une réaction
chimique, de l'énergie est libérée et peut être utilisée pour alimenter
des processus cellulaires. Lorsqu'une liaison phosphate est hydrolysée,
l'ATP se transforme en adénosine diphosphate (ADP) et un phosphate inorganique
(Pi), libérant de l'énergie. L'ADP et le phosphate inorganique sont réutilisés
pour reformer de l'ATP par des processus tels que la phosphorylation oxydative.
Adipocytes. - Cellules de stockage des graisses. ADN (acide désoxyribonucléique). - Molécule d'acide nucléique à double hélice, renfermé dans les noyaux des cellules, et qui contient l'information génétique essentielle pour le développement, le fonctionnement et la reproduction des organismes vivants. L'ADN est organisé en structures appelées chromosomes. Chaque chromosome contient de nombreux gènes, qui sont les unités fonctionnelles de l'ADN et portent des instructions pour la synthèse de protéines. Avant chaque division cellulaire, l'ADN se réplique, c'est-à -dire produit une copie exacte de lui-même, assurant ainsi que chaque cellule fille reçoit une copie complète et identique de l'information génétique. ADN mitochondrial (ADNmt). - Type d'ADN présent dans les mitochondries. Il est composé d'une petite molécule d'ADN circulaire à double brin. Le génome mitochondrial contient de l'information génétique pour la synthèse de certaines protéines, ARN et molécules nécessaires au fonctionnement des mitochondries, même si la majorité des protéines nécessaires pour leur fonctionnement sont codées par le génome nucléaire et importées dans les mitochondries. ADN recombinant. - Molécule d'ADN qui a été créée artificiellement en combinant des fragments d'ADN provenant de sources différentes. Cette technologie permet de créer des séquences d'ADN qui ne se trouvent pas naturellement ensemble, en fusionnant des gènes ou des parties de gènes de différentes origines. ADP ( = adénosine diphosphate). - Molécule organique qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme énergétique cellulaire. Elle est étroitement associée à l'ATP (adénosine triphosphate). L'ADP est composé d'une adénosine (qui comprend une molécule d'adénine et un sucre, le ribose) liée à deux groupes phosphate. L'ADP est impliqué dans le stockage et le transfert d'énergie dans les cellules. Lorsque l'ATP perd un groupe phosphate pour devenir ADP, de l'énergie est libérée. Ce processus est associé à des réactions cellulaires nécessitant de l'énergie. Adrénaline ( = épinéphrine). - Hormone et un neurotransmetteur qui appartient à une classe de substances appelées catécholamines, et joue un rôle essentiel dans la réponse au stress et dans la régulation de certaines fonctions du corps. Elle prépare ainsi l'organisme à faire face au stress en augmentant la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la disponibilité de l'énergie. L'adrénaline est sécrétée par les glandes surrénales. Elle est libérée en réponse à des signaux du système nerveux sympathique. Aérobie. - Terme utilisé pour désigner des organismes ou des processus qui nécessitent de l'oxygène pour vivre ou se produire. Les organismes aérobies sont des organismes qui ont besoin d'oxygène pour survivre. Affinité.
- Capacité d'interaction entre deux molécules,
souvent des protéines ou des ligands.
Age. - Dans le cas des animaux, desplantes vivaces, et plantes ligneuses, temps écoulé depuis la naissance. Agnathes. - Superclasse de vertébrés rassemblant des espèces dépourvues de mâchoire inférieure. Aiguë (maladie). - Maladie dont les symptômes augmentent et diminuent dans un court laps de temps. Aiguillon. - En zoologie, on appelle ainsi un dard creux et par où s'épanche le venin des insectes hyménoptères et des arachnides scorpionides. L'aiguillon est toujours situé à l'extrémité de l'abdomen, Chez les scorpions, il est formé par le dernier segment de l'abdomen ou telson, qui se termine en une pointe arquée. Chez les Hyménoptères (abeilles, guêpes), l'aiguillon se compose d'une gaine chitineuse renfermant deux soies, et est articulé à son origine avec un certain nombre de pièces destinées à le faire sortir de l'abdomen et à le diriger dans tous les sens : les abeilles laissent ordinairement leur Aiguillon dans la piqûre. - On désigne encore sous ce nom les piquants que présentent sur leur corps certains animaux, comme les hérissons. - En botanique, on appelle aiguillon, en botanique, une production dure et pointue que présente l'écorce de certaines plantes. L'aiguillon diffère de l'épine en ce qu'il est dû à une prolifération épidermique, tandis que l'épine est un prolongement de la partie profonde du bois. L'aiguillon se détache de la plante en laissant une cicatrice peu profonde (aiguillons des ronces, des rosiers, des acacias). - En ichtyologie, le nom d'aiguillon s'applique aux osselets d'une seule pièce et pointus qui remplacent, dans quelques familles de poissons, certains rayons des nageoires. - Aiguillon est aussi le nom populaire du jeune brochet. - Ajoutons que dans l'ancienne médecine, l'auguillon était cause déterminante de l'inflammation. Aile. - Membre supérieur des Oiseaux qu'ils utilisent pour voler. On donne également ce nom aux organes de vol des Chauves-souris et des Insectes. Aileron (zoologie). - Extrémité de l'aile formée, chez les oiseaux, par les pennes ou longues plumes, au nombre de trois, quatre ou cinq, qui s'insèrent à l'extrémité de l'aile; c'est aussi le fouet de l'aile. Aine, du mot latin inguen, dont on fit d'abord aigne. - L'aine ou pli de l'aine est un enfoncement dirigé obliquement de dehors en dedans et de haut en bas, qui sépare l'origine du membre inférieur de la cavité abdominale. Ce pli constitue le bord antérieur d'un enfoncement triangulaire dont les côtés sont formés par l'os iléon et le muscle couturier en dehors, et le premier adducteur en arrière. C'est ce qu'on appelle, à proprement parler, l'aine, la région inguinale. Cet espace est intéressant à connaître à cause de l'importance des parties qu'on y rencontre et qui peuvent être le siège de maladies ou blessures très graves; ces parties sont, de dehors en dedans, les muscles psoas et iliaque, le nerf crural, l'artère et la veine crurales et le muscle péctiné; plus superficiellement, existent des ganglions lymphatiques. (F.-N.). Aisselle, du latin axilla, aisselle. - Ce nom désigne en anatomie humaine, un enfoncement situé au-dessous de la jonction du bras avec l'épaule : c'est ce qu'on appelle le creux de l'aisselle. Cette cavité est limitée en avant par le bord inférieur des muscles grand et petit pectoral, qui forment sa paroi antérieure; en arrière par la partie la plus élevée du bord externe du grand dorsal, et le bord inférieur du grand rond : au fond se trouvent une couche épaisse de tissu cellulaire et adipeux, des ganglions lymphatiques, l'artère et la veine axillaires et le plexus' brachial. La peau de l'aisselle, fine et extensible, est pourvue de nombreux follicules qui sécrètent un fluide odorant et de caractère alcalin. - En anatomie vétérinaire, ce mot désigne le point d'union du membre antérieur au tronc; extérieurement cette région porte le nom d'ars. - En botanique, on dit l'aisselle d'une feuille, d'un pédoncule et même d'un rameau, pour désigner l'angle que forme chacune de ces parties sur la tige qui les porte. Akène ou Achaine. - Fruit sec, indéhiscent, ne renfermant qu'une seule graine. Alanine. - Un des vingt acides aminés qui servent de monomères, ou unités constitutives, pour la synthèse des protéines. C'est un acide aminé non essentiel, ce qui signifie que le corps humain est capable de le synthétiser et n'a pas besoin de l'obtenir directement à partir de l'alimentation. Il fait partie du groupe des acides aminés aliphatiques, qui sont caractérisés par une chaîne latérale non polaire.Il existe deux isomères de l'alanine, appelés l'alanine L et l'alanine D. L'alanine L est l'énantiomère naturel et est le plus souvent rencontré dans les protéines du corps humain. L'alanine joue un rôle essentiel dans la structure des protéines. Elle est souvent présente dans les hélices alpha des structures protéiques et participe à la formation de liaisons hydrogène stabilisant la structure tridimensionnelle. Elle peut être synthétisée dans le corps à partir de précurseurs comme le pyruvate. Elle est impliquée dans des voies métaboliques telles que la glycolyse, où elle peut être convertie en pyruvate, servant alors de source d'énergie. Albuginé,
-ée (du latin
albus = blanc), se dit des humeurs, membranes
et
tissus, remarquables par leur blancheur. - Humeur
