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E
Ébauche embryonnaire. - Première phase du développement embryonnaire, lorsque les premières structures embryonnaires commencent à se former à partir de la division cellulaire après la fécondation. 

Écaille (zoologie). - Les écailles sont des lames qu'on trouve à la surface de la peau chez un grand nombre d'animaux. Chez les mammifères, on trouve des écailles sur la queue des rats, des castors; sur tout le corps des fourmiliers. Chez un grand nombre de poissons les écailles recouvrent tout le corps, et ont une forme et une consistance qui varient d'une espèce à l'autre. Les serpents, les lézards ont le corps couvert d'écailles; la carapace de la tortue en est formée.

Ecdysone. - Hormone stéroïde chez les insectes impliquée dans le processus de mue. . L'écdysone est sécrétée par les glandes prothoraciques, et son action est régulée par un système complexe d'interactions hormonales. Elle déclenche la synthèse de nouvelles cuticules et la restructuration des tissus chez les insectes pendant la mue, permettant ain si leur croissance et leur développement. L'écdysone joue également un rôle dans d'autres processus physiologiques, tels que la reproduction et le comportement.

Échine (anatomie). - Nom vulgaire de l'épine du dos, parce qu'elle se fait remarquer par les saillies des apophyses épineuses des vertèbres; du mot grec échinos, hérisson.

Écologie. - L'écologie est la discipline scientifique qui étudie les interactions entre les organismes et l'environnement. 

Écorce. - Partie extérieure de la tige des végétaux

Écosystème. - Ensemble dynamique d'organismes vivants (la biocénose) interagissant avec leur environnement physique (le biotope). (La biosphère).

Ectoderme ou exoderme. - Feuillet externe du blastoderme. C'est une couche de cellules extérieure de la forme embryonnaire appelée gastrula. Dans le développement ultérieur de l'organisme, l'ectoderme donne naissance : 

1° au revêtement épidermique extérieur du corps;

2° aux glandes qui dépendent de ce revêtement extérieur; 

3° aux éléments sensoriels; 

4° presque toujours au système nerveux central.

Chez les méduses hydroïdes, on entend par ectoderme  la couche extérieure cellulaire de la paroi du corps.
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Gastrula d'une méduse
(Les cellules formant le revêtement
externe constituent l'ectoderme).

Ectolécithal. - Se dit surtout des oeufs qui ont leur vitellus nutritif situé à la périphérie, au début de la segmentation. Dans les oeufs ectolécithals, les premiers phénomènes de la segmentation se dérobent à l'observation, puisque, se passant au centre, ils sont voilés par le vitellus jusqu'au moment où les noyaux, avec leur enveloppe de cytoplasme, émergent à la périphérie, et où le vitellus nutritif, riche en matières graisseuses et souvent granuleux, forme la masse centrale de l'oeuf, comme chez les insectes (Claus).

Écusson (zoologie), scutellum. - On appelle ainsi une pièce plus ou moins petite, ordinairement triangulaire, située sur le dos du mésothorax des insectes, entre les attaches des élytres ou des ailes. Elle est quelquefois très grande et recouvre alors la plus grande partie du dessus de l'abdomen. Un grand nombre d'insectes sont dépourvus d'écusson : ainsi les Lépidoptères, les Aptères, la plupart des Névroptères. Pour quelques naturalistes même, les Hyménoptères, les Diptères, plusieurs Hémiptères n'en ont pas; on a pris, pensent-ils, pour un écusson la partie postérieure du corselet on plutôt la partie postérieure de la poitrine ou du dos.

Édaphon. - Ensemble des organismes vivants présents dans le sol, c'est-à-dire la biocénose du sol. Il englobe une grande diversité de micro-organismes tels que les bactéries, les champignons, les protozoaires, ainsi que des organismes plus gros comme les vers de terre, les insectes et d'autres arthropodes. Ces organismes interagissent étroitement avec les autres composants du sol, comme les minéraux, l'eau et l'air, pour maintenir la fertilité et la productivité des écosystèmes terrestres. L'édaphon joue ainsi un rôle dans les processus écologiques du sol, tels que la décomposition de la matière organique, la formation et la stabilisation de la structure du sol, la fixation de l'azote, et la disponibilité des nutriments pour les plantes. 

Edentés (ou Xénarthres). - Super-ordre de mammifères dépourvus de dents incisives et comprenant, entre autres espèces remarquables, le fourmilier, le tatou, l'ai, etc. Les édentés sont des animaux lourds de formes et de mouvements; ils sont fouisseurs ou grimpeurs.

Édiacarienne (faune). -  Première communauté connue d'organismes pluricellulaires complexes, vers la fin du Protérozoïque, et donc antérieure à l'explosion cambrienne. Son émergence intervient des centaines de millions d'années après la Grande oxydation. La biosphère connut alors une diversification remarquable, culminant avec l'apparition de cette faune édicarienne, entre environ 635 et 541 millions d'années. Leur évolution est étroitement liée à la hausse des niveaux d'oxygène dans les océans, conséquence de l'intensification de la photosynthèse et de changements géochimiques globaux. La disponibilité accrue en oxygène aurait permis l'augmentation de la taille corporelle, la différenciation cellulaire avancée et le développement de métabolismes plus énergétiques. La faunbe édiacarienne  est représentée par des formes énigmatiques, souvent à corps mou, comme Dickinsonia, Spriggina ou Charnia, qui ne ressemblent pas toujours aux groupes animaux actuels. Ces organismes occupaient divers environnements marins peu profonds et montraient des morphologies variées : disques, frondes, segments ou formes allongées, parfois organisées en motifs répétitifs. Ils témoignent de l'émergence des premiers écosystèmes structurés, comprenant probablement des autotrophes, des filtreurs et des détritivores.  L'extinction progressive de ces organismes à la fin de l'Ediacarien reste débattue, mais elle coïncide avec l'apparition des premiers animaux à squelette minéralisé au Cambrien

Éjaculation. - Processus par lequel le sperme est émis du pénis pendant l'orgasmemasculin. C'est une réaction physiologique qui se produit en réponse à une stimulation sexuelle suffisante. Lorsque l'excitation sexuelle atteint son paroxysme, le système reproducteur masculin libère le sperme, qui est composé de spermatozoïdes et de fluides provenant des glandes génitales, notamment la prostate et les vésicules séminales. L'éjaculation peut se produire lors de la masturbation, des rapports sexuels ou parfois involontairement pendant le sommeil. 

Élastine. - Scléroprotéine qui confère élasticité et résilience aux tissus élastiques, tels que la peau, les artères et les poumons. Elle permet à ces tissus de revenir à leur forme initiale après avoir été étirés ou déformés.

Electriques (organes). - Organes de certains poissons (gymnote, torpille) utilisés par ceux-ci pour délivrer à volonté une commotion électrique.

Élevage (économie rurale). - L'élevage du bétail consiste à exploiter des mères pour la production des jeunes animaux conduits jusqu'à leur sevrage ou jusqu'au moment de leur développement suffisant pour qu'ils puissent à leur tour être exploités d'une façon quelconque. L'agriculteur qui opère ainsi fait des élèves et il est appelé éleveur

Élytres. - Enveloppes qui recouvrent les ailes des insectes plus particulièrement compris dans l'ordre des Coléoptères

Elévateurs (muscles). - Muscles destinés à élever une partie quelconque du corps. Ce nom a été plus particulièrement donné à quelques muscles de la face : 1° Élévateur de l'oeil; c'est le droit supérieur de l'oeil. 2° Élévateur de la paupière supérieure (orbito-palpébral de Chaussier), situé à la partie supérieure de l'orbite, s'étend de la gaine méningienne du nerf optique au bord supérieur du cartilage tarse de la paupière supérieure. 3° Élévateur commun de la lèvre supérieure et de l'aile du nez (grand sus-maxillo-labial, Chauss.); sur les côtés du nez, il va de l'apophyse montante de l'os maxillaire aux cartilages de l'aile du nez et à la peau de la lèvre supérieure. 4° Élévateur propre de la lèvre supérieure (Moyen sus-maxillo-labial, Chauss.); dans l'épaisseur de la joue, il s'étend de la partie inférieure de la base de l'orbite à la peau de la lèvre supérieure. - Le nom et la situation de ces muscles indiquent leurs fonctions.

