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Tabatière
(anatomie). - Dépression située sur le côté du poignet, entre les tendons
du muscle' long'abducteur
du pouce et du muscle court extenseur du pouce. Cette dépression crée
une petite cavité triangulaire lorsque le pouce est étendu et le poignet
est en légère extension. Elle tire son nom de sa ressemblance avec le
petit contenant utilisé pour ranger du tabac à priser dans le passé.
C'est une zone anatomique importante car elle permet un accès relativement
facile à l'artère radiale, qui passe à travers
cette région. En effet, lorsqu'on palpe le pouls radial, on le fait généralement
dans cette tabatière. De plus, dans cette région, on peut également
observer le nerf radial superficiel, qui traverse
le poignet pour fournir une innervation à certaines parties de la main.
Tacamahaca ou Tacamaque (ancienne matière médicale). - Sorte de résine anciennement utilisée en médecine et qui provenait semble-t-il de différentes sources et particulièrement de quelques espèces d'Iciquier et de Calophylle. Une première espèce décrite par plusieurs auteurs sous le nom de résine animée, a été désignée sous celui de Tacamaque jaune huileuse par Guibourt, qui la confondait avec la résine animée produite par les iciquiers d'Amérique. Elle est un peu opaque ou transparente, d'un jaune quelquefois un peu rougeâtre, se laisse mâcher facilement en donnant une saveur douce et agréable, et a une odeur suave et assez forte. Plusieurs espèces du genre Calophylle, le résine tacamahaca des Indes, le C. inophylle de la Réunion, entre autres, donnent encore une résine tacamaque verte, molle, gluante, connue sous les noms de Tam. de l'île Bourbon, Baume vert, Baume de Marie. Talles, Taller. - Les talles sont les branches qui se détachent du collet d'une plante et y forment une touffe; les céréales, les gazons tallent lorsqu'ils émettent de tour collet des chaumes secondaires qui plus tard produiront un épi ou une panicule. Talon (anatomie), talus, calx des Latins. - On appelle ainsi la partie postérieure et inférieure du pied qui fait une saillie au delà du niveau de la circonférence inférieure de la jambe. Cette saillie est formée par l'os-calcanéum. Tampon (système). - Mécanisme qui permet de maintenir le pH du sang et des fluides corporels dans une plage étroite et stable, généralement autour de 7,4. Ce système est essentiel car de légères variations du pH peuvent avoir des conséquences graves sur le fonctionnement des enzymes et des processus métaboliques. Le principal système tampon du sang est le couple bicarbonate/carbonate (HCO₃⁻/CO₂). Lorsque l'acidité augmente (pH diminue), l'excès d'ions hydrogène (H⁺) est neutralisé par les ions bicarbonate, formant de l'acide carbonique (H2CO3), qui se décompose ensuite en eau et dioxyde de carbone. Inversement, si le sang devient trop basique (pH trop élevé), le dioxyde de carbone peut réagir avec l'eau pour former de l'acide carbonique, qui libère des ions hydrogène, abaissant ainsi le pH. D'autres systèmes tampons complémentaires existent dans l'organisme, notamment les protéines plasmatiques, l'hémoglobine dans les globules rouges, et les phosphates. Tous agissent ensemble pour maintenir l'équilibre acido-basique nécessaire au bon fonctionnement cellulaire. Des organes comme les reins et les poumons participent également à ce régulation en éliminant les excès d'acide ou en ajustant le taux de CO2 dans le sang. Tanin ou Tannin. - Il existe dans l'écorce de chêne une substance qui jouit de la propriété de former avec les peaux des animaux une combinaison imputrescible, qui n'est autre chose que le cuir. Cette substance à laquelle le tan des tanneurs doit son efficacité est une matière astringente; sa dissolution précipite en noir les sels de fer; elle forme dans les dissolutions d'albumine et de gélatine des, précipités blanchâtres volumineux qui durcissent à l'air et deviennent imputrescibles. Ce n'est pas seulement dans l'écorce de chêne que se trouve le principe dont nous parlons; on le trouve dans la noix de galle, dans l'écorce de la plupart des arbres, notamment du marronnier, de l'orme, du saule, dans certains sucs, comme le cachou, etc., et, en général, dans toutes les parties des végétaux jouissant de propriétés dites astringentes. Tapioca. - Espèce de fécule alimentaire que l'on retire de la racine de Manioc. Tarière . - On donne ce nom à des organes diversement figurés que portent à l'extrémité postérieure de l'abdomen certains insectes, tels que les ichneumons, les sirex, les cynips, les tenthrèdes, les sauterelles, les cigales, etc. Ces tarières, le plus ordinairement destinées à la ponte, sont presque toujours l'apanage des femelles, qui les emploient à percer les téguments des végétaux ou des animaux pour déposer leurs actifs sous ces tissus. Taro (botanique). - Nom généralement répandu en Océanie pour désigner une matière féculente nutritive qu'ils retirent de l'Arum esculentum, Lin., et de l'A. sagittafolium, Lin., qui sont aujourd'hui du genre Caladium, Venten. Ces plantes sont traditionnellement cultivées dans les lieux humides, près des cabanes; elles croissent à l'état sauvage et leur fécule est très pure. En Nouvelle-Zélande, on nome aussi taro une espèce de pain grossier fait avec les racines de l'Acrostichum furcatum, Less. Tarse, du grec tarsos =claie). - Partie postérieure du pied, comprise entre la jambe et le métatarse, ou mieux entre les articulations tibiotarsienne et la tarsométatarsienne, vulgairement cou-de-pied. Le trase est composé de sept os formant deux groupes. Le groupe postérieur comprend l'astragale et le calcanéum. - Cartilage tarse : cartilage de la paupière. - Chez les insectes, ensemble des articles qui terminent chaque membre, en partant du tibia. Taurine. - Acide aminé synthétisé naturellement par l'organisme à partir d'autres composés, principalement dans le foie, en combinant des molécules de cystéine et de vitamine B6. La taurine est présente dans divers tissus du corps, notamment dans le cerveau, les muscles cardiaques et les globules rouges. Elle joue un rôle important dans plusieurs fonctions biologiques, telles que la régulation du calcium, la stabilisation des membranes cellulaires, la régulation du métabolisme lipidique et l'amélioration de la fonction cardiaque. On la trouve également dans certains aliments comme le poisson et les produits laitiers, mais elle est souvent ajoutée aux boissons énergisantes en raison de ses effets supposés sur l'énergie et la concentration. Taxinomie ou Taxonomie*. - Science des lois de la classification. La taxonomie phylogénétique, vise à refléter au mieux les relations phylogénétiques dans la classification des organismes. Cela signifie que les groupes taxonomiques doivent être monophylétiques, c'est-à-dire qu'ils doivent inclure un ancêtre commun et tous ses descendants. Taxon. - Unité taxonomique dans la classification biologique des organismes vivants. Taxonomique (classification). - Système de classification utilisé pour organiser et classifier les organismes vivants en groupes hiérarchiques en fonction des caractéristiques morphologiques, anatomiques, moléculaires, écologiques et génétiques des organismes. La classification taxonomique est basée sur les principes de la systématique, qui