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P |
PAH
(Polycyclic aromatic hydrocarbons). - Les hydrocarbures
aromatiques polycycliques forment un groupe de molécules
organiques composées de plusieurs cycles aromatiques liéés entre eux
(par exemple, le benzène, le naphthalène, l'anthracène,
etc.). Sur la Terre, ils se forment typiquement lors de la combustion incomplète
de composés organiques et sont des polluants présents dans l'atmosphère
et les
sols. On les rencontre aussi dans l'espace
: dans le Système solaire (atmosphères de Mars, Titan et Pluton, et dans
les météorites et les comètes), dans l'environnement immédiat des étoiles
à un stade avancé de leur évolution, dans l'atmosphère d'exoplanètes,
et mĂŞme dans les nuages interstellaires froids oĂą ils contribueraient
Ă leur refroidissement.
Paléocène. - C'est la plus ancienne période du Cénozoïque. Elle commence il y a 65,5 millions d'années et succède au Crétacé. Elle se termine il y a 55,8 millions d'années, précédant ainsi immédiatement l'Eocène. Pendant cette période, la Terre a connu des changements climatiques significatifs, passant d'un climat chaud et tropical à un climat plus tempéré. Paléogène. - Première époque du Cénozoïque. Elle suit immédiatement le Mésozoïque (65,5 millions d'années) et précède le Néogène (23,03 millions d'années. On la divise en trois périodes ou séries : Paléocène, Eocène et Oligocène. Paléocontinent. - Un paléo-continent (ou paléocontinent) est un ancien continent qui a existé à un moment donné de l'histoire géologique de la Terre. Les paléo-continents sont des reconstructions hypothétiques basées sur des indications géologiques, paléontologiques et géophysiques. Ils sont déduits à partir de la distribution des roches et des fossiles, des caractéristiques géologiques et des formations géologiques observées sur les continents actuels. Parmi les paléo-continents les plus célèbres, on peut citer le supercontinent Pangée (ci-dessous), qui existait pendant l'ère mésozoïque et qui s'est finalement divisé en deux autres paléocontinents, la Laurasie et le Gondwana, dont la fracturation ultérieures a donné naissance aux continents que nous connaissons aujourd'hui. Paléo-océan. - Océan qui a existé dans le passé de la Terre. Au fil des ères géologiques, les contours des continents et des océans ont considérablement changé en raison des mouvements tectoniques des plaques lithosphériques. Ces changements ont entraîné la formation, la fermeture et la réouverture te tels océans, créant ainsi des configurations océaniques différentes de ce que nous observons aujourd'hui. Parmi les paléo-océans, citons : l'océan Iapétus, la Panthalassa (ci-dessous), la mer de Téthys, l'océan des Pontides (ci-contre), ou encore l'hypothétique océan récifien. Paléozoïque (anc. Ere primaire). - Correspond à la plus ancienne ère géologique contenant des fossiles. Elle s'étend de 542 millions d'années à 251 millions d'années avant le présent. L'ère paléozoïque est divisée en 6 périodes : Cambrien, Ordovicien, Silurien, Dévonien, Carbonifère, Permien. Cette ère est caractérisée par l'émergence de formes de vie multicellulaires complexes, tels que les poissons, les plantes terrestres, les insectes et les premiers reptiles. Elle se termine par une extinction massive à la fin du Permien, appelée l'extinction Permien-Trias, qui a entraîné la disparition de nombreuses espèces. Palladium
(Pd). - Métal blanc, très ductile et très dur, dont la propriété
la plus remarquable
