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P
PAH  (Polycyclic aromatic hydrocarbons). - Les hydrocarbures aromatiques polycycliques forment un groupe de molĂ©cules organiques composĂ©es de plusieurs cycles aromatiques liéés entre eux (par exemple, le benzène, le naphthalène, l'anthracène, etc.). Sur la Terre, ils se forment typiquement lors de la combustion incomplète de composĂ©s organiques et sont des polluants prĂ©sents dans l'atmosphère et les sols. On les rencontre aussi dans l'espace : dans le Système solaire (atmosphères de Mars, Titan et Pluton, et dans les mĂ©tĂ©orites et les comètes), dans l'environnement immĂ©diat des Ă©toiles Ă  un stade avancĂ© de leur Ă©volution, dans l'atmosphère d'exoplanètes, et mĂŞme dans les nuages interstellaires froids oĂą ils contribueraient Ă  leur refroidissement.

PalĂ©ocène. - C'est la plus ancienne pĂ©riode du CĂ©nozoĂŻque. Elle commence il y a 65,5 millions d'annĂ©es et succède au CrĂ©tacĂ©. Elle se termine il y a 55,8 millions d'annĂ©es, prĂ©cĂ©dant ainsi immĂ©diatement l'Eocène. Pendant cette pĂ©riode, la Terre a connu des changements climatiques significatifs, passant d'un climat chaud et tropical Ă  un climat plus tempĂ©rĂ©. 

PalĂ©ogène. -  Première Ă©poque du CĂ©nozoĂŻque. Elle suit immĂ©diatement le MĂ©sozoĂŻque (65,5 millions d'annĂ©es) et prĂ©cède le NĂ©ogène (23,03 millions d'annĂ©es. On la divise en trois pĂ©riodes ou sĂ©ries : PalĂ©ocène, Eocène et Oligocène.

PalĂ©ocontinent. - Un palĂ©o-continent (ou palĂ©ocontinent) est un ancien continent qui a existĂ© Ă  un moment donnĂ© de l'histoire gĂ©ologique de la Terre. Les palĂ©o-continents sont des reconstructions hypothĂ©tiques basĂ©es sur des indications gĂ©ologiques, palĂ©ontologiques et gĂ©ophysiques. Ils sont dĂ©duits Ă  partir de la distribution des roches et des fossiles, des caractĂ©ristiques gĂ©ologiques et des formations gĂ©ologiques observĂ©es sur les continents actuels. Parmi les palĂ©o-continents les plus cĂ©lèbres, on peut citer le supercontinent PangĂ©e (ci-dessous), qui existait pendant l'ère mĂ©sozoĂŻque et qui s'est finalement divisĂ© en deux autres palĂ©ocontinents, la Laurasie et le Gondwana, dont la fracturation ultĂ©rieures a donnĂ© naissance aux continents que nous connaissons aujourd'hui. 

PalĂ©o-ocĂ©an. - OcĂ©an qui a existĂ© dans le passĂ© de la  Terre. Au fil des ères gĂ©ologiques, les contours des continents et des ocĂ©ans ont considĂ©rablement changĂ© en raison des mouvements tectoniques des plaques lithosphĂ©riques. Ces changements ont entraĂ®nĂ© la formation, la fermeture et la rĂ©ouverture te tels ocĂ©ans, crĂ©ant ainsi des configurations ocĂ©aniques diffĂ©rentes de ce que nous observons aujourd'hui. Parmi les palĂ©o-ocĂ©ans, citons : l'ocĂ©an IapĂ©tus,  la Panthalassa (ci-dessous), la mer de TĂ©thys, l'ocĂ©an des Pontides (ci-contre), ou encore l'hypothĂ©tique ocĂ©an rĂ©cifien.

PalĂ©ozoĂŻque (anc. Ere primaire). - Correspond Ă  la plus ancienne ère gĂ©ologique contenant des  fossiles. Elle s'Ă©tend de 542 millions d'annĂ©es Ă  251 millions d'annĂ©es avant le prĂ©sent. L'ère palĂ©ozoĂŻque est divisĂ©e en 6 pĂ©riodes : Cambrien, Ordovicien, Silurien, DĂ©vonien, Carbonifère, Permien. Cette ère est caractĂ©risĂ©e par l'Ă©mergence de formes de vie multicellulaires complexes, tels que les poissons, les plantes terrestres, les insectes et les premiers reptiles. Elle se termine par une extinction massive Ă  la fin du Permien, appelĂ©e l'extinction Permien-Trias, qui a entraĂ®nĂ© la disparition de nombreuses espèces.

Palladium (Pd). - Métal blanc, très ductile et très dur, dont la propriété la plus remarquable
est d'absorber l'hydrogène. Le palladium se trouve dans certains sables aurifères et dans le minerai de platine. Cet Ă©lĂ©ment chimique a pour numĂ©ro atomique : 46. Masse atomique : 106,4; densitĂ© : 11,9. Il aussi dur que le platine et fond Ă  1550°C. Il s'unit directement presque tous les mĂ©talloĂŻdes; fondu, il absorbe l'oxygène et donne avec les mĂ©taux des alliages importants. Il absorbe une forte proportion l'hydrogène en donnant un composĂ© dĂ©fini Pd4H2. Le palladium donne un grand nombre de composĂ©s. On l'utilise rarement pur. 

PangĂ©e (du grec ancien :  toutes les terres). Dernier supercontinent majeur Ă  avoir existĂ© sur Terre. Il s'est formĂ© il y a environ 335 millions d'annĂ©es, pendant la fin du Carbonifère et le dĂ©but du Permien, et il a continuĂ© Ă  exister jusqu'Ă  ce qu'il commence Ă  se fragmenter au cours du MĂ©sozoĂŻque, il y a environ 175 millions d'annĂ©es. Ses principaux fragments ont d'abord Ă©tĂ© le Gondwana et la Laurasie, sĂ©parĂ©s par l'ouverture de la TĂ©thys, puis le processus de fragmentation se poursuivant, elle a donnĂ© naissance Ă  l'AmĂ©rique du Nord, l'AmĂ©rique du Sud, l'Eurasie, l'Afrique, et l'Antarctique. L'ocĂ©an mondial qui l'entourait Ă©tait appelĂ© la Panthalassa (ci-dessous).

Pannotia. - Supercontinent hypothétique qui aurait existé d' il y a environ 600 à 540 millions d'années, pendant le Précambrien tardif. Il est considéré comme un précurseur de Pangée. On a suggéré qu'il aurait regroupé des régions qui sont aujourd'hui une partie de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Inde et de l'Australie, entre autres. Comme pour d'autres supercontinents anciens, la reconstitution de Pannotia est basée sur des indications géologiques indirectes, telles que les similitudes géologiques et les séquences sédimentaires, ainsi que sur des modèles de dérive des continents et des données paléomagnétiques.

PantellĂ©rite. - On dĂ©signe sous le nom de pantellĂ©rites des roches Ă©ruptives connues Ă  l'Ă®le de Pantelleria et formant un groupe très spĂ©cial. Au point de vue de leur composition minĂ©ralogique, ce sont des roches porphyriques, dont la teinte varie du vert au noir et qui prĂ©sentent de grands cristaux d'anorthose (feldspath sodicopotassique), d'augite aegyrinique (pyroxène sodifère) et de cossyrite (amphibole ferrifère et sodique), au milieu d'une pâte tantĂ´t vitreuse, tantĂ´t trachytique Ă  microlithes d'anorthose. Au point de vue chimique, ces roches forment un groupe très homogène, caractĂ©risĂ© par l'abondance de silice (67 Ă  70%), une teneur très faible en alumine (6 Ă  10%°) et une forte proportion d'alcalis (10 Ă  12%), parmi lesquels prĂ©domine surtout la soude (6,3 Ă  7,7 %). MalgrĂ© la proportion Ă©levĂ©e de la silice dans ces roches, il n'y existe gĂ©nĂ©ralement pas de quartz, en sorte que l'excès manifeste de silice doit se trouver dans la pâte vitreuse. Par leur forte teneur en soude, caractère très important et caractĂ©ristique d'un petit nombre de roches très spĂ©ciales, les pantellĂ©rites se rapprochent surtout des trachytes sodiques ou des phonolithes, dont elles ne diffèrent guère que par l'excès de silice, plutĂ´t que des pophyres quartzifères ou des ryolithes, dont on les rapproche aussi parce qu'elles prĂ©sentent la mĂŞme teneur en silice, sans tenir compte de la proportion relative des autres Ă©lĂ©ments chimiques. (L. Bertrand). 

Panthalassa (du grec = toutes les mers). -  PalĂ©o-ocĂ©an mondial qui entourait le supercontinent PangĂ©e pendant l'ère mĂ©sozoĂŻque, notamment au cours du Trias et du Jurassique (d'environ 335 Ă  175 millions d'annĂ©es). C'est le plus grand ocĂ©an de l'histoire de la Terre en termes de superficie. Quand la PangĂ©e s'est lentement fragmentĂ©e, elle a créé les contours des continents que nous connaissons aujourd'hui et la Panthalassa a s'est corrĂ©lativement divisĂ©e entre les divers ocĂ©ans actuels.

Paquet d'ondes. - Forme spĂ©cifique de la fonction d'onde (=  description mathĂ©matique de la probabilitĂ© de trouver la particule dans diffĂ©rentes positions ou Ă©tats) qui reprĂ©sente une particule localisĂ©e dans un certain espace, plutĂ´t que d'ĂŞtre Ă©tendue sur tout l'espace. Par exemple, lorsqu'un Ă©lectron est Ă©mis par une source, il peut ĂŞtre dĂ©crit initialement par un paquet d'ondes. Au fur et Ă  mesure que le temps passe, ce paquet d'ondes se propagera et se dispersera, reflĂ©tant le comportement quantique de la particule.

Paquet d'ondes (réduction du) ou réduction de la fonction d'onde. - Processus par lequel la fonction d'onde d'un système quantique change suite à la mesure de telle ou telle propriété quantique d'une particule. Initialement la fonction d'onde exprime une superposition d'états quantiques (la particule peut se trouver dans plusieurs états simultanément). Lorsqu'une mesure est effectué sur la particule, on obtient un résultat spécifique, comme si la mesure fixait la particule dans un état déterminé. Le paquet d'ondes associé à la particule se réduit alors de manière à ce qu'elle soit maintenant dans l'état correspondant à la mesure effectuée. Un exemple de réduction du paquet d'ondes est donnée par l'expérience de pensée dite du chat de Schrödinger.

Paradoxe des jumeaux = paradoxe des horloges.Expérience de pensée utilisée pour illustrer les effets de la relativité restreinte, spécifiquement la dilatation du temps.

Parallaxe. - En astronomie, on nomme ainsi l'angle formé au centre d'un astre par deux droites qui joindraient ce centre, l'une au centre de la Terre, l'autre à l'oeil de l'observateur placé à sa surface. - Parallaxe horizontale, parallaxe correspondant au cas où le centre de l'astre est dans le plan de l'horizon de l'observateur.

Parallèle. - Sur une sphère, tout cercle parallèle à l'équateur (et, partant, perpendiculaire à l'axe des pôles) . Tous les points situés sur un même parallèle ont la même latitude.

ParamagnĂ©tisme. - PropriĂ©tĂ© magnĂ©tique de certaines substances lorsqu'elles sont placĂ©es dans un champ magnĂ©tique externe. Contrairement aux matĂ©riaux ferromagnĂ©tiques, qui peuvent prĂ©senter une aimantation significative mĂŞme en l'absence d'un champ magnĂ©tique externe, les matĂ©riaux paramagnĂ©tiques n'affichent qu'une aimantation faible et temporaire en rĂ©ponse Ă  un champ magnĂ©tique. Ces  matĂ©riaux sont constituĂ©s d'atomes ou d'ions qui possèdent des moments magnĂ©tiques individuels, gĂ©nĂ©ralement causĂ©s par les Ă©lectrons non appariĂ©s dans leurs orbitales Ă©lectroniques. Cependant, ces moments magnĂ©tiques individuels ont tendance Ă  s'aligner de manière alĂ©atoire en l'absence d'un champ magnĂ©tique externe, ce qui rĂ©duit l'aimantation nette du matĂ©riau. Lorsqu'un champ magnĂ©tique externe est appliquĂ©, les moments magnĂ©tiques individuels tendent Ă  s'aligner partiellement avec le champ. Cela entraĂ®ne une augmentation de l'aimantation nette du matĂ©riau, mais cette augmentation est rĂ©versible et disparaĂ®t lorsque le champ magnĂ©tique externe est retirĂ©.

Parasélène. - Cercle lumineux autour de la Lune dû à la diffusion de la lumière lunaire par des cristaux de glace en suspension dans l'air.

Parhélie. - Image du soleil réfléchie dans un nuage formé de cristaux de glace. Les réflexion et réfraction de la lumière sur les faces latérales des cristaux de glace donnent lieu à une série d'images, qui sont disposées sur un cercle horizontal passant par le soleil, et que l'on appelait autrefois l'almicantarat solaire : c'est le cercle parhélique ordinaire. En certains points de ce cercle, il se produit des concentrations de lumière ou faux soleils : intersections de halos, parhélies, anthélies, paranthélies.

ParitĂ©. - Concept qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la symĂ©trie de certaines propriĂ©tĂ©s physiques par rapport Ă  une opĂ©ration de rĂ©flexion ou d'inversion spatiale. Plus prĂ©cisĂ©ment, la paritĂ© est un nombre quantique qui dĂ©finit la manière dont les propriĂ©tĂ©s d'une particule ou d'un système de particules changent lorsqu'on effectue une inversion spatiale, c'est-Ă -dire en remplaçant chaque coordonnĂ©e spatiale par son opposĂ©. Les interactions Ă©lĂ©lectromagnĂ©tique et nuclĂ©aire forte  conservent la paritĂ© (elle sont dĂ©crites par des lois qui peuvent ĂŞtre symĂ©triques sous une opĂ©ration de rĂ©flexion spatiale). Mais ce n'est pas le cas de l'interaction faible  (les processus liĂ©s Ă  cette intercation ne sont pas symĂ©triques sous une inversion spatiale).

Parsec (symbole : pc). - UnitĂ© de longueur utilisĂ©e en astronomie. - C'est la distance Ă  laquelle un astre qui prĂ©sente une parallaxe annuelle d'une seconde d'arc. (La distance des astres). Autrement dit, si l'on note que pour les petits angles, la valeur du sinus et la mesure de l'angle (en radians) se confondent, une  distance D, exprimĂ©e en parsecs, correspond simplement Ă  l'inverse d'une parallaxe p, exprimĂ©e en secondes d'arc : D = 1/p. Il s'ensuit qu'un parsec est Ă©gal Ă  206,265 unitĂ©s astronomiques, soit 30,8568 millions de millions de kilomètres. Le parsec vaut 3,26 annĂ©es-lumière. Pour parler de distances de galaxies, on utilise le plus souvent pour unitĂ©s le kiloparsec (kpc), qui vaut mille parsecs, et le mĂ©gaparsec (Mpc), qui vaut un million de parsecs. 

Particule. - Très petite partie d'un corps. En physique on dĂ©signe ainsi plus particulièrement des objets microscopiques qui, selon les principes quantiques, se manifestent sous forme  cospusculaire (corpuscule) ou sous forme ondulatoire (onde). On appelle particule Ă©lĂ©mentaires les particules qui ne peuvent ĂŞtre dĂ©composĂ©es en d'autres particules, par exemple l'Ă©lectron, les quarks, le photon, etc.

Paschen (série de). - Série de raies spectrales dans le spectre d'émission ou d'absorption de l'hydrogène découverte par Friedrich Paschen en 1908. Elle correspond aux transitions d'électrons de niveaux énergétiques supérieurs vers le niveau d'énergie n = 3. Les niveaux d'énergie dans la série de Paschen sont caractérisés par un nombre quantique principal (n) égal à 4, 5, 6, 7, etc., tandis que le niveau de départ est toujours n'importe quel nombre quantique principal supérieur à 3. Les raies spectrales de la série de Paschen se trouvent dans la région infrarouge du spectre électromagnétique. La raie la plus connue de cette série est la raie Paschen-α, qui correspond à la transition électronique de n = 4 à n = 3. Sa longueur d'onde est d'environ 1875 nanomètres.

Passage (ou transit). - Le passage ou transit (d'une planète infĂ©rieure) devant sur le disque du Soleil est une vĂ©ritable Ă©clipse de Soleil. Simplement, dans ce cas,  la Lune est remplacĂ©e par l'une des deux planètes susceptibles de se trouver entre la Terre et le Soleil : Mercure et VĂ©nus. De plus, comme les diamètres apparents de ces deux planètes sont toujours très petits comparĂ©s Ă  celui du Soleil, l'Ă©clipse ne peut jamais ĂŞtre totale : les passages sont donc nĂ©cessairement des Ă©clipses partielles ou annulaires. Quoi qu'il en soit,  ces passages se calculent par des mĂ©thodes analogues Ă  celles employĂ©es pour les Ă©clipses proprement dites. Historiquement, ceux de VĂ©nus ont eu une importance très grande, au point de vue de la dĂ©termination des distances dans le Système solaire (Les Passages de VĂ©nus devant le Soleil), mais ceux-ci, comme ceux de Mercure (La DĂ©couverte de Mercure), ne peuvent se produire qu'autant que la planète se trouve, au moment de sa conjonction infĂ©rieure, très près de l'un de ses noeuds, ce qui dans les deux cas est assez rare

Passage au méridien. - Chaque étoile dans sa révolution diurne (Le Jour et la Nuit) traverse deux fois le plan méridien : la première fois au point le plus élevé de sa courbe diurne, c'est le passage supérieur ou la culmination de l'étoile; la seconde fois au point le plus bas de la même courbe, c'est le passage inférieur. Si 'on observe une étoile qui se lève, on la voit monter depuis son lever jusqu'à son passage supérieur, puis descendre jusqu'à son coucher; son passage inférieur a lieu au-dessus de l'horizon. Si on observe une étoile circumpolaire (Les Constellations), c'est-à-dire une des étoiles qui ne se lèvent ni ne se couchent, à partir d'un passage inférieur, on la voit monter à l'Est, d'un côté du plan méridien, jusqu'à son passage supérieur, puis descendre de l'autre côté de ce plan jusqu'à un nouveau passage inférieur. (Guilmin).