albuginée. - L'humeur aqueuse de l'oeil. - Tunique
albuginée de l'oeil - La sclérotique,
vulgairement le blanc de l'oeil. - Fibre albuginée. - Nom donné par Chaussier Albumen. - (en latin : albumen = blanc d'oeuf). - Substance azotée qui entoure l'embryon et forme avec lui l'amande de certaines graines telles que celles des céréales, du café, de la datte, dit ricin, du coco, etc. L'albumen constitue la réserve nutritive de la plantule et remplace dans ce rôle, les cotylédons quand ils sont foliacés. Albumine
(de albumen = blanc d'oeuf). - Substance visqueuse blanchâtre,
d'une saveur un peu salée, qui est une combinaison organique extrêmement
répandue dans la nature. Elle forme la presque totalité du blanc d'oeuf
( Albuminogénie (biochimie, physiologie). - Processus par lequel se forment les réserves de matières albuminoïdes (albumine circulante, albumine de l'oeuf, etc.). Alcaloïdes. - Classe de composés organiques contenant des atomes d'azote basiques. Aldostérone. - Hormone stéroïdienne impliquée dans la régulation de l'équilibre hydrique et électrolytique dans l'organisme. Alète ou Alèthes (du grec alètès = errant). - Nom sous lequel on désignait, en fauconnerie, les faucons venant de l'Asie, par opposition aux alphanets, qui étaient ceux d'Afrique. Les alètes comprenaient aussi bien les variétés asiatiques du faucon pèlerin que les espèces particulières au Turkestan ou au Pamir. Aleurone. - Matière abondante dans les graines mûres des phanérogames. Alevin ou alvin
(ichtyologie). - Ou donne ce nom Ă tous les petits
poissons
qui servent à repeupler les étangs ( Algues. - On donne ce nom à plusieurs groupes d'organismes autotrophes rangés pour la plupart, comme les Champignons et les Lichens parmi les thallophytes. Les algues sont des organismes présents dans divers habitats aquatiques, y compris les océans, les lacs, les rivières et les zones humides. Elles peuvent être unicellulaires ou multicellulaires et présentent une grande diversité de formes et de structures. Les algues sont souvent classées en plusieurs groupes en fonction de leurs caractéristiques morphologiques, biochimiques et génétiques, tels que les algues vertes, brunes et rouges. Bien que certaines algues multicellulaires puissent présenter une certaine différenciation des tissus, elles ne possèdent pas de véritables tissus vasculaires comme ceux que l'on trouve chez les plantes terrestres. Alimentation. - Processus par lequel les organismes obtiennent et assimilent les nutriments nécessaires à leur survie, à leur croissance et à leur fonctionnement. Ce processus est essentiel pour maintenir l'énergie, fournir des matériaux de construction pour les cellules et soutenir les divers processus métaboliques au sein de l'organisme. Les organismes peuvent adopter différents modes d'alimentation en fonction de leur type. Parmi les principaux modes d'alimentation, on trouve l'autotrophie (capacité à produire sa propre nourriture, comme les plantes), l'hétérotrophie (dépendance vis-à -vis de sources organiques externes, comme les animaux), la saprotrophie (décomposition de matière organique morte) et la parasitisme (obtention de nutriments à partir d'un hôte vivant). Allantoïde. - Membrane extra-embryonnaire qui joue un rôle dans le stockage des déchets métaboliques et la régulation des échanges gazeux chez les embryons de certains vertébrés (Reptiles, Mammifères, Oiseaux). Allantoïne.
- Substance azotée, découverte par Vauquelin Allèle. - Une des deux ou plusieurs formes d'un gène qui surviennent par mutation et occupent le même emplacement sur des chromosomes homologues. Lorsqu'ils se trouvent dans la même cellule, les allèles peuvent s'apparier pendant la méiose. Ils peuvent être distingués par leurs effets différents sur le phénotype. La fréquence d'un allèle dans une population est appelée fréquence allélaire. Alternance des générations. - Cycle de vie qui se produit chez de nombreux organismes, et dans lequel alternent une phase haploïde et une phase diploïde. Alternes. - Feuilles, fleurs alternes, disposées de chaque côté de la tige, mais non en face les unes des autres. Les érables sont souvent cités comme des exemples de plantes avec des feuilles alternes. Cette disposition peut aider à maximiser l'exposition des feuilles à la lumière solaire, évitant le blocage mutuel de la lumière. Cela peut être particulièrement bénéfique pour la photosynthèse. Alvéolaire. - Qui a rapport aux alvéoles des dents-: ainsi les arcades alvéolaires sont la réunion des alvéoles, qui constituent une espèce d'arcade. - Les artères et veine alvéolaires sont les vaisseaux qui entretiennent la circulation dans ces parties, et qui sont des branches des artère et veine maxillaires internes. - Les nerfs alvéolaires sont des rameaux du nerf maxillaire supérieur. - L'os alvéolaire est l'os dans lequel les dents sont implantées. Il soutient les dents et maintient leur position dans la cavité buccale. Alvéole, du latin alveus = loge. - Petites loges ou cellules que les abeilles ou les guêpes se construisent pour y élever leurs larves. On a nommé ainsi, par analogie, les petites cavités dans lesquelles les dents sont enchâssées par leurs racines. Les alvéoles sont tapissées par un prolongement de la gencive, qui se continue dans la cavité de la dent; elles sont percées à leur fond de trous pour le passage des vaisseaux et des nerfs dentaires. - On donne aussi ce nom aux petites cavités du réceptacle ou sont logées les semences de certaines fleurs, dans beaucoup de Composées par exemple on dit alors que ces réceptacles sont alvéolés. Alvéolés (Alveolata). - Groupe d'organismes eucaryotes unicellulaires. Il est composé de plusieurs sous-groupes principaux, dont les ciliés, les dinoflagellés et les sporozoaires. Ce groupe tire son nom de la présence d'alvéoles, qui sont de petites cavités sous la membrane cellulaire. Ces alvéoles peuvent jouer un rôle dans la régulation osmotique et la structure cellulaire. Les Alvéolés sont largement distribués dans divers habitats aquatiques, du plancton océanique aux eaux douces. Certains sont libres de vivre, tandis que d'autres peuvent être des parasites d'animaux. Amadou. - Substance tirée d'un champignon. Ambre gris. - Substance d'une odeur suave, qu'on recueille flottant à la surface des océans et correspondant à une concrétion intestinale des cachalots. Ambre jaune ( = Succin). - Résine fossile transparente et dure qu'on trouve en abondance sur les bords de la Baltique et dont on fait divers bibelots. Amidon. - Polysaccharide présent dans de nombreux aliments riches en glucides (céréales, pommes de terre, légumineuses, etc.). Lorsque nous consommons ces aliments, l'amylase salivaire commence la dégradation de l'amidon dans la bouche. Aminé (acide) Amitose. - Processus de division cellulaire au cours duquel une cellule se divise en deux sans passer par les phases de la mitose ou de la méiose. Amnios. - Enveloppe la plus interne du foetus des Reptiles, des Mammifères et des Oiseaux. Cette membrane joue un rôle important chez ces animaux en fournissant une protection supplémentaire et en permettant le développement des embryons dans un environnement terrestre. Amniotes. - 1). Epithète appliquée à des animaux vertébrés qui caractérisés par la présence d'une enveloppe amniotique (amnios) pendant le développement embryonnaire. - 2) Nom appliqué à ce groupe de vertébrés. Les reptiles, les oiseaux et les mammifères appartiennent au groupe des amniotes. L'amnios entoure l'embryon, permettant son développement indépendant de l'eau, ce qui est une adaptation importante pour la reproduction sur la terre ferme. Amniotique (liquide). - Liquide clair et transparent qui entoure le foetus pendant la grossesse. AMP ( = Adénosine monophosphate) . - Nucléotide composé de trois parties fondamentales : l'adénine (une base azotée), le ribose (un sucre à cinq carbones) et un groupe phosphate. C'est l'un des quatre nucléotides constitutifs des acides nucléiques, avec l'adénosine triphosphate (ATP), la cytidine monophosphate (CMP), et la guanosine monophosphate (GMP). L'AMP peut être phosphorylé pour former l'adénosine diphosphate (ADP) en ajoutant un autre groupe phosphate, ou encore à l'adénosine triphosphate (ATP) en ajoutant deux groupes phosphate supplémentaires. L'AMP, en tant que nucléotide, joue également un rôle important dans la synthèse des acides nucléiques, qui sont les composants de base de l'information génétique dans les cellules. AMP cyclique (AMPc). - Molécule de signalisation cellulaire essentielle. Elle