vise à refléter les relations évolutives entre les différentes espèces. Elle est représentée sous forme d'arborescence ou de hiérarchie, avec différents niveaux de classification, appelés taxons (ci-dessus). Tectrices, du latin tectrix, qui couvre. - Les ornithologistes donnent ce nom aux plumes imbriquées qui, chez les oiseaux; couvrent l'aile et la base de ses grandes plumes, ou la base des grandes plumes de la queue. Téguments. - Couches membraneuses formées d'une ou plusieurs couches de cellules, destinées à recouvrir et à protéger les parties sous-jacentes, et qui recouvrent extérieurement les corps des animaux. Les botanistes l'ont aussi adopté pour désigner l'enveloppe extérieure des plantes. Télencéphale. - Partie la plus antérieure et la plus développée du cerveau chez les vertébrés. Il fait partie du prosencéphale, la partie avant du cerveau qui se développe à partir du tube neural pendant le développement embryonnaire. Télophase . - Dernière phase de la mitose. Elle succède à l'anaphase et précède ou se termine par la cytokinèse, qui est le processus de division du cytoplasme pour former deux cellules filles distinctes. Telson. - Structure anatomique présente chez certains arthropodes. Il fait partie de la partie postérieure ou de la queue de ces animaux. Chez les Arachnides, le telson est situé à l'extrémité de l'abdomen. Chez les araignées, le telson peut prendre la forme d'un appendice mince et pointu qui n'a pas de fonction piquante ou venimeuse. Chez les scorpions, le telson est un appendice venimeux qui fait partie du dard situé à l'extrémité de la queue. Chez les crustacés, le telson est une partie de la queue située à l'extrémité postérieure du corps. Il peut être bifide (divisé en deux branches) ou non, selon l'espèce. Le telson est impliqué dans la propulsion et la direction de la nage chez les crustacés. Tempe. - On a donné ce nom à la dépression que présente la tête sur ses parties latérales, entre le front et l'oeil qui sont en avant, et l'oreille qui est en arrière. Elle correspond à la fosse-temporale. Temporal. - Qui a rapport aux tempes. Os temporal : os pair, non symétrique, qui occupe la partie latérale et inférieure du crâne, au-dessous du pariétal et au-devant de l'occipital. Il et percé de nombreux canaux par où passent les nerfs et les vaisseaux se rendant à l'oreille interne, ou s'en éloignant. Temps de séjour. - Les différents cycles biogéochimiques ont des durées différentes et, aux différentes étapes d'un cycle, les éléments concernés peuvent être mobilisés ou stockés pendant des durées différentes. On est ainsi conduit à introduire la notion de temps de séjour (ou temps de résidence), qui est la durée moyenne pendant laquelle une molécule individuelle (ou un atome donné) reste dans un réservoir particulier. Tendineux, qui a rapport aux tendons. Le terme est souvent utilisé pour décrire des caractéristiques, des fonctions ou des conditions associées aux tendons, comme "rupture tendineuse", "inflammation tendineuse" ou "adaptable tendineux". - le tissu tendineux est un type de tissu conjonctif fibreux qui relie les muscles aux os. Il est composé principalement de fibres de collagène organisées de manière parallèle pour former des structures solides et résistantes. Les tendons sont essentiels pour la transmission de la force générée par les contractions musculaires aux os, ce qui permet le mouvement des articulations. Tendon. - Les tendons se présentent sous la forme d'un cordon blanchâtre. Les tendons sont plus ou moins longs, quelquefois ronds, mais généralement aplatis, d'un blanc luisant. Ils sont constitués par des fibres conjonctives légèrement ondulées. Ils sont généralement flexibles mais très résistants, ce qui leur permet de supporter des charges élevées tout en transmettant efficacement la force musculaire aux os. Ils sont présents dans tout le corps où des mouvements sont nécessaires, reliant les muscles aux os dans les articulations. Tendon d'Achille. - On appelle ainsi, en souvenir de la blessure du héros grec, un gros tendon aplati, formé, à la partie postérieure et inférieure de la jambe, par la réunion des tendons des muscles jumeaux et soléaires et s'attachant au calcanéum. Tenon (capsule de) = gaine de Tenon = fascia bulbaire. - Structure fibreuse située autour du globe oculaire, ntre la sclère (la partie blanche de l'oeil) et les muscles oculomoteurs qui contrôlent les mouvements de l'œil. Elle est principalement composée de tissu conjonctif dense et fibres élastiques, ce qui lui confère une certaine élasticité et résistance. La capsule de Tenon aide à maintenir la forme globulaire de l'œil en fournissant un support structurel. Elle protège l'oeil contre les traumatismes externes en amortissant les chocs et en absorbant les forces mécaniques. Elle est également impliquée dans la coordination des mouvements oculaires en agissant comme une gaine pour les muscles oculomoteurs. Les muscles extraoculaires se fixent sur la capsule de Tenon et leurs contractions sont transmises à l'œil pour permettre des mouvements précis et coordonnés. Tentacules, du latin tentare, tâter. - On donne ce nom aux prolongements charnus, non articulés, non soutenus par des parties solides avec lesquels les animaux à corps mou, et particulièrement les Mollusques, les Vers, les Coelentérés et les Protozoaires saisissent leur proie ou touchent les objet pour les reconnaître. Tépale. - Structure florale présente dans certaines plantes à fleurs, notamment chez les monocotylédones. Contrairement à de nombreuses fleurs où les sépales et les pétales sont clairement différenciés, dans certaines fleurs, les sépales et les pétales peuvent être semblables en apparence et sont donc désignés collectivement sous le terme de tépales. Les tépales peuvent avoir des couleurs, des formes et des textures similaires et remplissent des fonctions similaires, telles que la protection des organes reproducteurs de la fleur et l'attraction des pollinisateurs. Chez certaines espèces, les tépales peuvent être tous de la même couleur et de la même texture, tandis que chez d'autres, ils peuvent présenter des différences subtiles de couleur ou de forme. Dans certains cas, les tépales peuvent être fusionnés pour former une structure tubulaire ou en forme de cloche autour des organes reproducteurs de la fleur. Térébenthine. - La térébenthine est un liquide brun très visqueux qui suinte par des incisions faites un pin maritime lorsqu'il a un certain âge, environ 40 ans. On la purifie en la filtrant sur du menu bois, puis en la faisant passer lentement à travers les ais mal joints d'un tonneau, et enfin on la distille. Par cette opération la térébenthine se sépare en deux parties : l'une solide et inodore, c'est la colophane; l'autre liquide et odorante, c'est l'essence de Térébenthine. Tergéminé, du latin ter, trois, et geminatus, doublé. - Adjectif dont on se sert pour désigner des feuilles dont le pétiole commun porte à son sommet une paire de folioles, et en outre deux pétioles secondaires qui ont aussi chacun à leur sommet une paire de folioles. Exemple : Mimosa tergemina, Lin, de l'Amérique méridionale. Terpènes. - Les terpènes sont la classe la plus vaste d'isoprénoïdes et comprennent des composés tels que les monoterpènes (deux unités