Patronite. - Minéral relativement rare et un tellurure de plomb, de cuivre et d'argent, avec la formule chimique générale Ag (Te, Sb, Bi)S. Il est généralement associé à des gisements de tellure et est souvent trouvé dans des dépôts hydrothermaux associés à des minéraux argentifères. Ce minéral est nommé d'après le géologue edro Patron, qui a découvert pour la première fois ce minéral en Argentine. La patronite se présente sous forme de cristaux prismatiques, souvent associés à d'autres minéraux telluriques tels que la sylvanite, la hessite et la calaverite.

Pauli (principe dePrincipe d'exclusion.

Pechblende = uraninite. - Minerai d'uranium composĂ© principalement d'oxyde d'uranium et de divers autres Ă©lĂ©ments chimiques tels que le plomb, le radium et le thorium. La pechblende est l'une des principales sources d'uranium dans l'industrie nuclĂ©aire. Elle se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de masses noires Ă  brun-noir, avec une texture dense et terreuse. 

Pegmatite . - Roche ignĂ©e intrusive composĂ©e de cristaux de grande taille, gĂ©nĂ©ralement supĂ©rieurs Ă  un centimètre de diamètre. Cette texture est le rĂ©sultat d'un refroidissement lent en profondeur dans la croĂ»te terrestre, permettant aux minĂ©raux de se dĂ©velopper Ă  une Ă©chelle plus grande que dans d'autres types de roches ignĂ©es. Les pegmatites se forment gĂ©nĂ©ralement dans des filons ou des intrusions le long des zones de faille ou des zones de contact entre diffĂ©rentes unitĂ©s gĂ©ologiques. Elles peuvent ĂŞtre associĂ©es Ă  des roches magmatiques plus riches en silice telles que les granits. Ces roches sont gĂ©nĂ©ralement riches en divers minĂ©raux en raison de leur formation Ă  partir de solutions magmatiques très riches en Ă©lĂ©ments chimiques. Elles peuvent contenir des minĂ©raux tels que le quartz, le feldspath, le mica, la tourmaline, le spodumène, le bĂ©ryl et d'autres minĂ©raux rares ou prĂ©cieux. Les pegmatites peuvent ĂŞtre exploitĂ©es pour leurs minĂ©raux prĂ©cieux ou industriels. Par exemple, certaines pegmatites contiennent du spodumène, un minerai de lithium utilisĂ© dans la production de batteries lithium-ion. 

Pendule. -  Corps soumis Ă  l'action de la pesanteur et mobile autour d'un point fixe. - Un pendule composĂ© est constituĂ© par tout corps mobile autour d'un axe fixe; le pendule mathĂ©matique ou pendule simple est un pendule idĂ©al, composĂ© d'un point matĂ©riel pesant, suspendu Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'une tige inextensible et sans masse, l'autre extrĂ©mitĂ© de cette tige Ă©tant fixe. Le pendule prend sa position d'Ă©quilibre stable quand la verticale du centre de gravitĂ© passe par le point de suspension, ce centre de gravitĂ© Ă©tant lui-mĂŞme au-dessous du point de suspension. Si l'on dĂ©place le pendule de sa position d'Ă©quilibre, il tend Ă  y revenir par une sĂ©rie d'oscillations. - On dĂ©montre en mĂ©canique qu'un pendule simple, abandonnĂ© sans vitesse initiale dans une position autre que sa position d'Ă©quilibre, oscille de part et d'autre de sa position d 'Ă©quilibre, ses positions extrĂŞmes Ă©tant symĂ©triques par rapport Ă  cette position. Si l'on dĂ©signe par t la durĂ©e d'une oscillation temps que met le pendule pour aller d'une position extrĂŞme Ă  la position symĂ©trique, par l la longueur du pendule (distance du point de suspension au centre de gravitĂ© de la masse pesante), par g l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur, par a l'angle d'Ă©cart total. La pĂ©riode  t est donnĂ© très approximativement par la formule :

Si l'on suppose l'angle d'oscillation très petit, ce que l'on fait communément, on prend :
et cela permet de dire que les petites oscillations sont isochrones. (C'est Galilée qui a découvert cette loi de l'isochronisme en observant les oscillations d'une lampe suspendue à la voûte de la cathédrale de Pise).

Pendule de Foucault. - Par suite de la rotation de la Terre, les corps massifs en mouvement dans un plan horizontal ont, du fait de leur inertie, une tendance latĂ©rale : c'est pourquoi LĂ©on Foucault , après avoir montrĂ© qu'un pendule, sous l'influence de la force centrifuge composĂ©e, devait battre dans un plan animĂ© d'une rotation continue dans le sens Est-Sud-Ouest-Nord, en fit l'expĂ©rience au PanthĂ©on en 1851. C'est, historiquement, le premier argument dynamique donnĂ© en faveur de la rotation de la Terre sur-elle-mĂŞme.

Pendule de torsion. - Dispositif expérimental destiné à étudier les propriétés des oscillations périodiques sous l'influence d'une torsion. L'équation de mouvement du pendule de torsion est similaire à celle d'un pendule simple (oscillant en rotation), mais la force de rappel est générée par la torsion du fil plutôt que par la gravité. Le pendule de torsion implique une tige fine ou un fil torsadé auquel une masse est attachée à l'une de ses extrémités. L'autre extrémité de la tige est fixée, ce qui empêche le pendule de se déplacer librement comme un pendule ordinaire. Le principe de fonctionnement d'un pendule de torsion repose sur la restauration d'une force de torsion produite lorsque la tige ou le fil est tordu. Lorsque le pendule est tordu et ensuite relâché, il commence à osciller autour de sa position d'ééquilibre en raison de la force de torsion qui tente de ramener le système à sa configuration non tordue. Les propriétés mécaniques de la tige ou du fil, ainsi que la masse attachée, déterminent les caractéristiques des oscillations du pendule de torsion, notamment la période d'oscillation et les modes propres de vibration.

L'un des exemples historiques les plus importants de l'utilisation des pendules de torsion est l'expérience réalisée par Cavendish en 1797-1798. Cette expérience a permis de mesurer la masse de la Terre en utilisant deux petites masses suspendues à des tiges de torsion et en observant les faibles oscillations dues à l'attraction gravitationnelle entre les masses.
Le mouvement du pendule de torsion est régi par la loi de Hooke pour la torsion : la force de rappel exercée par le fil ou la tige est proportionnelle à l'angle de torsion, c'est-à-dire l'angle entre la position actuelle de la masse et la position d'équilibre. Cette relation est similaire à la loi de Hooke pour les ressorts, où la force exercée est proportionnelle à la déformation du ressort par rapport à sa longueur d'équilibre.

Péninsule et Presqu'île. - Les mots presqu'île et péninsule ont absolument la même signification : tous les deux désignent une portion de terre qui avance dans la mer et qui ne tient au continent ou à l'île dont elle dépend que par un côté. Néanmoins, dans le langage ordinaire, on applique plus spécialement le nom de presqu'île à une terre qui tient à la terre principale par un isthme,c.-à-d. par une portion plus resserrée, et celui de péninsule à une terre qui tient au continent par un large espace. Dans ce sens, on dit la presqu'île du Kamtchatka, et la Péninsule ibérique; la presqu'île de Crimée et la Péninsule scandinave. Au reste, cette distinction a fort peu d'importance.

Pente continentale. - Pente qui descend brusquement depuis la plate-forme continentale jusqu'à une profondeur d'environ 3 000 à 4 000 mètres. C'est une zone où le fond marin commence à s'incliner de manière significative et où la pression de l'eau augmente rapidement.

Pentlandite. - Minéral de sulfure de nickel-fer ayant la formule chimique (Fe,Ni)9S8. C'est l'un des principaux minerais de nickel, et il est couramment associé à d'autres minéraux de sulfures de nickel dans les gisements de minéraux sulfurés. La pentlandite se présente généralement sous forme de cristaux massifs ou granulaires de couleur bronze à laiton.

PergĂ©lisol ( = Permafrost). - Sol perpĂ©tuellement gelĂ© que l'on trouve principalement dans les rĂ©gions polaires et subpolaires et les hautes montagnes. 

Périastre (astronomie).- Point de l'orbite d'un corps céleste autour d'un autre corps où la distance qui les sépare est minimale (par opposition à l'apoastre). Quand l'orbite se fait autour de la Terre, on parle de périgée, quand elle s'effectue autour du soleil, c'est le périhélie

Péridots. - Minéraux rangés dans le groupe des nésosilicates. Ils sont formés de silice, de magnésium et de fer oxydé.

PĂ©ridotite. - Roche magmatique ultramafique riche en minĂ©raux riches en magnĂ©sium et en fer, notamment l'olivine et la pyroxène. Elle est l'une des roches les plus abondantes dans le manteau terrestre. La pĂ©ridotite est gĂ©nĂ©ralement de couleur verte en raison de la prĂ©sence abondante d'olivine. Elle se forme Ă  des profondeurs considĂ©rables sous la surface de la Terre, lĂ  oĂą les conditions de pression et de tempĂ©rature sont très Ă©levĂ©es. La pĂ©ridotite joue un rĂ´le important dans les mouvements de la lithosphère terrestre. Le manteau supĂ©rieur, composĂ© principalement de pĂ©ridotite, est partiellement fondu pour gĂ©nĂ©rer le magma qui alimente les volcans et les dorsales ocĂ©aniques, participant ainsi Ă  la formation et Ă  la modification de la croĂ»te terrestre. Elle peut ĂŞtre transportĂ©e Ă  la surface par le volcanisme ou d'autres processus gĂ©ologiques. Lorsque la pĂ©ridotite est exposĂ©e Ă  l'Ă©rosion, elle peut se dĂ©composer et donner naissance Ă  des sols riches en minĂ©raux. 

PĂ©rigĂ©e. - Point de l'orbite d'un corps cĂ©leste le plus rapprochĂ© de la Terre. Le mot est opposĂ© Ă  apogĂ©e. Lorsque ce n'est plus la Terre que l'on considère, mais un astre quelconque, on parle de pĂ©riastre; et  lorsque c'est le Soleil de pĂ©rihĂ©lie.

PĂ©rihĂ©lie. - Point de l'orbite d'un corps cĂ©leste le plus rapprochĂ© du Soleil. Le mot est opposĂ© Ă  aphĂ©lie. Lorsque ce n'est plus la Terre que l'on considère, mais un astre quelconque, on parle de pĂ©riastre; et  lorsque c'est la Terre de pĂ©rigĂ©e.

PĂ©riode, PĂ©riodique. - Lorsqu'un phĂ©nomène se reproduit identique Ă  lui-mĂŞme Ă  intervalles de temps rĂ©guliers, il est dit pĂ©riodique; sa pĂ©riode est l'intervalle de temps qui sĂ©pare deux instants consĂ©cutifs correspondant Ă  la prise d'une mĂŞme valeur de la grandeur caractĂ©ristique du phĂ©nomène. 

Un mouvement périodique est aussi appelé vibration. Le mouvement effectué au cours d'une période est une oscillation. On peut définir à partir de la période T une autre quantité, la fréquence f, qui son inverse : f = 1/T.
En astronomie, on parle de pĂ©riode de rĂ©volution pour dĂ©finir l'intervalle de temps qui sĂ©pare de passages consĂ©cutifs d'une astre au mĂŞme point de son orbite, et de pĂ©riode de rotation, Ă  propos du temps qui sĂ©pare deux orientations consĂ©cutives d'un corps en rotation dans la mĂŞme direction de l'espace. - Plusieurs abus et facilitĂ©s de langage sont Ă©galement admis. La plus simple de ces facilitĂ©s est celle qui fait utiliser les mots rĂ©volution et rotation Ă  la place de pĂ©riode de rĂ©volution et pĂ©riode de rotation. Quant aux abus de langage, ils concernent les dĂ©finitions de pĂ©riodes pour le point de l'orbite ou la direction dans l'espace varient dans le temps, ce qui se produit chaque fois qu'ils sont dĂ©finis Ă  partir de la position d'un autre astre. Les diffĂ©rentes dĂ©finitions du jour (pĂ©riode de rotation de la Terre) et de l'annĂ©e (pĂ©riode de rĂ©volution de la Terre) sont des illustrations de cette extension de sens. 

PĂ©riode-luminositĂ© (relation). - Relation entre la pĂ©riode d'oscillation des Ă©toiles pulsantes et leur luminositĂ© intrinsèque. 

Permafrost'Pergélisol.

PermĂ©abilitĂ©. - CapacitĂ© d'un matĂ©riau Ă  laisser passer un fluide (liquide ou gaz) Ă  travers lui. a permĂ©abilitĂ© est gĂ©nĂ©ralement exprimĂ©e en unitĂ©s telles que les darcys (D) ou les millidarcys (mD). C'est une propriĂ©tĂ© importante pour dĂ©crire, par exemple, la capacitĂ© des sols et des roches Ă  permettre le dĂ©placement de l'eau souterraine. Un matĂ©riau hautement permĂ©able laisse passer l'eau plus facilement, tandis qu'un matĂ©riau peu permĂ©able offre une rĂ©sistance plus grande au mouvement de l'eau. La permĂ©abilitĂ© dĂ©pend de la taille des pores, de leur connectivitĂ©, de la nature des matĂ©riaux et de la pression exercĂ©e. Les matĂ©riaux poreux peuvent ĂŞtre classĂ©s en fonction de leur permĂ©abilitĂ© en tant que matĂ©riaux permĂ©ables ou impermĂ©ables. 

PermĂ©abilitĂ© magnĂ©tique. - Grandeur physique qui dĂ©crit la capacitĂ© d'un matĂ©riau Ă  permettre le passage d'un champ magnĂ©tique Ă  travers lui. Elle est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par la lettre grecque ÎĽ. On distingue  la permĂ©abilitĂ©  magnĂ©tique absolue (ÎĽ), qui est mesurĂ©e dans le système international d'unitĂ©s (SI) en henrys (H) par mètre (H.m-1) ou newtons par ampère carrĂ© (N·Aďż˝'2), et la permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique relative (ÎĽr), qui est un nombre sans dimensions. 

• La perméabilité magnétique absolue (μ) est une mesure directe de la capacité d'un matériau à conduire un champ magnétique. Elle intervient dans les équations impliquant des champs magnétiques, tels que les équations de Maxwell

• La perméabilité magnétique relative (μr) d'un matériau est le rapport de sa perméabilité magnétique à la perméabilité magnétique du vide (μ0) : μr = μ / μ0. Elle indique comment le matériau modifie la capacité de passage d'un champ magnétique par rapport au vide.

Dans les matériaux magnétiques, la perméabilité peut varier en fonction de la fréquence du champ magnétique appliqué et de la saturation magnétique du matériau. Certains matériaux, comme les aimants permanents, ont une perméabilité élevée (ils peuvent concentrer et canaliser les lignes de champ magnétique). D'autres matériaux, comme les matériaux non magnétiques, ont généralement une perméabilité magnétique proche de celle du vide.

Permien. - Système gĂ©ologique reprĂ©sentant la dernière pĂ©riode du PalĂ©ozoĂŻque. Le Permien succède au Carbonifère et prĂ©cède le Triassique, première pĂ©riode du MĂ©sozoĂŻque. Il  s'Ă©tend entre 299 et  251 milions d'annĂ©es avant le prĂ©sent. Au dĂ©but du Permien, les continents se sont regroupĂ©s pour former un supercontinent appelĂ© PangĂ©e, une concentration des terres a eu un impact notable sur les climats et les Ă©cosystèmes de cette pĂ©riode. Le Permien est associĂ©, par ailleurs, Ă  la formation de nombreux dĂ©pĂ´ts minĂ©raux, notamment d'importantes rĂ©serves de charbon, de pĂ©trole et de gaz naturel.

Perturbation. - En astronomie, on appelle perturbations les divers phénomènes qui affectent la trajectoire théoriquement ellipsoïdale d'une planète. Pour avoir les lois exactes des mouvements des planètes, il faut, en outre de l'action du Soleil, tenir compte des actions sans cesse variables que les planètes exercent entre elles. Le problème est très complexe; en ne tenant compte que de l'action du Soleil seul, on obtient une première approximation (celle de Képler), mais les petites forces provenant des autres planètes, forces perturbatrices, écartent à la longue la planète de son ellipse : cet effet constitue l'ensemble des perturbations. Les perturbations planétaires ont pour effet de modifier les différents éléments de l'ellipse, et ces modifications sont appelées inégalités.