agit comme un second messager intracellulaire, transmettant des signaux à l'intérieur des cellules en réponse à des signaux extérieurs, tels que des hormones ou des neurotransmetteurs. C'est un dérivé de l'adénosine monophosphate (AMP) par l'ajout d'un deuxième groupe phosphate à son ribose. L'AMPc est formée lorsque l'enzyme adénylate cyclase catalyse la conversion de l'ATP (adénosine triphosphate). L'AMPc agit ordinairement en activant ou en désactivant des protéines kinases, qui à leur tour modifient l'activité de diverses protéines cellulaires. L'AMPc est dégradée en AMP par une enzyme appelée phosphodiestérase. Cette désactivation rapide permet de réguler finement les réponses cellulaires. Un exemple classique de la fonction du cAMP est observé dans la signalisation de l'adrénaline. Lorsqu'une cellule est exposée à l'adrénaline, cela active l'adénylate cyclase, conduisant à une augmentation du niveau d'AMPc, ce qui déclenche diverses réponses cellulaires, comme la libération de glucose dans le sang. Amphimixie. - Terme utilisé pour décrire le mélange de matériel génétique provenant de deux individus différents lors de la reproduction sexuée. Il fait référence au processus de fécondation, au cours duquel les gamètes mâles et femelles fusionnent pour créer un nouvel individu qui hérite de gènes provenant des deux parents. L'amphimixie est essentielle pour la diversité génétique au sein des populations et joue un rôle clé dans les processus évolutifs. Amplexicaule (botanique). - On donne ce nom aux organes de végétation qui embrassent la tige. Les feuilles du salsifi des prés, du chardon-marie, du pavot, etc., qui de leur base élargie embrassent la tige, sont par conséquent dites amplexicaules. Les mûriers, les figuiers ont des stipules amplexicaules. Amygdales. - Ensemble de noyaux situés dans le lobe temporal du cerveau. Elles interviennent dans le traitement des émotions, en particulier de la peur et de l'anxiété. Amygdales. - Petites glandes ovoïdes placées au fond de la gorge, de chaque côté de la base de la langue. Amylase. - Enzyme impliquée dans l'amylolyse, qui est la dégradation des glucides, plus précisément des polysaccharides (amidon, glycogène), en molécules plus simples (maltose, glucose, par exemple). L'amylas est produite dans plusieurs organes, notamment les glandes salivaires (amylase salivaire) et le pancréas (amylase pancréatique). Ces deux types d'amylase cinterviennent dans des phases différentes du processus digestif. Anabiose. - Ancien terme qui a été utilisé pour décrire un état de vie ralentie ou suspendue, souvent en réponse à des conditions environnementales défavorables. Un terme plus précis pour décrire, pour décrire un type d'anabiose, et celui anhydrobiose, qui se réfère à la capacité de survivre à une déshydratation extrême. Anabolisme. - Processus au cours duquel des molécules plus complexes (protéines, acides nucléiques, lipides, glucides, etc.) sont synthétisées à partir de molécules plus simples. L'anabolisme est essentiel pour la croissance des organismes, le renouvellement des tissus et la réparation des cellules endommagées. C'est le processus opposé du catabolisme, qui est la dégradation de molécules complexes en molécules plus simples avec libération d'énergie. Ensemble, l'anabolisme et le catabolisme forment le métabolisme, qui englobe l'ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans un organisme pour le maintenir en vie. Contrairement au catabolisme qui libère de l'énergie, l'anabolisme nécessite généralement un apport d'énergie. Cette énergie est généralement fournie par les réactions cataboliques où l'ATP (adénosine triphosphate) est produit. Les réactions anaboliques sont souvent organisées en séquences ou en chaînes, chaque étape étant catalysée par des enzymes spécifiques. Ces réactions sont régulées avec précision afin que les molécules nécessaires soient produites au bon moment et en quantité appropriée. Anaérobie. - Terme opposé à aérobie et servant à qualifier conditions ou des processus qui se déroulent en l'absence d'oxygène. Les organismes ou les processus anaérobies ne dépendent pas d'oxygène pour leur métabolisme ou leur survie. Certains micro-organismes et certaines cellules peuvent effectuer un métabolisme anaérobie, où ils produisent de l'énergie en l'absence d'oxygène. Par exemple, certaines bactéries anaérobies utilisent des accepteurs d'électrons autres que l'oxygène pour effectuer la respiration anaérobie. Certains processus anaérobies, tels que la fermentation, sont utilisés par certains micro-organismes pour produire de l'énergie en l'absence d'oxygène. La fermentation peut générer de l'énergie en convertissant des substrats organiques sans utiliser de chaîne respiratoire. Anallantoïdiens
(zoologie). - 1) Embryons d'oiseaux et de reptiles dont l'amnios est présent
mais qui ne développent pas d'allantoïde. Cela signifie qu'ils ne stockent
pas les déchets métaboliques dans une membrane spécifique, contrairement
aux embryons amniotiques. - 2) Animaux
vertébrés
qui sont dépourvus d'enveloppes foetales ( Analogie. - Ressemblance superficielle ou fonction similaire entre deux organes, structures ou processus biologiques chez des organismes différents, sans nécessairement partager une origine évolutive commune. Les analogies sont souvent observées chez des organismes qui ont évolué de manière indépendante pour s'adapter à des environnements similaires ou à des pressions sélectives similaires. Cela peut conduire à des similitudes fonctionnelles ou morphologiques, même si les structures sous-jacentes sont différentes. Les ailes des chauves-souris et des insectes sont des exemples d'organes analogues. Bien que ces structures aient une fonction similaire (le vol), elles diffèrent considérablement dans leur structure et leur origine évolutive. Analogie et homologie. - Les analogies sont à distinguer des homologies, qui sont des similitudes entre organes ou structures qui ont une origine évolutive commune. Les homologies résultent de la divergence évolutive à partir d'un ancêtre commun, tandis que les analogies sont souvent le résultat de la convergence évolutive, où des organismes évoluent indépendamment vers des caractéristiques similaires. L'identification d'analogies et d'homologies est cruciale dans la compréhension de l'évolution et de la diversité biologique. Les biologistes utilisent des comparaisons moléculaires, anatomiques et comportementales pour déterminer si des similitudes entre espèces sont le résultat d'une origine évolutive commune ou d'une convergence évolutive. Anamniotes (zoologie). - 1) Epithète appliquée à des animaux vertébrés dont l'embryon est dépourvu d'amnios. - 2) Nom appliqué à ce groupe de vertébrés. Les Anamniotes ne produisent pas d'amnios pendant le développement embryonnaire. Les deux principaux groupes d'anamniotes sont les poissons et les amphibiens. Les poissons pondent généralement des oeufs dans l'eau, où le développement embryonnaire se déroule. Ces œufs ne sont pas entourés par une membrane amniotique. Les amphibiens pondent leurs œufs dans l'eau et passent souvent par une phase larvaire aquatique (têtard) avant de subir une métamorphose pour devenir des adultes terrestres. Les oeufs d'amphibiens ne sont pas protégés par une coquille dure et ne contiennent pas de membrane amniotique. Les anamniotes dépendent souvent de l'eau pour la reproduction et le développement de leurs oeufs. Anaphase. - Phase de la division cellulaire, qui suit la métaphase et précède la télophase. Elle comprend des processus qui assurent une distribution équitable des chromosomes aux deux cellules filles. Anaphyses (botanique). - On désigne sous ce nom, ou sous celui de filaments ostiolaires, des organes filiformes qui entrent dans la constitution de la fructification de certains Lichens. Les anaphyses sont situées à l'intérieur de la cavité des apothécies pyrénocarpes, au pourtour de l'ostiole, et dirigées en bas ou vers le centre de l'appareil, en sens inverse des paraphyses. (R. BL.). Anaplasie. - Etat de perte de différenciation et d'organisation cellulaires normales dans les tissus, souvent observé dans les cellules cancéreuses. Les cellules anaplasiques présentent des caractéristiques telles qu'une croissance rapide et incontrôlée, une perte de la morphologie cellulaire normale, et une tendance à envahir les tissus environnants. L'anaplasie est souvent associée à un degré élevé de malignité dans le contexte du cancer. Anastomose. - Point de réunion de deux vaisseaux. Anatomie*.