isopréniques), les sesquiterpènes (trois unités), les diterpènes (quatre unités), les triterpènes (six unités) et les tétraterpènes (huit unités). Les terpènes sont largement présents dans les huiles essentielles des plantes et ont des propriétés aromatiques et médicinales. Tertiaire (ère). - Nom informel des deux premiers systèmes du Cénozoïque, le Paléogène et le Néogène. Elle est précédée par le Mésozoïque (ère Secondaire) et est suivie par le Quaternaire., également connue sous le nom de Mésozoïque. Le Tertiaire s'est étendue d'environ 65,5 millions à 2,588 millions d'années avant notre ère. Le début de l'Ère Tertiaire a été marqué par l'extinction des dinosaures à la fin du Crétacé et le début d'une période de récupération et de diversification de la vie. Les mammifères ont continué à prospérer et à se diversifier, tandis que de nombreux groupes de plantes et d'animaux ont évolué et se sont adaptés à de nouveaux environnements et conditions climatiques. Tertiaire (structure). - Conformation tridimensionnelle d'une protéine, comprenant des interactions entre les éléments structurels secondaires et formée à partir d'interactions entre les chaînes latérales d'acides aminés. Test ou Têt, en latin testa. - Mot par lequel les auteurs ont souvent désigné l'enveloppe de la plupart des mollusques à laquelle nous donnons le nom de coquille, et d'où est venu le qualificatif de testacés appliqué aux animaux qui en sont pourvus. Il paraît cependant, que le mot testa étant défini d'après la dureté, la solidité et même le mode de rupture de l'enveloppe crétacée, recevait une application moins restreinte que celle que nous lui donnons aujourd'hui; ainsi on rangeait parmi les testacés, les Tortues, les Crustacés, les Oursins. Testa. - En botanique, c'est le nom par lequel on désigne l'enveloppe la plus extérieure de la graine. En zoologie le terme est également utilisé (généralement sous les formes francisées de test ou de têt pour désigner la coquille des mollusques ou l'enveloppe de divers autres invertébrés (tuniciers, notamment). Testicule. - Glande génitale mâle, qui produit les spermatozoïdes. Les testicules sont normalement au nombre de deux, situés dans les bourses (scrotum); ils ont la forme d'un ovoïde aplati, du volume d'un oeuf de pigeon, Chaque testicule est enveloppé de deux membranes, l'une fibreuse, adhérente, appelée albuginée; l'autre mobile, la tunique vaginale. Testostérone. - Hormone stéroïde produite principalement par les cellules de Leydig dans les testicules chez les mammifères mâles, et en quantités moindres par les ovaires chez les femelles et par les glandes surrénales chez les deux sexes. C'est l'une des principales hormones sexuelles masculines. Tête, du latin testa = pot de terre. - Extrémité supérieure du corps de l'humain et antérieure de celui des autres animaux, contenant le cerveau et les organes de plusieurs sens. Thalamencéphale. - Nom sous lequel on désigne la partie dorsale du diencéphale ou cerveau intermédiaire antérieur. Thalamus, mot latin qui signifie lit nuptial. - Nom donné au réceptacle de la fleur ou extrémité du pédicelle où s'insèrent les organes de la fleur; c'est de ce mot qu'est venu celui de thalamiflore, qui est à peu près synonyme de torus. Thalle. - Structure caractéristique des champignons, des algues et de certaines plantes primitives, telles que les mousses et les lichens. Les organismes avec un thalle n'ont pas de structures spécialisées distinctes. Thallophytes. - Groupe, non reconnu par les calssifications actuelles, de plantes qui se caractérisent (par oppposition aux cormophytes) par l'absence de tissus vasculaires spécialisés pour le transport de l'eau, des nutriments et d'autres substances à travers la plante. On range principalement parmi les thallophytes les algues et les champignons. Thérapie génique. - Traitement des maladies génétiques par ajout de gènes, utilisation de virus pour transporter les nouveaux gènes à l'intérieur de la cellule. Thériaque, du grec thêriakè; de thèr, bête sauvage [la thériaque passant jadis pour guérir la morsure des bêtes sauvages]). - Electuaire dont la fornule primitive serait due à Mithridate, mais qui a subi de nombreuses modifications dans le cours des âges et dans les diverses pharmacopées. Des 60 substances que doit renfermer la thériaque initialement, elle n'en contiendra plus par la suite que 20, 10 ou même 3 ou 4 dans les diverses pharmacopées qui l'ont maintenue. La thériaque française contenait ainsi une soixantaine de produits animaux, végétaux et minéraux, mis en pâte à l'aide de miel et de vin de grenache. Employée jadis, comme stomachique, en pilules, bols, épithèmes, etc., elle devait la majeure partie de son action à l'extrait d'opium dont elle renfermait environ 25 milligrammes par 4 grammes. Thoracique, qui a rapport au thorax. - Les artères thoraciques; elles sont au nombre de trois l'interne ou mammaire interne, qui naît de la sous-clavière, descend dans l'intérieur de la poitrine, se distribue par plusieurs branches au diaphragme et aux espaces intercostaux, et va se terminer sous le muscle droit; l'externe supérieure et l'externe inférieure, nées toutes deux de l'axillaire. - Le canal thoracique; c'est à lui que viennent aboutir tous les vaisseaux lymphatiques des membres inférieurs, de l'abdomen; du membre supérieur gauche de ceux de la partie gauche de la tête, du cou, du thorax. Thorax. - Chez les vertébrés, cavité protégée par des parois osseuses et contenant les principaux organes de la circulation et de la respiration. - Le thorax, chez l'humain, est une cavité conoïde, à base inférieure. Elle est circonscrite en arrière par les vertèbres, latéralement par les douze paires de côtes, en avant par le sternum. Le thorax est separé en bas, de l'abdomen, par le diaphragme; il se continue en haut avec le cou. De façon générale, chez les mammifères, sur les premières côtes, prend point d'appui, de chaque côté, la ceinture scapulaire ou thoracique, constituée par les clavicules et les omoplates. Cette ceinture rattache au thorax les membres thoraciques ou supérieurs. Dans le thorax se trouvent les deux poumons, séparés par le médiastin. - Chez les insectes , région qui vient immédiatement après la tête. Chez les insectes tels que les mouches, le thorax est ce qu'on appelle vulgairement le corselet. - La plupart des crustacés ont la tête soudée avec le thorax, et cet ensemble constitue le céphalothorax. C'est au thorax que s'articulent tous les organes de la locomotion : pattes et ailes, etc. Thréonine. - L'un des vingt acides aminés protéinogènes. La thréonine appartient au groupe des acides aminés essentiels. C'est un acide aminé aliphatique possédant un groupe fonctionnel hydroxyle (–OH) sur son côté, ce qui la rend polaire. Elle possède également un groupe méthyle (–CH3) sur son carbone alpha. Chimiquement, elle est représentée par le code à trois lettres "Thr" et le code à une lettre "T". La thréonine est un composant important des protéines. Elle est souvent présente dans les sites actifs des enzymes où elle peut être impliquée dans des interactions de liaison hydrogène et d'autres interactions moléculaires importantes pour la catalyse des réactions chimiques. Outre son rôle structural dans les protéines, la thréonine peut être phosphorylée