Pesanteur. - Force qui attirerr tous les corps en direction du centre de la Terre. - Quand un corps tombe dans le vide, la force constante de pesanteur lui communique un mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©; l'accĂ©lĂ©ration du mouvement est la vitesse du corps au bout d'une seconde de chute; cette accĂ©lĂ©ration se reprĂ©sente par g. Dans l'air, la loi est plus ou moins modifiĂ©e suivant la forme et le poids spĂ©cifique de corps. La masse terrestre exerce sur tous les corps qui sont Ă  sa surface une attraction qui n'est qu'un cas particulier de la loi de l'attraction universelle; deux corps quelconques exercent l'un sur l'autre une attraction dont l'intensitĂ© est proportionnelle aux masses des corps considĂ©rĂ©s et en raison inverse du carrĂ© de leur distance. Cette attraction de la masse terrestre est la cause de la chute des corps.  La variation de g, lorsqu'on se dĂ©place Ă  la surface de laTerre, est due Ă  l'aplatissement terres tre et Ă  la force centrifuge rĂ©sultant de la rotation de la Terre. L'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur varie avec la latitude; elle est plus grande au pĂ´le (9,83 m/s²) qu'Ă  l'Ă©quateur (9,78 m/s²); elle varie aussi avec l'altitude; sous la latitude de 45°, elle est de 9,80665 m/s². A Paris, l'on prend gĂ©nĂ©ralement pour cette accĂ©lĂ©ration 9,81 m/s², c'est-Ă -dire qu'un corps tombant en chute libre Ă  Paris, acquiert au bout d'une seconde une vitesse de 9,81 m/s.

Pétrole. - Substance fossile liquide et inflammable composée d'hydrocarbures , formée dans le sous-sol de la Terre sur de longues périodes géologiques à partir de matière organique morte.

Petzite. - Minéral rare composé de tellurure d'argent et d'or, avec une composition chimique proche de Ag3AuTe2. Elle a été nommée d'après Wilhelm von Petz, un minéralogiste du XIXe siècle. La petzite se trouve généralement dans des gisements d'or et d'argent, souvent associée à d'autres minéraux de tellurure comme la sylvanite, la calavérite et la krennerite. Ce minéral est souvent de couleur noir acier à gris foncé, avec un éclat métallique. Il cristallise dans le système orthorhombique, mais il peut également se présenter en agrégats massifs ou en lamelles. La petzite est une source mineure d'or et d'argent. Son extraction est souvent difficile en raison de sa rareté et de sa répartition sporadique dans les gisements.

Phanérozoïque. - Eon géologique qui couvre environ les 541 millions d'années les plus récentes de l'histoire de la Terre. Il est subdivisé en trois ères majeures : le Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque. Le Phanérozoïque se caractérise par la présence abondante et diversifiée de fossiles, ce qui indique l'évolution et l'explosion de la vie multicellulaire pendant cette période.

pH = potentiel Hydrogène. - Mesure utilisĂ©e pour indiquer le degrĂ© d'aciditĂ© ou d'alcalinitĂ© d'une solution aqueuse. Il s'agit d'une Ă©chelle logarithmique qui va de 0 Ă  14, oĂą 7 reprĂ©sente la neutralitĂ©. Un pH infĂ©rieur Ă  7 indique une solution acide, tandis qu'un pH supĂ©rieur Ă  7 indique une solution alcaline (ou basique). Le pH mesure la concentration en ions hydrogène (H+) dans une solution. On a ainsi pH=ďż˝'logâˇ[H+], oĂą [H+] est la concentration des ions hydrogène en moles par litre (mol/L) dans la solution; l'utilisation du logarithme dĂ©cimal (log) signifie que  chaque unitĂ© de pH reprĂ©sente un facteur de 10 dans la concentration en ions hydrogène. Par exemple, une solution avec un pH de 3 est dix fois plus acide qu'une solution avec un pH de 4 et cent fois plus acide qu'une solution avec un pH de 5.

Phase. - En astronomie, apparence variable sous laquelle une planète se prĂ©sente successivement Ă  nos regards pendant la durĂ©e de sa rĂ©volution. Ainsi, la lune n'est pas le seul astre qui prĂ©sente des phases; toutes les plantes en prĂ©sentent Ă©galement. Pour les planètes suffisamment Ă©loignĂ©es, les phases deviennent rapidement insensibles. Ce n'est pas le cas pour Mercure et VĂ©nus. - En mĂ©canique, la notion de phase se prĂ©sente dans les mouvements vibratoires, dont le plus simple est le mouvement sinusoĂŻdal. Ce mouvement est reprĂ©sentĂ© par la formule : 

y reprĂ©sentant l'Ă©longation (distance du mobile Ă  sa position initiale Ă  l'instant t,, T Ă©tant la durĂ©e de la pĂ©riode (temps au bout duquel le mobile reprend sa mĂŞme position par rapport Ă  sa position primitive), la constante angulaire  Ă©tant la phase du mouvement. - En Ă©lectricitĂ©, la puissance d'un courant alternatif est Ă©gale Ă  e.i. cos, e Ă©tant la force Ă©lectromotrice (ddp) et i l'intensitĂ©,  Ă©tant la diffĂ©rence de phase qui existe entre la force Ă©lectromotrice et l'intensitĂ© vraies par suite de la self-induction du circuit. Dans le transport de l'Ă©nergie Ă  grande distance, on emploie un système de trois courants sinusoĂŻdaux prĂ©sentant entre eux des diffĂ©rences de phases Ă©gales Ă  2/3 ; ce sont les courants triphasĂ©s.- En physique et chimie, on donne encore le nom de phases aux masses homogènes pouvant ĂŞtre obtenues avec un mĂŞme groupe de substances constituantes. On parle aussi d'Ă©tats de la matière. La glace, l'eau, la vapeur d'eau sont trois phases diffĂ©rentes d'une mĂŞme substan ce. Le nombre d'Ă©quilibres possibles des corps divers sous leurs Ă©tats diffĂ©rents est rĂ©gi par la loi des phases, imaginĂ©e par Gibbs pour Ă©tudier les Ă©quilibres chimiques.

Phases (espace des). - Concept utilisé en mécanique classique pour décrire l'état d'un système physique à un instant donné. Il associe à chaque point du système deux variables : la position et le moment conjugué (ou la vitesse, ou la quantité de mouvement). Chaque point dans cet espace représente donc une configuration spécifique du système. Par exemple, pour une particule ponctuelle en mouvement, l'espace des phases est composé de coordonnées spatiales (position) et de coordonnées temporelles (quantité de mouvement, ici l'impulsion). L'évolution du système dans le temps peut être représentée comme une trajectoire dans cet espace.

Phénacite. - Minéral de la classe des silicates, appartenant spécifiquement au groupe des cyclosilicates. Elle est composée de béryllium, de silicium et d'oxygène. Formule chimique : Be2SiO4. Elle cristallise dans le système cristallin hexagonal et peut être trouvée sous forme de cristaux incolores à blancs, bien que des teintes légèrement rosées ou jaunâtres puissent parfois être présentes. La phénacite est relativement rare et recherchée en raison de sa rareté, de sa beauté cristalline et de sa pureté. Elle se forme généralement dans des environnements géologiques riches en béryllium, tels que les pegmatites granitiques et les veines hydrothermales. On la trouve souvent associée à d'autres minéraux de béryllium tels que la béryl (émeraude, aigue-marine) ainsi qu'à d'autres minéraux tels que la quartz, la feldspath, et la mica. La phénacite est appréciée dans le monde de la minéralogie et de la gemmologie en raison de sa clarté et de sa brillance, ce qui la rend attrayante pour les collectionneurs et les lapidaires. En raison de sa rareté et de sa petite taille, elle est souvent considérée comme une pierre précieuse de collection plutôt que comme une pierre précieuse destinée à la bijouterie courante.

Phlogistique*. - Fluide imaginĂ© par les anciens chimistes pour expliquer la combustion. L'hypothèse du phlogistique, proposĂ©e par Georg Stahl en 1697 pour expliquer les processus de combustion et de calcination, Ă©tait largement acceptĂ©e au XVIIIe siècle. Selon cette hypothèse, lorsqu'un matĂ©riau brĂ»lait, il libĂ©rait le phlogistique dans l'air. Cette libĂ©ration Ă©tait supposĂ©e expliquer des phĂ©nomènes tels que l'augmentation de poids des mĂ©taux lors de leur calcination, la diminution de volume de l'air lors de la combustion et la rĂ©duction des mĂ©taux. La thĂ©orie du phlogistique a Ă©tĂ© remise en question et finalement rĂ©futĂ©e par les travaux de Lavoisier Ă  la fin du XVIIIe siècle. Lavoisier a dĂ©couvert que la combustion impliquait en rĂ©alitĂ© une rĂ©action chimique avec le dioxygène de l'air, et que le gain de poids des mĂ©taux lors de la calcination Ă©tait dĂ» Ă  leur combinaison avec l'oxygène plutĂ´t qu'Ă  la perte de phlogistique. La rĂ©futation de la thĂ©orie du phlogistique a conduit Ă  l'Ă©mergence de la chimie moderne et Ă  une meilleure comprĂ©hension des rĂ©actions chimiques. 

Phonon. - Excitation quantique collective, que l'on range parmi les quasi-particules et qui correspond Ă  la propagation d'une onde de vibration dans un rĂ©seau cristallin. Les phonons,  sont responsables de la transmission de la chaleur et du son dans les solides. Les phonons sont créés par la vibration pĂ©riodique des atomes du rĂ©seau cristallin.  Ils transportent une quantitĂ© discrète d'Ă©nergie qui est proportionnelle Ă  leur frĂ©quence de vibration.

Phosphate. - Ion nĂ©gatif dans lequel sont liĂ©s un atome de phosphore et quatre atomes d'oxygène, de formule chimique PO4. En ce combinant avec des cations, il constitue des composĂ©s appelĂ©s phosphates, qui sont eux mĂŞme Ă  la base d'unbe classe de minĂ©raux du mĂŞme nom. Ces minĂ©raux  sont ordinairement associĂ©s Ă  des roches sĂ©dimentaires et ignĂ©es, ainsi qu'Ă  des gisements de phosphate formĂ©s par la prĂ©cipitation de sels de phosphate dans les sols ou les eaux.

Phosphines. - Classe de composés dérivant de l'hydrogène phosphoré par substition de radicaux alcooliques à tout ou partie de l'hydrogène. La phosphine (PH3) proprement dite est un gaz incolore, inflammable et toxique. La détection possible de la phosphine dans l'atmosphère de Vénus en 2020 a suscité un grand intérêt car, si elle devait être confirmée, cela pourrait indiquer la présence de vie microbienne dans les nuages de la planète.

Phosphite. - Sel de l'acide phosphoreux de formule chimique PO33-. La phosphite est dérivée de l'acide phosphoreux (H3PO3) et est une source de phosphore pour les micro-organismes et les plantes. Certaines bactéries et champignons sont capables d'utiliser le phosphite comme source alternative de phosphore dans des conditions spécifiques.

Phosphore (P). - Corps simple de numéro atomique 15, transparent, incolore ou légèrement ambré, très inflammable, lumineux dans l'obscurité, et dont l'odeur rappelle un peu celle de l'ail. Découvert en 1609 par Brandt et Kunckel qui, chacun de son côté, le retirèrent de l'urine, le phosphore fut reconnu par Galm, en 1769, dans les os calcinés, d'où, six ans plus tard, Scheele parvint à l'extraire. Son procédé, longtemps employé, consistait à traiter les os par l'acide chlorhydrique, de façon à dissoudre la matière minérale; un lait de chaux précipitait de cette solution un phosphate bicalcique insoluble. Ce phosphate bicalcique, traité par l'acide sulfurique, est transformé en acide phosphorique avec un peu de phosphate monocalcique; la solution de ces produits est mélangée de charbon de bois pulvérisé, de façon à former une masse pâteuse, que l'on sèche au four : l'acide orthophosphorique se transforme en acide métaphosphorique. On introduit alors le tout dans des cornues en terre chauffées au rouge, et les vapeurs de phosphore qui se dégagent vont se condenser dans des récipients remplis d'eau. Le phosphore ainsi obtenu est impur : autrefois, on le purifiait par une seconde distillation;, aujourd'hui, presque tout le phosphore se prépare par réduction directe des phosphates avec du sable et du charbon, au four électrique. Le phosphore fond à 44°C et bout à 280°C; il a pour densité 1,83; sa masse atomique est de 30,97. Il est insoluble dans l'eau, peu soluble dans la benzine, l'éther; il se dissout facilement dans le chlorure de soufre et le sulfure de carbone. Le phosphore prend feu à l'air libre, à une température qui dépasse à peine son point de fusion : un simple frottement est suffisant pour l'enflammer : ses brûlures sont extrêmement dangereuses. Il brûle avec une flamme très éclairante, en donnant de l'anhydride phosphorique P4O10 ou 2P2O5. Il s'oxyde lentement à la température ordinaire, en donnant des lueurs caractéristiques (phosphorescence). Lorsqu'on chauffe le phosphore dans le vide ou dans une atmosphère d'azote à 240 °C, il se transforme, et la modification allotropique que l'on obtient (phosphore rouge) a des propriétés toutes différentes; entre autres, le phosphore rouge, moins inflammable, est insoluble dans le sulfure de carbone, et il n'est pas toxique. La facilité avec laquelle le phosphore s'enflamme l'a fait utiliser pour la fabrication des allumettes chimiques. - Le phosphore forme de nombreuses combinaisons avec l'oxygène, qui sont des anhydrides ou des acides; citons :

L'acide hypophosphoreux POH2(OH) ou H3PO2, que l'on obtient en décomposant l'eau par le phosphore en présence d'un alcalin; ses sels, les hypophosphites, sont des réducteurs énergiques;

L'anhydride phosphoreux P2O3, qui se produit par oxydation lente du phosphore. Il se transforme en acide phosphoreux H3PO3; au contact de l'eau;

L'acide hypophosphorique P2O6H4, qui se forme aussi dans l'oxydation lente du phosphore â l'air humide;

L'anhydride (2P2O5) et l'acide phosphorique (H3PO4). 

Parmi les autres composés du phosphore, citons les chlorures PCI3 et PCI5 utilisés comme réactifs servant â substituer le chlore à l'oxygène dans certains composés; le sulfure P4S2 qui était employé dans la fabrication des allumettes.

Phosphorescence. - Type de luminescence, l'émission de lumière se poursuit même après que la source d'excitation ait été éteinte. Les particules excitées passent par des états d'énergie élevée et retournent lentement à leur état d'énergie fondamental, émettant ainsi de la lumière.

Photochimie. - Branche de la chimie étudiant les effets de la lumière sur les réactions chimiques. Elle se concentre sur les processus de transformation moléculaire qui sont provoqués par l'interaction de la lumière avec la matière.

Photoconductivité. - Pénomène électrique observé dans les matériaux qui modifient leur conductivité électrique en réponse à l'absorption de photons d'une certaine longueur d'onde, généralement dans la gamme des rayonnements ultraviolets, visibles ou infrarouges. Lorsqu'un matériau photoconducteur est exposé à la lumière, les photons absorbés fournissent de l'énergie aux électrons du matériau, les libérant de leur état lié. En conséquence, la conductivité électrique du matériau augmente, car les électrons libérés peuvent contribuer au courant électrique en se déplaçant à travers le matériau.

Photodésintégration. - Processus physique dans lequel un noyau atomique est désintégré sous l'effet de l'interaction avec un photon de haute énergie : lorsque le noyau absorbe le photon, il gagne suffisamment d'énergie pour surmonter les forces nucléaires qui le maintiennent lié, ce qui entraîne sa fragmentation en plusieurs particules plus légères. La photodésintégration est importante pour comprendre la nucléosynthèse, c'est-à-dire la formation des éléments chimiques dans l'Univers. Elle joue un rôle clé dans la production de certains isotopes rares et lourds, ainsi que dans la création de noyaux instables qui peuvent ensuite subir d'autres processus de désintégration radioactive.

Photodissociation. - Processus chimique dans lequel une molécule est rompue sous l'effet de l'interaction avec un photon de lumière. Cela se produit lorsque la molécule absorbe suffisamment d'énergie lumineuse pour dépasser l'énergie de liaison entre les atomes constituant la molécule. Par exemple, dans l'atmosphère, la photodissociation des molécules d'ozone (O3) par l'interaction avec la lumière ultraviolette conduit à la formation d'oxygène moléculaire (O2) et d'oxygène atomique (O). La photodissociation est également impliquée dans d'autres processus atmosphériques, tels que la formation de smog photochimique. Les composés organiques volatils (COV) émis par les activités humaines réagissent avec la lumière solaire, subissant la photodissociation et formant des radicaux libres qui participent ensuite à des réactions chimiques complexes.

Photoélectricité. - Phénomène dans lequel les électrons sont éjectés d'une surface lorsqu'elle est exposée à la lumière ou à d'autres formes de rayonnement électromagnétique. Lorsque la surface d'un matériau est exposée à la lumière, les photons sont absorbés par les électrons liés dans le matériau.