Émail dentaire. - Substance minérale dure qui recouvre la couronne des dents. L'émail  est généralement translucide et de couleur blanchâtre ou jaunâtre. C'est la substance la plus dure du corps humain et constitue la première ligne de défense contre les dommages et les caries dentaires. L'émail est principalement composé de cristaux d'hydroxyapatite, une forme de phosphate de calcium. Ces cristaux confèrent à l'émail sa dureté et sa résistance aux forces de mastication et aux acides produits par les bactéries présentes dans la plaque dentaire.

Émarginé (biologie). - Cette épithète, employée quelquefois en zoologie et plus particulièrement en botanique, s'applique aux organes qui présentent une échancrure peu profonde et arrondie; ainsi les feuilles du buis, les pétales du géranium sanguin sont émarginés.

Embranchement*. -  Division du tronc d'arbre en plusieurs branches. - Division principale d'une science, d'une série classée, etc., d'un règne de la nature, etc.: les vertébrés forment un grand embranchement du règne animal. - L'idée de l'embranchement est due à Cuvier, qui l'inaugura en 1812, en répartissant les animaux en quatre embranchements : vertébrés, mollusques, articulés, rayonnés. Par la suite, on a distingué le plus généralement dans le règne animal non plus quatre, mais neuf embranchements : arthropodes, coelentérés,, échinodermes, molluscoïdes, mollusques, protozoaires, tuniciers, vers et vertébrés. On a réuni parfois les arthropodes et les vers en un seul embranchement sous le nom d'annelés; de même, les molluscoïdes et les tuniciers ont été classés par certains auteurs dans l'embranchement des mollusques. Dans les classifications actuelles l'embranchement correspond au niveau situé entre le phylum et la classe.

Embryogénèse. - Processus par lequel un organisme multicellulaire se développe à partir d'un oeuf fécondé ou zygote. 

Embryogénie,du grec embruon = embryon, et genos = naissance). - Série des formes par lesquelles passe un organisme animal ou végétal, depuis l'état d'oeuf ou de spore jusqu'à l'état adulte. Tout organisme vivant provient d'une cellule initiale appelée, suivant les cas, oeuf ou spore. Les premiers stades de l'évolution individuelle consistent dans la segmentation de l'oeuf. Les formes successives que traverse un animal depuis l'oeuf jusqu'à l'état adulte s'appellent les formes embryonnaires. L'embryogénie peut être dilatée ou condensée; dans le premier cas, l'oeuf a peu de vitellus nutritif, et le développement est libre; dans le second, l'oeuf a beaucoup de vitellus, et son développement est parasitaire (poussin, enfant).

Embryologie*. -  Science qui s'occupe du développement des organismes, depuis l'état d'oeuf ou de spore jusqu'à l'état adulte. On distingue l'embryologie générale, l'embryologie descriptive et l'embryologie comparée. L'embryologie générale étudie ce qui est commun à toutes les évolutions individuelles des êtres vivants. L'embryologie descriptive comprend l'étude des formes par lesquelles passent tous les organismes vivants. l'embryologie comparée rapproche les unes des autres les embryogénies des divers organismes et indique leur parenté réelle.

Embryon, du grec embruon; de bruein, = germer). - Foetus commençant à se former. Plante en germe. En zoologie, la dénomination d'embryon peut s'appliquer dès que l'oeuf commence à se segmenter; on conserve ce nom jusqu'au moment où le germe animal sort de la membrane de l'oeuf. Chez l'humain et les autres mammifères supérieurs, l'embryon se développe dans l'utérus maternel. - En botanique, le terme d'embryon désigne la partie la plus essentielle de la graine des phanérogames, mais, cependant s'applique aussi à tout état rudimentaire de l'organisme qui provient du développement d'un oeuf.

Emergence. - Concept selon lequel des propriétés et des comportements nouveaux apparaissent à un certain niveau de complexité et ne peuvent pas être entièrement prédits simplement par la connaissance des composants individuels. Par exemple, le potentiel d'action d'un neurone est une propriété émergente de l'assemblage spécifique de canaux ioniques dans une membrane lipidique.

Éminence. - Nom donné, en anatomie,  à plusieurs parties renflées et saillantes; ainsi  : - L'Éminence thénar est cette partie saillante de la main située en dedans da pouce et formée par les muscles court abducteur, opposant, court fléchisseur, adducteur du pouce. - L'Éminence hypothénar est cette autre saillie en dedans de la première, formée par le muscle palmaire cutané, l'adducteur du petit doigt et son court fléchisseur. - Les Éminence mamillaires sont deux petits tubercules médullaires situés au-devant de la protubérance annulaire, entre les bras de la moelle allongée. - A la face inférieure du foie, il existe deux saillies nommées Éminences portes; elles sont situées l'une devant, l'autre derrière la partie moyenne; on a donné encore à celle-ci le nom de petit lobe du foie ou lobe de Spigel.  Il existe encore plusieurs autres saillies auxquelles on a donné le nom d'éminences.

Empreinte. - Impression laissée sur de la roche (ou de la terre meuble) par un animal ou un végétal. - On donne aussi ce nom en anatomie aux inégalités des os sur lesquelles s'attachent les fibres des tendons et des ligaments.

Empreinte (éthologie). - Processus par lequel les jeunes animaux, généralement les oiseaux et les mammifères, forment des liens avec leurs parents ou d'autres objets dès les premiers stades de leur vie.

Émulgents (histoire de l'anatomie). - Expression impropre par laquelle on a désigné les vaisseaux connus avec plus de raison sous les noms d'artère et veines rénales.

Encens. - Nom donné à plusieurs substances de nature résineuse ou gommo-résineuse, qui ont pour caractère commun de répandre une odeur agréable quand on les brûle. 

Encéphale. - Ensemble des organes que renferme le crâne. L'encéphale se compose du cerveau et du cervelet, réunis entre eux et au bulbe rachidien par l'isthme de l'encéphale.

Enclume = incus. - Un des osselets de la cavité du tympan, ainsi nommé à cause de sa position relativement au marteau. La forme de l'enclume ressemble vaguement à celle d'une enclume utilisée par un forgeron, d'où son nom. Lorsque les vibrations sonores atteignent le tympan, le marteau les transmet à l'enclume, qui les amplifie et les transmet ensuite à l'étrier. Ce processus de transmission des vibrations est crucial pour convertir les ondes sonores en signaux électriques, qui sont ensuite interprétés par le cerveau comme des sons.

Endémisme. - Caractère d'une espèce animale ou végétale (ou d'un autre taxon comme un genre ou une famille) dont l'aire de répartition géographique est strictement limitée à une région spécifique et naturelle. Cela signifie que cette espèce ne se trouve naturellement nulle part ailleurs dans le monde. Cette région peut être petite, comme une île, un lac unique, une chaîne de montagnes isolée ou même une seule localité, ou plus grande comme un pays ou un continent, mais elle est toujours définie et limitée. L'endémisme est ordinairement le résultat de l'isolement géographique qui a permis à des espèces d'évoluer de manière unique et de se différencier des populations extérieures. Les espèces endémiques sont la plupart du temsp particulièrement vulnérables aux menaces locales (comme la destruction de leur habitat) car elles n'ont pas de populations ailleurs pour assurer leur survie.