pour former la phosphothréonine, qui est un mécanisme clé de régulation de nombreuses protéines et enzymes, notamment dans les voies de signalisation cellulaire. Thridace (ancienne matière médicale), du grec thridax, laitue. - La thridace est le suc de laitue extrait de feuilles fraîches des tiges de laitue; pour l'obtenir, on pile ces feuilles dans un mortier de marbre; on exprime fortement et on chauffe le suc; passé ensuite à travers un tissu, de laine, ou évaporé au bain-marie, jusqu'en consistance de sirop. Il ne faut pas confondre la thridace avec le lactucarium, qui est le suc épaissi s'écoulant naturellement d'incisions pratiquées à la tige de la laitue. La thridace était employée comme un calmant beaucoup moins actif que le lactucarium. Thrombine. - Enzyme clé du processus de coagulation sanguine. La thrombine est produite par la conversion enzymatique du fibrinogène, une protéine soluble présente dans le plasma sanguin, en fibrine. Thrombocytes = plaquettes. - Petites cellules sanguines fragmentées produites par la moelle osseuse et impliquées dans le processus de coagulation sanguine. Thurifère,
du latin thus,
thuris,
encens, et
fero,
je porte. - On a donné cette épithète, en général, aux
arbres
dont on extrait l'encens, et particulièrement au Roswellia serrata, D.
C., et au Rosw. papyracea, Ach. Rich., tous deux de la famille des Burséracées.
- Le même nom pourrait être appliqué encore à certains Iciquiers, de
la même famille, qui produisent ce qu'on nomme
Encens de Cayenne
ou Tacamaque huileuse incolore ( Thylakoïdes. - Structures membranaires trouvées à l'intérieur des chloroplastes des cellules végétales et des algues, impliqués dans la photosynthèse. Les thylakoïdes sont des sacs aplatis et empilés de manière régulière à l'intérieur des chloroplastes. Thymine. - L'une des quatre bases azotées présentes dans l'ADN, aux côtés de l'adénine, de la guanine et de la cytosine. La thymine (T) s'apparie toujours avec l'adénine (A), tandis que la guanine (G) s'apparie avec la cytosine (C). La thymine est nécessaire pour la synthèse de nouvelles molécules d'ADN lors de la réplication. Elle est impliquée dans la transcription de l'ADN en acide ribonucléique (ARN), où elle est remplacée par l'uracile (U) dans l'ARN. La thymine est également utilisée comme médicament dans certains traitements des cancers. Les analogues de la thymine, tels que le 5-fluorouracile, peuvent inhiber la croissance des cellules cancéreuses en interférant avec leur capacité à synthétiser de nouvelles molécules d'ADN. Thymus, du grec thumos = loupe. - Glande oblongue, bilobée, située à la partie supérieure du médiastin antérieur, derrière le sternum et à la partie inférieure du cou, où elle est couverte par les muscles sterno-hyoïdien et sterno-thyroïdien. Développé chez les enfants, le thymus régresse à partir de la puberté. C'est, chez le veau, l'organe connu sous le nom de ris de veau. Thyréostimuline = thyréotrophine = TSH (thyroid-stimulating hormone). - Hormone impliquée dans la stimulation de la thyroïde dans sa fonction de sécrétion de ses propres hormones. Thyro-hyoïdien, -ienne, de thyroïde et de l'os hyoïde. - Membrane thyro-hyoïdienne : de nature fibro-celluleuse, c'est celle qui unit l'os hyoïde au bord supérieur du cartilage-thyroïde. - Muscle thyro-hyoïdien : court, mince, quadrilatère, il est situé à la partie antérieure du larynx; il s'attache en haut au corps et à la grande corne de l'os hyoïde, et en bas au cartilage thyroïde. Il rapproche ces deux parties l'une de l'autre. Thyroïde, du grec thureos = boucher, et eidos = forme). - Se dit d'une glande vasculaire sanguine située en avant du larynx. Le corps thyroïde ou glande thyroïde est formé, chez l'humain, par une masse unique dans laquelle on peut distinguer deux lobes latéraux, réunis par un isthme médian. Chez les animaux domestiques, il y a deux corps thyroïdes distincts, rejetés de chaque côté du larynx, et parfois des lobes thyroïdiens accessoires. Les parathyroïdes sont au nombre de deux paires chez les animaux domestiques, et doivent être distinguées des lobes accessoires. Les produits de l'activité des glandes thyroïdes tombent dans la circulation générale. Thyrotrophine= thyréotrophine = hormone thyréotrope. - Hormone produite par l'antéhypophyse, une partie de l'hypophyse située à la base du cerveau. Son principal rôle est de stimuler la glande thyroïde à produire et à libérer ses hormones thyroïdiennes. Thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3). - Hormones produites par la glande thyroïde, qui régulent le métabolisme basal, la croissance et le développement. Thyrse (botanique), du grec thyrsos = lance. - On donne ce nom une espèce d'inflorescence du genre des grappes. C'est, comme la panicule, une grappe dont l'axe primaire porte des axes secondaires ramifiés en axes tertiaires; mais tandis que dans la panicule les pédoncules les plus longs sont à la base de l'inflorescence, ce qui lui donne une forme pyramidale, dans le thyrse les plus longs pédoncules sont au milieu, ce qui lui donne une forme subglobuleuse, comme en fer de lance. Ce n'est pour ainsi dire qu'une variété de la panicule; ainsi : le Lilas, le Troène. Thysanoures. - Dans les anciennes classifications, les Thysanoures constituaient un ordre d'Insectes dépourvus d'ailes, à métamorphoses nulles Cet ordre ne comprenait qu'un très petit nombre de formes qui sont les plus primitives parce qu'elles manquent d'ailes et que leur corps est formé d'anneaux thoraciques et abdominaux à peu près tous semblables, ce qui les rapproche de certains Crustacés; toutes sont de petite taille. Citons parmi eux les Podures et les Campodéa qui vivent sous les feuilles; puis les Lepismes (Poissons d'argent) qui sont argentés et vivent dans les livres et le linge des armoires; ils ont onze anneaux abdominaux, faisant suite aux trois anneaux du thorax et se terminant par trois longs prolongements. (A. Pizon). Tibia. - Os le plus gros de la jambe. Le tibia est un os long, prismatique, triangulaire, situé à la partie antérieure et interne de la jambe. Il s'articule supérieurement avec le fémur, inférieurement avec l'astragale. La partie interne de l'extrémité supérieure du tibia forme la malléole interne. - On nomme aussi tibia le troisième article de la patte, chez les insectes, et la cinquième division de chaque membre, chez les araignées. Tibial, -ale. - Qui a rapport au tibia. - Artères tibiales, au nombre de deux; elles résultent de la division de la poplitée; l'antérieure descend à travers les muscles de la partie antérieure de la jambe jusqu'au niveau de l'articulation tibio-tarsienne où elle prend le nom de pédieuse, dans ce trajet elle donne, entre autres rameaux, la récurrente du genou et deux rameaux malléolaires; la postérieure, plus grosse et moins profonde, descend le long de la partie postérieure de la jambe, et après avoir donné des rameaux aux parties voisines, s'enfonce sous la voûte du calcanéum et se divise ensuite en plantaire interne et plantaire externe. Tiercelet - On appelle ainsi les mâles des rapaces, parce qu'ils sont généralement d'un tiers plus petits que les femelles. C'est surtout aux mâles des Éperviers et des Autours que l'on donne ce nom; on dit un tiercelet d'épervier, un tiercelet d'autour. |
Tige.