- Etymologiquement, c'est l'art de disséquer les animaux ou les végétaux,
d'où le nom d'anatomie donné à la science qui étudie la forme
et la position des organes, mais non leurs fonctions. - L'anatomie comparée,
examen des modifications de formes que subit un mĂŞme organe dans un groupe
donné d'espèces différentes. Cuvier Anatrope (botanique). - En anatomie végétale, on désigne ainsi l'ovule dans lequel le hile et le micropylesont situés l'un à côté de l'autre, à l'une des extrémités, tandis que la chalaze ou base organique de l'ovule se trouve à l'autre extrémité; le hile et la chalaze sont reliés ensemble par le raphé, sorte de saillie qui court tout le long de l'un des côtés de l'ovule. Les ovules anatropes sont de beaucoup les plus fréquents; ils s'observent aussi bien chez les Monocotylédones que chez les Dicotylédones, et représentent le plus haut degré de différenciation de l'élément reproducteur femelle. (R. BL.). Anconé (anatomie),
du grec
ankĂ´n,
coude. - Muscle
du coude. II va de la tubérosité externe de l'humérus
(épicondyle) au côté externe de l'olécrane
et au bord postérieur du cubitus (épicondylo-cubital
de Chaussier Androcée (terme de botanique, du génitif grec andros, homme; oicos, maison). - Partie de la fleur représentant l'organe mâle et formée par la réunion des étamines. On appliquer cette dénomination à l'ensemble staminal, comme on applique celle de corolle à l'ensemble des pétales; celle de calice à l'ensemble des sépales; celle de pistil à l'ensemble du stigmate, du style et de l'ovaire. - (NB : Ce mot comme celui de Gynécée est du masculin). Androgènes. - Classe d'hormones sexuelles qui sont principalement associées aux caractéristiques sexuelles masculines et au développement des organes reproducteurs mâles. Androgyne, du génitif grec andros, homme; et de gyné, femme. - En zoologie, on appelle androgynes (ou hermaphrodites) les animaux qui sont pourvus des deux sexes, et qui cependant ont besoin du concours d'un autre pour se reproduire : tels sont les Limaces. - En botanique, ce terme s'applique principalement aux inflorescences composées à la fois de fleurs mâles et de fleurs femelles. Les épis de quelques espèces de Laîche (Carex, Lin.) sont androgynes. Andropause = hypogonadisme masculin lié à l'âge = déficit en testostérone lié à l'âge. - Phénomène qui survient chez les hommes plus âgés et caractérisé par une diminution progressive des niveaux de testostérone, l'hormone sexuelle masculine principale. Cette baisse peut être causée par le vieillissement naturel, mais elle peut également être influencée par d'autres facteurs tels que des problèmes de santé, des médicaments ou des habitudes de vie. Les symptômes de l'andropause peuvent varier d'un homme à l'autre, mais ils peuvent inclure une diminution de la libido (désir sexuel), des problèmes d'érection, une diminution de la masse musculaire et de la force, une augmentation de la graisse corporelle, une fatigue accrue, des changements de l'humeur, une diminution de la densité osseuse et des troubles du sommeil. Androphore
(botanique), du génitif grec andros, mâle; et phérô,
je porte. - Terme de botanique créé par de Mirbel Angiologie ou angéiologie. - Branche de l'anatomie qui étudie les vaisseaux, assi bien des animaux que des végétaux. Angiospermes. - Sous-phylum végétal qui renferme des plantes dont dont les graines sont enfermées dans des fruits. |
Anhydrobiose.
- Processus biologique dans lequel un organisme est capable de survivre
à une déshydratation extrême en entrant dans un état de dormance. Autrement
dit, l'organisme peut perdre presque toute son eau corporelle sans subir
de dommages graves. Ce mécanisme est observé chez certains micro-organismes,
notamment les tardigrades, les nématodes, et certains microorganismes
unicellulaires comme les bactéries et les levures. Pendant l'anhydrobiose,
ces organismes réduisent leur activité métabolique à des niveaux extrêmement
bas, ce qui les protège des effets néfastes de la déshydratation. Lorsque
les conditions environnementales redeviennent favorables, ces organismes
peuvent se réhydrater et reprendre leur activité métabolique normale,
souvent sans subir de dommages permanents.
Animaux. - C'est un des règnes du monde vivant. On y trouve des organismes hétérotrophes doués de sensibilité et de motilité. Annuelles
(plantes). - Plantes qui meurent dans la
première année ( Anoxie. - Etat dans lequel il y a une absence totale d'oxygène dans un environnement donné. Antagonistes (muscles). - On nomme muscles antagonistes ceux qui agissent en sens contraire les uns des autres; ainsi dans les membresles muscles fléchisseurs sont antagonistes des extenseurs, et vice versa; tous les muscles ont leurs antagonistes. Antennes . - Petits organes en forme de cornes, articulés, mobiles, situés sur la tête des Insectes, des Myriapodes et des Crustacés : elles sont au nombre de deux dans les insectes, et de quatre dans la plupart des crustacés. Antennules(zoologie).
- Filets articulés et mobiles faisant partie de la bouche
chez la plupart des insectes ( Anthélix (anatomie), du grec anti, à l'opposé, et hélix, spirale. - C'est cette éminence du pavillon de l'oreille située entre la conque et l'hélix, au-devant de celui-ci. Anthère (botanique) - Partie supérieure de l'étamine , qui est l'organe reproducteur mâle des plantes angiospermes. Anthéridies. - Nom qu'on donne à chacun des petits sacs qui naissent à la surface d'un grand nombre de végétaux cryptogames, tels que les mousses, Ie prothalle des fougères, les prêles, les charas et plusieurs algues. Ces sacs sont remplis d'anthérozoïdes. Quand ils viennent à s'imbiber d'eau, leurs parois se déchirent et les anthérozoïdes sont libérés dans le liquide. Anthérogène.
- Terme introduit par Candolle Anthérozoïde. - Petit corps en forme de filament contourné en spirale, muni de cils à l'une de ses extrémités, qui s'échappe des anthéridies, se met à nager rapidement en tournoyant clans l'eau, puis pénètre clans une archégone pour aller féconder une oosphère. L'anthérozoïde est le corps reproducteur (= gamète) mâle. Anthèse (botanique). - On nomme ainsi une époque particulière de la vie des végétaux : celle où, les organes de la fleur ayant atteint leur entier développement, l'épanouissement a lieu et se trouve accompagné très souvent par la déhiscence des anthères et l'émission du pollen. En un mot, ce terme est synonyme de floraison. Anticodon. - Séquence de trois nucléotides présente dans une molécule d'ARN de transfert (ARNt). et située à une extrémité de cet ARNt. L'anticodon estomplémentaire à une séquence spécifique de trois nucléotides sur l'ARNm, appelée codon. Lors du processus de traduction, l'ARNt transporte un acide aminé spécifique au ribosome, la structure cellulaire responsable de la synthèse protéique. L'anticodon de l'ARNt s'apparie de manière complémentaire avec le codon correspondant sur l'ARNm. Cela assure que le bon acide aminé est ajouté à la chaîne polypeptidique en cours de construction. Par exemple, si l'anticodon de l'ARNt est UAC, il s'appariera avec le codon AUG sur l'ARNm. L'acide aminé transporté par cet ARNt sera ainsi incorporé dans la protéine en formation. Anticorps (= immunoglobulines). - Protéines produites par le système immunitaire en réponse à la présence d'antigènes. Antigène. - Substances étrangère à un organisme et qui déclenche une réponse immunitaire. Ces substances peuvent être des protéines, des polysaccharides, des lipides, des acides nucléiques ou d'autres molécules et sont généralement associées à des micro-organismes tels que les bactéries, les virus, les champignons, ou à d'autres substances étrangères telles que les allergènes. Le système immunitaire, en particulier les lymphocytes, peut reconnaître ces antigènes comme étant étrangers et déclencher une réponse immunitaire spécifique. Toutes les substances étrangères ne sont pas automatiquement des antigènes. La capacité d'un composé à induire une réponse immunitaire dépend de sa nature chimique, de sa taille, de sa structure et de la façon dont il est présenté au système immunitaire. Antioxydant. - Substance qui inhibe ou retarde l'oxydation d'autres molécules. Antipéristaltique (mouvement). - C'est l'opposé du mouvement péristaltique : pour faciliter la progression des matières alimentaires dans le tube digestif, l'estomac et les intestinsexécutent un mouvement de contraction de bas en haut. Ce mouvement s'appelle péristaltique. Lorsque, par une cause quelconque, les intestins se contractent dans un sens opposé, les matières qu'ils contiennent sont rapportées en sens inverse, et c'est par un mouvement antipérislatlique que s'exécute cet acte anormal. Antithénar, du grec anti, opposé, et thénar, paume de la main. - C'est cette partie de la main qui s'étend de la base du petit doigt au poignet, à l'opposé de la paume de la main. Antitragus, du grec anti, opposé, et de tragos, bouc. - Languette triangulaire qui limite la conque de l'oreille en arrière et en bas, à l'opposite du tragus. Anus. - Orifice musculaire situé à l'extrémité du rectum par lequel les matières fécales sont évacuées de l'organisme (processus connu sous le nom de défécation). L'anus est entouré par des muscles sphinctériens qui permettent de contrôler le passage des matières fécales. Ces muscles se contractent pour maintenir la continence, empêchant la libération involontaire des selles. Lorsque le corps est prêt à éliminer les déchets, les muscles se relâchent, permettant l'ouverture de l'anus pour permettre l'évacuation des matières fécales. Aorte. - Artère issue du ventricule gauche du coeur et à partir de laquelle se développe tout le système artériel. C'est la principale artère qui s'élève du coeur dans la poitrine, puis se recourbe en formant la crosse de l'aorte, et redescend dans l'intérieur le long de la colonne vertébrale jusqu'au niveau de la quatrième vertèbre lombaire où elle se bifurque en donnant naissance aux artères iliaques primitives. Aortique, qui appartient à l'aorte. - Ainsi on a appelé valvules aortiques les valvules sigmoïdes ou semi-lunaires; sinus aortiques de petites dilatations qui répondent à ces valvules, et une plus considérable qu'on remarque près de la convexité de la crosse; ventricule aortique, le ventricule gauche; courbure aortique, la crosse de l'aorte, etc. Apétales,
du grec a privatif, et petalon = pétale, qui n'a pas de
pétales. - Tournefort s'est servi de ce terme pour désigner les plantes
qui sont dépourvues de corolle. Jussieu Apex (botanique).