Pangée (du grec ancien : toutes les terres). Dernier supercontinent majeur à avoir existé sur Terre. Il s'est formé il y a environ 335 millions d'années, pendant la fin du Carbonifère et le début du Permien, et il a continué à exister jusqu'à ce qu'il commence à se fragmenter au cours du Mésozoïque, il y a environ 175 millions d'années. Ses principaux fragments ont d'abord été le Gondwana et la Laurasie, séparés par l'ouverture de la Téthys, puis le processus de fragmentation se poursuivant, elle a donné naissance à l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Eurasie, l'Afrique, et l'Antarctique. L'océan mondial qui l'entourait était appelé la Panthalassa (ci-dessous). Pannotia. - Supercontinent hypothétique qui aurait existé d' il y a environ 600 à 540 millions d'années, pendant le Précambrien tardif. Il est considéré comme un précurseur de Pangée. On a suggéré qu'il aurait regroupé des régions qui sont aujourd'hui une partie de l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Antarctique, de l'Inde et de l'Australie, entre autres. Comme pour d'autres supercontinents anciens, la reconstitution de Pannotia est basée sur des indications géologiques indirectes, telles que les similitudes géologiques et les séquences sédimentaires, ainsi que sur des modèles de dérive des continents et des données paléomagnétiques. Pantellérite. - On désigne sous le nom de pantellérites des roches éruptives connues à l'île de Pantelleria et formant un groupe très spécial. Au point de vue de leur composition minéralogique, ce sont des roches porphyriques, dont la teinte varie du vert au noir et qui présentent de grands cristaux d'anorthose (feldspath sodicopotassique), d'augite aegyrinique (pyroxène sodifère) et de cossyrite (amphibole ferrifère et sodique), au milieu d'une pâte tantôt vitreuse, tantôt trachytique à microlithes d'anorthose. Au point de vue chimique, ces roches forment un groupe très homogène, caractérisé par l'abondance de silice (67 à 70%), une teneur très faible en alumine (6 à 10%°) et une forte proportion d'alcalis (10 à 12%), parmi lesquels prédomine surtout la soude (6,3 à 7,7 %). Malgré la proportion élevée de la silice dans ces roches, il n'y existe généralement pas de quartz, en sorte que l'excès manifeste de silice doit se trouver dans la pâte vitreuse. Par leur forte teneur en soude, caractère très important et caractéristique d'un petit nombre de roches très spéciales, les pantellérites se rapprochent surtout des trachytes sodiques ou des phonolithes, dont elles ne diffèrent guère que par l'excès de silice, plutôt que des pophyres quartzifères ou des ryolithes, dont on les rapproche aussi parce qu'elles présentent la même teneur en silice, sans tenir compte de la proportion relative des autres éléments chimiques. (L. Bertrand). Panthalassa (du grec = toutes les mers). - Paléo-océan mondial qui entourait le supercontinent Pangée pendant l'ère mésozoïque, notamment au cours du Trias et du Jurassique (d'environ 335 à 175 millions d'années). C'est le plus grand océan de l'histoire de la Terre en termes de superficie. Quand la Pangée s'est lentement fragmentée, elle a créé les contours des continents que nous connaissons aujourd'hui et la Panthalassa a s'est corrélativement divisée entre les divers océans actuels. Paquet d'ondes. - Forme spécifique de la fonction d'onde (= description mathématique de la probabilité de trouver la particule dans différentes positions ou états) qui représente une particule localisée dans un certain espace, plutôt que d'être étendue sur tout l'espace. Par exemple, lorsqu'un électron est émis par une source, il peut être décrit initialement par un paquet d'ondes. Au fur et à mesure que le temps passe, ce paquet d'ondes se propagera et se dispersera, reflétant le comportement quantique de la particule. Paquet d'ondes (réduction du) ou réduction de la fonction d'onde. - Processus par lequel la fonction d'onde d'un système quantique change suite à la mesure de telle ou telle propriété quantique d'une particule. Initialement la fonction d'onde exprime une superposition d'états quantiques (la particule peut se trouver dans plusieurs états simultanément). Lorsqu'une mesure est effectué sur la particule, on obtient un résultat spécifique, comme si la mesure fixait la particule dans un état