PhotoĂ©lectrique (effet). - PhĂ©nomène observĂ©  observĂ©  lorsqu'une lumière d'une certaine frĂ©quence Ă©claire une plaque mĂ©tallique. Sois cetrataines conditions, des Ă©lectrons sont Ă©jectĂ©s de la surface de la plaque et peuvent ensuite ĂŞtre injectĂ©s dans un circuit oĂą ils produisent un courant Ă©lectrique. L'Ă©mission d'Ă©lectrons par un matĂ©riau lorsque celui-ci est exposĂ© Ă  la lumière n'a lieu qu'au-delĂ  d'un certain seuil d'intensitĂ© de cette lumière. On constate ensuite que l'intensitĂ© de la lumière incidente n'affecte pas l'Ă©nergie cinĂ©tique des Ă©lectrons Ă©mis, comme on aurait pu s'y attendre, mais seulement leur nombre. Einstein a pu expliquer cela en admettant que l'Ă©nergie apportĂ©e par la lumière est communiquĂ©e aux Ă©lectrons en quantitĂ©s discrètes, appelĂ©es quanta de lumière ou photons, chacun correspondant Ă  une quantitĂ© d'Ă©nergie dĂ©terminĂ©e. Dès lors, l'effet photoĂ©lectrique montre-t-il la dualitĂ© onde-corpuscule de la lumière (onde parce qu'elle est dĂ©finie par sa frĂ©quence, corpuscule parce qu'elle interagit sous forme discontinue).

Photométrie*.- Branche de l'optique qui étudie la mesure de la luminosité, de l'intensité lumineuse et des couleurs des sources lumineuses. Elle vise à quantifier et caractériser les propriétés optiques des objets et des systèmes d'éclairage.

Photon. - Particule appartenant Ă  la famille des bosons. Elle est le vecteur de l'interaction Ă©lectromagnĂ©tique. C'est le quantum d'Ă©nergie Ă©lectromagnĂ©tique  (= plus petite quantitĂ© d'Ă©nergie Ă©lectromagnĂ©tique transportĂ©e par une onde Ă©lectromagnĂ©tique) associĂ© Ă  l'onde lumineuse. Le photon est dĂ©pourvu de masse au repos et se dĂ©place Ă  la vitesse de la lumière dans le vide (environ 299 792 458 m/s). La quantitĂ© d'Ă©nergie transportĂ©e par un photon est proportionnelle Ă  sa frĂ©quence (ou inversement, Ă  sa longueur d'onde) selon la relation de Planck-Einstein : E = h, oĂą E est l'Ă©nergie du photon, h est la constante de Planck (V. ci-dessous) et  est la frĂ©quence du photon. La mĂŞme Ă©quation peut encore s'Ă©crire-:  E = Ď‰, oĂą  est la constante de Planck rĂ©duite et ω, la pulsation.

Photonique. - Science et technologie de la génération, la manipulation, la transmission et la détection des photons, c'est-à-dire des particules de lumière. Elle concerne les lasers, les Led, les fibres optiques et leurs applications.

Photosphère. - Couche superficielle du Soleil, correspondant Ă  la rĂ©gion que l'on peut observer dans des conditions ordinaires. Elle Ă©met le flot de rayonnement visible qui nous parvient. De ce point de vue, il est possible d'y voir en quelque sorte la surface de notre Ă©toile. Mais cette notion reste peu satisfaisante dans le cas d'un objet constituĂ© de plasma et partiellement transparent. La photosphère apparaĂ®t davantage comme une rĂ©gion de transition entre des rĂ©gions plus profondes que l'opacitĂ© de la matière solaire (variable selon la longueur d'onde considĂ©rĂ©e) empĂŞche d'observer directement, et des rĂ©gions plus Ă©lĂ©vĂ©es et plus diluĂ©es, dont le rayonnement qui nous en parvient se trouve comme noyĂ© par celui de la photosphère. Les astronomes dĂ©finissent  donc plutĂ´t la photosphère comme  la basse atmosphère du Soleil. Il s'agit d'une couche d'environ 500 km d'Ă©paisseur, et dont la tempĂ©rature moyenne est de 5785 K.

Phyllites. - Minéraux qui se divisent en fines lamelles, et qui sont aussi des silicates d'alumine où entrent souvent du fluor, du fer, de le magnésium. On distingue deux sortes de phyllites : les micas et les chlorites.

Physique*. - Science qui Ă©tudie les propriĂ©tĂ©s  de corps matĂ©riels, les interactions entre ces corps et l'Ă©nergie, et qui  Ă©tablit les lois qui rendent compte des phĂ©nomènes qui s'attachent Ă  ces corps. Elle cherche Ă  comprendre et Ă  expliquer les propriĂ©tĂ©s de la matière, les forces fondamentales de la nature, le mouvement des objets, la structure de l'espace-temps, etc. 
La physique se subdivise en de nombreuses branches, parmi lesquelles la mécanique (étude du mouvement et des forces), l'électromagnétisme (étude des interactions électriques et magnétiques), la thermodynamique (étude de la chaleur et de l'énergie), l'optique (étude de la lumière), la physique quantique (étude du comportement des particules subatomiques), la physique des particules (étude des particules élémentaires et des forces fondamentales), la physique des matériaux, la cosmologie (étude de l'univers dans son ensemble), etc.

PiĂ©zoĂ©lectricitĂ©. - PhĂ©nomène Ă©lectrique qui se produit dans certains matĂ©riaux lorsqu'ils sont soumis Ă  une contrainte mĂ©canique ou Ă  une pression. En consĂ©quence de cette contrainte, les matĂ©riaux piĂ©zoĂ©lectriques les charges positives et nĂ©gatives Ă  l'intĂ©rieur du matĂ©riau se dĂ©placent, crĂ©ant ainsi un dĂ©sĂ©quilibre de charges Ă©lectriques et gĂ©nĂ©rant un potentiel Ă©lectrique Ă  la surface du matĂ©riau. De manière inverse, lorsqu'une tension Ă©lectrique est appliquĂ©e Ă  ces matĂ©riaux, ils subissent une dĂ©formation mĂ©canique  en raison du dĂ©placement des charges internes, ce qui est appelĂ© l'effet piĂ©zoĂ©lectrique rĂ©ciproque.

Pile électrique. - Dispositif qui génère de l'électricité à partir de réactions chimiques entre ses composants internes. Une pile électrique contient deux électrodes, une anode (l'électrode négative) et une cathode (l'électrode positive), ainsi qu'un électrolyte, qui est une substance conductrice. Lorsque la pile est activée, des réactions chimiques se produisent entre l'anode, la cathode et l'électrolyte. Lors de ces réactions, des électrons sont libérés à l'anode et captés à la cathode. Ce flux d'électrons crée un courant électrique qui peut être utilisé pour alimenter des dispositifs externes. Les piles primaires, comme les piles alcalines, sont conçues pour être utilisées une seule fois et sont généralement jetables. Les piles rechargeables (on parle alors souvent de batteries), telles que les piles au nickel-cadmium (NiCd) et les piles au lithium-ion (Li-ion), peuvent être rechargées et utilisées de manière répétée.

Pion ou mĂ©son Ď€ (pi). - Particule composĂ©e d'un quark ou d'un anti-quark u et d'un quark ou anti-quark d. Il existe plusieurs types de pions : le pion chargĂ© positivement (Ď€âş, ), le pion chargĂ© nĂ©gativement (Ď€â», ), et le pion neutre (Ď€â°, superposition ). Le π⻠est l'antiparticule du Ď€âş. Le πⰠest composĂ© de manière Ă  ĂŞtre sa propre antiparticule.

Plagioclases. - Groupe de minĂ©raux silicatĂ©s appartenant Ă  la famille des feldspaths. Les plagioclases sont frĂ©quemment prĂ©sents dans les roches volcaniques telles que les basaltes et les andĂ©sites, ainsi que dans certaines roches mĂ©tamorphiques. Ils  se composent d'une sĂ©rie de minĂ©raux ayant des compositions chimiques similaires mais variables, allant du sodium au calcium, et prĂ©sentant diffĂ©rentes propriĂ©tĂ©s physiques.  On les divise en deux sĂ©ries, la sĂ©rie sodique et la sĂ©rie calcique, principales, basĂ©es sur les proportions relatives de sodium (Na) et de calcium (Ca) dans leur composition. L'albite est le membre de la sĂ©rie sodique qui contient le plus de sodium. L'anorthite est le membre de la sĂ©rie calcique qui contient le plus de calcium. Les plagioclases intermĂ©diaires entre l'albite et l'anorthite sont appelĂ©s plagioclases sodio-calciques

Plaine. - Etendue de terrain plat, gĂ©nĂ©ralement situĂ©e Ă  une altitude basse ou moyenne par rapport aux rĂ©gions environnantes. Les plaines  peuvent rĂ©sulter de l'Ă©rosion de formations montagneuses, de la sĂ©dimentation de matĂ©riaux transportĂ©s par les rivières ou les glaciers, ou encore de l'accumulation de dĂ©pĂ´ts de sable, de limon ou d'alluvions au fil du temps. Les mouvements tectoniques de la croĂ»te terrestre peuvent Ă©galement jouer un rĂ´le dans la formation de plaines en crĂ©ant des bassins d'effondrement ou en soulevant des rĂ©gions adjacentes. Les plaines peuvent varier en taille, depuis de petites plaines locales jusqu'Ă  de vastes plaines qui s'Ă©tendent sur des milliers de kilomètres carrĂ©s (ex. : Grandes Plaines en AmĂ©rique du Nord, lplaines du Gange en Inde, laines de la Pampa en AmĂ©rique du Sud,les plaines du Nord de l'Europe).

Plancher ocĂ©anique. = lit ocĂ©anique = fond marin. - Partie immergĂ©e des fonds marins qui recouvrent la surface de la Terre sous les ocĂ©ans et les mers. Il est constituĂ© essentiellement de roches, principalement basaltiques issus des dorsales ocĂ©aniques, et de sĂ©diments, qui rĂ©sultent de l'accumulation de matĂ©riaux organiques et minĂ©raux qui se dĂ©posent au fil du temps Ă  partir de l'eau de mer. 

Planck (constante de). - Généralement notée h, cette constante fondamentale a été introduite par Max Planck en 1900 pour décrire la quantification des niveaux d'énergie dans le contexte de la théorie du rayonnement du corps noir. Elle est un élément clé de la description quantique du monde physique. Sa dimension est celle d'une énergie multipliée par une durée [ML²T-2].[T], ou d'une quantité de mouvement multipliée par une distance [MLT-1].[L], autrement dit celle d'une action [ML ²T �'1], et on l'appelle aussi le quantum d'action. Sa valeur est environ-:

h ≠6.62607015×10�'34 J.s.
La plupart du temps, il est plus commode, car cela simplifie l'Ă©criture des Ă©quations, et, dans tous les cas, sans doute plus recommendable de remplacer la constante de Planck par la constante de Planck rĂ©duite (notĂ©e  , h-barre), dĂ©finie comme Ă©tant Ă©gale Ă  la constante de Planck divisĂ©e par 2Ď€ :  = h/2Ď€. Sa valeur, dont la mantisse est proche de l'unitĂ©, est d'environ  :
â‰1.0545718Ă—10ďż˝'34 J.s.
Planck (Ă©chelle de). - Echelle de distance, de durĂ©e et d'Ă©nergie dĂ©finie Ă  partir des trois constantes fondamentales h (constante de Planck), G, constante de la gravitation universelle, et c (vitesse de la lumière dans le vide). Elle correspond Ă  des distances et des durĂ©es excessivement petites et Ă  des Ă©nergies Ă©normes qui sont celles oĂą la gravitation et les trois autres interactions fondamentales ont des effets du mĂŞme ordre, une situation qui existant au tout dĂ©but de l'expansion  de l'univers.

Planck (loi de). - Formule mathématique proposée par le Max Planck en 1900. Cette décrit le rayonnement électromagnétique émis par un corps noir, qui est un objet hypothétique qui absorbe et émet toute l'énergie électromagnétique incidente, sans réflexion ni transmission. Elle établit la relation entre l'énergie (ou la fréquence) du rayonnement électromagnétique et son intensité. Elle est donnée par l'expression :

B(, T) = (2h³ / c²) . (1 / (e(hν / kT) - 1))
où B(, T) est la densité spectrale d'énergie du rayonnement électromagnétique à une fréquence et une température T, h est la constante de Planck, c est la vitesse de la lumière et k est la constante de Boltzmann. La loi de Planck a introduit pour la première fois le concept de quantification de l'énergie électromagnétique. Elle montre que le rayonnement électromagnétique est émis ou absorbé par des quantités discrètes appelées quanta d'énergie (ou photons), plutôt que de manière continue.

Planètes. - Corps naturel massif, de forme sphéroïdale, n'émettant pas de lumière propre, gravitant autour d'une étoile.

Dans le Système solaire on distingue :

+ Les planètes terrestres ou planètes telluriques, qui sont  la Terre et les deux autres planètes qui lui ressemblent le plus : VĂ©nus et Mars. Elles sont composĂ©es de roches et entourĂ©es d'une atmosphère plus ou moins fine.

+ Les planètes géantes ou planètes gazeuses, qui possèdent un noyau solide analogue à une planète tellurique, mais surtout une très épaisse atmosphère. Ce sont Jupiter, Saturne et Uranus. Elles possèdent de riches systèmes de satellites.

+Les planètes naines. - Ce sont des corps célestes plus petits que les planètes telluriques, mais assez massifs pour avoir connu une différenciation interne (= structuration sous l'effet de la gravitation et de la cheleur). On range dans cette catégorie, la Lune, Pluton, Mercure, les gros satellites des planètes géantes (par exemple, les satellites galiléens de Jupiter), et quelques gros astéroïdes.

Autrefois, on donnait le nom de petites planètes aux astéroïdes.

Les planètes dĂ©couvertes autour d'autres Ă©toiles que le Soleil sont appelĂ©es planètes extrasolairesouexoplanètes. Les limitations de moyens de dĂ©tection ont surtout permis de dĂ©couvrir  des planètes gĂ©antes très similaires Ă  celles su Système solaire, mais aussi des planètes intermĂ©diaires, par leur mase, entres les planètes telluriques et les planètes gĂ©antes et connues sous le nom de superterres.

Planétésimal. - Corps solide existant à l'origine du Système solaire (ou d'un quelconque système planétaire) et dont l'agrégation avec d'autres corps de même nature a abouti, par accrétion, à la formation des planètes. Les planétésimaux avaient de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de diamètre. Les comètes et certains astéroïdes peuvent être des restes de planétésimaux.

Planétoïde. - On a parfois donné ce nom aux astéroïdes.

Plaque tectonique. - Grande masse rigide de la lithosphère terrestre qui flotte et se déplace à la surface du manteau terrestre. Les plaques tectoniques couvrent la surface de la Terre comme un puzzle géant, et leurs déplacements, dus aux mouvements de convection dans le manteau, sont responsables de la formation des continents, des montagnes, des fosses océaniques, des séismes et des volcans.

Plasma. - Gaz à très haute température et entièrement ou partiellement ionisé. La présence de charges électriques libres en mouvement rendent les plasma sensibles aux champs magnétiques; pour la même raison, ce sont de bons conducteurs d'électricité. La majorité de l'univers observable est constituée de plasma. Les étoiles, à commencer par notre Soleil, sont principalement composées de plasma en raison de leurs températures et pressions extrêmes.

Plateau. - Plaine située à une certaine hauteur au dessus du terrain environnant. Les plateaux des masses montueuses sont des espaces assez étendus, à peu près horizontaux, légèrement accidentés; tel est le grand plateau des Andes dans l'Amérique du Sud. - On applique aussi le nom de plateau à une portion du sol qui domine la contrée environnante, bien que cette portion soit elle-même très accidentée; par exemple, le plateau de l'Abyssinie, le plateau central de l'Asie, ou même la Meseta espagnole. - Chaque plateau présente une ligne de partage des eaux plus ou moins régulière, et souvent de grandes dépressions, dans lesquelles les eaux se réunissent pour former des lacs (Rozet).

Plateau continental  = Plate-forme littorale. - Portion de la croĂ»te terrestre situĂ©e sous la surface de l'ocĂ©an et s'Ă©tendant en mer depuis la cĂ´te jusqu'Ă  quelques dizaines ou quelques centaines de kilomètres. C'est une zone relativement peu profonde de l'ocĂ©an (gĂ©nĂ©ralement moins de 200 m) qui descend en pente douce Ă  partir de la cĂ´te avant de plonger plus abruptement vers des profondeurs ocĂ©aniques plus importantes, formant ce qu'on appelle le talus continental. Le plateau continental est constituĂ© de la prolongation sous-marine des continents. Il contient gĂ©nĂ©ralement une grande variĂ©tĂ© de formations gĂ©ologiques, telles que des sĂ©diments marins, des dĂ©pĂ´ts de gravier, de sable et de boue, ainsi que des formations rocheuses. En raison de sa relative faible profondeur, le plateau continental peut abriter des Ă©cosystèmes marins riches en biodiversitĂ©. C'est aussi souvent le site d'une grande partie de l'activitĂ© humaine en mer (pĂŞche, exploitation pĂ©trolière et gazière en mer).