Endocarde (anatomie), du grec endon, dedans, et kardia, coeur. - Nom donné à la membrane qui tapisse l'intérieur des cavités du coeur; destinée à faciliter le passage du sang sans résistance, elle est extrêmement lisse, et, du reste, très mince sur les tendons des colonnes charnues particulièrement et sur les valvules, sur lesquelles elle se réfléchit. Elle se continue dans l'intérieur des vaisseaux dont la capacité est en communication avec celle du coeur. On a dit qu'elle avait beaucoup d'analogie avec les séreuses.

Endocarpe. - Dans le fruit, c'est la troisième des couches qui constituent le péricarpe, la couche épidermique intérieure qui tapisse la loge où se trouvent les ovules ou l'ovule unique. 

Endocrines (glandes). - Organes du système endocrinien qui produisent et libèrent des hormones dans la circulation sanguine.

Endocrinien (système). - Système de communication cellulaire dans le corps qui régule diverses fonctions physiologiques en utilisant des hormones. Outre les hormones, les  principaux composants du système endocrinien sont les glandes endocrines (ci-dessus) et lesrécepteurs hormonaux, qui sont des protéines présentes à la surface ou à l'intérieur des cellules cibles qui se lient spécifiquement aux hormones. Le système endocrinien régule de nombreuses fonctions vitales telles que le métabolisme, la croissance et le développement, la réponse au stress, la reproduction, le cycle veille-sommeil, la régulation de la température corporelle, et bien d'autres.

Endocyste (biologie, zoologie). - Paroi molle du corps de chaque individu, dans une colonie de Bryozoaires. L'endocyste est composé d'une couche externe de cellules et d'une autre faite de fibres musculaires; il se replie en dedans à l'ouverture de la cellule dont l'enveloppe extérieure est appelée ectocyste.

Endocytose. - Processus cellulaire par lequel une cellule englobe des particules externes, des molécules ou même d'autres cellules en formant une vésicule à partir de sa membrane plasmique

Endoderme. - En zoologie et en embryologie, couche cellulaire intérieure, limitant l'intestin primitif dans la forme embryonnaire appelée gastrula. On dit également entoderme ou endoblaste, ou feuillet interne. Dans le développement ultérieur de l'organisme, l'endoderme donne naissance : 1° au revêtement du tube digestif; 2° aux glandes qui en dépendent (pancréas, foie, etc.).. -  Nom donné en botanique à l'assise la plus profonde de l'écorce dans la racine, la tige et la feuille.  L'endoderme est souvent caractérisé, notamment dans la racine, par les cadres épaissis et subérifiés qui entourent ses cellules sur leurs faces latérales et les font adhérer fortement entre elles.

Endogamie. - Pratique consistant à épouser ou à se reproduire avec des individus appartenant au même groupe social, ethnique, familial ou génétique. Contrairement à l'exogamie, qui implique l'union avec des individus extérieurs au groupe, l'endogamie se produit lorsque les individus choisissent des partenaires à l'intérieur de leur propre groupe. L'endogamie peut entraîner une augmentation de l'homogénéité génétique au sein d'une population en raison de la reproduction entre parents ayant des caractéristiques génétiques similaires. Cela peut conduire à une augmentation de l'incidence de maladies génétiques récessives et à une diminution de la diversité génétique, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la santé et la viabilité de la population à long terme. Chez les humains, l'endogamie peut être observée dans divers contextes, tels que les mariages au sein de la même classe sociale, de la même religion, de la même ethnie ou même de la même famille élargie. Cette pratique peut être motivée par des considérations culturelles, religieuses, économiques ou historiques.

Endogone. - C'est le sac sporifère des mousses au moment de leur floraison; recouvert par l'épigone, il constitue l'archégone (fleur femelle); l'endogone est sorte de membrane celluleuse, dont l'extrémité a plus ou moins l'apparence soit d'un stigmate, soit de l'exostome d'un ovule. A la maturité, la base de l'endogone s'allonge en pédicelle et constitue la capsule ou urne, tandis que l'épigone forme la coiffe. (Dr L. Hn).

Endomètre. - Muqueuse tapissant la paroi interne de l'utérus chez les mammifères. Pendant le cycle menstruel, l'endomètre subit une prolifération sous l'influence des hormones oestrogène et progestérone sécrétées par les ovaires. Cette phase de prolifération, connue sous le nom de phase proliférative, prépare l'endomètre à recevoir un ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, les niveaux d'oestrogène et de progestérone diminuent, ce qui entraîne la desquamation de l'endomètre et le déclenchement des règles menstruelles. Cependant, si l'ovule est fécondé et qu'une grossesse se produit, l'endomètre subit des changements supplémentaires pour soutenir le développement de l'embryon. Il devient plus épais et plus vascularisé pour fournir un environnement favorable à l'implantation et à la croissance de l'embryon. Ce stade de l'endomètre est connu sous le nom de phase sécrétoire. Si la fécondation n'a pas lieu ou si la grossesse ne se développe pas, l'endomètre est éliminé lors des menstruations, et le cycle reprend avec une nouvelle phase de prolifération.

Endorhize (botanique), du grec endon, dedans, et rhiza, racine. - L. C. Richard a donné ce nom aux embryons dont "la radicule (ou bas de la tigelle) renferme le rudiment simple ou multiple de la racine qu'elle ne forme pas elle-même." Les embryons des végétaux que les auteurs désignent sous le nom de Monocotylédones étant ainsi organisés, L. C. Richard a appliqué le terme d'endorhizes à cet embranchement, par opposition aux exorhizes qui représentent les Dicotylédones.

Endosperme. - Corps distinct de l'embryon qui forme avec ce dernier l'amande des graines d'un grand nombre de végétaux

Endosquelette. - Structure de soutien interne présente chez certains organismes, tels les arthropodes et les vertébrés. Contrairement à l'exosquelette, qui est une structure externe située à l'extérieur du corps de l'organisme, l'endosquelette est situé à l'intérieur du corps et fournit un soutien structural et une protection pour les organes internes. Chez les vertébrés, l'endosquelette est principalement constitué du squelette, composé d'os et de cartilage. Le squelette interne soutient le corps, protège les organes internes, fournit des points d'attache pour les muscles et permet le mouvement. Chez les arthropodes tels que les insectes, les crustacés et les arachnides, l'endosquelette est constitué de structures internes appelées hémocytes, ainsi que de certaines régions de chitine. Bien que ces animaux aient également un exosquelette externe, l'endosquelette interne fournit un soutien supplémentaire et protège les organes internes.

Endothélium (anatomie). - Les surfaces libres des séreuses, la surface postérieure de la cornée et la surface antérieure de l'iris, les tendons et les gaines tendineuses, les sacs lymphatiques des amphibies, la cavité du coeur, les vaisseaux sanguins et lymphatiques sont tapissés par une membrane faite de celles minces et transparentes comme du verre (cellules endothéliales) à laquelle on donne le nom d'endothélium (Epithélium). Les endothéliums dérivent du feuillet moyen du blastoderme. Les uns ne sont que la transformation de l'épithélium de la cavité pleuro-péritonéale  et dérivent par conséquent de l'entéro-coelome. Seul, l'endothélium de l'arachnoïde provient d'un schyzocèle. (A19).

Engainant (botanique). - Se dit de certains organes des plantes qui, à l'aide d'une sorte de gaine, en enveloppent d'autres. Ainsi, les feuilles sont engainantes lorsque leur base enveloppe la tige comme une gaine; telles sont celles des balisiers, Ides iris, de certaines orchidées. Quelquefois le pétiole seul est engainant, comme dans beaucoup d'Ombellifères. Les stipules des polygonées, des platanes, de l'alchémille, etc., sont également engainantes. On dit aussi quelquefois que l'androphore (support de plusieurs anthères) est engainant lorsque, tubuleux, il forme une gaine autour du pistil, comme dans la plupart des Malvacées.