déterminé. Le paquet d'ondes associé à la particule se réduit alors de manière à ce qu'elle soit maintenant dans l'état correspondant à la mesure effectuée. Un exemple de réduction du paquet d'ondes est donnée par l'expérience de pensée dite du chat de Schrödinger. Paradoxe des jumeaux = paradoxe des horloges. - Expérience de pensée utilisée pour illustrer les effets de la relativité restreinte, spécifiquement la dilatation du temps. Parallaxe. - En astronomie, on nomme ainsi l'angle formé au centre d'un astre par deux droites qui joindraient ce centre, l'une au centre de la Terre, l'autre à l'oeil de l'observateur placé à sa surface. - Parallaxe horizontale, parallaxe correspondant au cas où le centre de l'astre est dans le plan de l'horizon de l'observateur. Parallèle. - Sur une sphère, tout cercle parallèle à l'équateur (et, partant, perpendiculaire à l'axe des pôles) . Tous les points situés sur un même parallèle ont la même latitude. Paramagnétisme. - Propriété magnétique de certaines substances lorsqu'elles sont placées dans un champ magnétique externe. Contrairement aux matériaux ferromagnétiques, qui peuvent présenter une aimantation significative même en l'absence d'un champ magnétique externe, les matériaux paramagnétiques n'affichent qu'une aimantation faible et temporaire en réponse à un champ magnétique. Ces matériaux sont constitués d'atomes ou d'ions qui possèdent des moments magnétiques individuels, généralement causés par les électrons non appariés dans leurs orbitales électroniques. Cependant, ces moments magnétiques individuels ont tendance à s'aligner de manière aléatoire en l'absence d'un champ magnétique externe, ce qui réduit l'aimantation nette du matériau. Lorsqu'un champ magnétique externe est appliqué, les moments magnétiques individuels tendent à s'aligner partiellement avec le champ. Cela entraîne une augmentation de l'aimantation nette du matériau, mais cette augmentation est réversible et disparaît lorsque le champ magnétique externe est retiré. Parasélène. - Cercle lumineux autour de la Lune dû à la diffusion de la lumière lunaire par des cristaux de glace en suspension dans l'air. Parhélie. - Image du soleil réfléchie dans un nuage formé de cristaux de glace. Les réflexion et réfraction de la lumière sur les faces latérales des cristaux de glace donnent lieu à une série d'images, qui sont disposées sur un cercle horizontal passant par le soleil, et que l'on appelait autrefois l'almicantarat solaire : c'est le cercle parhélique ordinaire. En certains points de ce cercle, il se produit des concentrations de lumière ou faux soleils : intersections de halos, parhélies, anthélies, paranthélies. Parité. - Concept qui fait référence à la symétrie de certaines propriétés physiques par rapport à une opération de réflexion ou d'inversion spatiale. Plus précisément, la parité est un nombre quantique qui définit la manière dont les propriétés d'une particule ou d'un système de particules changent lorsqu'on effectue une inversion spatiale, c'est-à -dire en remplaçant chaque coordonnée spatiale par son opposé. Les interactions élélectromagnétique et nucléaire forte conservent la parité (elle sont décrites par des lois qui peuvent être symétriques sous une opération de réflexion spatiale). Mais ce n'est pas le cas de l'interaction faible (les processus liés à cette intercation ne sont pas symétriques sous une inversion spatiale). Parsec (symbole
: pc). - Unité de longueur utilisée en astronomie. - C'est la
distance à laquelle un astre qui présente une
parallaxe