Platine (Pt). - Corps simple de numĂ©ro atomique 78; masse atomique : 195,23. Fond Ă  1773 °C. MĂ©tal prĂ©cieux, dĂ©couvert en 1735 dans les sables aurifères de Colombie et existant avec l'or et le diamant dans les dĂ©bris de roches anciennes (BrĂ©sil, Colombie, BornĂ©o, SibĂ©rie, Oural). Le platine est toujours mĂ©langĂ© dans la nature avec d'autres mĂ©taux ayant des propriĂ©tĂ©s analogues aux siennes : palladium, iridium. rhodium, ruthĂ©nium et osmium. Ces derniers sont appelĂ©s mĂ©taux de la mine de platine. On l'extrait des alluvions par lavage des sables. Le minerai, traitĂ© par l'eau rĂ©gale, abandonne son mĂ©tal, qu'il suffit de prĂ©cipiter par du sel ammoniac pour obtenir une masse jaune qui, par calcination, donne le platine en mousse. La sĂ©paration du platine est assez compliquĂ©e. C'est un mĂ©tal blanc grisâtre, mou, ductile, malleable, très tenace, a pour densitĂ© 21,4; il condense dans ses pores, surtout Ă  l'Ă©tat de mousse, des quantitĂ©s considĂ©rables de gaz; cette condensation facilite les combinaisons (action catalytique). Le platine ne s'oxyde Ă  aucune tempĂ©rature, se combine facilement au phosphore, Ă  l'arsenic, au silicium et aux mĂ©taux fusibles, plus difficilement au soufre, au chlore, au fluor; il est inattaquable par les acides chlorhydrique et azotique sĂ©parĂ©s, mais attaquĂ© facilement par l'eau rĂ©gale, et plus lentement par l'acide sulfurique nitreux, la potasse, l'azotate de potassium, le cyanure de potassium. Avec l'oxygène, le platine forme un oxyde basique ou oxyde platineux PtO et un anhydride PtO2 ou oxyde platinique; avec le chlore, il forme les composĂ©s correspondants PtCl2 (chlorure platineux) et PtCl4 (chlorure platinique). Le premier donne avec les sels alcalins les chloroplatinites, les seconds des chloroplatinates, dont l'insolubilitĂ© a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans l'extraction et la purification du platine. Un certain nombre de combinaisons ammoniacales se rattachent aux deux chlorures prĂ©cĂ©dents. Enfin, l'action du cyanure de potassium sur le platine donne du platinocyanure de potassium  en cristaux dichroĂŻques, fluorescents.

Platinoïdes ( = métaux et minerais du groupe du platine). - Groupe de métaux précieux, dans lequel se rangent le platine, le palladium, le rhodium, le ruthénium, l'osmium et l'iridium. Ces métaux sont caractérisés par leur résistance à la corrosion, leur haute densité, leur point de fusion élevé et leurs propriétés catalytiques remarquables. Les platinoïdes sont ordinairement trouvés dans les gisements minéraux riches en platine. Les principaux gisements de minéraux de platine se trouvent en Afrique du Sud, en Russie, au Canada et dans certains autres pays. L'extraction et le traitement des minerais platinoïdes sont souvent complexes en raison de la nature des dépôts et de la nécessité d'extraire plusieurs métaux précieux à partir du même minerai.

PlĂ©istocène. - Première pĂ©riode du Quaternaire. Elle suit le Pliocène et prĂ©cède l'Holocène. Elle dure de 2,588 million d'annĂ©es Ă  11 560 ans avant le prĂ©sent. Cette pĂ©riode est marquĂ©e par plusieurs cycles glaciaires et interglaciaires, avec de vastes calottes glaciaires couvrant de grandes parties de l'AmĂ©rique du Nord, de l'Europe et d'autres rĂ©gions. 

Pli. - Déformation des couches rocheuses dans la croûte terrestre, résultant de forces tectoniques et géologiques.

Pliocène. - Epoque gĂ©ologique finale du NĂ©ogène, qui prĂ©cède immĂ©diatement le PlĂ©istocène et qui succède au Miocène. Elle s'Ă©tend de 5,3 Ă  2,588 millions d'annĂ©es avant le prĂ©sent. Le climat du Pliocène Ă©tait plus frais et plus sec que celui du Miocène. On assiste Ă  une tendance progressive au refroidissement global qui a menĂ© Ă  la formation des calottes glaciaires dans les rĂ©gions polaires.  C'est l'Ă©poque Ă  laquelle l'isthme de Panama a commencĂ© Ă  se former, reliant finalement l'AmĂ©rique du Nord et l'AmĂ©rique du Sud.

Plomb (Pb). - Corps simple de numĂ©ro atomique 82; masse atomique :  207,2.C'est un mĂ©tal gris, fusible Ă  relativement basse tempĂ©rature (tempĂ©rature de fusion :  327,4 °C), très mallĂ©able, qui se raie Ă  l'ongle, onze fois plus dense que l'eau. Ses usages sont très connus : avec l'Ă©tain, il forme la soudure des plombiers; avec l'antimoine, il a constituĂ© le mĂ©tal des caractères d'imprimerie. - Très rĂ©pandu dans la nature, le plomb se trouve rarement Ă  l'Ă©tat natif, mais Ă  l'Ă©tat de galène, de cĂ©ruse, de massicot ou de minium.

  • La galène est un sulfure de plomb (PbS) cristallisĂ© en cube. Elle est d'un gris de plomb, douĂ©e d'un brillant Ă©clat mĂ©tallique, non ductile et ne se coupant pas. Presque tout le plomb du commerce est extrait de la galène : pour cela, il suffit de griller la galène avec du fer

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  • La cĂ©ruse (PbCO3) est an carbonate de plomb qui se rencontre en filons  exploitables elle est incolore, blanche ou jaunâtre, donne une poussière blanche.

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  • Le massicot (PbO) est un oxyde jaune de plomb.

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  • Le minium (Pb3O4) est un oxyde rouge qui se forme par l'altĂ©ration superficielle de la galène.
  • Pluie. - Eau qui tombe par gouttes de l'atmosphère. La pluie est produite par la condensation en gouttelettes de la vapeur d'eau de l'air venue des zones d'Ă©vaporation ocĂ©aniques, et transportĂ©es en masses nuageuses. La condensation se produit lorsque survient une diminution notable de tempĂ©rature qui abaisse le point de saturation de l'air, Cette condition est rĂ©alisĂ©e surtout lorsque les vents marins frappent des surfaces continentales qui les obligent Ă  s'Ă©lever. Aussi, les chaĂ®nes de montagnes en bordure des mers sont-elles gĂ©nĂ©ralement fort arrosĂ©es. La pluie est un Ă©lĂ©ment essentiel du climat d'un pays. Elle est en mĂŞme temps le principal facteur de l'hydrographie, et sa rĂ©partition saisonnière règle le rĂ©gime des cours d'eau. MesurĂ©e au pluvioniètre , elle est en rapport avec les vents dominants, l'altitude et l'exposition du lieu. Dans les rĂ©gions de climat ocĂ©anique de la zone tempĂ©rĂ©e, les pluies sont abondantes et rĂ©gulières, favorisant la vĂ©gĂ©tation, particulièrement celle des cĂ©rĂ©ales et des arbres. En France, il tombe environ 600 millimètres d'eau par an. Au contraire, dans les rĂ©gions de climat continental, et notamment dans les dĂ©pressions sans Ă©coulement vers la mer, elles deviennent plus rares, moins rĂ©gulières, et leur absence est la cause principale de la physionomie dĂ©sertique de certaines rĂ©gions. Dans les pays tropicaux, l'alternance des vents de mousson donne naissance Ă  une saison humide rĂ©gulière, caractĂ©risĂ©e par de fortes prĂ©cipitations pendant trois Ă  six mois de l'annĂ©e (lnde, Vietnam). Enfin, dans la zone Ă©quatoriale, les pluies, particulièrement les fortes pluies d'orage, sont frĂ©quentes et alimentent une vĂ©gĂ©tation d'une incomparable richesse (forĂŞts).

    Pluie acide. - PrĂ©cipitation atmosphĂ©rique (pluie, neige, brouillard, etc), qui prĂ©sente un pH infĂ©rieur Ă  la plage normale (environ 5,6) en raison de la prĂ©sence de composĂ©s acides. Ces composĂ©s acides proviennent principalement des Ă©missions de polluants d'origine humaine ou d'Ă©missions de gaz par les volcans en Ă©ruption. Quelle qu'en soit la cause, les principaux gaz Ă  l'origine des pluies acides sont le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d'azote (NOx), qui, lorsqu'ils rĂ©agissent avec l'humiditĂ© de l'atmosphère, peuvent former des acides tels que l'acide sulfurique (H2SO4) et l'acide nitrique (HNO3). Les volcans peuvent aussi Ă©mettre du chlorure d'hydrogène (HCl), qui forme de l'acide chlorhydrique en prĂ©sence d'eau. Des particules fines, telles que les aĂ©rosols, susceptibles d'adsorber et de transporter les acides formĂ©s lors des rĂ©actions chimiques dans l'atmosphère, peuvent en outre Ă©galement ĂŞtre impliquĂ©es dans les pluies acides. 

    Pluton. - Formation géologique intrusive constituée de roches magmatiques qui se sont formées en profondeur (souvent à plusieurs kilomètres) sous la surface de la Terre par la solidification du magma. Le magma en fusion est intrusif, c'est-à-dire qu'il se fraye un chemin vers le haut depuis la croûte terrestre jusqu'à la surface. Cependant, de nombreux plutons ne parviennent jamais à atteindre la surface et restent enfouis. Les plutons sont classés en fonction de leur taille, de leur forme et de leur relation avec les roches environnantes. Les plus grands plutons sont appelés batholites, tandis que les plus petits sont appelés laccolithes, lopolithes, sillons, etc. Les plutons peuvent déformer les roches environnantes et provoquer des plissements et des failles. De plus, l'érosion progressive de la croûte terrestre peut exposer les plutons en surface, créant des formations géologique telles que les montagnes et les massifs rocheux.

    Plutonique (roche) = Roche intrusive. - Type de roches ignées qui se forment à l'intérieur de la croûte terrestre, dans des réservoirs de magma souterrains, à partir de la solidification lente du magma. Contrairement aux roches volcaniques, qui se forment rapidement en surface lorsque le magma entre en éruption, les roches plutoniques, parce qu'elles se forment en profondeur, prennent plus de temps pour refroidir et cristalliser. Cela conduit à la formation de cristaux plus grands et plus visibles dans cesroches. Exemples de roches plutoniques : le granit, la syénite, le diorite et les gabbros.

    Plutonium (Pu). -  ElĂ©ment chimique artificiel de la sĂ©rie des actinides. NumĂ©ro atomique 94 et  masse atomique 144. DĂ©couvert en 1940 par Glenn Seaborg, Edwin McMillan, Joseph Kennedy et Arthur Wahl , le plutonium, fait partie de la famille des actinides et est un mĂ©tal radioactif et lourd. Cet Ă©lĂ©ment, produit artificiellement par irradiation de l'uranium-238 dans un rĂ©acteur nuclĂ©aire, possède de nombreux isotopes; les plus courantes sont le plutonium-239 (demi-vie d'environ 24.110 ans), qui est fissile, et donc capable de soutenir une rĂ©action en chaĂ®ne de fission nuclĂ©aire, le plutonium-240 (demi-vie  d'environ 6560 ans.) et le plutonium-241 (demi-vie d'environ 14,4 ans). La demi-vie du plutonium-244 est, quant Ă  elle, d'environ 80,8 millions d'annĂ©es.

    Poids. - Le poids est la force que la pesanteur exerce sur un corps. Dans le système international (SI), il est exprimĂ© en newtons (N). On dĂ©finit le poids d'un objet comme le produit de sa masse par l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur Ă  l'endroit oĂą il se trouve.  Sur Terre, l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur est d'environ g = 9,81 m/s² , et le poids P d'un objet de masse m est donc : P = m.g

    Poids atomique = Masse atomique relative. - Mesure de la masse moyennenne d'un atome d'un Ă©lĂ©ment donnĂ© en tenant compte de la distribution des isotopes de cet Ă©lĂ©ment. L'unitĂ© de base utilisĂ©e pour exprimer le poids atomique est l'unitĂ© de masse atomique (uma), Ă©galement appelĂ©e dalton (Da). Dans le tableau pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments,  il est donnĂ© sous la forme d'un nombre dĂ©cimal. Par exemple, le poids atomique de l'hydrogène est d'environ 1,008 uma, tandis que celui du carbone est d'environ 12,011 uma. Le poids atomique est donc distinct du numĂ©ro atomique, qui est un nombre entier. Le numĂ©ro atomique d'un Ă©lĂ©ment reprĂ©sente le nombre de protons dans le noyau d'un atome de cet Ă©lĂ©ment et dĂ©termine son identitĂ© chimique. En revanche, le poids atomique tient compte non seulement du nombre de protons et de neutrons dans le noyau, mais de la proportion relative des isotopes prĂ©sents dans la nature. Par exemple, le chlore a deux isotopes principaux, le chlore-35 et le chlore-37, avec des poids atomiques respectifs d'environ 35.453 uma et 36.457 uma. Le poids atomique est donc une moyenne pondĂ©rĂ©e des poids des isotopes en fonction de leur abondance naturelle.

    Poids molĂ©culaire = Masse molĂ©culaire relative. - Somme des poids atomiques des atomes constituant une molĂ©cule. Cette grandeur est  exprimĂ©e en unitĂ©s de masse atomique  (uma) ou en grammes par mole (g/mol). Le poids molĂ©culaire donne une idĂ©e de la masse totale d'une molĂ©cule. Il est calculĂ© en additionnant les poids atomiques des atomes qui la composent, en tenant compte du nombre d'atomes de chaque type dans la formule molĂ©culaire. Par exemple, pour calculer le poids molĂ©culaire de l'eau (H2O), on additionne les poids atomiques de deux atomes d'hydrogène (H) et un atome d'oxygène (O) : En utilisant les valeurs standard des poids atomiques (1,008 g/mol pour l'hydrogène et 16,00 g/mol pour l'oxygène), le poids molĂ©culaire de l'eau est (2 x 1,008 g/mol) + (1 x 16,00 g/mol) = 18.016 g/mol.

    Point chaud. - Zone de la croûte terrestre où le magma remonte depuis le manteau profond. Il s'agit d'un point fixe de chaleur pouvant donner lieu à la formation de volcans. L'archipel d'Hawaii, avec ses volcans actifs comme le Kilauea et le Mauna Loa, est un exemple bien connu de volcanisme lié à un point chaud. D'autres exemples de volcans liés à des points chauds sont les îles Galápagos, l'archipel des Comores et l'île de La Réunion.

    Point matĂ©riel. - Intervenant dans les questions de dynamique, le concept de point matĂ©riel est Ă  mi-chemin entre les mathĂ©matiques et la physique. Les mathĂ©matiques permettent de dĂ©finir le point comme un espace sans dimensions; la physique en appelle Ă  une des caractĂ©ristques classiques de la matière : sa masse. Ainsi le point matĂ©riel est l'Ă©lĂ©ment d'une corps supposĂ© infiniment petit et cependant massif (la masse pouvant ĂŞtre prendre une valeur arbitraire, indĂ©pendamment de toute considĂ©ration rĂ©aliste). Lorsqu'on parle, par exemple, du mouvement du centre de gravitĂ© (ou de masse) de la Terre pour dĂ©crire son dĂ©placement orbital, c'est d'un point matĂ©riel particulier qu'il s'agit. Le centre de masse est Ă  la fois ponctuel  au sens mathĂ©matique et possĂ©dant la masse de la Terre toute entière, comme si elle y Ă©tait concentrĂ©e.

    Point triple. - Condition  spĂ©cifique dans laquelle les trois phases d'une substance (solide, liquide et gaz) coexistent simultanĂ©ment en Ă©quilibre thermodynamique du fait d'une combinaison spĂ©cifique de tempĂ©rature et de pression. Le point triple est un point d'Ă©quilibre fixe,  dĂ©fini pour chaque substance chimique. Le point triple de l'eau, par exemple, est utilisĂ© comme rĂ©fĂ©rence dans l'Ă©chelle de tempĂ©rature absolue. Dans cette Ă©chelle, le point triple de l'eau est dĂ©fini comme Ă©tant exactement 273,16 K (ou 0,01°C).

    Point vernal (Le Repérage des astresColure). - C'est le premier des points équinoxiaux, ou point d'intersection de l'équateur celeste avec l'écliptique. C'est en même temps le point où se trouve le Soleil le jour de l'équinoxe de printemps (dans l'hémisphère nord), et il est appelé pour cette raison point vernal (du latin ver = printemps). Ce point change d'une année sur l'autre du fait de la précession de l'axe de rotation de la Terre. Il est actuellement dans la direction de la constellation des Poissons.

    Points cardinaux. - Les points cardinaux sont les points de rencontre de la méridienne d'un lieu et de l'horizontale perpendiculaire à cette ligne avec l'horizon apparent. Dans l'hémisphère Nord, la direction de l'ombre d'un style vertical à midi, ou la méridienne, étant prolongée depuis le style jusqu'à l'horizon, donne le point cardinal appelé Nord ou Septentrion. L'extrémité opposée de cette ligne est le Sud ou le Midi. Si l'on se place de manière à voir le Nord devant soi, l'Est, le Levant ou l'Orient est à droite; l'Ouest, le Couchant ou l'Occident, se trouve à gauche. (Le Repérage des astres*).



    Michel Viegnes, Imaginaires des points cardinaux, Imago, 2005.