- Partie du végétal, qui s'élève de la terre et sert de support aux
branches, aux feuilles et aux fleurs. Les anciens botanistes, et Linné
entre autres, divisaient les tiges en tronc (truncus) pour les arborescentes,
chaume (culmus) pour les tiges creuses, chalumeau (calamus) pour les tiges
herbacées creuses et sans noeud des joncs; frons désignait la partie
supérieure des tiges monocotylédones, support la base des mêmes tiges;
mais dans la pratique actuelle, on n'a guère conservé que les deux premiers
de ces noms. Pour les cryptogames, on emploie les mots thalle, hypne, pédicule.
On distingue des tiges aériennes et des tiges souterraines. L'attitude
de la tige est indiquée par l'un des adjectifs suivants : dressée (dattier),
ascendante, herbacée, rampante (fraisier), stonolifére ou rhizomateuse
(sceau de Salomon), bulbeuse, sarmenteuse (vigne) ou volubile (liseron,
houblon). Dans certaines plantes (violette, plantain, primevère, etc.),
la tige est réduite au point de paraître ne pas exister, et l'on dit
ces plantes acaules. Dans d'autres (cactées, euphorbiacées), la tige
et ses rameaux, pour s'adapter au milieu, prennent des formes spéciales;
on appelle ces tiges eladodes ou tiges grasses. Lorsqu elle ne se ramifie
pas (palmiers), la tige porte le nom de stipe; ramifiée, elle donne naissance
aux branches. La limite entre la tige et la racine est constituée par
le collet. La tige a pour fonction de soutenir les feuilles, et de conduire
vers elles la sève brute venue de la racine; il en est qui se gorgent
de substances destinées à servir de réserves à la plante. Chez les
dicotylédones, la tige atteint des dimensions souvent imposantes; elle
est constituée par différentes couches : épiderme, écorce, liège,
cylindre central formé de tissus ligneux, ou libéro-ligneux, et parfois
d'un noyau médulaire. Chaque année, une assise nouvelle de bois secondaire
se forme, et l'on peut ainsi compter approximativement l'âge d'un arbre
par l'examen d'une section de sa tige.
Tissu. - Ensemble de cellules ayant souvent même morphologie ou, du moins, remplissant la même fonction dans l'organisme. Les tissus constituent les organes. Torse, partie
du corps humain qui comprend les épaules,
les
reins et la poitrine ( Toucher (sens du). - Celui des sens par lequel on connaît, par le contact de certains organes, la forme et l'état extérieur des corps. Le toucher s'exerce surtout par les doigts de la main. Toundra. - Nom donné aux prairies arctiques qui se développent sur les côtes basses de la Russie, de la Sibérie, de l'Amérique du Nord. Trachée. - C'est avec le larrynx et les bronches, le troisième élément du canal aérien. - En botanique ce mot désigne certains conduits dans les plantes. Traduction. - Etape du processus d'expression génétique au cours de laquelle l'information génétique contenue dans l'ARN messager (ARNm) est utilisée pour produire des protéines. Les ribosomes orchestrent cette traduction en assemblant des acides aminés dans un ordre précis selon les séquences codées par l'ARNm. Tragus,
tragos
des Grecs. - Sorte de petit mamelon placé au-devant de l'orifice du conduit
auditif externe qu'il semble cacher. Sa forme est plate et irrégulièrement
triangulaire; sa base se continue en haut et en bas avec le reste du pavillon;
son sommet est tourné en arrière et en dehors; son bord supérieur est,
séparé du commencement de l'hélix par une échancrure; son éminence
se couvre de poils chez les personnes âgées et c'est de là que lui vient
le nom de tragus qui veut dire bouc. ( Transaminase = aminotransférase. - Type d'enzyme appartenant à la classe des transférases. Sa fonction principale est de catalyser le transfert d'un groupe amino (NH2) d'un acide aminé à un alpha-cétoacide. Cette réaction est importante dans le métabolisme des acides aminés, permettant notamment la synthèse et la dégradation des acides aminés, ainsi que la conversion des acides aminés en énergie. Les transaminases sont impliquées dans de nombreuses voies métaboliques et leur activité est ordinairement mesurée dans le sang pour évaluer la fonction hépatique, car certaines transaminases sont particulièrement abondantes dans le foie. Transamination. - Processus biochimique essentiel qui se produit dans le métabolisme des acides aminés. Ce processus implique le transfert d'un groupe amino (–NH2) d'un acide aminé à un groupe cétone (groupe carbonyle) d'une autre molécule, généralement un acide alpha-cétoglutarique (α-cétoglutarate), pour former un nouvel acide aminé et un nouvel alpha-cétoglutarate. La transamination permet la biosynthèse de diverses protéines et d'autres composés azotés nécessaires à l'organisme. De plus, elle intervient dans le maintien de l'équilibre de l'azote dans le corps en convertissant les acides aminés en excès en composés éliminables par le corps, comme l'urée. Transcriptase inverse. - Enzyme trouvée dans les virus des groupes VI et VII de Baltimore qui convertit l'ARN simple brin en ADN double brin. Transcription. - Processus par lequel l'ARN messager se forme sur une matrice d'ADN et permet à l'information génétique contenue dans l'ADN d'être utilisée pour produire des ARN fonctionnels, tels que l'ARN messager (ARNm), l'ARN ribosomique (ARNr) et l'ARN de transfert (ARNt). Ces ARN sont ensuite utilisés dans la synthèse des protéines et d'autres fonctions cellulaires. La régulation de la transcription se fait par l'intermédiaire d'éléments de contrôle divers (promoteurs, activateurs et répresseurs), qui peuvent augmenter ou réduire l'activité de l'ARN polymérase et, par conséquent, l'expression des gènes. Transduction. - Processus dans lequel des gènes ou des fragments d'ADN sont transférés d'une cellule à une autre par l'intermédiaire d'un vecteur viral. Etapes générales de la transduction : 1) l'infection d'une cellule hôte par un virus. Le virus injecte son génome dans la cellule hôte. 2) À l'intérieur de la cellule hôte, le génome viral utilise les machineries cellulaires pour se répliquer, produisant de nouvelles particules virales. 3) Pendant le processus de réplication, il peut arriver qu'un fragment d'ADN de la cellule hôte soit incorporé dans le génome viral ou qu'il soit encapsidé par erreur dans une particule virale. 4) Les nouvelles particules virales, contenant le génome viral ainsi que le matériel génétique de la cellule hôte, sont libérées de la cellule infectée. 