annuelle d'une seconde d'arc. ( Particule. - Très petite partie d'un corps. En physique on désigne ainsi plus particulièrement des objets microscopiques qui, selon les principes quantiques, se manifestent sous forme cospusculaire (corpuscule) ou sous forme ondulatoire (onde). On appelle particule élémentaires les particules qui ne peuvent être décomposées en d'autres particules, par exemple l'électron, les quarks, le photon, etc. Paschen (série de). - Série de raies spectrales dans le spectre d'émission ou d'absorption de l'hydrogène découverte par Friedrich Paschen en 1908. Elle correspond aux transitions d'électrons de niveaux énergétiques supérieurs vers le niveau d'énergie n = 3. Les niveaux d'énergie dans la série de Paschen sont caractérisés par un nombre quantique principal (n) égal à 4, 5, 6, 7, etc., tandis que le niveau de départ est toujours n'importe quel nombre quantique principal supérieur à 3. Les raies spectrales de la série de Paschen se trouvent dans la région infrarouge du spectre électromagnétique. La raie la plus connue de cette série est la raie Paschen-α, qui correspond à la transition électronique de n = 4 à n = 3. Sa longueur d'onde est d'environ 1875 nanomètres. Passage (ou transit). - Le
passage ou transit (d'une planète inférieure)
devant sur le disque du Soleil est une véritable
éclipse
de Soleil. Simplement, dans ce cas, la Lune
est remplacée par l'une des deux planètes susceptibles de se trouver
entre la Terre et le Soleil : Mercure
et Vénus. De plus, comme les diamètres apparents
de ces deux planètes sont toujours très petits comparés à celui du
Soleil, l'éclipse ne peut jamais être totale : les passages sont donc
nécessairement des éclipses partielles ou annulaires. Quoi qu'il en soit,
ces passages se calculent par des méthodes analogues à celles employées
pour les éclipses proprement dites. Historiquement,
ceux de Vénus ont eu une importance très grande,
au point de vue de la détermination des distances
dans le Système solaire ( Passage au méridien. - Chaque
étoile
dans sa révolution diurne ( Patronite. - Minéral relativement rare et un tellurure de plomb, de cuivre et d'argent, avec la formule chimique générale Ag (Te, Sb, Bi)S. Il est généralement associé à des gisements de tellure et est souvent trouvé dans des dépôts hydrothermaux associés à des minéraux argentifères. Ce minéral est nommé d'après le géologue edro Patron, qui a découvert pour la première fois ce minéral en Argentine. La patronite se présente sous forme de cristaux prismatiques, souvent associés à d'autres minéraux telluriques tels que la sylvanite, la hessite et la calaverite. Pauli (principe
de) Pechblende = uraninite. - Minerai d'uranium composé principalement d'oxyde d'uranium et de divers autres éléments chimiques tels que le plomb, le radium et le thorium. La pechblende est l'une des principales sources d'uranium dans l'industrie nucléaire. Elle se présente généralement sous forme de masses noires à brun-noir, avec une texture dense et terreuse. Pegmatite . - Roche ignée intrusive composée de cristaux de grande taille, généralement supérieurs à un centimètre de diamètre. Cette texture est le résultat d'un refroidissement lent en profondeur dans la croûte terrestre, permettant aux minéraux de se développer à une échelle plus grande que dans d'autres types de roches ignées. Les pegmatites se forment généralement dans des filons ou des intrusions le long des zones de faille ou des zones de contact entre différentes unités géologiques. Elles peuvent être associées à des roches magmatiques plus riches en silice telles que les granits. Ces roches sont généralement riches en divers minéraux en raison de leur formation à partir de solutions magmatiques très riches en éléments chimiques. Elles peuvent contenir des minéraux tels que le quartz, le feldspath, le mica, la tourmaline, le spodumène, le béryl et d'autres minéraux rares ou précieux. Les pegmatites peuvent être exploitées pour leurs minéraux précieux ou industriels. Par exemple, certaines pegmatites contiennent du spodumène, un minerai de lithium utilisé dans la production de batteries lithium-ion. Pendule. - Corps soumis à l'action de la pesanteur et mobile autour d'un point fixe. - Un pendule composé est constitué par tout