- Nom donné par Tournefort Aphylle (botanique). - On appelle ainsi les plantes dépourvues de feuilles. Le plus souvent l'absence de feuilles est plus apparente que réelle; chez beaucoup de plantes, les appendices foliacés ne sont représentés que par des écailles plus ou moins réduites (Cuscute, Petit-Houx). D'autres plantes ne possèdent de feuilles que pendant une certaine période de leur existence : par exemple, l'Opuntia Dilleni Haw est une Cactée à feuilles caduques, bien plus qu'une plante aphylle; ses expansions en raquette ont présenté d'abord, à chaque faisceau d'épines, un poinçon vert et charnu qui constituait une feuille. Chez d'autres plantes grasses, telles que l'Echinocactus Otionis Lehm, les tiges sont toujours et constamment dépourvues de feuilles. Aphyllum
(paléontologie). - Urger a désigné, sous ce nom, un bois fossile d'affinité
indéterminée. L'Aphylium paradoxum Uurg., que Schimper a rapporté avec
doute aux Lycopodinées, se rencontre dans
le schiste à Cypridines de Saalfeld (Thuringe Apicifixe (botanique). - Se dit des anthères qui sont attachées au filet par un point très rapproché de leur sommet (Pirole, Westringia). Apicilaire (botanique). La déhiscence de l'anthère est apicilaire ou apicale quand les loges de celle-ci s'ouvrent par leur sommet; ce n'est là qu'une forme de la déhiscente poricide, si commune chez les Solanées, Les Mélastomacées ne présentent qu'un pore au sommet d'une anthère biloculaire, et cet orifice unique peut même se trouver au fond d'un appendice tubulé que le pollen doit parcourir pour arriver au dehors. - L'embryon est dit apicilaire quand il se trouve placé vers le sommet de la graine. - La déhiscence des fruits est apicilaire quand le péricarpe se divise fort incomplètement en valves, à partir de son sommet (Caryophyllées). Apiculé (botanique). Se dit des organes que termine une pointe courte et aiguë. Ce terme s'applique fréquemment au connectif des anthères; on l'emploie aussi en parlant des feuilles, des folioles florales, du fruit, etc. Apode, du grec
a
privatif, et du génitif podos, pied. - Ce
nom, qui signifie donc "sans pied" a été appliqué selon les auteurs
à plusieurs groupes dans les classifications zoologiques; ainsi Linné Apogamie. - Processus de reproduction asexuée dans lequel la formation d'une nouvelle plante se produit sans la fécondation des gamètes (ovule et pollen). Aponévrose. - Membrane plus ou moins large, d'une couleur blanche, luisante, satinée, d'un tissu dense, serré, élastique, peu extensible, très résistant, essentiellement composé de faisceaux de fibres du tissu cellulaire. Apophyse, du grec apophysis, excroissance. - On donne ce nom à des éminences osseuses naturelles, qui forment une pointe, une saillie assez considérable; chacune de ces saillies, de cas apophyses, se développant par un point d'ossification particulier, il en résulte que, pendant la première enfance, elles ne tiennent au reste de l'os que par une substance cartilagineuse; dans ce cas elles prennent le nom d'épiphyses. Ce n'est que plus tard qu'elles se soudent complètement et font corps avec l'os; c'est alors qu'on les appelle véritablement apophyses. On les désigne soit d'après leurs formes, apophyse styloïde, apophyse coracoïde, apophyse coronoïde; leur position, apophysebasilaire de l'occipital; leur direction, apophyse montante du maxillaire supérieur, etc. Apophyse styloïde. - Structure osseuse en forme de pointe située à la base du crâne, plus précisément sur l'os temporal. C'est une projection du processus styloïde de l'os temporal. Elle prend la forme d'une saillie allongée et fine, ressemblant à une pointe ou à un processus allongé. - 2) On donne le même nom à une saillie de l'extrémité inférieure du radius et de celle du cubitus. Apothécie. - Structure reproductive observée chez certains champignons, en particulier chez les champignons ascomycètes. Elle se présente sous la forme d'une petite structure en forme de coupe ou de disque, souvent visible à la surface du substrat sur lequel pousse le champignon. Elle est généralement ouverte pour exposer les asques (structures contenant les spores), ce qui facilite la libération des spores dans l'environnement. L'apothécie se forme à partir des hyphes (structures filamenteuses) du champignon. La structure mûrit pour exposer les organes reproducteurs. À l'intérieur de l'apothécie, les asques se développent. À l'intérieur de chaque asque, des spores (ascospores) sont produites. Une fois matures, les asques libèrent les spores dans l'air ou sur la surface environnante. Ces spores peuvent être dispersées par le vent, l'eau, ou d'autres vecteurs, contribuant ainsi à la dissémination du champignon et à la colonisation de nouveaux habitats. Lorsque les spores atteignent un environnement propice, elles peuvent germer pour former de nouvelles hyphes, initiant ainsi le cycle de vie du champignon. Apoptose. - Processus programmé de mort cellulaire contrôlé génétiquement, qui intervient dans le développement normal des organismes multicellulaires, ainsi que pour le maintien de l'homéostasie tissulaire tout au long de la vie. Appareil
(anatomie). - On entend par appareil un assemblage d'organes divers concourant
tous à l'exercice d'une même fonction; tandis qu'un système comprend
toutes les parties formées d'un tissu semblable; ainsi le système
nerveux. Bichat Appendice, du latin ad pendere = pendre, tenir à . - Partie adhérente ou continue à un corps quelconque, auquel elle est comme ajoutée. Ainsi, en anatomie, l'appendice xiphoïde ou sternal, qui termine inférieurement le sternum, les A. épiploïques, prolongements qui régnent le long du colon ascendant, l'A. vermiforme ou caecal, qui existe à côté du caecum. - En zoologie, on a donné le nom d'appendices aux diverses sortes de membres, soit des Vertébrés, soit des Arthropodes : dans les premiers, ils peuvent être pairs et constituer les membres, ou impairs et placés sur la ligne médiane comme les nageoires des poissons; dans les seconds, ces appendices sont ou des ailes, ou des pattes, des mâchoires, des antennes, des branchies, des trachées, quelquefois des balanciers, etc. - En botanique, on a désigné sous ce même nom des écailles qui entourent quelquefois l'ovaire, des prolongements de la fleur, de la feuille ou d'autres organes, tels que vrilles, stipules, épines, etc. Ou appelle A. terminal le petit filet qui se prolonge au-dessus de l'anthère; A. basilaires ou soies, de petits prolongements qu'on remarque quelquefois à la partie inférieure des loges de l'anthère. Aptère, du
grec a privatif, et du génitif pteron, aile. Ce nom, qui
signifie donc "sans pied", comme le mot apode, auquel
il fait écho, a été appliqué lui auss selon les auteurs à plusieurs
groupes dans les classifications zoologiques. On a donné ce nom principalement
à des animaux articulés ( Aqueduc. - Nom donné à différents conduits de l'organisme qui ne donnent passage à aucun fluide, comme le nom semblerait l'indiquer. Arabidopsis thaliana. - Petite plante herbacée de la famille des Brassicacées, originaire d'Eurasie, et elle est largement utilisée comme organisme modèle en génétique des plantes, en biologie du développement et en biologie moléculaire. Elle est ainsi souvent considérée comme l'équivalent en botanique de la Drosophile en zoologie. Arabidopsis thaliana a un cycle de vie relativement court, ce qui permet aux chercheurs d'étudier rapidement plusieurs générations dans un court laps de temps. Elle possède un génome entièrement séquencé et de nombreuses ressources génétiques, ce qui permet aux chercheurs de manipuler facilement son génome et d'étudier les fonctions des gènes. De nombreux gènes d'Arabidopsis ont des homologues chez d'autres espèces végétales, y compris les cultures alimentaires, ce qui rend les résultats de la recherche sur Arabidopsis pertinents pour d'autres plantes également. Arachnoïde (anatomie), du grec arachné, toile d'araignée, et eidos, image. - Nom donné d'abord à plusieurs membranes que leur extrême ténuité a fait comparer à une toile d'araignée, appliqué maintenant à une membrane séreuse intermédiaire à la dure-mère et à la pie-mère; c'est une sorte de sac sans ouverture qui enveloppe le cerveau, le cervelet, la moelle allongée (bulbe rachidien) et la moelle épinière. Elle présente un feuillet viscéral et un feuillet pariétal : le premier est uni à la pie-mère par un tissu cellulaire lâche, dont les mailles sont infiltrées de sérosité; il se réfléchit sur les troncs nerveux en leur formant des gaines, et va se continuer avec le feuillet pariétal qui adhère à la face interne de la dure-mère. Les deux feuillets de l'arachnoïde sont séparés par une sérosité particulière, à laquelle on a donné le nom de liquide céphalo-rachidien. (S- y). Arbre. - Végétal ligneux (= composé de bois), dont la tigeépaisse, élevée, nue à la base, est chargée de branches eet de feuilles au sommet. Arbres verts
(botanique). - On a donné ce nom aux arbres dont les feuilles,
se conservant pendant l'hiver, sont dites persistantes.