Enképhalines. - Peptides endogènes qui agissent comme des neurotransmetteurs et des neuromodulateurs dans le système nerveux central et périphérique des mammifères.

Ensiforme (botanique). - Ce terme s'applique principalement aux feuilles un peu épaisses au milieu, tranchantes aux deux bords et se rétrécissant de la base au sommet qui est aigu comme dans les iris, les glaïeuls, le lin de la Nouvelle-Zélande (Phormium tenax), etc. La tige à deux tranchants de quelques millepertuis est aussi dite quelquefois ensiforme. Enfin le style des balisiers est également ensiforme.

Entomologie. - Branche de la zoologie qui étudie les insectes. Les insectes constituent le groupe le plus diversifié et le plus abondant d'organismes sur Terre, avec plus d'un million d'espèces décrites et de nombreuses autres restant à découvrir et à décrire.

Entrailles, du bas latin enteralia, parties internes. - Nom vulgaire donné aux parties contenues dans le ventre, et surtout aux intestins.

Enveloppes. - Terme par lequel on désigne, en anatomie, des membranes qui servent à recouvrir, à envelopper, à protéger certains organes; ainsi les enveloppes du foetus, les enveloppes du cerveau, etc. - En botanique, Plusieurs parties des végétaux portent ce nom. - On nomme enveloppe herbacée la substance de l'écorce des tiges qui se trouve placée immédiatement sous l'épiderme. Elle est composée d'un tissu cellulaire plus ou moins régulier. Dans les plantes aquatiques, elle présente des cavités remplies d'air. Dans un grand nombre de Conifères, ces cavités contiennent des sacs propres. D'autres fois ce sont des tubes droits qui les renferment, comme dans le chanvre, les apocynées. - Les enveloppes florales sont les parties qui, entourant les fleurs, protègent les organes sexuels. Le calice et la corolle les constituent.

Envergure (zoologie). - On désigne par ce mot la distance qui sépare les deux extrémités des ailes d'un oiseau lorsqu'elles sont étendues : en général, l'envergure est d'autant plus grande que l'oiseau vole mieux. Le milan a plus de 1,50 m d'envergure pour 0,60 m de longueur; l'aigle royal, 2,40 m d'envergure pour 1 mètre de longueur; l'hirondelle de cheminée, 0,33 m d'envergure pour 0,18 m de longueur; la frégate a jusqu'à 3,66 m ou même 4 mètres d'envergure, bien que son corps soit à peu près gros comme celui d'une poule.

Enzyme. - Catalyseur (souvent une protéine) accélérant les réacutions chimiques à l'intérieur des organismes vivants

Éocène. - Époque géologique qui s'est déroulée il y a environ 56 à 33,9 millions d'années. C'est la deuxième époque du Paléogène, qui fait partie de l'Ère Cénozoïque. L'Éocène fait suite au Paléocène et précède l'Oligocène. L'Éocène est caractérisé par une diversification et une expansion importante des mammifères, en particulier des mammifères modernes. Les premiers primates, les ancêtres des singes et des humains, sont apparus pendant cette période. Les mammifères marins tels que les baleines ont également connu une diversification significative.

Épaule. - Portion basilaire du membre -thoracique au moyen de laquelle il se fixe à la poitrine. La partie la plus saillante de l'épaule a reçu le nom de moignon de l'épaule; la cavité qui se trouve en dessous est appelée le creux de l'aisselle. L'épaule est soutenue par deux os, la clavicule en avant et l'omoplate en arrière; elle contient aussi l'articulation de l'humérus avec l'omoplate; des muscles nombreux s'insèrent à ces os et sont les moyens d'union du bras avec la poitrine; ils la protègent ainsi que les vaisseaux et nerfs qui de la partie latérale et inférieure du cou gagnent le membre supérieur. (S.- Y.).

Épendyme (anatomie). - Membrane mince qui tapisse les ventricules du cerveau et le canal central de la moelle épinière.

Éperon. -Terme employé en zoologie pour désigner chez les animaux une saillie dure, en forme de petite corne dont les membres de certaine animaux se trouvent armés. - En botanique, on nomme ainsi certains appendices du périanthe des plantes

Éphippie. - Structure de reproduction que l'on retrouve chez certains invertébrés. C'est une sorte de capsule ou de sac protecteur qui contient des œufs ou des embryons en développement, fournissant ainsi une protection contre les conditions environnementales défavorables. Chez les crustacés, tels que les cladocères (daphnies), les copépodes et les ostracodes, les éphippies sont produites par les femelles pour abriter les oeufs pendant les périodes de conditions environnementales difficiles, comme la sécheresse ou des températures extrêmes. Les éphippies peuvent être munies de structures spéciales pour faciliter leur flottaison dans l'eau, augmentant ainsi les chances de dispersion des oeufs. Chez les tardigrades, les éphippies sont des structures résistantes formées par des femelles pour protéger les oeufs contre les conditions environnementales extrêmes, telles que la sécheresse ou les températures extrêmes. Les éphippies des tardigrades peuvent contenir plusieurs oeufs, et certains tardigrades sont capables de survivre dans cet état de dormance pendant des années, voire des décennies, jusqu'à ce que les conditions environnementales redeviennent favorables pour l'éclosion des oeufs.

Épi. - Inflorescence composée d'un axe commun, portant immédiatement des fleurs-sessiles ou presque sessiles. 

Épibolie. - Processus de développement embryonnaire dans lequel les cellules épithéliales se propagent et se recouvrent les unes les autres. Ce processus se produit généralement lors de la gastrulation, une étape clé du développement embryonnaire au cours de laquelle les trois couches germinales (ectoderme, mésoderme et endoderme) sont formées. Plus spécifiquement, l'épibolie se produit lorsque les cellules de l'épiblaste, qui est l'une des couches embryonnaires initiales, se propagent et recouvrent les autres cellules. Cela se produit souvent par l'expansion de la couche externe d'un embryon, qui recouvre les autres couches embryonnaires.  En recouvrant les autres couches embryonnaires, les cellules ectodermiques aident à donner forme à la structure de base de l'embryon et à établir les relations spatiales entre les différents tissus qui se développent à partir des différentes couches germinales. Ce processus est régulé par une série de signaux moléculaires et de réponses cellulaires qui contrôlent la migration et la différenciation des cellules embryonnaires pendant le développement précoce de l'embryon.

Épicarpe. - Partie la plus externe du péricarpe d'un fruit. L'épicarpe peut varier en texture, en couleur et en épaisseur selon le type de fruit. Par exemple, dans une pomme ou une cerise, c'est la peau qui recouvre la chair intérieure. Dans d'autres fruits, comme les agrumes, l'épicarpe est généralement plus épais et peut être plus difficile à manger. L'épicarpe joue un rôle  dans la protection des parties internes du fruit contre les dommages mécaniques, les infections et la déshydratation.

Épices, du latin species = espèce. - Ce sont des substances aromatiques, comme le clou de girolle, le poivre, etc., pour l'assaisonnement des mets : les épices, en général, viennent de l'Orient. Les épices sont utilisées pour rehausser la saveur des mets.

Épicline (botanique). - Lorsque le corps glanduleux appelé nectaire repose sur le réceptacle de la fleur, Mirbel lui donnait la qualification d'épicline, du grec épi, sur, et cliné, lit; par opposition à celle d'épigyne, du grec gyné, qui désigne l'ovaire, et par laquelle on qualifie le nectaire placé sur l'ovaire; ainsi, dans le premier cas, on dit un nectaire épicline; dans le second, un nectaire épigyne.

Épicondyle (anatomie). - Chaussier a donné ce nom à la tubérosité externe de l'extrémité inférieure de l'humérus à cause de sa position au-dessus de la petite tête ou condyle de cet os.