5) Les particules virales infectent ensuite d'autres cellules, transférant ainsi le matériel génétique de la cellule hôte précédente dans ces nouvelles cellules. Transférase. - Vaste classe d'enzymes qui catalysent le transfert d'un groupe fonctionnel (par exemple, un groupe méthyle, glycosyle, phosphate, ou amino comme dans le cas des transaminases) d'une molécule à une autre. Les transférases sont impliquées dans de nombreux processus biochimiques, notamment la biosynthèse de molécules complexes, la modification de protéines et la signalisation cellulaire. Les transaminases ne sont qu'un sous-type de transférases, spécialisées dans le transfert de groupes amino. Translocation. - Processus biologique impliquant le déplacement d'un segment d'ADN d'un chromosome à un autre. Transmission neuromusculaire. - Processus de transmission du signal au niveau d'une jonction neuromusculaire. Lorsqu'un potentiel d'action atteint l'extrémité d'un neurone moteur (motoneurone), cela déclenche la libération dans la fente synaptique d'un neurotransmetteur, l'acétylcholine, qui se lie aux récepteurs spécifiques présents sur la membrane de la fibre musculaire, appelée sarcolemme. La liaison de l'acétylcholine provoque un changement dans la perméabilité de la membrane de la fibre musculaire, ce qui permet le passage d'ions. Cela déclenche un potentiel d'action à la surface de la fibre musculaire. Ce potentiel d'action se propage le long de la fibre musculaire, stimulant la libération de calcium dans les cellules musculaires, déclenchant ainsi le processus de contraction musculaire. Transpiration.
- Pris dans son acception générale, ce mot est synonyme de perspiration,
exhalation, cependant il s'applique particulièrement à celle qui se fait
à la surface des deux membranes qui sont en
rapport direct avec l'air atmosphérique, c'est-à-dire la peau
et les cavités pulmonaires ou les bronches,
d'où l'on a reconnu deux principales sortes de transpiration, la transpiration
cutanée ou transpiration insensible, à l'origine de la sueur,
et la transpiration pulmonaire. La sueur a pour origine les glandes
sudoripares, signalées d'abord par Sténon Transport axonal. - Déplacement de diverses substances (protéines, lipides, organites cellulaires, etc.) le long des axones des neurones. Selon le sens de déplacement, on distingue, le transport antérograde et le transport rétrograde. Dans le premier les molécules et organites sont déplacées de la base de l'axone vers ses extrémités distales. Cela concerne le transport des vésicules contenant des neurotransmetteurs et des protéines nécessaires à la régénération et à l'entretien de la synapse. Le second type de transport implique le déplacement des molécules de l'extrémité distale de l'axone vers le corps cellulaire. Il est important pour le recyclage des composants endommagés ou obsolètes, ainsi que pour la transmission de signaux de régulation et de soutien de la part des cellules cibles et de l'environnement extracellulaire. Transport membranaire. - Mouvement de molécules à travers les membranes cellulaires. Il existe deux grands types de transport membranaire : • Le transport passif ne nécessite pas d'énergie supplémentaire et se produit selon les gradients de concentration, de pression ou électriques. Le mouvement des molécules se fait de manière spontanée, du côté où elles sont plus concentrées vers le côté où elles sont moins concentrées. Le transport passif comprend la diffusion simple, la diffusion facilitée et l'osmose.Transposon. - Séquence d'ADN mobile présente dans le génome d'un organisme. Les transposons peuvent se déplacer d'un emplacement à un autre à l'intérieur du génome, entraînant des mutations génétiques et jouant un rôle important dans l'évolution et la plasticité génomique. Transversaire, qui a une direction transversale. Citons deux muscles : - Le muscle transversaire du col , situé à la partie postérieure du cou et supérieure du dos, allongé, aplati, plus mince à ses extrémités qu'à son milieu, il s'attache en arrière aux apophyses-transverses des 3e, 4e, 5e, 6e, 7e vertèbres-dorsales; ces insertions tendineuses d'abord, se réunissent en un faisceau charnu qui se porte directement en haut et va s'attacher aux cinq on six dernières apophyses transverses cervicales. Il étend les vertèbres cervicales et les porte de son côté. - Le muscle tranversaire épineux; épais, allongé, triangulaire, situé derrière les lames vertébrales, il est composé de faisceaux placés les uns au-dessus des autres et s'étendant des apophyses transverses d'une vertèbre aux apophyses épineuses d'une autre; les plus superficiels vont d'une apophyse transverse à l'apophyse épineuse de la 5e ou 6e vertèbre située plus haut, et ainsi de suite; les moyens ne vont qu'à la 4e, et les plus profonds seulement d'une vertèbre à l'autre. Il étend la colonne vertébrale sur le bassin. Transverse, c'est-à-dire situé en travers. Mentionnons : - Apophyses transverses des vertèbres. - Muscle transverse de l'abdomen; sur les parties latérales et antérieures de l'abdomen; large, aplati, quadrilatère, il s'insère en avant à la ligne blanche, en arrière aux apophyses épineuses et transverses des quatre dernières vertèbres lombaires; en haut, au bord-inférieur de la dernière côte et à la partie interne et inférieure des cartilages des six côtes suivantes; en bas à la crête de l'os iliaque et à l'arcade-crurale. Par ses contractions, il rapproche les parois abdominales du rachis et diminue la capacité du ventre. Trapèze (muscle). - Ce muscle, plutôt triangulaire, très large, mince, aplati, occupe la partie postérieure du cou, le dos et l'épaule. Trapézoïde,