Tels sont le Lierre, le Laurier cerise, les Yeuses, l'Arbousier, les Houx,
certains Chênes, etc. Ces feuilles devraient plutôt être nommées bisannuelles
ou trisannuelles, car elles finissent toujours par tomber à leur deuxième,
ou, au plus tard, à leur troisième année. Si ces arbres ou arbrisseaux
sont nommés arbres toujours verts (sempervirentes), c'est que,
leurs feuilles, au lieu de tomber toutes à la fois en automne Arbrisseau. - On nomme ainsi des végétaux-ligneux, ramifiés de la base, comme les arbres, mais différant par la taille beaucoup moins élevée que celle des arbres proprement dits. On n'a pas de caractères bien tranchés pour différencier les arbrisseaux d'avec les arbres. Le caractère de ramification, dès la base, ne peut pas être adopté, car il arrive souvent que les arbrisseaux ont une tige ou tronc simple, tandis que des végétaux qui, par leurs dimensions, peuvent être classés dans les arbres, présentent des ramifications dès leur partie inférieure. Les Lilas, les Noisetiers, le Sureau, sont des arbrisseaux. Dans le jardinage, on est convenu de donner le nom d'arbrisseau à tout végétal ligneux présentant les caractères de l'arbre, mais offrant une élévation de 0,50 à 4 mètres. On tient compte, bien entendu, de la dimension proportionnée de la tige. Arbuste (botanique). - On désigne sous ce nom les végétaux dont la tige-ligneuse, ramifiée, ne dépasse guère 1 mètre de hauteur. Les arbustes représentent le port d'un arbre en miniature. Ce qui les distingue des arbrisseaux, avec lesquels on les confond souvent, c'est leur développement, qui ne se fait pas par des bourgeons comme dans ces derniers. Arc du côlon (anatomie), du latin arcus, arc. - L'arc du côlon est cette portion du gros intestin qui s'étend du côlon lombaire droit au côlon lombaire gauche; on la nomme aussi côlon transverse. Arc générateur. - En botanique on parle d'arc générateur, pour désigner la réunion d'un faisceau libérien et d'un faisceau vasculaire de la tige. L'ensemble des arcs générateurs constitue la zone d'accroissement, qui se présente en coupe sous la forme d'un cercle. Arcade (anatomie). - On nomme arcade alvéolaire ou dentaire, L'espèce d'arc que forment les alvéoles et les dents sur le bord libre des os-maxillaire; arcades orbitaires, les bords saillants des orbites; arcades sourcilières, les saillies du coronal qui répondent aux sourcils. L'arcade crurale est un repli formé par l'aponévrose abdominale à sa partie inférieure, qui est fixé d'une part à l'épine iliaque antérieure, de l'autre au pubis. Les arcades palmaires profonde et superficielle sont formées dans la paume de la main par les veines et artères radiales et cubitales; les arcades plantaires par les veines et artères plantaires. L'arcade zygomatique est formée par la réunion de l'angle postérieur de l'os malaire avec l'apophyse zygomatique du temporal. Archéen.
- Epoque géologique et chronologique située entre l'Hadéen
et le Protérozoïque et qui s'étend d'environ
4 milliards d'années à 2,5 milliards d'années avant notre ère. C'est
au cours de cette époque que les conditions ont commencé à être propices
à l'apparition des premiers organismes vivants ( Archées( (Archaea). - Micro-organismes procaryotes qui ressemblent aux bactéries mais qui sont génétiquement et biochimiquement différents. Archégone, du grec archè = commencement et gonos =, naissance). - Nom qu'on donne à chacun des petits sacs en forme de bouteilles qui naissent à la surface des mousses, du prothalle des fougères, des prêles, des charas et de plusieurs algues. Ces organes sont remplies de petits corps ronds appelés oosphères qui sont les corps reproducteurs femelles de la plante. Un ou plusieurs anthérozoïdes pénètrent dans la bouteille par sort goulot et vont se fondre dans une ou plusieurs oosphères pour produire des oeufs qui, en germant, donneront chacun naissance à une nouvelle plante. Architroque. - Nom sous lequel on désigne la couronne ciliée primitive de l'embryon des métazoaires. Aréole (anatomie), du latin area = aire, petite aire, petite surface. - On donne ce nom à de petites cavités, de petits espaces que laissent entre eux les faisceaux de fibres, les lamelles, les mailles d'un tissu; ainsi les aréoles du tissu cellulaire. - On appelle encore aréole un cercle plus ou moins coloré qui entoure le mamelon d'une manière permanente ou passagère. Arête. - Chez les poissons, c'est un os long, mince et pointu. En botanique, c'est un filet plus ou moins raide qui accompagne souvent les glumes et les glumelles des plantes de la famille des graminées. Arginine. - Acide aminé semi-essentiel, ce qui signifie que le corps peut généralement en produire suffisamment, mais dans certaines situations, comme lors de croissance, de maladie ou de stress, l'apport alimentaire peut devenir nécessaire. L'arginine est impliquée dans de nombreux processus biologiques, notamment la synthèse des protéines, la production d'oxyde nitrique (NO), qui est un vasodilatateur important pour la santé cardiovasculaire, et la régulation du système immunitaire. Elle joue également un rôle dans la cicatrisation des plaies, la division cellulaire et la fonction hépatique. Arhize (histoire
de la botanique), du grec a privatif, rhiza = racine.