Épicrane (histoire de l'anatomie), du grec épi sur; cranion, crâne. - Expression, inusitée aujourd'hui, par laquelle on désignait autrefois le muscle occipito-frontal.

Epiderme. - épiderme, du grec epi = sur, et derma = peau). - L'épiderme est le revêtement épithélial de la peau; c'est le type de l'épithélium stratifié pavimenteux. On décrit cinq couches successives : 1° la couche basale ou génératrice; 2° la couche des cellules polyédriques; 3° la couche cornée, qui est la plus superficielle. Entre la seconde et la troisième se trouvent deux couches intermédiaires, qui sont le stratum granulosum, à granulations sphériques, et le stratum lucidum. â cellules aplaties. Les deux premières couches sont dites souvent réseau muqueux de Malpighi. L'épiderme peut s'hypertrophier, comme dans les durillons : il forme les écailles de divers animaux, les ongles, les sabots, les poils, les plumes. etc. - En anatomie végétale, l'épiderme est la région la plus externe du corps de la plante, la séparant du milieu extérieur; il est parsemé de stomates et de poils.

Epididyme, du grec epi = sur, et didumos = testicule. - Petit corps oblong, situé le long du bord postérieur et supérieur du testicule. Il est intermédiaire au testicule et au canal déférent et présente une extrémité supérieure ou tête, une partie moyenne ou corps, et une partie inférieure ou queue : il est formé par le pelotonnemeut du canal où se jettent les tubes séminifères.

Épigastre (anatomie), au grec épi, sur, et gaster, estomac. - Nom scientifique de la région du ventre au milieu de laquelle est le creux de l'estomac; l'épigastre est la partie moyenne et supérieure du ventre; il se trouve circonscrit de chaque côté par les hypochondres; en haut, par l'extrémité inférieure (apophyse- xiphoïde) de l'os-sternum; en bas, par la région ombilicale.  Le creux de l'estomac est la partie la plus remarquable de l'épigastre, parce que la pression y fait naître une sensation toute particulière qui devient facilement douloureuse. C'est qu'en effet, au niveau de cette partie se trouvent intérieurement des organes d'une grande importance : le foie, l'estomac, et dans le voisinage intime de ce dernier une des portions importantes du système nerveux, le plexus solaire

Epigastriques (vaisseaux). - Ce sont des vaisseaux situés dans la région de l'épigastre. On distingue : - 1° L'artère épigastrique est une des branches de l'iliaque externe; elle s'en sépare du côté interne, presque immédiatement au-dessus de l'arcade-crurale, ordinairement un peu plus haut que la circonflexe iliaque, rarement plus bas; elle descend ensuite en dedans, puis se recourbe an-dessous des vaisseaux spermatiques, et remonte à leur côté interne derrière la paroi antérieure de l'abdomen, entre le péritoine et le fasciatransversalis, à l'endroit où celui-ci forme la paroi postérieure du canal inguinal; elle continue ensuite de monter vers le muscle droit, jusqu'en peu au-dessous de l'ombilic où elle s'anastomose avec une branche de la mammaire interne. - 2° La veine épigastrique, qui suit le même trajet que l'artère, se jette dans la veine iliaque externe. (F.-N.).

Épigé (botanique), du grec épi, sur, et gè, terre. - Se dit des cotylédons qui, dans la dernière période de la germination, sortent de terre par suite de l'allongement de la tigelle et se montrent au-dessus du sol comme pour protéger les jeunes organes que la jeune tige développe à son sommet. - Saintine, dans son livre de Picciola, a poétiquement décrit le rôle des cotylédons épigés, quand un orage vient menacer la jeune plante, héroïne de son roman...

Épigénèse (histoire de la biologie). - Doctrine qui a établi que les diverses espèces d'organismes vivants sont nées en des temps différents; que les nouveaux individus qui naissent sont les produits des individus qui les engendrent, mais que la génération nouvelle est une véritable production, une néoformation. 

Épigénétique. - Etude des modifications chimiques de l'ADNou des protéines associées à l'ADN, qui peuvent influencer l'expression des gènes sans modifier la séquence d'ADN elle-même.

Épiglotte (anatomie), du grec épi, sur, et du français glotte. - Sorte de soupape fibreuse placée dans l'arrière-gorge, sous la base de la langue et au-dessus de l'orifice du canal aérien nommé glotte. Ce prolongement fibreux, destiné à fermer la glotte pendant que sont avalés (Déglutition) les aliments, n'existe que chez les mammifères. - On a aussi, par analogie, nommé épiglotte l'anneau qui forme les lèvres des stigmates ou orifices respiratoires des insectes.

Épigyne, épigynie (botanique), du grecépi, et gyné, femelle. - Terme qui s'applique aux parties insérées directement sur l'ovaire, comme peuvent l'être le calice, la corolle, les étamines ou le disque Le calice et la corolle sont épigynes dans les composées, les caprifoliacées, les ombellifères. L'épigynie des étamines est, avec l'hypogynie et le pérygynie, un des trois modes d'insertion découvert et pris pour caractère par Ant.-L. de Jussieu dans sa Méthode naturelle. Enfin, le disque peut être aussi épigyne comme dans les Ombellifères. On le distinguera facilement de l'ovaire à sa couleur toujours différente de celle de ce dernier.

Épillet (botanique), diminutif d'épi. - On nomme ainsi, dans l'inflorescence des Graminées, les petits rameaux de fleurs qui constituent l'épi. Suivant qu'il porte une, deux, trois, ou un plus grand nombre de fleurs, l'épillet est dit uniflore, biflore, triflore, multiflore. L'épillet est muni à sa base de deux bractées nommées glumes, qui renferment une ou plusieurs fleurs accompagnées aussi de leurs bractées.

Épine. - En botanique, on donne le nom d'épine à des piquants qui adhèrent au tissu interne du végétal. Les épines peuvent naître sur la tige, comme dans les féviers, les cactus; elles sont alors dites caulinaires. Quelquefois elles se développent à l'extrémité des branches et des rameaux à la place des boutons; elles sont aussi terminales, comme dans le prunier épineux, les chalefs. Les épines naissent sur les feuilles dans la morelle mélongène, le chardon-Marie. Dans le citronnier (Agrumes), elles sont axillaires, parce qu'elles naissent dans l'angle supérieur que forment les feuilles avec la tige et les rameaux. Dans le groseillier, au contraire, elles sont inféraxillaires, c'est-à-dire naissant au-dessous du point d'attache de ces organes. Les épines sont ou solitaires ou fasciculées, dans un grand nombre de cierges. Elles peuvent se composer de plusieurs piquants, comme dans le chardon bénit. Enfin, les épines peuvent naître sur le péricarpe, les stipules, les pétioles, les folioles, etc.

ÉpinéphrineAdrénaline.

Épineux. - Qui ressemble à une épine; cet adjectif sert à désigner un certain nombre de parties qui ont plus ou moins cette forme, ou qui sont en rapport avec les organes dits épineux.

Epinière (moelle). - La moelle épinière fait suite au bulbe rachidien : elle est contenue dans le canal vertébral, et a la forme d'une longue tige cylindrique, légèrement aplatie d'avant en arrière : elle se termine à sa partie inférieure en cône. Elle plonge dans le liquide céphalo-rachidien contenu dans les méninges et est maintenue en place par deux rubans latéraux, ainsi que par les nerfs qui émanent d'elle. Elle présente deux sillons profonds, antérieur et postérieur, et est traversée de haut en bas par le canal de l'épendyme. La moelle épinière est composée d'une masse de substance grise, entourée de substance blanche. De la moelle épinière naissent des nerfs rachidiens par deux racines : une antérieure motrice, l'autre postérieure sensitive.