corps mobile autour d'un axe fixe; le pendule mathématique ou pendule simple est un pendule idéal, composé d'un point matériel pesant, suspendu à l'extrémité d'une tige inextensible et sans masse, l'autre extrémité de cette tige étant fixe. Le pendule prend sa position d'équilibre stable quand la verticale du centre de gravité passe par le point de suspension, ce centre de gravité étant lui-même au-dessous du point de suspension. Si l'on déplace le pendule de sa position d'équilibre, il tend à y revenir par une série d'oscillations. - On démontre en mécanique qu'un pendule simple, abandonné sans vitesse initiale dans une position autre que sa position d'équilibre, oscille de part et d'autre de sa position d 'équilibre, ses positions extrêmes étant symétriques par rapport à cette position. Si l'on désigne par t la durée d'une oscillation temps que met le pendule pour aller d'une position extrême à la position symétrique, par l la longueur du pendule (distance du point de suspension au centre de gravité de la masse pesante), par g l'accélération de la pesanteur, par a l'angle d'écart total. La période t est donné très approximativement par la formule : Pendule de Foucault. - Par suite
de la rotation de la Terre, les corps massifs en mouvement dans un plan
horizontal ont, du fait de leur inertie, une tendance latérale : c'est
pourquoi LĂ©on Foucault Pendule de torsion. - Dispositif expĂ©rimental destinĂ© Ă Ă©tudier les propriĂ©tĂ©s des oscillations pĂ©riodiques sous l'influence d'une torsion. L'Ă©quation de mouvement du pendule de torsion est similaire Ă celle d'un pendule simple (oscillant en rotation), mais la force de rappel est gĂ©nĂ©rĂ©e par la torsion du fil plutĂ´t que par la gravitĂ©. Le pendule de torsion implique une tige fine ou un fil torsadĂ© auquel une masse est attachĂ©e Ă l'une de ses extrĂ©mitĂ©s. L'autre extrĂ©mitĂ© de la tige est fixĂ©e, ce qui empĂŞche le pendule de se dĂ©placer librement comme un pendule ordinaire. Le principe de fonctionnement d'un pendule de torsion repose sur la restauration d'une force de torsion produite lorsque la tige ou le fil est tordu. Lorsque le pendule est tordu et ensuite relâchĂ©, il commence Ă osciller autour de sa position d'ééquilibre en raison de la force de torsion qui tente de ramener le système Ă sa configuration non tordue. Les propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques de la tige ou du fil, ainsi que la masse attachĂ©e, dĂ©terminent les caractĂ©ristiques des oscillations du pendule de torsion, notamment la pĂ©riode d'oscillation et les modes propres de vibration. Le mouvement du pendule de torsion est rĂ©gi par la loi de Hooke pour la torsion : la force de rappel exercĂ©e par le fil ou la tige est proportionnelle Ă l'angle de torsion, c'est-Ă -dire l'angle entre la position actuelle de la masse et la position d'Ă©quilibre. Cette relation est similaire Ă la loi de Hooke pour les ressorts, oĂą la force exercĂ©e est proportionnelle Ă la dĂ©formation du ressort par rapport Ă sa longueur d'Ă©quilibre. PĂ©ninsule et Presqu'Ă®le. - Les mots presqu'Ă®le et pĂ©ninsule ont absolument la mĂŞme signification : tous les deux dĂ©signent une portion de terre qui avance dans la mer et qui ne tient au continent ou Ă l'Ă®le dont elle dĂ©pend que par un cĂ´tĂ©. NĂ©anmoins, dans le langage ordinaire, on applique plus spĂ©cialement le nom de presqu'Ă®le Ă une terre qui tient Ă la terre principale par un isthme,c.