- L.-Claude Richard Arille (botanique). - Expansion du funicule que l'on remarque dans la graine de certaines plantes, et qui, quelquefois, outre le test, forme un tégument enveloppant complètement la semence, comme dans le nénuphar et dans le fusain, où cet arille est membraneux et coloré d'un jaune orangé vif. Dans le muscadier, il est grand, charnu, ramifié, brodé à jour, et constitue cette enveloppe de la muscade appelée le macis. Dans l'oxalide, l'arille est mince, élastique, blanchâtre; il se crève quand la graine est arrivée à la maturité, et la lance au dehors par l'effet d'une force contractile. Les Bocconia, Polygala, Sterculia ont aussi avec leurs graines des arilles qui se présentent sous des aspects différents dans chaque plante. Armes (botanique). - On nomme parfois ainsi ces pointes plus ou moins dures et aiguës, nommées épines ou aiguillons, qui naissent sur différents organes de certains végétaux, tels que les rosiers. Ces armes servent en quelque sorte à préserver les plantes des attaques de leurs ennemis. Girardin pensait "qu'on devrait aussi mettre au nombre des armes des végétaux ces enveloppes dures, solides et ligneuses qui recèlent entre leurs parois, comme dans un fort qui paraît inexpugnable, l'amande de certaines espaces de fruits. On pourrait également compter parmi les armes des plantes l'odeur de quelques-unes d'entre elles, qui souvent est si fétide, qu'elle repousse les animaux qui veulent en approcher." ARN (acide ribonucléique). - Molécule d'acide nucléique simple brin, souvent appariée en interne, impliquée dans la transmission de l'information génétique et dans l'efectuation de diverses fonctions cellulaires. Il existe plusieurs types d'ARN, chacun avec des rôles spécifiques dans le fonctionnement des cellules : ARN messager (ARNm), ARN ribosomal (ARNr), ARN de transfert (ARNt), ARN interférent (ARNi), ARN long non codant (ARNlnc). Aromates, du grec arôma, arôme, odeur. - On donne ce nom à des substances qui répandent des odeurs plus ou moins pénétrantes, plus ou moins suaves; ils sont presque tous tirés du règne végétal, et doivent leurs propriétés à des huiles essentielles et à des résines; ils sont employés soit comme médicaments, soit comme assaisonnements, soit comme parfums ou cosmétiques. - Les pays chauds les fournissent en quantité; ceux dont on se sert le plus souvent les médecines traditionnelles sont : l'aloès, les baumes, les térébenthines; plusieurs sont en même temps employés à d'autres usages signalés plus haut : ainsi la vanille, la cannelle, le poivre, la muscade, le piment, l'anis, le girofle, le gingembre, la cascarille, le benjoin, la myrrhe, la coriandre et une foule d'autres. Le musc, le castoréum, l'ambre gris, sont du petit nombre d'aromates qui appartiennent au règne animal. - Les aromates agissent rapidement sur nos organes; ils stimulent vivement l'estomac et tous les systèmes; ils sont toniques, excitants, antispasmodiques, cordiaux. Aromatiques (plantes). - Nom donné à des plantes qui exhalent une odeur agréable (arome). Arrow-root
est un mot anglais qui signifie racine à flèche, parce qu'on attribuait
à la racine qui produit cette substance, des propriétés pour guérir
les blessures faites par les flèches empoisonnées. - On donne ce nom
à une fécule que l'on extrait des rhizomes
(racine) du Maranta arundinacea, et du Maranta indica (le nom commun en
français est Marante). Pour l'obtenir, on râpe cette racine
en laissant tomber la pulpe dans l'eau pour
la laver, on recueille ensuite sur un tamis le dépôt qui s'est fait au
fond de l'eau, dans laquelle le lavage a été opéré. La fécule qu'on
en retire est moins blanche que celle de la pomme
de terre Ars (anatomie vétérinaire). - On donne ce nom à un sillon peu marqué qui marque la limite entre le poitrail et le membre antérieur du cheval : ce sillon longe la veine de l'ars, et la peau dans cet endroit présente des plis formés par les mouvements étendus qui ont lieu dans cette partie. On dit qu'un cheval est frayé aux ars, lorsque cette partie s'est excoriée par suite de la fatigue et de la poussière, surtout pendant les grandes chaleurs. Artère. - Vaisseau à parois élastiques et très resistantes qui charrie le sang dans le corps à partir du coeur. L'artère pulmonaire conduit le sang noir du coeur aux poumons; toutes les autres charrient le sang rouge du coeur dans toutes les parties du corps. Artère occipitale. - Branche volumineuse de la carotide externe. Elle naît à la partie supérieure de celle-ci, au niveau de l'artère linguale ou de l'artère faciale. De là , elle se porte en haut et en arrière jusque derrière le splénius, où elle se divise en deux branches, l'une externe et l'autre interne. Dans son trajet, elle fournit : l'artère mastoïdienne supérieure, l'artère stylo-mastoïdienne, deux branches méningiennes et deux branches cervicales, l'une superficielle, l'autre profonde. Artériel, qui appartient aux artères. - Canal artériel. - Dans le foetus, l'artère pulmonaire, après avoir donné deux petites branches aux poumons, se termine par un tronc nommé canal artériel, d'un calibre égal au sien, suivant la même direction, et qui va se joindre à l'aorte près de sa crosse; lors de la naissance, il s'oblitère et se convertit en un cordon fibreux qu'on a aussi nommé lignaient artériel et qui s'étend de la crosse aortique à l'artère pulmonaire. Arthropodes.
- Un des grands embranchements du règne animal comprenant une partie des
anciens articulés de Cuvier Article. -
On nomme ainsi dans les
Insectes le mode de
réunion des différentes parties qui les composent; le corps est divisé
en un nombre d'articles très variable, les Myriapodes
par exemple en offrent le plus grand nombre. Dans la plupart des autres
ordres
on distingue la tĂŞte, le corselet,
le thorax, l'abdomen,
qui ont un nombre d'articles déterminé : les antennes, les
palpes,
les tarse, sont aussi formés par des articles
dont le nombre et la disposition ont été utilisés pour la classification
de ces animaux. . - En botanique, on a appelé
ainsi une série de pièces placées à la suite les unes des autres et
articulées entre elles; ainsi les prêles ( Articulation. - Structure où deux os se rencontrent. Les articulations permettent le mouvement et la flexibilité. Il existe différents types d'articulations, y compris les articulations mobiles (comme les articulations de la hanche et du genou), les articulations semi-mobiles (comme les articulations entre les vertèbres de la colonne vertébrale) et les articulations immobiles (comme les sutures du crâne). Articulés.
- Cuvier Aryténoïde, du grec arutatina, sorte de coupe, et eidos, apparence. - On donne ce nom à deux petits cartilages situés à la partie postérieure supérieure du larynx : ils ont la forme d'une pyramide, sont dirigés verticalement et déjetés un peu en arrière. Postérieurement ils présentent une face triangulaire concave remplie par le muscle aryténoidien qui s'étende l'un à l'autre; en avant, ils répondent à la corde vocale supérieure leur base s'articule avec le cartilage cricoïde, et se termine par deux apophyses dont l'antérieure donne insertion à la corde vocale inférieure : le sommet, mince et recourbé en arrière et en dedans, est surmonté de deux petits appendices cartilagineux déliés, que l'on a appelés tête du cartilage aryténoïde,tubercules de Santorini, cartilage corniculé. - Glandes aryténoïdes. Elles sont situées au-devant des cartilages du même nom, dans l'épaisseur d'un repli de la muqueuse, soudées en un seul corps glanduleux, disposées sur deux lignes réunies à angle droit sous la forme d'un L. Ascendant. - En botanique, ce terme s'appliquueen général aux organes qui, étant horizontaux à leur base, se courbent pour devenir verticaux. La tige est ascendante dans la véronique en épis, la circée des Alpes, le trèfle des prés, le thésium à feuille de lin. La lèvre inférieure de la corolle bilabiée est ascendante lorsque, suivant d'abord la direction du tube, elle se relève vers son extrémité comme dans la stachyde annuelle, la bétoine officinale, la cataire à longues fleurs. Les pétales sont aussi dits ascendants lorsqu'ils se portent vers la partie supérieure de la fleur comme dans les espèces du genre cléome. Les étamines sont également ascendantes dans un grand nombre de Labiées. La graine est ascendante quand le hile, de niveau avec le placenta ou à peu près, est situé un peu au-dessus du point le plus bas de la graine, dans la loge du péricarpe. Les graines du pommier, du néflier, etc., présentent cette direction dans le fruit. Le terme s'oppose à décliné. - En anatomie, on désigne par l'épithète ascendant (-te) la direction plus ou moins verticale de bas en haut de quelque partie du corps; ainsi on appelle aorte ascendante le tronc supérieur de l'aorte; le côlon ascendant est la portion lombaire droite de cet intestin; la veine cave ascendante est celle qui rapporte le sang des parties inférieures au coeur. Asparagine. - Acide aminé non essentiel, qui participe à la formation de protéines, notamment en fournissant un groupe amine pour la synthèse de nouvelles molécules protéiques. De plus, l'asparagine est impliquée dans le transport d'azote entre les tissus, ce qui est essentiel pour maintenir l'équilibre azoté dans le corps. Un aspect particulièrement notable de l'asparagine est son rôle dans le métabolisme de l'ammoniac. Lorsque les protéines sont décomposées dans le corps, elles produisent de l'ammoniac, qui est toxique. L'asparagine, en tant que composant du cycle de l'urée, participe à l'élimination de l'ammoniac du corps sous forme d'urée, un processus vital pour maintenir l'homéostasie et éviter l'accumulation toxique d'ammoniac. Aspartate. - Acide aminé non essentiel qui agit comme un neurotransmetteur excitateur dans le système nerveux central, ce qui signifie qu'il facilite la transmission des signaux nerveux entre les cellules nerveuses. Il est également utilisé dans la biosynthèse de nombreux autres composés biologiques, y compris d'autres acides aminés, comme la méthionine et la thréonine. En plus de son rôle dans la neurotransmission, l'aspartate est un précurseur important de l'acide aspartique. Asque (botanique).
- L'asque est une cellule qui produit, dans son intérieur, par division
partielle, un certain nombre de spore libres. Ces
spores, ordinairement au nombre de huit, sont quelquefois dites ascospores.