Épiphylle (botanique), du grec épi, sur, et phyllon, feuille. - Se dit de certains végétaux-cryptogames, de la famille des Champignons, qui se développent et végètent sur les feuilles des plantes et y causent, lorsqu'ils sont abondants, une véritable maladie.

Épiphyse (anatomie), du grec épi, sur, et phyein, croître. - On désigne sous ce nom la portion terminale qui forme les têtes des os longs et qui se développe séparée de l'os, et ne se soude avec lui qu'à l'âge adulte. - Nom donné également à la glande pinéale.

Épiphyte (botanique), du grec épi, sur, et phyton, plante. - Se dit des végétaux qui se fixent sur d'autres et se bornent à prendre un appui à leur surface, sans puiser en eux leur nourriture. Ce terme est opposé à celui de parasite qui désigne les plantes fixées sur d'autres plantes et empruntant pour vivre une partie de leur sève. Ainsi le gui, la cuscute sont parasites; les lichens, les mousses, certaines orchidées sont épiphytes.

Épiploon, en grec epiploon, de epipleô, je vogue sur. - Nom que l'on donne à un grand repli du péritoine qui flotte librement au-devant de l'intestin grêle. - C'est une dépendance de cette membrane séreuse, qui n'est autre chose qu'un prolongement membraneux, à deux feuillets, fourni par le péritoine qui, de la face concave du diaphragme, du foie et de la rate, se porte à l'estomac, en revêt les deux faces, déborde la grande courbure de ce viscère, s'étend plus ou moins bas sur les intestins grêles, se replie pour se porter au côlon-transverse, forme des replis ou appendices, des stries ou bandelettes graisseuses, et est parsemé dans toute son étendue de ramifications vasculaires. - Cette membrane, nommée aussi omenton, de omen, présage, parce qu'elle était examinée par les aruspices; operimentum, parce qu'elle semble former une couverture à l'intestin grêle, a été appelée vulgairement la coiffe, particulièrement dans les animaux de boucherie.

Épisperme. - Enveloppe extérieure de la graine, autrement dit la peau qui la recouvre. 

Épissage. - Processus moléculaire qui se produit dans le noyau des cellules eucaryotes avant que l'ARN messager (ARNm) ne quitte le noyau pour être traduit en protéine dans le cytoplasme.

Épissage alternatif. - Mécanisme qui permet à un seul gène de produire plusieurs variantes d'ARNm en coupant et en assemblant différemment les exons et introns.

Épistome (anatomie, zoologie), du grec épi, sur, et stoma, bouche. - C'est la portion de la face supérieure des insectes qui avoisine immédiatement les pièces de la bouche. On l'appelle vulgairement le chaperon.

Epithélium, du grec epi = sur, et thêle = mamelon). - Tissu formé de cellules réunies en une seule ou plusieurs assises formant des lames qui recouvrent les surfaces extérieures et intérieures du corps. On distingue : l'épithélium simple, formé d'une couche de cellules, stratifié s'il en possède plusieurs couches, pavimenteux si les cellules sont plus larges que hautes, cylindrique si les cellules sont plus hautes que larges. Le rôle des épithéliums est variable : c'est tantôt un organe de proteclion (épiderme), de sécrétion (glande), d'absorption, tantôt un organe de réception des excitations nerveuses (gustation, olfaction, etc.). 

Equilibrioception = sens de l'équilibre. - Sens qui permet à un organisme de percevoir son orientation et ses mouvements dans l'espace. 

Érection. - Phénomène physiologique qui se produit chez les hommes lorsque le pénis devient rigide, généralement en réponse à une stimulation sexuelle ou à une excitation.

Ergot. - On donnet, en général, ce nom aux ongles des doigts imparfaitement développés, et qui se trouvent ordinairement placés derrière les autres.

Érichte ou Erichthus (zoologie). - Nom primitivement appliqué à des formes larvaires de Squillides (Les Crustacés). On avait fait du faux genre Erichthus le type d'une famille de Stomapodes.

Erpétologie ou Herpétologie*. - Branche de la zoologie consacrée à l'étude des reptiles.

Erratiques (zoologie). - Mauduit a désigné ainsi les oiseaux qui migrent pour chercher leur nourriture, lorsque celle qu'ils avaient dans un pays vient à leur manquer. On parle plus couramment d'oiseaux migrateurs.

Érythroblastes. - Cellules précurseurs des érythrocytes ou globules rouges (hématies), dans le processus de l'érythropoïèse, qui est la production de globules rouges dans la moelle osseuse. .

ÉrythrocytesHématies.

Érythropsine (biochimie). - Substance rouge ou pourpre rétinien qui recouvre ou teinte la rétine de certains animaux. D'après les expériences de Kühne et de Ball , elle disparaît sous l'influence de la lumière, pour se reconstituer à l'obscurité. 

Espèce vivante*. - Division du
genre; l'espèce se subdivise en variétés. On peut définir l'espèce comme : « l'ensemble de tous les individus qualitativement identiques et ne présentant entre eux, dans leurs éléments vivants, que des différences quantitatives ». Mais l'insuffisance des connaissances rend difficile l'étude qualitative des espèces vivantes. Aussi a-t-on cherché une définition applicable. On sait que des individus très différents ne se reproduisent pas entre eux, que des individus plus voisins peuvent avoir des accouplements féconds, enfin que si les deux conjoints sont très voisins, de la même espèce, leurs produits sont eux-mêmes féconds. La définition est la suivante : appartiennent à une même espèce les individus capables de reproduire par la génération d'autres individus aptes à se propager à leur tour.

Essentiels, -ielles. - Cette épithète s'applique en principe à ce qui concerne l'essence d'une chose: En chimie végétale, on appelait ainsi essentiels certains principes des végétaux, tels que des huiles essentielles, des sels essentiels. - Les huiles essentielles existent principalement dans les plantes aromatiques; on les en sépare par la distillation, et elles sont la cause de leurs principales propriétés. Mais il n'en est pas de même des sels dits essentiels. La plupart sont extraits par incinération de certaines plantes, comme l'absinthe, la centaurée, etc. D'autres sont préparés par macération; tel est le sel essentiel de Lagareye (extrait sec de quinquina), jadis d'un usage assez fréquent. Ce ne sont donc pas véritablement des principes immédiats; ceux-ci ont été détruits par la combustion lorsque c'est ce moyen que l'on a employé. Ainsi on brûlait ces plantes, on lessivait leurs cendres et on obtenait par l'évaporation des sels brunis par un reste d'huiles empyreumatiques et de matières charbonneuses, qui, croyait-on à tort, conservaient encore les vertus de la plante.

Estivation. - Phénomène observé chez de nombreux animaux, où ils entrent dans un état de dormance prolongée en réponse à des conditions environnementales défavorables, telles que la chaleur excessive, la sécheresse ou le manque de ressources alimentaires. 