    Polaire (liaison). -  On appelle liaison polaire une liaison covalente dans laquelle les Ă©lectrons sont plus proches du noyau d'un atome que de l'autre. On parle alors de polarisation de la liaison concernĂ©e. Celle-ci est causĂ©e par une diffĂ©rence d'Ă©lectronĂ©gativitĂ© entre les atomes, les Ă©lectrons Ă©tant plus attirĂ©s par l'un que par l'autre.

    Polaire (molĂ©cule). - Il s'agit d'une molĂ©cule dont le barycentre des charges positives (noyaux des atomes) et le barycentre des charges nĂ©gatives (Ă©lectrons) ne coĂŻncident pas, soit  du fait d'une rĂ©partition inĂ©gale des liaisons polaires que possède la molĂ©cule, soit d'un effet causĂ© par des paires d'Ă©lectrons isolĂ©es.  Cela crĂ©e une distribution inĂ©gale de la charge Ă©lectronique au sein de la molĂ©cule. Cette sĂ©paration de charges crĂ©e un dipĂ´le permanent, que l'on peut reprĂ©senter comme un vecteur avec une extrĂ©mitĂ© positive (δ+) lĂ  oĂą il y a un dĂ©ficit d'Ă©lectrons et une extrĂ©mitĂ© nĂ©gative (δ-) lĂ  oĂą il y a un excès d'Ă©lectrons. Un exemple classique est la molĂ©cule d'eau (H2O), oĂą l'atome d'oxygène, plus Ă©lectronĂ©gatif, attire les Ă©lectrons et devient lĂ©gèrement nĂ©gatif (δ-), tandis que les atomes d'hydrogène deviennent lĂ©gèrement positifs (δ+). Les liquides possĂ©dant des molĂ©cules polaires peuvent dissoudre des composĂ©s ioniques

    Polarisation. - Terme qui se réfère à la direction et à l'évolution évolution du vecteur oscillant d'une onde dans le plan perpendiculaire à sa direction de propagation. Lorsque les ondes qui composent un rayonnement ont le même plan d'oscillation, le rayonnement est dit polarisé.

    Polarisation d'une pile. - Diminution de l'intensité du courant d'une pile, par suite de réactions chimiques intérieures.

    Polarisation Ă©lectrique = polarisation diĂ©lectrique = polarisation  induite. - PhĂ©nomène Ă©lectrique qui se produit dans un matĂ©riau diĂ©lectrique (isolant) lorsqu'il est soumis Ă  un champ Ă©lectrique externe. Les charges positives et nĂ©gatives prĂ©sentes dans les atomes ou les molĂ©cules d'un tel matĂ©riau sont alors dĂ©placĂ©es de manière temporaire, crĂ©ant ainsi une sĂ©paration de charges Ă©lectriques. Cela donne lieu Ă  une polarisation Ă©lectrique nette dans le matĂ©riau. La polarisation diĂ©lectrique est souvent associĂ©e Ă  la rĂ©ponse d'un matĂ©riau aux champs Ă©lectriques alternatifs, tels que ceux gĂ©nĂ©rĂ©s par des signaux Ă©lectriques alternants dans des circuits Ă©lectriques. Dans certains matĂ©riaux diĂ©lectriques, les atomes peuvent ĂŞtre ionisĂ©s en perdant ou en gagnant des Ă©lectrons. L'application d'un champ Ă©lectrique peut dĂ©placer ces ions positifs et nĂ©gatifs, crĂ©ant ainsi une polarisation ionique. Polarisation d'orientation ou de dĂ©formation : Dans les molĂ©cules ayant un moment dipolaire permanent (dĂ©calage de charges positives et nĂ©gatives), l'application d'un champ Ă©lectrique peut orienter ces molĂ©cules de manière Ă  renforcer la polarisation globale du matĂ©riau.

    Polarisation magnétique. - Phénomène qui se produit dans un matériau lorsqu'il est soumis à un champ magnétique externe ( Magnétisation). Cela résulte en l'alignement préférentiel des moments magnétiques des atomes ou des molécules du matériau dans la direction du champ magnétique appliqué. La polarisation magnétique crée un moment magnétique net dans le matériau. Elle est généralement observée dans les matériaux magnétiques (fer, nickel, cobalt et alliages divers). Il existe plusieurs formes de polarisation magnétique, notamment :

    • Polarisation ferromagnétique. - Dans les matériaux ferromagnétiques, les moments magnétiques des atomes s'alignent spontanément et restent alignés même après la suppression du champ magnétique externe. Cela crée des domaines magnétiques dans le matériau où les moments magnétiques sont fortement alignés.

    • Polarisation paramagnétique. - Dans les matériaux paramagnétiques (qui ont des moments magnétiques plus faibles), les moments magnétiques s'alignent temporairement avec le champ magnétique appliqué, mais cet alignement disparaît lorsque le champ est retiré.

    • Polarisation diamagnétique. - Les matériaux diamagnétiques montrent une polarisation magnétique dans la direction opposée au champ magnétique appliqué. Généralement cette polarisation est faible et transitoire.

    PĂ´le. - La Terre effectue son mouvement de rotation autour d'une droite idĂ©ale lĂ©gèrement inclinĂ©e sur le plan de l'orbite, l'axe de la Terre. Les deux points oĂą cet axe rencontre la surface de notre globe sont les pĂ´les de la Terre : pĂ´le nord et pĂ´le Sud. Les autres planètes ont d'ailleurs, de mĂŞme que la Terre, leurs axes et  leurs pĂ´les. Si maintenant on prolonge par la pensĂ©e jusqu'Ă  la sphère cĂ©lestel'axe de la Terre, on a l'axe du monde, et les points on cet axe semble s'appuyer sur  la voĂ»te cĂ©leste sont les pĂ´les du monde, ou pĂ´les de l'Ă©quateur cĂ©leste : pĂ´le borĂ©al dans l'hĂ©misphère borĂ©al, pĂ´le austral dans l'hĂ©misphère austral. Le ciel Ă©toilĂ© paraĂ®t tourner autour de ces pĂ´les en sens contraire du mouvement de rotation de la Terre, c.Ă -d., si l'on regarde, par exemple, le pĂ´le Nord, en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre, et, chaque nuit, les mĂŞmes Ă©toiles se retrouvent Ă  la mĂŞme place par rapport Ă  ces pĂ´les. C'est le mouvement diurne. En rĂ©alitĂ©, il se produit, par suite du mouvement de prĂ©cession, un dĂ©placement continu du pĂ´le; mais il est sĂ©culaire, c.-Ă -d. apprĂ©ciable seulement au bout d'un nombre considĂ©rable d'annĂ©es. Les pĂ´les de l'Ă©cliptique sont les extrĂ©mitĂ©s de la perpendiculaire au plan de l'Ă©cliptique menĂ©e par son centre; ils sont Ă©loignĂ©s des pĂ´les de l'Ă©quateur d'une quantitĂ© Ă©gale Ă  l'inclinaison de l'Ă©cliptique. Les pĂ´les de l'horizon sont les extrĂ©mitĂ©s de la perpendiculaire menĂ©e au cercle d'horizon par le pied de l'observateur; celui qui est au-dessus de sa tĂŞte est le zĂ©nith, l'autre, Ă  l'antipode, le nadir.

    Pollucite. - MinĂ©ral rare appartenant au groupe des silicates,  composĂ© principalement de cĂ©sium (Cs), de sodium (Na), d'aluminium (Al), de silicium (Si) et d'eau (H2O). Formule chimique : (Cs,Na)2Al2Si4O12·2H2O. La pollucite se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de cristaux incolores Ă  blancs, mais elle peut Ă©galement avoir une teinte rose pâle, surtout lorsqu'elle est altĂ©rĂ©e. Elle peut se trouver dans des pegmatites, qui sont des roches ignĂ©es riches en minĂ©raux Ă  gros grains, et est souvent associĂ©e Ă  des minĂ©raux tels que la lĂ©pidolite, la spodumène et la pĂ©talite. La pollucite est parfois utilisĂ©e comme matière première pour produire du cĂ©sium et est recherchĂ©e par les collectionneurs de minĂ©raux en raison de sa raretĂ©.

    Polonium (Po). - Corps simple radioactif gris-argentĂ©, et de numĂ©ro atomique 84; masse atomique :  209. C'est la première substance radioactive, voisine du bismuth, dĂ©couverte en 1898par Marie Curie et Pierre Curie  dans la pechblende oĂą elle accompagne le radium.

    Polyaddition. - Réaction chimique au cours de laquelle des molécules contenant des groupes fonctionnels réagissent pour former des polymères. La polyaddition implique la liaison directe des monomères sans libération de sous-produits. Un exemple de polyaddition est la formation d'un polyuréthane à partir de diisocyanates et de diols.

    Polybasite. - Minéral relativement rare composé de sulfures d'argent et d'antimoine, avec des traces de plomb et d'autres éléments. Sa formule chimique peut varier en fonction de la quantité de ces éléments présents, mais elle est généralement représentée par la formule chimique générale (Ag,Cu)16Sb2S11. La polybasite cristallise dans le système cristallin monoclinique et se trouve généralement dans des gisements hydrothermaux associés à des minéraux d'argent, d'antimoine et de plomb. Elle peut être associée à des minéraux tels que l'argent natif, la pyrargyrite et la proustite. La couleur de la polybasite peut aller du gris argenté au noir avec une réflexion métallique. Elle a une dureté sur l'échelle de Mohs allant de 2,5 à 3, ce qui signifie qu'elle est relativement tendre. La polybasite a une importance économique limitée en tant que source d'argent, mais elle est parfois collectée pour ses caractéristiques esthétiques et peut être utilisée dans la joaillerie et dans des collections minéralogiques.

    Polycondensation. - Réaction chimique au cours de laquelle deux ou plusieurs molécules réagissent pour former un polymère tout en libérant un sous-produit, tel que l'eau ou un petit composé organique. Cette réaction conduit à l'extension d'une chaîne polymérique en liant les monomères ensemble par des liaisons covalentes, tout en éliminant simultanément un petit fragment. La polycondensation est différente de la polyaddition, où les monomères réagissent pour former des liaisons covalentes sans libération de sous-produits. Un exemple de polycondensation est la formation d'un polyester à partir d'un diol et d'un diacide.

    Polymère. - Macromolécule constituée de répétitions de petites unités chimiques, appelées monomères, identiques ou similaires, liées les unes aux autres par des liaisons covalentes. Les polymères sont des matériaux très répandus dans la nature et dans l'industrie, et ils jouent un rôle crucial dans de nombreux domaines, tels que les plastiques, les fibres synthétiques, les caoutchoucs, les adhésifs, les revêtements, les matériaux composites et bien d'autres.

    Polymérisation. - Processus chimique par lequel de petites molécules appelées monomères se combinent pour former des molécules beaucoup plus grandes appelées polymères. Il existe plusieurs types de polymérisation, dont les principaux sont la polymérisation en chaîne, la polycondensation et la polyaddition.

    Polymérisation en chaîne. - Type de polymérisation dans laquelle les monomères réagissent pour former une chaîne linéaire ou ramifiée. La polymérisation en chaîne implique généralement la formation d'intermédiaires réactionnels appelés radicaux libres, qui réagissent avec d'autres monomères pour former des liaisons covalentes. Un exemple de polymérisation en chaîne est la polymérisation du monomère d'éthylène pour former le polyéthylène.

    Ponce. - Roche volcanique légère et poreuse, forméeà partir de l'éruption de magma riche en gaz, principalement du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau. Lorsque le magma est éjecté à la surface, la libération rapide de ces gaz forme des bulles dans le magma en fusion. Ces bulles restent piégées dans la roche, créant une structure poreuse et légère. Les ponces sont souvent de couleur claire et peuvent flotter sur l'eau en raison de leur faible densité.

    Pontides (ocĂ©an des). -  PalĂ©o-ocĂ©an qui sĂ©parait les masses continentales de Laurentia et de Gondwana pendant l'ère palĂ©ozoĂŻque. Il Ă©tait situĂ© dans ce qui est maintenant la rĂ©gion de la chaĂ®ne de montagnes du Pont (chaĂ®ne pontique), qui s'Ă©tend principalement en Turquie. C'Ă©tait un bras de mer qui sĂ©parait des terres plus anciennes. Au fil du temps, en raison de la tectonique des plaques, l'ocĂ©an des Pontides s'est refermĂ© et les terres se sont rapprochĂ©es pour former la chaĂ®ne de montagnes actuelle. 

    Populations stellaires. - Familles d'Ă©toiles rangĂ©es selon leur composition chimique, ce qui dĂ©finit globalement un âge de formation. Les Ă©toiles de populations I sont plutĂ´t jeunes, les Ă©toiles  de population II, sont plus anciennes. 

    Porphyre. - Roche Ă©ruptive ancienne composĂ©e dune pâte feldspathique, dans laquelle sont dissĂ©minĂ©s des cristaux de feldspath. Cette roche forme gĂ©nĂ©ralement d'Ă©troits filons et des veinules, plutĂ´t que des massifs considĂ©rables. Autrefois, on a quelquefois employĂ© le porphyre pour le pavage des rues; on a fait des essais Ă  Paris notamment. Le porphyre poli prĂ©sente, sur un fond gĂ©nĂ©ralement roue vif ou violacĂ©, des taches blanchâtres de feldspath. Il est employĂ© en architecture, surtout comme Ă©lĂ©ment dĂ©coratif. 

    Portance.- Force verticale qui s'exerce contre un objet en mouvement dans un fluide, comme un avion en vol. Elle permet à un avion de rester en l'air en équilibrant la pesanteur qui tend à faire tomber l'objet vers le sol. La portance dépend de plusieurs facteurs, notamment la forme et la surface de l'aile de l'avion, la vitesse de l'air qui passe dessus et dessous, ainsi que la densité de l'air.

    Position. - Place d'un objet dans l'espace dĂ©terminĂ©e par ses coordonnĂ©es dans un système de rĂ©fĂ©rence donnĂ©. La position d'un objet est souvent dĂ©crite Ă  l'aide d'un système de coordonnĂ©es cartĂ©siennes Ă  trois dimensions (x, y, z). Par exemple, dans un système de coordonnĂ©es terrestres, la position d'un objet peut ĂŞtre donnĂ©e en termes de latitude, de longitude et d'altitude. La position des astres  dans le ciel (ou plus prĂ©cisĂ©ment sur la sphère cĂ©leste) est gĂ©nĂ©ralement dĂ©crite Ă  l'aide de coordonnĂ©es sphĂ©riques. Le système de coordonnĂ©es le plus couramment utilisĂ© est le système de coordonnĂ©es Ă©quatoriales, qui utilise la latitude cĂ©leste (dĂ©clinaison) et la longitude cĂ©leste (ascension droite). Ces coordonnĂ©es sont basĂ©es sur la projection de la grille terrestre sur le ciel. En astronomie, on peut aussi utiliser le système de coordonnĂ©es horizontales (azimut et hauteur), qui est basĂ© sur la position de l'objet par rapport Ă  un observateur terrestre donnĂ©.

    Positon (parfois on trouve aussi : Positron). - c'est le nom donné à l'anti-électron, ou électron positif (Les particules élémentaires). Il a la même masse que l'électron (soit environ 9,109 × 10-31 kg) et une charge électrique opposée (+1). Le positon, découvert en 1932 par Carl D. Anderson , est souvent symbolisé par e+.

    Potasse : - Terme appliquĂ© Ă  divers composĂ©s chimiquesdans lesquels figure le potassium (K). Il dĂ©signe notamment le carbonate de potassium (K2CO3) ou l'hydroxyde de potassium (KOH). Il peut aussi correspondre au nom de plusieurs minerais, Ă  commencer par la sylvinite, qui est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e de chlorure de potassium (KCl) et de chlorure de sodium (NaCl). La sylvinite est extraite dans des mines de potasse, principalement situĂ©es en Alsace ( France), dans le bassin de la Saskatchewan (Canada), ou dans la rĂ©gion de l'Oural (Russie). Après l'extraction, le minerai de potasse est gĂ©nĂ©ralement traitĂ© pour extraire le potassium, qui est ensuite transformĂ© en diffĂ©rents produits, tels que le carbonate de potassium ou le chlorure de potassium, qui sont utilisĂ©s comme engrais ou dans d'autres applications industrielles. 