-Ă -d. par une portion plus resserrĂ©e, et celui de pĂ©ninsule Ă une terre qui tient au continent par un large espace. Dans ce sens, on dit la presqu'Ă®le du Kamtchatka, et la PĂ©ninsule ibĂ©rique; la presqu'Ă®le de CrimĂ©e et la PĂ©ninsule scandinave. Au reste, cette distinction a fort peu d'importance. Pente continentale. - Pente qui descend brusquement depuis la plate-forme continentale jusqu'Ă une profondeur d'environ 3 000 Ă 4 000 mètres. C'est une zone oĂą le fond marin commence Ă s'incliner de manière significative et oĂą la pression de l'eau augmente rapidement. Pentlandite. - MinĂ©ral de sulfure de nickel-fer ayant la formule chimique (Fe,Ni)9S8. C'est l'un des principaux minerais de nickel, et il est couramment associĂ© Ă d'autres minĂ©raux de sulfures de nickel dans les gisements de minĂ©raux sulfurĂ©s. La pentlandite se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement sous forme de cristaux massifs ou granulaires de couleur bronze Ă laiton. PergĂ©lisol ( = Permafrost). - Sol perpĂ©tuellement gelĂ© que l'on trouve principalement dans les rĂ©gions polaires et subpolaires et les hautes montagnes. PĂ©riastre (astronomie).- Point de l'orbite d'un corps cĂ©leste autour d'un autre corps oĂą la distance qui les sĂ©pare est minimale (par opposition Ă l'apoastre). Quand l'orbite se fait autour de la Terre, on parle de pĂ©rigĂ©e, quand elle s'effectue autour du soleil, c'est le pĂ©rihĂ©lie. PĂ©ridots. - MinĂ©raux rangĂ©s dans le groupe des nĂ©sosilicates. Ils sont formĂ©s de silice, de magnĂ©sium et de fer oxydĂ©. PĂ©ridotite. - Roche magmatique ultramafique riche en minĂ©raux riches en magnĂ©sium et en fer, notamment l'olivine et la pyroxène. Elle est l'une des roches les plus abondantes dans le manteau terrestre. La pĂ©ridotite est gĂ©nĂ©ralement de couleur verte en raison de la prĂ©sence abondante d'olivine. Elle se forme Ă des profondeurs considĂ©rables sous la surface de la Terre, lĂ oĂą les conditions de pression et de tempĂ©rature sont très Ă©levĂ©es. La pĂ©ridotite joue un rĂ´le important dans les mouvements de la lithosphère terrestre. Le manteau supĂ©rieur, composĂ© principalement de pĂ©ridotite, est partiellement fondu pour gĂ©nĂ©rer le magma qui alimente les volcans et les dorsales ocĂ©aniques, participant ainsi Ă la formation et Ă la modification de la croĂ»te terrestre. Elle peut ĂŞtre transportĂ©e Ă la surface par le volcanisme ou d'autres processus gĂ©ologiques. Lorsque la pĂ©ridotite est exposĂ©e Ă l'Ă©rosion, elle peut se dĂ©composer et donner naissance Ă des sols riches en minĂ©raux. PĂ©rigĂ©e. - Point de l'orbite d'un corps cĂ©leste le plus rapprochĂ© de la Terre. Le mot est opposĂ© Ă apogĂ©e. Lorsque ce n'est plus la Terre que l'on considère, mais un astre quelconque, on parle de pĂ©riastre; et lorsque c'est le Soleil de pĂ©rihĂ©lie. PĂ©rihĂ©lie. - Point de l'orbite d'un corps cĂ©leste le plus rapprochĂ© du Soleil. Le mot est opposĂ© Ă aphĂ©lie. Lorsque ce n'est plus la Terre que l'on considère, mais un astre quelconque, on parle de pĂ©riastre; et lorsque c'est la Terre de pĂ©rigĂ©e. PĂ©riode, PĂ©riodique. - Lorsqu'un phĂ©nomène se reproduit identique Ă lui-mĂŞme Ă intervalles de temps rĂ©guliers, il est dit pĂ©riodique; sa pĂ©riode est l'intervalle de temps qui sĂ©pare deux instants consĂ©cutifs correspondant Ă la prise d'une mĂŞme valeur de la grandeur caractĂ©ristique du phĂ©nomène. En astronomie, on parle de pĂ©riode de rĂ©volution pour dĂ©finir l'intervalle de temps qui sĂ©pare de passages consĂ©cutifs d'une astre au mĂŞme point de son orbite, et de pĂ©riode de rotation, Ă propos du temps qui sĂ©pare deux orientations consĂ©cutives d'un corps en rotation dans la mĂŞme direction de l'espace. - Plusieurs abus et facilitĂ©s de langage sont Ă©galement admis. La plus simple de ces facilitĂ©s est celle qui fait utiliser les mots rĂ©volution et rotation Ă la place de pĂ©riode de rĂ©volution et pĂ©riode de rotation. Quant aux abus de langage, ils concernent les dĂ©finitions de pĂ©riodes pour le point de l'orbite ou la direction dans l'espace varient dans le temps, ce qui se produit chaque fois qu'ils sont dĂ©finis Ă partir de la position d'un autre astre. Les diffĂ©rentes dĂ©finitions du jour (pĂ©riode de rotation de la Terre) et de l'annĂ©e (pĂ©riode de rĂ©volution de la Terre) sont des illustrations de cette extension de sens. PĂ©riode-luminositĂ© (relation). - Relation