Estomac. - Viscère membraneux, dans lequel commence la digestion des aliments. - Chez l'humain, l'estomac est une vaste poche située entre l'oesophage et le duodénum, dans laquelle s'amassent les aliments après leur ingestion. Sa forme rappelle celle d'une cornemuse. On lui décrit une face antérieure, une face postérieure, deux bords, l'un à droite et en haut dit petite courbure, l'autre à gauche et en bas ou grande courbure. L'ouverture supérieure, qui le fait communiquer avec l'oesophage, est le cardia, l'ouverture inférieure, qui s'ouvre dans le duodénum, est le pylore. L'estomac se compose de quatre couches : une séreuse, une musculeuse, une celluleuse et une muqueuse. La muqueuse présente un grand nombre de replis contenant des glandes, qui sécrètent de la pepsine, du mucus et le suc gastrique. Dans l'estomac, les aliments sont brassés et réduits en bouillie assimilable, puis envoyés dans l'intestin. - Simple chez le cheval, le porc et le chien, l'estomac est quadruple chez les ruminants. On le divise en rumen, feuillet, bonnet et caillette. - Chez les oiseaux, il présente une conformation spéciale et comprend, outre le gosier, qui triture les aliments, et le ventricule succenturié, qui sécrète le suc gastrique, un renflement de l'oesophage, le jabot, où les aliments séjournent plus ou moins longtemps. - Les échinodermes, les mollusques, les insectes possèdent une cavité digestive semblable à l'estomac des vertébrés,

Étamine. - Organe sexuel mâle des végétaux à fleurs. Une étamine complète comprend une partie inférieure grêle, le filet, et une partie supérieure, l'anthère, qui produit le pollen. La forme, le nombre des étamines varient suivant les plantes. Si le nombre des étamines est égal à celui des pétales, l'androcée est isostémone; s'il est le double, l'androcée est diplostémone; s'il l'égale plusieurs fois, l'androcée est polystémone. Si l'étamine s'insère sous le gynécée, elle est dite hypogyne (primevère); si elle s'insère autour du gynécée, elle est périgyne (prunier); si elle s'insère au-dessus de l'ovaire, elle est épigyne (carotte). Si les étamines sont égales ou inégales, on les dit didynames, tétradynames; si elles sont indépendantes ou concrescentes, elles sont monadelphes, diadelphes, polyadelphes. Si la concrescence a lieu par les anthères, les étamines sont synanthérées.

Étamines mésodiscales (botanique). - Se dit des étamines placées sur la face supérieure du disque.

Étendard (botanique). - On désigne sous ce nom le pétale supérieur de la corolle papilionacée. Ce pétale est ordinairement plus grand que les autres, et redressé. Il porte aussi le nom de Pavillon. On peut en voir des exemples dans toutes les fleurs de la famille des Papillionacéee, telles que celles des pois, des haricots, du faux acacia, etc.

Ethmoïde, du grec ethmos = crible, et eidos = aspect). - Se dit de l'os du crâne situé à la racine du nez, et dont la surface est criblée de petits trous.

Éthologie. - Branche de la biologie qui étudie le comportement animal. Cette discipline cherche à comprendre les motifs comportementaux, les mécanismes sous-jacents et les adaptations qui permettent aux animaux de survivre, de se reproduire et de s'adapter à leur environnement.

Étiolement. - Phénomène observé chez les plantes lorsque celles-ci poussent dans des conditions de faible luminosité, ce qui entraîne un allongement excessif des tiges et une pâleur des feuilles. Lorsque les plantes manquent de lumière, elles cherchent à maximiser leur exposition à la lumière en allongeant leurs tiges et en développant des feuilles plus petites et plus claires. Cela leur permet d'atteindre la lumière disponible, mais cela peut également affaiblir la structure de la plante et réduire sa capacité à produire des nutriments par photosynthèse.

Étoilé (botanique). - Se dit de certains organes disposés en étoile ou en forme d'étoile. Les poils étoilés sont ceux qui produisent des rameaux simples partant, en divergeant, d'un centre commun, comme dans le ciste à feuilles de polium, la guimauve et le croton pénicillé. La corolle est étoilée quand elle est en roue avec les divisions très aiguës. Dans une espèce de lampsane, le calice est aussi étoilé. Le stigmate est disposé en étoile ou étoilé dans l'asaret, la pyrole à une fleur et les garcinies. Les carpelles soudés du damasone figurent par leur réunion la forme exacte d'une étoile. Enfin, un grand nombre de plantes ont pour nom spécifique stellatus (étoilé), qui fait allusion à la forme de quelqu'une de leurs parties. La disposition des feuilles en étoile (verticilles) des rubiacées avait valu, de la part de Linné, le nom d'étoilées à la famille des Rubiacées.

Étrier = stapes. - Os situé dans l'oreille interne des mammifères. Il fait partie du système auditif et est impliqué dans la transmission des vibrations sonores de l'oreille moyenne à l'oreille interne. Sa forme ressemble à celle d'un étrier de cheval, d'où son nom. L'étrier est le plus petit os du corps humain et mesure environ 3 millimètres de long. Il se trouve entre l'enclume et le marteau, et il est attaché à la membrane de la fenêtre ovale de l'oreille interne. Lorsque les ondes sonores frappent le tympan, elles provoquent des vibrations qui sont amplifiées par les os de l'oreille moyenne. Ces vibrations sont ensuite transmises à l'oreille interne, où elles stimulent les cellules ciliées de la cochlée, déclenchant ainsi le processus de conversion des vibrations en signaux électriques qui sont ensuite envoyés au cerveau via le nerf auditif.

Étui. - 1) Couche qui entoure immédiatement le moelle dans les tiges ligneuses des végétaux dicotylédonés. -  2) Chez les insectes la première paire d'ailes, celle qui s'insère à l'anneau moyen duthorax toutes les fois que ces ailes coriaces, dans une partie ou dans la totalité de leur étendue, ne servent plus au vol.

Euchromatine. - Forme de chromatine  présente dans le noyau des cellules eucaryotes. Contrairement à l'hétérochromatine, qui est plus dense et généralement associée à une expression génique réprimée, l'euchromatine est généralement associée à une expression génique active. 

Eucaryotes. - Groupe diversifié d'organismes dont les cellules possèdent un noyau délimité par une membrane nucléaire qui contient l'ADN de la cellule, et d'autres organites cellulaires qui effectuent diverses fonctions métaboliques et cellulaires. 

Euploïdie. - Terme utilisé en génétique pour décrire le nombre de jeux complets de chromosomes dans une cellule ou un organisme. Dans une cellule euploïde, le nombre de chromosomes est un multiple entier du nombre haploïde de chromosomes de l'espèce donnée. Les cellules humaines, par exemple, sont généralement diploïdes, ce qui signifie qu'elles contiennent deux ensembles complets de chromosomes, soit 46 chromosomes au total (23 paires), dont une paire de chromosomes sexuels. Dans ce cas, le nombre haploïde de chromosomes est de 23. Cependant, certaines cellules ou organismes peuvent être polyploïdes, ce qui signifie qu'ils contiennent plus de deux ensembles complets de chromosomes. Par exemple, les cellules de certains tissus végétaux peuvent être triploïdes (trois ensembles de chromosomes), tétraploïdes (quatre ensembles de chromosomes) ou même plus. 

Evo-devo ( = evolutionary developmental biology). - Branche de la biologie qui étudie comment les processus du développement embryonnaire ont évolué au fil du temps et comment ils influencent l'évolution des formes et des structures chez les êtres vivants. l'evo-devo  cherche ainsi à comprendre comment les changements dans les gènes du développement peuvent conduire à des changements morphologiques à grande échelle entre espèces. Cette discipline met en relation la génétique du développement (par exemple les gènes Hox, qui organisent le plan du corps) avec la théorie del'évolution. Elle a permis de révéler que des structures très différentes chez les animaux (comme les ailes, les nageoires ou les pattes) peuvent partager des bases génétiques et embryonnaires communes. Cela implique que de nombreux traits évolutifs peuvent émerger non pas par l'apparition de nouveaux gènes, mais par des changements dans la régulation de gènes existants. L'evo-devo a aussi mis en lumière l'importance de la modularité et de la plasticité dans le développement biologique, montrant que des petites modifications dans des modules de développement peuvent produire des effets importants à l'échelle morphologique. Elle remet en question une vision linéaire de l'évolution en soulignant que des formes anciennes peuvent être réutilisées ou transformées par les processus développementaux.