    Potassium  (K). - Corps simple de numĂ©ro atomique  19; masse atomique : 39,096. Ce mĂ©tal alcalin est extrait de la potasse par Davy en 1807. Le potassium existe Ă  l'Ă©tat de chlorure dans l'eau de mer; on le prĂ©pare en traitant le carbonate de potassium par le charbon. On l'extrait aussi par Ă©lectrolyse du chlorure fondu, etc. Le potassium a pour densitĂ© 0,859; il fond Ă  63,65°C, et bout Ă  760°C; il est dur et cassant Ă  froid, mou comme la cire Ă  15°C. Il est très oxydable et dĂ©compose l'eau Ă  froid en enflammant l'hydrogène dĂ©gagĂ©, Cette propriĂ©tĂ© rĂ©ductrice le fait employer dans la mĂ©tallurgie de l'aluminium, du mĂ©gnĂ©sium et, dans les laboratoires, pour l'analyse des gaz; cependant, la violence de ses rĂ©actions lui fait prĂ©fĂ©rer le sodium. Le potassium se combine directement Ă  l'oxygène, et donne deux oxydes, K2O, dont l'hydrate KOH est la potasse et le peroxyde K2O2; de mĂŞme, il donne, directement avec le soufre, des sulfures. Le chlorure de potassium KCl se retire des eaux-mères des marais salants et de gisements naturels comme la sylvinite, la carnallite, des salins de betteraves, des cendres de varechs; le bromure et l'iodure de potassium peuvent se prĂ©parer par l'action directe du brome et de l'iode sur la potasse. Les ferrocyanures de potassium (cyanure de fer et de potassium) sont employĂ©s dans la fabrication du bleu de Prusse; le sulfate de potassium SO4K2 (sel de Glaser) est un purgatif employĂ© en mĂ©decine et en agriculture; le chlorate de potasium sert Ă  la prĂ©paration de l'oxygène et Ă  la fabrication des allumettes, des explosifs. etc.; le bichromate de potassium Ă  la fabrication du jaune de chrome; l'hypochlorite de potassium ou eau de Javel est un dĂ©colorant et un dĂ©sinfectant; le permanganate de potassium sert de dĂ©sinfectant; le silicate ou liqueur des cailloux a Ă©tĂ© employĂ© pour enduire certaines pierres tendres afin de les durcir. L'azotate on salpĂŞtre, ou nitre, sert Ă  fabriquer Ia poudre noire ses sels sont presque tous solubles dans l'eau et colorent la flamme en violet.

    Potentiel. - En mĂ©canique, l'Ă©nergie potentielle d'un corps est le travail que le corps serait susceptible de fournir. - En Ă©lectricitĂ©, le potentiel en un point d'un champ Ă©lectrique est le nombre d'unitĂ©s de travail qu'il faudrait effectuer pour transporter une charge depuis ce conducteur jusqu'Ă  l'infini  (en pratique, jusqu'au sol qui est considĂ©rĂ© comme de potentiel nul). Deux corps qui ont mĂŞme potentiel sont dits au mĂŞme niveau Ă©lectrique. En mettant en contact deux corps ayant un potentiel diffĂ©rent, le potentiel de l'un s'Ă©lève, celui de l'autre s'abaisse, jusqu'Ă  ce que les deux corps aient atteint le mĂŞme niveau Ă©lectrique. Les diffĂ©rences de potentiel se mesurent en volts. Tous les points qui, dans un champ Ă©lectrique, ont mĂŞme potentiel sont situĂ©s sur une surface que l'on appelle surface Ă©quipotentielle ou surface de mĂŞme niveau.

    Poudingue= conglomérat. - Roche détritique qui se forme lorsque des fragments de roches de différentes tailles (cailloux, des galets et des morceaux de minéraux ou de roches plus grandes) et compositions sont cimentés ensemble par des minéraux, généralement du quartz ou de la calcite. Le résultat est une roche caractérisée par une texture grossière et anguleuse, avec des fragments visibles de différentes tailles incorporés dans une matrice cimentée.

    Poussée. - Force exercée par un moteur ou une réaction d'un fluide sur un objet en mouvement, qui permet de propulser cet objet dans une direction opposée à celle de l'expulsion du fluide. Elle est essentielle pour les avions propulsés aussi bien par des hélices que par par des moteurs comme les réacteurs ou les turbopropulseurs.

    Poussière. - Petites particules solides en suspension dans l'air ou l'espace. a) en physique, la poussière dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement de petites particules solides d'origine minĂ©rale, organique ou  inorganique, en suspension dans l'air. La poussière peut ĂŞtre formĂ©e de divers matĂ©riaux tels que des particules de sol, de pollen, de fibres, de cendres, de particules fines issues de la combustion, etc. b) en astronomie, la poussière dĂ©signe des particules solides microscopiques prĂ©sentes dans l'espace interstellaire et interplanĂ©taire. Ces particules peuvent ĂŞtre des fragments de roches, de glace, de minĂ©raux ou d'autres matĂ©riaux prĂ©sents dans les rĂ©gions oĂą les Ă©toiles se forment et Ă©voluent. La poussière interstellaire peut absorber, rĂ©flĂ©chir et diffuser la lumière, ce qui a des effets sur la transmission de la lumière provenant d'objets cĂ©lestes et provoquer l'extinction et la diffusion de la lumière stellaire. La poussière est Ă©galement un Ă©lĂ©ment clĂ© dans la formation de planètes, car les particules de poussière s'agrègent pour former des objets plus gros, comme des planĂ©tĂ©simaux et des protoplanètes.

    Pouvoir calorifique. - Grandeur qui mesure la quantitĂ© d'Ă©nergie thermique dĂ©gagĂ©e lors de la combustion complète d'une unitĂ© de masse d'une substance donnĂ©e. Il s'exprime gĂ©nĂ©ralement en unitĂ©s d'Ă©nergie par unitĂ© de masse : joules par gramme (J/g) ou calories par gramme (cal/g). On distingue : 1) le pouvoir calorifique supĂ©rieur (PCS) qui reprĂ©sente la quantitĂ© totale d'Ă©nergie dĂ©gagĂ©e par la combustion complète d'une substance, y compris la chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau produite pendant la combustion. 2) le pouvoir calorifique infĂ©rieur (PCI) qui  reprĂ©sente la quantitĂ© d'Ă©nergie dĂ©gagĂ©e par la combustion complète d'une substance, mais il ne tient pas compte de la chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau produite pendant la combustion. Cela signifie que l'Ă©nergie contenue dans la vapeur d'eau est soustraite du total. Le choix entre PCS et PCI dĂ©pend du contexte et de l'application spĂ©cifique. Par exemple, le PCI est souvent utilisĂ© pour Ă©valuer le potentiel Ă©nergĂ©tique des combustibles fossiles comme le charbon, le pĂ©trole et le gaz naturel, tandis que le PCS peut ĂŞtre utilisĂ© pour Ă©valuer l'efficacitĂ© globale des systèmes de combustion.

    Pouvoir de rĂ©solution = RĂ©solution. -  CapacitĂ© d'un instrument optique Ă  distinguer avec prĂ©cision les dĂ©tails fins et proches les uns des autres dans une image. Autrement dit, c'est la capacitĂ© de l'instrument Ă  sĂ©parer deux points ou objets très proches et Ă  les afficher distinctement plutĂ´t que comme un seul point flou. Le pouvoir de rĂ©solution dĂ©pend de plusieurs facteurs, notamment la longueur d'onde de la lumière utilisĂ©e pour l'observation, la qualitĂ© de l'optique, la conception de l'instrument et les propriĂ©tĂ©s du dĂ©tecteur utilisĂ© pour capturer l'image. Plus le pouvoir de rĂ©solution est Ă©levĂ©, plus l'instrument est capable de distinguer des dĂ©tails fins dans l'image. On parle de limite de rĂ©solution pour dĂ©signer la distance minimale entre deux points ou objets qui peuvent ĂŞtre distinguĂ©s comme des objets distincts plutĂ´t que comme un seul point flou. 

    Pouzzolane. - Roche volcanique lĂ©gère et poreuse, gĂ©nĂ©ralement de couleur grise Ă  brun foncĂ© et prĂ©sente une texture très poreuse. La pouzzolane se forme lors des Ă©ruptions volcaniques lorsque des cendres volcaniques, des fragments de lave et d'autres matĂ©riaux pyroclastiques se consolident au fil du temps. La porositĂ© de la pouzzolane est souvent due Ă  la prĂ©sence de gaz dissous dans la lave en fusion lors de l'Ă©ruption, qui se libère sous forme de bulles en surface. En raison de cette porositĂ©, la pouzzolane est relativement lĂ©gère par rapport Ă  d'autres roches. 

    Poynting-Robertson (effet). - PhĂ©nomène,  initialement prĂ©dit par John Poynting en 1903, puis dĂ©veloppĂ© de manière plus complète par Howard Robertson en 1937, et correspondant Ă  la dĂ©cĂ©lĂ©ration et la migration des petites particules de poussière en orbite autour d'une Ă©toile. Lorsqu'une particule de poussière se dĂ©place dans l'espace, elle est exposĂ©e au rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique de l'Ă©toile centrale, tel que la lumière et les photons. L'effet Poynting-Robertson se produit lorsque la particule absorbe une partie de ce rayonnement, puis réémet une partie de cette Ă©nergie sous forme de rayonnement thermique. Cela entraĂ®ne une perte nette d'Ă©nergie de la particule, ce qui conduit Ă  une diminution de sa vitesse orbitale. En consĂ©quence, la particule se rapproche progressivement de l'Ă©toile centrale et peut Ă©ventuellement ĂŞtre dĂ©truite en entrant dans son atmosphère ou en se consumant. L'effet Poynting-Robertson est plus significatif pour les petites particules de poussière, car leur faible masse et leur grande surface par rapport Ă  leur volume rendent l'effet de dĂ©cĂ©lĂ©ration plus prononcĂ©. 

    PrasĂ©odyme (Pr). - ElĂ©ment chimique de numĂ©ro atomique 59; masse atomique :  140,91. C'est un mĂ©tal jaune clair  extrait d'un oxyde. Il appartient Ă  la sĂ©rie des lanthanides. Il fond Ă  140 °C; ses sels sont verts, et il se rapproche du cĂ©rium par ses propriĂ©tĂ©s.

    PrĂ©cambrien. - Cest la plus ancienne ère de l'histoire de la Terre, couvrant environ 4,6 milliards d'annĂ©es jusqu'Ă  environ 542 millions d'annĂ©es avant notre ère. Cette ère est subdivisĂ©e en trois Ă©ons : 

    • L'Hadéen est la période la plus ancienne du Précambrien, commençant avec la formation de la Terre il y a environ 4,6 milliards d'années. Elle est marquée par des conditions extrêmes, avec une croûte terrestre en formation, des bombardements intenses de météorites et des températures extrêmement élevées.

    • L'Archéen a suivi le Hadéen et s'est étendu de 4 à 2,5 milliards d'années environ. Pendant cette période, la Terre est progressivement refroidie et la vie primitive commence à émerger, y compris les premiers organismes unicellulaires tels que les bactéries et les archées. Les premières formes de vie ont évolué dans les océans, où l'atmosphère était pauvre en oxygène.

    • Le Protérozoïque a suivi l'Archéen et s'est étendu d'environ 2,5 milliards à 542 millions d'années avant le présent. Cette période a été marquée par une activité géologique intense, y compris la formation de supercontinents, des cycles glaciaires étendus et des changements significatifs dans l'atmosphère et l'océan. Des formes de vie plus complexes sont apparues-: les premières algues et les premiers organismes multicellulaires.

    Précession. - Phénomène qui se produit lorsque l'axe de rotation d'un objet en rotation subit un changement graduel dans son orientation.

    PrĂ©cipitation (chimie, physique). - Processus par lequel une substance dissoute dans un liquide forme des solides insolubles ou des cristaux qui se dĂ©posent au fond du liquide. Ce processus se produit gĂ©nĂ©ralement lorsque la concentration d'une substance dans le liquide atteint sa limite de solubilitĂ© et que les particules ne peuvent plus rester en suspension.  Lorsque deux solutions aqueuses contenant des ions rĂ©agissent pour former un composĂ© insoluble, ce composĂ© se forme sous forme de prĂ©cipitĂ©. Dans les rĂ©actions biochimiques, la prĂ©cipitation peut se produire lorsque des antigènes et des anticorps rĂ©agissent pour former des complexes insolubles qui sont ensuite Ă©liminĂ©s du système par les mĂ©canismes de dĂ©fense du corps. Dans la formation de roches et de minĂ©raux, la prĂ©cipitation se produit lorsque des minĂ©raux dissous dans des solutions aqueuses se cristallisent et se dĂ©posent pour former des cristaux solides. 

    PrĂ©cipitation (mĂ©tĂ©orologie). - On parle de prĂ©cipitation atmosphĂ©rique lorsque l'humiditĂ© dans l'air se condense en gouttelettes d'eau ou en cristaux de glace et tombe au sol sous forme de pluie, de neige, de grĂŞle ou de grĂ©sil. C'est une Ă©tape clĂ© du cycle de l'eau. 

    Préon. - Particule élémentaire hypothétique proposée dans certaines théories de la physique des particules. L'idée est que les quarks et les leptons, qui sont considérés comme fondamentaux dans le Modèle Standard actuel, pourraient en fait être composés de particules encore plus petites appelées préons. Les modèles de préons vise à expliquer la structure observée dans le Modèle Standard, comme l'existence de différentes générations de quarks et de leptons, leurs masses et leurs charges, en les considérant comme des combinaisons de quelques types de préons fondamentaux. Le but est de réduire le nombre total de particules élémentaires en expliquant que de nombreuses particules connues seraient composites. Cependant, malgré des recherches théoriques et expérimentales, il n'existe à ce jour aucune preuve expérimentale de l'existence des préons, et le Modèle Standard, dans lequel les quarks et les leptons sont considérés comme élémentaires, reste la théorie la plus acceptée. Les modèles de préons sont donc actuellement considérés comme spéculatifs.

    Pression. -  Grandeur qui mesure l'intensitĂ© d'une force par unitĂ© de surface. Elle s'exprime en pascals (Pa) ou en newtons par m² (N/m²). 

    Pression de radiation. - Force exercĂ©e par la lumière ou les photons lorsqu'ils interagissent avec une surface. Cette force est due Ă  la quantitĂ© de mouvement transportĂ©e par les photons de lumière lorsqu'ils sont rĂ©flĂ©chis, absorbĂ©s ou diffusĂ©s par la surface. Bien que la pression de radiation soit gĂ©nĂ©ralement faible pour des objets de taille humaine, elle peut avoir des effets significatifs sur de petites particules ou dans des environnements tels que le vide de l'espace. 

    Primaire (ère) (Paléozïque)

    Printemps. -  Une des quatre saisons de l'annĂ©e. Il se place entre l'hiver et l'Ă©tĂ©.

    Prisme. - Objet optique transparent avec des surfaces planes et inclinées. Les prismes sont utilisés pour décomposer la lumière blanche en un spectre de couleurs, ainsi que pour réfléchir, réfracter ou disperser la lumière.

    Processus. - Série d'événements, d'actions ou de transformations qui se produisent dans un système physique ou chimique, et qui en règlent l'évolution au fil du temps.

    Projections cartographiques. - Méthodes utilisées pour représenter la surface tridimensionnelle de la Terre sur une surface plane, telle qu'une carte. Les projections cartographiques introduisent toujours des distorsions dans la représentation de la Terre. Le choix de la projection est déterminé par le genre de distorsion que l'on est prêt à accepter en fonction de l'usage qui sera fait de la carte ou de l'échelle de celle-ci.

    Prométhium (Pm). - Corps simple de numéro atomique 61. C'est un élément radioactif du groupe des terres rares (lanthanides). Le prométhium-147, l'isotope le plus courant a une demi-vie de 2,6 ans.

    Proplyd (protoplanetary disk). - Petit nodule visible dans certaines nĂ©buleuses. Se comprend comme une première Ă©tape dans la formation d'un système planĂ©taire. 

    Protactinum (Pa). - ElĂ©ment chimique du groupe des actinides. C'est un mĂ©tal gris-argentĂ©, et de numĂ©ro atomique 91; masse atomique :  231,036. 

    Protérozoïque. - Epoque géologique (Eon) qui suit l'Archéen et précède le Phanérozoïque. Il s'étend d'environ 2,5 milliards d'années à 541 millions d'années avant notre ère. Pendant le Protérozoïque, la croûte terrestre s'est progressivement stabilisée. Les premiers supercontinents, tels que le Rodinia, se sont formés et ont ensuite fragmenté.
    Cette Ă©poque a vu une diversification croissante des formes de vie. 

    Proto-étoile. - Etoile en formation. Une étoile se forme à partir d'un nuage de gaz et de poussière interstellaires qui a commencé à s'effondrer gravitationnellement en raison de forces de compression ou de perturbations externes. Au fur et à mesure que le nuage se contracte, il se fragmente en plusieurs régions plus denses appelées noyaux de condensation. L'un de ces noyaux de condensation devient le futur noyau de l'étoile en formation. Le noyau de la proto-étoile accumule de la matière en attirant le gaz environnant grâce à la force gravitationnelle. La matière s'accumule de plus en plus dans le noyau, provoquant une augmentation de la température et de la pression au centre. Lorsque la température et la pression atteignent des niveaux suffisamment élevés, la fusion nucléaire commence, générant une réaction en chaîne qui libère une quantité considérable d'énergie. À ce stade, la proto-étoile devient une véritable étoile. La durée de la phase proto-étoile varie en fonction de la masse de l'étoile en formation. Les étoiles de faible masse peuvent passer plusieurs centaines de milliers d'années dans cette phase, tandis que les étoiles de masse élevée peuvent se former plus rapidement, en quelques dizaines de milliers d'années.