qui a la forme d'un trapèze Triangle de corail. - Vaste région marine située dans l'océan Pacifique occidental. Il englobe les eaux de six pays : l'Indonésie, la Malaisie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, les Îles Salomon et le Timor oriental. Cette zone est reconnue comme l'épicentre de la biodiversité marine sur Terre. Elle abrite plus de 76 % de toutes les espèces de coraux du monde et un nombre exceptionnel d'espèces de poissons de récif (plus de 2000), ainsi que des tortues marines, des cétacés et d'autres organismes marins essentiels. En raison de cette richesse exceptionnelle, il est parfois surnommé "l'Amazonie des mers". Son importance écologique et économique est immense, car il soutient des écosystèmes complexes et fournit des ressources vitales à des millions de personnes. Triassique = Trias. - Période géologique qui succède au Permien et s'est étendue d'il y a environ 251 millions d'années à il y a environ 200 millions d'années. Il s'agit de la première période de l'ère Mésozoïque. Le Triassique a débuté peu de temps après l'une des extinctions de masse les plus graves de l'histoire de la Terre, l'extinction Permien-Trias. Cette extinction a conduit à la disparition de nombreuses espèces marines et terrestres. D'autres espèces sont apparues, à l'image des premiers dinosaures, qui allaient devenir les animaux dominants des périodes suivantes, le Jurassique et le Crétacé. Les reptiles marins, tels que les ichtyosaures et les plésiosaures, ont prospéré pendant cette période, et les premiers ancêtres des mammifères ont aussi fait leur apparition. La fin du Trias a été marquée par une autre extinction de masse, bien que moins sévère que celle du Permien-Trias, qui a ouvert la voie au Jurassique. Tribu*. - Division
de la classification des espèces vivantes dont le rang se situe
entre la famille
(et parfois de la section) et le genre. Ainsi la
famille des Serricornes (Insectes Triceps brachial. - Muscle situé à l'arrière du bras et composé de trois faisceaux musculaires, qui se rejoignent pour former un tendon commun à l'extrémité inférieure du bras. Tricuspide (valvule), du latin tres, trois et cuspis, pointe. - Nom donné à un repli membraneux existant à l'ouverture auriculo-ventriculaire droite du coeur, et qui, ainsi que son nom l'indique, présente trois espèces de pointes triangulaires. Elle se relève par suite de la contraction du ventricule, et empêche ainsi le sang de refluer dans l'oreillette; on l'a aussi nommée Valvule triglochine, du grec treis, trois, et glôchis, pointe. Trifide, qui a 3 divisions, du latin tres, trois, et fidi, parfait de findo, je divise. Triglycéride ou triacylglycérol. - Molécule de graisse; se compose de trois acides gras liés à une molécule de glycérol hydrocarboné à longue chaîne d'acides gras insaturés qui possède une ou plusieurs doubles liaisons dans la chaîne hydrocarbonée. Trigone, du
grec treis, trois, et gonia, angle, qui a trois angles. -
Trigone cérebral : nom donné par Chaussier Trijumeau (nerf). - Un des nerfs dits crâniens. Triloculaire, du latin tres, trois, et loculus, loge. - Ce mot sert à caractériser un fruit ou une anthère à 3 loges; ainsi le fruit est triloculaire dans la tulipe. Trisplanchnique
(nerf), du grec treis, trois, et splanchnon, viscères,
coeur. - Nom donné par Chaussier Trochanter.
- On appelle trochanters deux éminences
qui occupent l'extrémité supérieure du fémur
et que l'on distingue en grand trochanter et petit trochanter. Ils étaient
déjà désignés ainsi chez les Grecs, de trochaô, je tourne,
parce qu'ils donnent insertion à presque tous les muscles
rotateurs de la cuisse. - Le grand trochanter,
situé un peu plus bas que la tête du fémur et en dehors, sur la
ligne prolongée du corps de cet os, fait saillie
sous la peau. Il est quadrilatère et donne attache
en dehors au muscle moyen fessier, en dedans
on remarque une cavité-digitale,
en haut s'insère le petit fessier, en arrière au carré de la cuisse.
- Le petit trochanter (trochantin de Chaussier Trochin. -
Nom donné par Chaussier Trochiter.
- Chaussier Trochlée,
du grec trochilia, poulie. - Nom donné par Chaussier Trompe. -
En zoologie, on nomme ainsi un prolongement situé auprès de l'orifice
de la bouche et conformé pour saisir et amener
à la bouche la matière alimentaire. On trouve une trompe chez certaines
espèces de Mammifères (éléphants En anatomie, on a nommé ainsi certains organes à cause de quelque analogie de forme :Trompe d'Eustache Trompes de Fallope. - Ces deux conduits qui transportent les ovules, longs de 10 à 13 cm, naissent des angles supérieurs de l'utérus et se portent vers chacun des ovaires. Leur extrémité voisine de cet organe est libre, évasée, flottante. C'est le plus souvent l'intérieur de la trompe de Fallope qu'a lieu la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde. Tronc. - En botanique, on désigne sous ce nom dans les végétaux, les tiges qui appartiennent en général aux arbres. - En anatomie, c'est la partie principale du corps d'un animal, cette qui, chez les Vertébrés, porte les membres. Tronc cérébral. - Région située à la base du cerveau, juste au-dessus de la moelle épinière. Il est composé de plusieurs structures cérébrales importantes qui contrôlent de nombreuses fonctions essentielles à la vie, telles que la respiration, la fréquence cardiaque, la régulation de la pression artérielle, la digestion et divers réflexes. Les principales structures du tronc cérébral sont lLe bulbe rachidien (ou moelle allongée), le mésencéphale (ou cerveau moyen) et le pont de Varole. Le tronc cérébral contient également de nombreux faisceaux de fibres nerveuses qui relient le cerveau à la moelle épinière et aux nerfs périphériques, permettant la transmission des signaux moteurs et sensoriels entre le cerveau et le reste du corps. Tronc coeliaque. - Gros vaisseau artériel qui naît de la partie antérieure de l'aorte abdominale, entre les piliers du diaphragme, au dessous des artères sous-diaphragmatiques. Trophique. - Se dit de ce qui est propre à nourrir ou relatif à la nutrition. Ainsi des nerfs et centres trophiques, qui sont les nerfs qui interviennent exclusivement, en dehors de leur action sécrétoire ou vaso-motrice, à la nutrition des tissus. Trophiques (niveaux). - Les différents niveaux de la chaîne alimentaire, à travers lesquels l'énergie et les nutriments se déplacent à mesure que les organismes se nourrissent les uns des autres. Les producteurs occupent le premier niveau trophique, suivis des consommateurs primaires, des consommateurs secondaires, etc. Trophiques (réseaux). - Représentations des interactions alimentaires dans un écosystème, montrant les multiples relations entre les producteurs, les consommateurs et les décomposeurs. Trophoblaste. - Vésicule à paroi mince, qui représente une portion de l'endoderme primitif, détournée sa destination primitive, et qui constitue ainsi une couche superficielle formant une enveloppe provisoire à l'oeuf. Trophocyte. - Cellule ectodermique libre, que l'on rencontre dans l'ectoderme vasculaire de la vésicule blastodermique de certains arthropodes (péripates). Trophoplasma. - Partie de l'hyaloplasme ou cytoplasme amorphe, qui joue un rôle purement nutritif dans la cellule. Trophosperme
, du grec tréphein, nourrir, et sperma, graine. - Nom donné
par L.-C. Richard Tropique.