Évolution. - Pocessus biologique fondamental correspondant à des changements progressifs et graduels dans les caractéristiques héréditaires d'une population au fil du temps. L'évolution explique comment les espèces se sont diversifiées et adaptées à leur environnement au fil des millions d'années. Elle repose sur le principe de la sélection naturelle, proposé par Charles Darwin, et selon lequel les individus d'une population présentent des variations héritables. Ces variations peuvent conférer des avantages ou des désavantages dans la survie et la reproduction dans un environnement donné. Les individus ayant des caractéristiques favorables ont une meilleure chance de survivre et de transmettre leurs gènes à la génération suivante, ce qui conduit à une augmentation de la fréquence de ces caractéristiques dans la population au fil du temps. L'évolution peut se produire de différentes manières, notamment par la mutation génétique, la recombinaison génétique lors de la reproduction sexuée, la dérive génétique aléatoire et la migration des individus entre les populations. Au fil du temps, l'évolution peut entraîner la formation de nouvelles espèces, la diversification des formes de vie et l'adaptation aux différents milieux et pressions sélectives. Cela explique la grande biodiversité que nous observons sur Terre.

Exine. - Couche externe d'une spores ou d'un grain de pollen. C'est une structure présente chez les plantes vasculaires (plantes à graines, fougères, etc.) ainsi que chez certains types d'algues. L'exine est composée de matériaux résistants, tels que des sporopollénines, qui lui confèrent une grande résistance et lui permettent de protéger la cellule reproductrice (spore ou grain de pollen) contre les dommages environnementaux, tels que la dessiccation, les UV et les attaques microbiennes. L'exine présente souvent une structure complexe et diverses formes, qui peuvent être utilisées pour identifier les espèces végétales et reconstituer leur évolution. 

Exocytose. - Processus cellulaire par lequel les cellules expulsent des substances de leur cytoplasme vers l'extérieur de la cellule. (Endocytose).

Exoderme Ectoderme.

Exogamie. - Modèle de reproduction dans lequel les individus s'accouplent ou se reproduisent avec des individus provenant de populations ou de groupes différents de leur propre groupe social ou de leur propre famille. Cela peut se produire à différentes échelles, que ce soit entre individus d'une même espèce mais de populations différentes, entre individus de groupes sociaux distincts, ou entre individus de familles différentes au sein d'une même population. Dans de nombreuses espèces animales, l'exogamie est favorisée pour promouvoir la diversité génétique au sein de la population, ce qui peut renforcer la résistance aux maladies, favoriser l'adaptabilité aux changements environnementaux et réduire le risque de consanguinité et d'accumulation de mutations délétères. Dans le contexte humain, l'exogamie peut être sociale, culturelle ou géographique. Par exemple, les mariages entre membres de différentes communautés, ethnies ou religions peuvent être considérés comme une forme d'exogamie sociale. De même, la migration et les mariages entre individus de différentes régions géographiques peuvent favoriser l'exogamie. (Endogamie).

Exogènes (histoire de la botanique), exô, dehors, gennaô, je produis. - Nom proposé par A -P. de Candolle  pour désigner les végétaux dicotylédonés, lesquels ont les vaisseaux tous sensiblement concentriques autour d'un étui cellulaire, et disposés de façon que les plus anciens sont au centre et les plus jeunes à la circonférence, de manière que la plante se durcit de dedans en dehors" (Théor. élém de la botanique., 1813, p. 209). De là l'origine de ce nom qui n'a pas été admis, parce que le terme endogènes comparatif est vicieux.

Exon. - Segment de séquences d'ARN (acide ribonucléique) présent dans le pré-ARNm (ARN prémessager) qui code pour des protéines. Les exons sont répartis dans le pré-ARNm et alternent avec les introns. Ils sont transcrits à partir du gène et sont initialement inclus dans le transcrit primaire de l'ADN. Ces régions codantes subissent l'épissage, processus moléculaire qui permet de réunir les exons et d'éliminer les introns non codants, formant ainsi l'ARNm mature. Les exons représentent les parties de l'ARNm qui seront traduites en acides aminés et assemblées pour produire des protéines.

Exorhize (botanique), du grec exô, dehors, et rhiza, racine. - L.-C. Richard a donné ce nom aux embryons dont la radicule se prolonge pour devenir elle-même la racine, par opposition aux embryons endorhizes dont l'extrémité radiculaire renferme un tubercule radicellaire qui en sort par la germination, pour former par son prolongement la racine de la plante naissante. Les végétaux dont les embryons sont exorhizes portent, d'après le même botaniste, ce nom d'exorhizes et constituent le groupe des Dicotylédones des autres auteurs.

Exosquelette. - Structure rigide que certains animaux possèdent à l'extérieur de leur corps. Contrairement aux vertébrés, qui possèdent un squelette interne ou endosquelette. Les exosquelettes sont principalement composés de matériaux durs tels que la chitine (chez les arthropodes comme les insectes et les crustacés) ou le carbonate de calcium (chez les mollusques comme les coquilles d'escargots ou les coquillages). Ces structures fournissent des sites d'attache pour les muscles. L'exosquelette offre aussi une protection contre les prédateurs et les dommages mécaniques, ainsi qu'un support structurel pour la locomotion et d'autres fonctions physiologiques. Cependant, il peut également limiter la croissance de l'animal, car il doit être périodiquement retiré et remplacé à mesure que l'animal grandit. Les insectes sont peut-être le groupe le plus connu pour leur exosquelette, qui constitue leur cuticule externe. Les crustacés, les arachnides et de nombreux autres invertébrés possèdent également des exosquelettes. Même certains organismes marins, comme les mollusques, possèdent des coquilles externes formant un exosquelette.

Exotiques (espèces). - Espèces végétales et animales non indigènes introduites par des moyens naturels ou induits par l'activité humaine dans un écosystème. Leur impact a tendance à être prononcé et souvent catastrophique pour les espèces indigènes, en particulier sur les écosystèmes insulaires où les ressources et les territoires sont limités. Dans le parc national des îles Galapagos, par exemple, les chats, les rats, les cochons, les chèvres, les guêpes et d'autres animaux introduits par l'homme ont perturbé les nids et les réserves de nourriture et ont ainsi réduit les populations de tortues endémiques et d'autres espèces.

Expirateurs (muscles). - On appelle ainsi les muscles qui, par leur contraction plus ou moins simultanée, contribuent à diminuer la capacité de la poitrine et à expulser l'air contenu dans les poumons (expiration). Il n'est pas facile de déterminer d'une manière précise quels sont tous les muscles véritablement expirateurs; pour quelques-uns des auteurs consultés, la question n'est pas douteuse : ainsi les intercostaux internes et externes; les sous-costaux; le triangulaire du sternum; le grand pectoral, dans ses trois quarts supérieurs; le petit dentelé postérieur inférieur; le grand dorsal (Beau et Maissiat); le trapèze, dans sa portion dorsale; le transverse et les obliques du bas-ventre; le pyramidal; l'ischio-coccygien et le releveur de l'anus, sont véritablement expirateurs. Ceux pour lesquels il y a quelques doutes, sont : les sur-costaux, le sous-clavier, le petit pectoral, le grand dentelé, le petit dentelé postérieur, supérieur, le droit abdominal, le carré des lombes...

Expiration (physiologie). - C'est un des actes de la respiration, celui par lequel l'air qui a pénétré dans la poitrine par l'inspiration en est expulsé.

Explosion évolutive. - Evénement dans l'histoire du vivant sur Terre où la biodiversité connaît une augmentation rapide et significative sur une relativement courte période géologique, souvent en comparaison avec les périodes qui l'ont précédée. 

Extenseurs (muscles). - On a donné ce nom à des muscles qui portent une partie dans l'extension. 

Extinction. - Processus naturel  correspondant à la disparition des derniers représentants d'une espèce. Il y a eu au cours de l'histoire de la Terre plusieurs extinctions de masse, phénomènes qui ont vu, en peu de temps, la disparition concommitante de nombreuses espèces vivantes à travers le globe

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Dictionnaire Les mots du vivant
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