Elles sont asexuées. Les asques caractérisent les Ascomycètes
( Assimilation, du latin assimilare = rendre semblable. - Les physiologistes donnent ce nom au phénomène de la transformation des substances empruntées au dehors en la substance propre de nos organes. L'animal, par cet acte, assimile à ses tissus des matières primitivement différentes et situées au dehors. Ces matières sont empruntées aux substances dont se nourrit l'animal, ou à celles qu'il absorbe à l'état liquide on gazeux, et on y retrouve tous les éléments que renferment les tissus des animaux, le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote. L'oxygène lui arrive par l'acte de la respiration, l'hydrogène par l'eau que le corps prend de tous côtés : l'origine de l'azote et du carbone ne peut être déterminée que par les aliments que l'animal digère. C'est le sang qui porte partout les éléments dont nous venons de parler; or le sang, outre les graisses, le sucre, matières non azotées, est riche surtout en substances azotées, telles que la fibrine et l'albumine qui renferment de plus tous les éléments dont il a été question : comme il les transporte à l'état liquide, il est aisé de comprendre qu'il nourrit nos chairs. Assortiment indépendant (loi de l'). - Deuxième loi de Mendel. Cette loi stipule que les gènes pour différents caractères sont hérités indépendamment les uns des autres lors de la formation des gamètes. Autrement dit, l'assortiment des allèles pour un caractère n'est pas influencé par l'assortiment des allèles pour d'autres caractères. Cela signifie que les caractères héréditaires sont distribués de manière aléatoire et indépendante lors de la formation des gamètes, conduisant à une variété de combinaisons possibles chez la descendance. Asternal (anatomie), du grec sternon, et a qui marque l'absence. - On appelle Côtes asternales, celles qui ne n'articulent pas avec le sternum; on les a improprement appelées fausses côtes. Astragale (anatomie), du grec astragalos, osselet, talon. - C'est un des sept os du tarse dont il occupe la partie antérieure et supérieure; cet os, d'une forme à peu près cubique, s'articule en haut et en arrière avec le tibia, en bas avec le calcanéum, en avant avec l'os scaphoïde; en arrière, il offre une coulisse dans laquelle passe le tendon du long fléchisseur du gros orteil; en dehors, il répond au péroné, et en dedans, à la cheville ou malléole du tibia (interne). Asymptomatique (maladie) : maladie qui ne se manifeste par aucun symptôme et où l'individu ignore être infecté à moins que des tests de laboratoire ne soient effectués. Atanaire (zoologie). - Nom qu'on donne à l'oiseau de proie né de l'année précédente et qui n'a pas encore mué. Atlas. - Nom donné à la première vertèbre du cou (parce qu'elle supporte le poids de la tête). Atropine. - Nom donné a une substance retirée de la belladone (Atropa belladona). Cette substance cristallise en aiguilles blanches, brillantes; elle est très peu soluble dans l'eau et dans l'éther sulfurique; mais il se dissout très bien dans l'alcool. L'atropine est très vénéneuse et dilate très fortement la pupille, propriété qui a été mise à profit dans certaines maladies des yeux. Aubier (botanique). - L'aubier est le bois jeune d'une tige-ligneuse. Tous les ans, dans les régions tempérées, il se forme dans une telle tige une couche nouvelle de bois qui peut conserver indéfiniment ses propriétés et ses caractères physiques et chimiques, ou bien s'altérer peu à peu en vieillissant et acquérir une densité plus grande, une coloration différente de celles qu'il avait d'abord. Dans ce dernier cas, tant que le bois n'a pas subi cette transformation, il est désigné sous le nom d'aubier et se distingue aisément du bois plus ancien, complètement transformé, qui occupe le centre de la tige et est appelé coeur. Cette distinction est facile à saisir sur une rondelle de Chêne, de Noyer, d'Orme, d'Ébène surtout, où l'aubier est blanchâtre tandis que le coeur est absolument noir. Chez certains arbres, au contraire, comme le Buis, l'Érable, le Bouleau, tout le bois conservant son aspect primitif, l'aubier ne peut être nettement distingué du coeur. (P. M.). Audition = ouïe. - Processus par lequel les organismes perçoivent les vibrations sonores et les convertissent en informations interprétables par le cerveau. Chez les humains, l'audition repose principalement sur l'oreille, l'organe de l'ouïe. Principaux éléments impliqués dans le processus auditif : • L'oreille externe. - Cette partie de l'oreille comprend le pavillon de l'oreille (ou l'auricule) et le canal auditif externe. Le pavillon de l'oreille aide à capter les ondes sonores et à les diriger vers le canal auditif.L'audition humaine permet de détecter une gamme de fréquences sonores comprises entre 20 et 20000 hertz, et et de percevoir des informations telles que la hauteur, l'intensité, la localisation spatiale et la qualité des sons. Aurélies (zoologie). - C'est le nom que les anciens auteurs donnaient aux chrysalides des insectes 'lépidoptères. Auriculaire (anatomie). - Qui a rapport à l'oreille. Doigt auriculaire, petit doigt ou cinquième doigt de la main, ainsi nommé parce que sa petitesse permet qu'on l'introduise en partie dans le conduit auditif externe. Conduits auriculaires, muscles auriculaires, artères et veines auriculaires, etc. - Auriculaire désigne aussi ce qui a rapport aux oreillettes du coeur. Auricule,
du latin auricula, qui veut dire petite oreille.
- Nom donné, par les ornithologistes, à des espèces de crêtes formées
sur les côtés de la tête de certains
oiseaux
par les pennes les plus élevées, comme cela se voit dans plusieurs espèces
de chouettes. . - Les botanistes désignent sous ce nom certains appendices
arrondis en forme d'oreilles, qu'on rencontre Ă la base
des
feuille de la sauge, par exemple : les pétiole
de l'oranger ( Auriculo-ventriculaire (anatomie). - On appelle orifices auriculo-ventriculaires ceux qui établissent la communication entre les oreillettes et les ventricules du coeur. - On appelle quelquefois valvules auriculo-ventriculaires : 1° la valvule centrale qui se trouve à l'ouverture auriculo-ventriculaire gauche; 2° les valvules tricuspides, à l'orifice auriculo-ventriculaire droit. Autofécondation. - Action de se féconder soi-même, en parlant de deux éléments de sexes différents, appartenant à une même plante, et dont l'union donne naissance à un oeuf fécond. Ce phénomène se rencontre dans certains ordres d'animaux, les Trématodes et les Cestodes, par exemple. Autotomie. - Mutilation spontanée que pratiquent certains animaux qui, pour échapper à un danger, abandonnent une partie d'eux-mêmes. Autotrophie. - Capacité pour un organisme de produire sa propre nourriture organique à partir de substances inorganiques. Avant-bras. - Partie du membre supérieur comprise entre le coude et le poignet, et dont la charpente est formée de deux os longs : le radius et le cubitus. Axis. - Nom de la seconde vertèbre du cou. Elle est surmontée d'une apophyse verticale qui sert de pivot aux mouvement de la tête. Axolemme. - Membrane plasmique qui entoure l'axone d'un neurone. Cette membrane joue un rôle central dans la transmission des signaux électriques le long de l'axone, en particulier dans le processus de propagation de l'influx nerveux. L'axolemme intervient également dans le maintient de l'intégrité structurale de l'axone et la régulation les échanges de substances entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule nerveuse. Axone. - Extension longue et mince d'un neurone, qui transmet les impulsions électriques à d'autres neurones, muscles ou glandes. Axoplasme. - Cytoplasme contenu à l'intérieur de l'axone. L'axoplasme contient les éléments nécessaires à la transmission des signaux électriques le long de l'axone vers d'autres neurones ou cellules cibles. AZT. - Médicament anti-VIH qui inhibe la transcriptase inverse de l'enzyme virale. Azygos. - Qualificatif appliqué à certains organes impairs ou composés de parties asymétriques. Azygospores (botanique). - On a donné le nom de Azygospores à certaines sporesde Mucorinées, par exemple chez le Sporodinia grandis, qui proviennent de deux cellules de filaments voisins, soudées l'une à l'autre dans le but de former, par conjugation, une zygospore, mais dont les contenus, ne s'étant pas unis et mélangés, donnent lieu chacun à un corps reproducteur spécial. - Ce nom est également donné aux zygosporesqui, chez certaines Algues Conjuguées, du groupe des Zygnémées, se forment sans fécondation préalable. La formation des azygospores, accidentelle chez la plupart des Zygnémées, devient normale chez certaines espèces, qui, comme Spirogyra mirabilis, se montrent apogames. |
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