    Protogalaxie. - Galaxie en formation. Il s'agit d'une structure prĂ©coce qui Ă©volue vers une galaxie proprement dite. Les protogalaxies se sont formĂ©es dans l'Univers primordial, au cours des premiers stades de l'Ă©volution cosmique.A cette Ă©poque, l'univers contenait des rĂ©gions de surdensitĂ©s de matière, des fluctuations primordiales de densitĂ©. Sous l'effet de la gravitĂ©, ces rĂ©gions ont commencĂ© Ă  s'effondrer et Ă  se regrouper, formant des halos de matière sombre et des concentrations de gaz. Au fur et Ă  mesure que ces halos de matière sombre et de gaz s'effondraient davantage, le gaz s'accumulait au centre de ces halos. Des processus de refroidissement et de condensation se produisaient, entraĂ®nant la formation de nuages de gaz denses. Au sein de ces nuages de gaz, la formation d'Ă©toiles primordiales pouvait commencer. Ces Ă©toiles primordiales Ă©taient massives et avaient une durĂ©e de vie relativement courte. Les Ă©toiles primordiales ont libĂ©rĂ© une grande quantitĂ© d'Ă©nergie sous forme de rayonnement ultraviolet intense. Ce rayonnement a ionisĂ© le gaz environnant, le rendant opaque et empĂŞchant la formation de nouvelles Ă©toiles Ă  proximitĂ© immĂ©diate. Avec le temps, les protogalaxies ont continuĂ© Ă  croĂ®tre et Ă  fusionner avec d'autres protogalaxies voisines. Les halos de matière sombre, le gaz et les Ă©toiles se sont rassemblĂ©s pour former des structures de plus en plus grandes. Les Ă©toiles plus massives se sont formĂ©es et ont produit des Ă©lĂ©ments plus lourds par le biais de la fusion nuclĂ©aire et des processus de supernova. 

    Protogine. - Roches granitiques très dĂ©veloppĂ©es dans les massifs du Mont Blanc et du Pelvoux, d'aspect grossièrement schistoĂŻdes, renfermant du quartz, du feldspath et de la chlorite. 

    Proton. - Le proton est l'une des particules , de la famille de hadrons, qui, avec le neutron, composent, en nombre variable, les noyaux des atomes. Ce nombre dĂ©termine l'Ă©lĂ©ment chimique auquel l'atome appartient. Il possède une charge (+1,602.10-19 coulombs) positive, Ă©gale (et de signe opposĂ©) Ă  celle de l'Ă©lectron. De mĂŞme que le neutron, le proton est constituĂ© de trois quarks (deux quarks up et un quark down, liĂ©s par l'interaction forte). C'est un baryon. Le proton a une masse d'environ 1,67.10-27 kg, soit environ 1836 fois la masse  de l'Ă©lectron.

    Protoplanète. - Planète en cours de formation. Un tel objet se situe dans un disque protoplanétaire (= disque de gaz et de poussière qui entoure une étoile jeune), dont il accrète (accumule) la matière, évoluant ainsi pour constituer au final une planète proprement dite. Ce processus peut se poursuivre pendant des millions d'années, en fonction des conditions du disque protoplanétaire et de la quantité de matière disponible. La formation d'une protoplanète commence dans un disque protoplanétaire, qui est le résultat de la rotation d'un nuage moléculaire et de la conservation du moment angulaire. Les particules de poussière et de gaz dans le disque se regroupent pour former des agrégats plus grands, appelés planétésimaux, par collision et accrétion mutuelle. Au fur et à mesure que ces planétésimaux continuent de croître par accrétion, certains d'entre eux atteignent une masse suffisante pour exercer une gravité significative et attirent davantage de matière environnante. Ces objets en formation, appelés protoplanètes, ont une taille supérieure à celle des planétésimaux, mais ils ne sont pas encore des planètes à part entière. Au cours de leur croissance, les protopla,ètes peuvent subir des collisions avec d'autres protoplanètes, s'agréger en formant des noyaux planétaires plus massifs et éventuellement donner naissance à des planètes complètement formées.

    ProtubĂ©rance. - Saillie lumineuse  irrrĂ©gulière, vaguement cĂ´nique, ayant l'apparence d'une flamme, que l'on observe (par exemple lors des Ă©clipses totales) Ă  la surface (chromosphère) du Soleil. De façon plus gĂ©nĂ©rale, on dĂ©signe sous le nom de protubĂ©rance les filaments lumineux, ainsi que les amas, jets, panaches, etc., qui se prĂ©sentent comme appendices de la chromosphère. On a montrĂ© que ces protubĂ©rances peuvent s'Ă©lever Ă  400.000 kilomètres de la surface solaire; elles se transforment avec la plus grande rapiditĂ©.

    Proust (loi de) = Loi des proportions définies. - Principe de la chimie qui a été formulé par Joseph Louis Proust au XVIIIe siècle, et qui énonce que dans un composé chimique donné, les éléments sont combinés en proportions massiques fixes et définies. Autrement dit que la composition d'un composé chimique est constante et ne dépend pas de la source ou de la méthode de préparation du composé, tant que les conditions de réaction restent les mêmes. Ainsi, si un composé chimique est formé par la réaction de deux éléments, les masses des éléments seront toujours dans une proportion spécifique. Un exemple simple illustrant la loi de Proust est la formation de l'eau (H2O) à partir d'hydrogène (H) et d'oxygène (O). La loi de Proust stipule que la masse de l'oxygène réagissant avec une certaine masse d'hydrogène pour former de l'eau est toujours dans une proportion fixe. Si l'on prend une masse donnée d'hydrogène, la masse d'oxygène nécessaire pour réagir avec cet hydrogène pour former de l'eau sera toujours dans la même proportion, indépendamment de la quantité totale de substances utilisées.

    Proustite. - MinĂ©ral relativement rare et prĂ©cieux composĂ© de sulfure d'argent et d'arsenic, avec la formule Ag3AsS3. Elle cristallise dans le système cristallin rhomboĂ©drique et se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de cristaux translucides Ă  translucides de couleur rouge Ă  rouge carmin, souvent avec un Ă©clat adamantine. La proustite est ordinairement associĂ©e Ă  d'autres minĂ©raux d'argent et d'arsenic dans des gisements hydrothermaux de haute tempĂ©rature. Elle peut ĂŞtre trouvĂ©e dans des rĂ©gions minières Ă  travers le monde, bien qu'elle soit gĂ©nĂ©ralement assez rare. En raison de sa belle couleur rouge vif et de sa raretĂ©, la proustite a Ă©tĂ© utilisĂ©e comme pierre prĂ©cieuse dans la fabrication de bijoux. Comme la plupart des minĂ©raux d'argent, la proustite peut ĂŞtre toxique si elle est ingĂ©rĂ©e ou inhalĂ©e en raison de sa teneur en arsenic. 

    Psilomélane. - Minéral d'oxyde de manganèse hydraté, appartenant au groupe des hollandites. Sa composition est complexe et variable, mais elle est généralement représentée par la formule Ba(Mn2+, Mn4+)8O16(OH)4·H2O. Ce minéral se forme principalement dans les environnements géologiques où des processus d'oxydation se produisent dans des gisements de manganèse. La psilomélane se présente généralement sous forme de masses botryoïdales, agrégats fibreux ou dendritiques, ou en croûtes. Sa couleur varie du noir au gris foncé ou au brun, avec parfois des nuances de vert ou de bleu. Elle possède un éclat vitreux à mat et une dureté sur l'échelle de Mohs d'environ 5 à 6. En raison de sa composition chimique complexe et de sa structure poreuse, la psilomélane peut être utilisée dans certaines applications industrielles, telles que la production de pigments, de céramiques et de matériaux catalytiques. Elle peut aussi être utilisée comme pierre décorative ou comme matériau dans la fabrication de bijoux et d'objets d'artisanat.

    Puissance. - Grandeur qui mesure le taux auquel l'Ă©nergie est transfĂ©rĂ©e ou le travail est effectuĂ©. Elle exprime la rapiditĂ© avec laquelle une quantitĂ© d'Ă©nergie est utilisĂ©e, gĂ©nĂ©rĂ©e ou transformĂ©e. La puissance (P), exprimĂ©e en watts,  est dĂ©finie comme le rapport entre l'Ă©nergie transfĂ©rĂ©e (W) ou le travail effectuĂ© et la durĂ©e (t) pendant laquelle cette Ă©nergie est transfĂ©rĂ©e ou ce travail est effectuĂ© : P = W/t.

    Puits de potentiel. - Notion utilisĂ©e en physique quantique pour dĂ©crire la forme d'une rĂ©gion d'espace dans laquelle une particule subit des contraintes Ă©nergĂ©tiques qui la limitent Ă  rester Ă  l'intĂ©rieur de cette rĂ©gion. Un puits de potentiel peut prendre plusieurs formes, mais l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale est celle d'une rĂ©gion d'espace oĂą l'Ă©nergiepotentielle est diffĂ©rente de zĂ©ro et varie en fonction de la position.  Deux exemples de puits de potentiel :

    + Puits de potentiel infini. - La particule est confinĂ©e dans une rĂ©gion dĂ©limitĂ©e par des barrières Ă©nergĂ©tiques très Ă©levĂ©es. Ă€ l'intĂ©rieur de cette rĂ©gion, l'Ă©nergie potentielle est constante, mais elle est considĂ©rĂ©e comme infinie Ă  l'extĂ©rieur de cette rĂ©gion. La particule  est piĂ©gĂ©e Ă  l'intĂ©rieur.

     + Puits de potentiel fini. - La particule est Ă©galement confinĂ©e Ă  l'intĂ©rieur d'une rĂ©gion, mais les barrières Ă©nergĂ©tiques ne sont pas infinies. La particule peut potentiellement traverser  les barrières Ă©nergĂ©tiques, par effet tunnel, et sortir du puits, bien que cela soit moins probable si les barrières sont Ă©levĂ©es.

    Pulsar. - Etoile à neutrons en rotation rapide émettant dans une direction déterminée, comme un phare, un faisceau de rayonnement électromagnétique qui, lorsqu'il est capté, donne l'image d'une étoile ayant des pulsations très rapides (pulsar = pulsating star). Ces pulsations ont une période qui est de l'ordre de la milliseconde à l'ordre de la seconde.

    Pulsation. - La pulsation est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par la lettre grec que ω"(omega) et est dĂ©finie comme le taux de variation d'une phase angulaire au cours du temps. MathĂ©matiquement, la pulsation (ω) est liĂ©e Ă  la frĂ©quence () par la formule : ω = 2Ď€, oĂą Ď€ (pi) est environ Ă©gal Ă  3,14159. La pulsation est mesurĂ©e en radian par seconde (rad/s) et elle indique Ă  quelle vitesse un phĂ©nomène pĂ©riodique parcourt une pĂ©riode complète. Autrement dit,  la pulsation est une mesure de la variation angulaire au cours du temps dans un phĂ©nomène pĂ©riodique, tandis que la frĂ©quence est une mesure du nombre de cycles complets de ce phĂ©nomène qui se produisent en une unitĂ© de temps donnĂ©e. Notion moins intuitive que celle de frĂ©quence, la pulsation est une mesure plus gĂ©nĂ©rale du mouvement pĂ©riodique. Elle peut ĂŞtre utilisĂ©e pour dĂ©crire des oscillations qui ne sont pas nĂ©cessairement sinusoĂŻdales ou qui ont des changements de phase plus complexes. La pulsation est particulièrement utile lorsqu'il est nĂ©cessaire de suivre avec prĂ©cision les variations de phase dans un mouvement oscillatoire. Le recours Ă  la pulsation, plutĂ´t qu'Ă  la frĂ©quence, est Ă©galement plus commode dans les Ă©quations de la physique quantique.

    Pyrargyrite = argentite antimoniale. - Minéral argentifère qui se compose principalement de sulfure d'argent et d'antimoine, avec la formule Ag3SbS3. Elle fait partie du groupe des minéraux des sulfures. La pyrargyrite cristallise dans le système cristallin rhomboédrique et se présente souvent sous forme de cristaux prismatiques ou de masses granulaires. Sa couleur varie généralement du rouge foncé au noir avec un éclat métallique. Elle est généralement associée à des gisements d'argent hydrothermaux et se trouve souvent dans des zones riches en argent. Elle est parfois trouvée avec d'autres minéraux d'argent tels que la proustiteet la polybasite. En raison de sa composition riche en argent et de sa couleur distinctive, la pyrargyrite a été historiquement exploitée comme source d'argent dans certains gisements minéraux. Comme d'autres minéraux d'argent, la pyrargyrite peut également contenir des quantités variables de mercure, d'arsenicet d'autres éléments, ce qui peut présenter des risques pour la santé lors de la manipulation ou du traitement du minéral.

    Pyrite. - La pyrite (du grec pyr, pur=  feu) est une combinaison de soufre avec le fer ou le cuivre pyrite de fer. - On appela d'abord pyrite le sulfure jaune de fer, parce qu'il donne du feu au choc de l'acier. On applique aujourd'hui ce nom, par extension, aux autres sulfures mĂ©talliques, et aussi Ă  certains arsĂ©niures et Ă  des composĂ©s doubles de mĂ©taux et de soufre. Il y a trois genres de pyrites de fer : le cubique, ou jaune; le marcite, ou blanc, et le magnĂ©tique. On emploie beaucoup les pyrites cubiques pour la fabrication de la couperose et de l'acide sulfurique, et, en Suède, pour celle du soufre sublimĂ© : on en exporte d'Espagne en Grande-Bretagne. La pyrite de cuivre (calcopyrite de Dana) est le minerai de cuivre ordinaire de la Cornouaille. C'est un sulfure double de cuivre et de fer, ainsi composĂ© : soufre, 34.9 %; cuivre, 36.6%; fer, 30.5%.

    Pyroclastique(roche). - Types de roche formĂ©e Ă  partir de fragments volcaniques Ă©jectĂ©s lors d'Ă©ruptions volcaniques explosives. Ces fragments peuvent ĂŞtre des cendres, des lapilli (= petites particules de lave solide), des blocs et des bombes volcaniques ( = fragments de lave plus gros Ă©jectĂ©s en l'air).  En raison de la chaleur intense de l'Ă©ruption, ces fragments sont partiellement ou totalement vitrifiĂ©s. Ils se dĂ©posent ensuite sur le sol ou dans l'eau, oĂą ils se compactent et se cimentent au fil du temps pour former une roche solide.

    Pyroélectricité. - Phénomène électrique qui se produit dans certains cristaux lorsqu'ils subissent un changement de température. Lorsque la température d'un cristal pyroélectrique change, les positions des atomes dans le cristal peuvent également changer, ce qui modifie la distribution des charges positives et négatives à l'intérieur du cristal. Cela crée une polarisation électrique nette, avec une accumulation de charges positives à une extrémité du cristal et de charges négatives à l'autre extrémité. D'où l'apparition d'une différence de potentiel entre les deux extrémités du cristal.

    Pyrolusite. - Minéral d'oxyde de manganèse avec la formule chimique MnO2. Elle est souvent trouvée dans des gisements de manganèse et est l'une des principales sources de ce métal. La pyrolusite se présente généralement sous forme de masses granulaires, de cristaux prismatiques ou aciculaires, ou sous forme de couches ou de remplissages dans les roches. Sa couleur varie du gris acier au noir et elle peut avoir un éclat métallique à submétallique. Ce minéral est largement exploité pour l'extraction de manganèse. La pyrolusite est également utilisée dans le traitement de l'eau pour éliminer les impuretés et dans les batteries au manganèse. Des études sur la pyrolusite peuvent fournir des informations sur les conditions de formation des gisements de manganèse et sur les processus géologiques associés.

    Pyromorphite. - Minéral de la classe des phosphates, principalement composé de plomb (Pb), de phosphore (P), d'oxygène (O) et de chlore (Cl). Formule chimique : Pb5(PO4)3Cl. Ce minéral cristallise dans le système hexagonal et se présente souvent sous forme de cristaux prismatiques hexagonaux courts, mais peut également être trouvée sous forme de masses granulaires. La pyromorphite est généralement de couleur verte, bien que sa teinte puisse varier du vert pomme au vert olive ou au brun-vert, en fonction de la concentration en différents éléments et impuretés lors de sa formation. Elle possède un éclat vitreux à résineux et une dureté de 3,5 à 4 sur l'échelle de Mohs. Ce minéral est souvent associé à des gisements de plomb-zinc et se forme dans des environnements hydrothermaux riches en plomb. Il est également parfois trouvé dans des dépôts de gangue autour de gisements minéraux. La pyromorphite est parfois recherchée par les collectionneurs de minéraux en raison de ses cristaux distinctifs et de sa couleur attrayante. Elle peut également être utilisée comme minerai de plomb, bien que son utilisation à cette fin soit généralement limitée en raison de sa relative rareté et de ses propriétés physiques.

    Pyroxène. - Les pyroxènes sont des minĂ©raux rangĂ©s dans le groupe des Inosilicates. Les Ă©lĂ©ments des pyroxènes sont la silice, le fer, la chaux, le magnĂ©sie. On distingue plusieurs espèces, parmi lesquelles : 

      Le diopside, qui est blanc, vert pâle, ou gris verdâtre;

      Le diallage, qui est jaune ou brun, chatoyant;

      L'augite, qui est d'un brun très foncé ou très noir. On le nomme pyroxène des volcans, parce qu'il est abondamment disséminé dans les roches éruptives.

    Pyrrhotite. - Minéral de sulfure de fer, de formule chimique Fe(1-x)S. Sa composition peut varier légèrement, avec une teneur en soufre pouvant aller jusqu'à 1,84%. La couleur de la pyrrhotite varie généralement du bronze au laiton, avec des reflets métalliques. La pyrrhotite peut être trouvée dans des gisements hydrothermaux ainsi que dans des dépôts magmatiques. Elle est ordinairement associée à d'autres minéraux de sulfures de fer, comme la pyrite et la chalcopyrite.
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