- Se dit des fleurs qui, pendant plusieurs jours
de suite, s'ouvrent le matin et se ferment le soir, en suivant le cours
du Soleil Tropisme. -. Accroissement d'un organe dans une direction donnée, sous l'influence des excitants mécaniques, physiques ou chimiques. Les tropismes permettent aux plantes de s'adapter à leur environnement en modifiant leur croissance et leur orientation de manière appropriée. Trypsine. - Enzyme protéolytique, c'est-à-dire une enzyme qui catalyse la dégradation des protéines en peptides plus petits. Elle appartient à une classe d'enzymes appelées protéases ou peptidases. La trypsine est produite principalement dans le pancréas chez les animaux et est libérée dans le duodénum. Elle est synthétisée sous forme de trypsinogène, une forme inactive, qui est activée par une enzyme appelée entérokinase, produite par la muqueuse intestinale. Une fois activée, la trypsine peut alors commencer à décomposer les protéines. La trypsine est particulièrement efficace pour cliver les liaisons peptidiques adjacentes aux résidus de lysine (Lys) et d'arginine (Arg) dans la séquence polypeptidique. Elle joue un rôle important dans la digestion des protéines alimentaires en peptides et acides aminés absorbables par l'organisme. Tryptophane. - Acide aminé essentiel. Le tryptophane est un acide aminé aromatique contenant un noyau indole. Sur le plan chimique, il est classé parmi les acides aminés apolaires en raison de sa chaîne latérale hydrophobe. C'est un précurseur de la sérotonine et de la mélatonine. En plus de sa fonction dans la synthèse de neurotransmetteurs et d'hormones, le tryptophane est également utilisé pour la synthèse des protéines dans l'organisme. Tube criblé. - Structure caractéristique des plantes vasculaires, qui fait partie du système de transport de la sève élaborée, et qui est responsable de la circulation des nutriments produits par la photosynthèse dans toute la plante. Tuber cinereum.- Petite structure située dans la région hypothalamique, juste au-dessus de la tige pituitaire (l'infundibulum) et à proximité de la région de l'éminence médiane. Il fait partie du diencéphale. Tubercule. - En botanique, un tubercule est un organe de stockage souterrain présent dans certaines plantes, généralement utilisé pour stocker des réserves nutritives, notamment des glucides, afin de soutenir la plante pendant les périodes de dormance ou de stress environnemental. Les tubercules sont souvent des structures renflées ou épaissies, généralement trouvées dans la région des racines ou des tiges souterraines. - En anatomie humaine, un tubercule est une petite saillie ou une protubérance osseuse sur un os. Ces tubercules servent souvent de points d'attache pour les muscles, les ligaments ou les tendons. Tubule rénal. - Structure essentielle du rein, qui fait partie du néphron, l'unité fonctionnelle de base du rein. Les tubules rénaux sont notamment responsables de la filtration du sang, de la réabsorption des substances essentielles et de l'excrétion des déchets et des substances excédentaires dans l'urine. Tubuline. - Protéine fondamentale qui construit les microtubules, des structures dynamiques et essentielles du cytosquelette, impliquées dans une vaste gamme de fonctions cellulaires allant de la structure et du transport à la division cellulaire et à la motilité. Tunicine. - Polysaccharide autrefois confondu avec la cellulose ordinaire; mais tandis que la cellulose ordinaire est extraite des cellules et des fibres végétales, la tunicine est contenue dans l'enveloppe de certains animaux : les Tuniciers. Aussi l'appelle-t-on souvent cellulose animale. Tunique. - Ce mot, à peu près synonyme de celui de membrane, est employé généralement pour désigner les enveloppes des organes; ainsi on dit les tuniques de l'estomac, des intestins, de la vessie, de I'oeil, du foie, etc. Turcique (selle). - On appelle ainsi un enfoncement quadrilatère existant sur la face supérieure ou cérébrale du corps du sphénoïde; nommée aussi fosse pituitaire parce qu'elle loge la glande de ce dernier nom (c'est-à-dire l'hypophyse). Tychoparthénogénèse (du grec tukhê = hasard, et de parthénogénèse). - Parthénogénèse accidentelle, telle qu'on l'observe, par exemple, chez les bombycides. Tychopotamique (du grec tukhé = hasard, potamos = fleuve). - Adjectif utilisé principalement pour qualifier la Faune tychopotamique, qui est une forme du plancton potamique, limitée aux petites échancrures de la rive des fleuves et des cours d'eau, dans lesquelles l'eau se trouve relativement au repos. Dans les fleuves d'Europe, cette faune planctonique est relativement pauvre et comporte surtout des rotateurs. Tympan. - Membrane mince, transparente, tendue en forme de cloison à peu près circulaire, et séparant le conduit auriculaire de la caisse du tympan, ou oreille moyenne. Tyrosine. - Acide aminé aromatique non essentiel. La tyrosine est constituée d'un groupe amine (–NH2), d'un groupe carboxyle (–COOH) et d'une chaîne latérale contenant un groupe phénol. Cette chaîne latérale contient un cycle benzénique avec un groupe hydroxyle (–OH) attaché à un carbone adjacent à une fonction amine (–NH2). La tyrosine est un précurseur de plusieurs neurotransmetteurs importants dans le cerveau, notamment la dopamine, la noradrénaline (norépinéphrine) et l'adrénaline (épinéphrine). La tyrosine est également un composant essentiel des hormones thyroïdiennes, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), produites par la glande thyroïde. La tyrosine est par ailleurs impliquée dans d'autres processus biologiques, tels que la pigmentation de la peau et des cheveux (par son rôle dans la synthèse de la mélanine), la régulation de la pression artérielle, et la synthèse de certaines protéines structurales. |
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