entre la pĂ©riode d'oscillation des Ă©toiles pulsantes et leur luminositĂ© intrinsèque. Permafrost' PermĂ©abilitĂ©. - CapacitĂ© d'un matĂ©riau Ă laisser passer un fluide (liquide ou gaz) Ă travers lui. a permĂ©abilitĂ© est gĂ©nĂ©ralement exprimĂ©e en unitĂ©s telles que les darcys (D) ou les millidarcys (mD). C'est une propriĂ©tĂ© importante pour dĂ©crire, par exemple, la capacitĂ© des sols et des roches Ă permettre le dĂ©placement de l'eau souterraine. Un matĂ©riau hautement permĂ©able laisse passer l'eau plus facilement, tandis qu'un matĂ©riau peu permĂ©able offre une rĂ©sistance plus grande au mouvement de l'eau. La permĂ©abilitĂ© dĂ©pend de la taille des pores, de leur connectivitĂ©, de la nature des matĂ©riaux et de la pression exercĂ©e. Les matĂ©riaux poreux peuvent ĂŞtre classĂ©s en fonction de leur permĂ©abilitĂ© en tant que matĂ©riaux permĂ©ables ou impermĂ©ables. PermĂ©abilitĂ© magnĂ©tique. - Grandeur physique qui dĂ©crit la capacitĂ© d'un matĂ©riau Ă permettre le passage d'un champ magnĂ©tique Ă travers lui. Elle est gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par la lettre grecque ÎĽ. On distingue la permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique absolue (ÎĽ), qui est mesurĂ©e dans le système international d'unitĂ©s (SI) en henrys (H) par mètre (H.m-1) ou newtons par ampère carrĂ© (N·Aďż˝'2), et la permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique relative (ÎĽr), qui est un nombre sans dimensions. • La permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique absolue (ÎĽ) est une mesure directe de la capacitĂ© d'un matĂ©riau Ă conduire un champ magnĂ©tique. Elle intervient dans les Ă©quations impliquant des champs magnĂ©tiques, tels que les Ă©quations de Maxwell.Dans les matĂ©riaux magnĂ©tiques, la permĂ©abilitĂ© peut varier en fonction de la frĂ©quence du champ magnĂ©tique appliquĂ© et de la saturation magnĂ©tique du matĂ©riau. Certains matĂ©riaux, comme les aimants permanents, ont une permĂ©abilitĂ© Ă©levĂ©e (ils peuvent concentrer et canaliser les lignes de champ magnĂ©tique). D'autres matĂ©riaux, comme les matĂ©riaux non magnĂ©tiques, ont gĂ©nĂ©ralement une permĂ©abilitĂ© magnĂ©tique proche de celle du vide. Permien. - Système gĂ©ologique reprĂ©sentant la dernière pĂ©riode du PalĂ©ozoĂŻque. Le Permien succède au Carbonifère et prĂ©cède le Triassique, première pĂ©riode du MĂ©sozoĂŻque. Il s'Ă©tend entre 299 et 251 milions d'annĂ©es avant le prĂ©sent. Au dĂ©but du Permien, les continents se sont regroupĂ©s pour former un supercontinent appelĂ© PangĂ©e, une concentration des terres a eu un impact notable sur les climats et les Ă©cosystèmes de cette pĂ©riode. Le Permien est associĂ©, par ailleurs, Ă la formation de nombreux dĂ©pĂ´ts minĂ©raux, notamment d'importantes rĂ©serves de charbon, de pĂ©trole et de gaz naturel. Perturbation. - En astronomie, on appelle perturbations les divers phĂ©nomènes qui affectent la trajectoire thĂ©oriquement ellipsoĂŻdale d'une planète. Pour avoir les lois exactes des mouvements des planètes, il faut, en outre de l'action du Soleil, tenir compte des actions sans cesse variables que les planètes exercent entre elles. Le problème est très complexe; en ne tenant compte que de l'action du Soleil seul, on obtient une première approximation (celle de KĂ©pler), mais les petites forces provenant des autres planètes, forces perturbatrices, Ă©cartent Ă la longue la planète de son ellipse : cet effet constitue l'ensemble des perturbations. Les perturbations planĂ©taires ont pour effet de modifier les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de l'ellipse, et ces modifications sont appelĂ©es inĂ©galitĂ©s. Pesanteur. - Force qui attirerr tous les corps en direction du centre de la Terre. - Quand un corps tombe dans le vide, la force constante de pesanteur lui communique un mouvement uniformĂ©ment accĂ©lĂ©rĂ©; l'accĂ©lĂ©ration du mouvement est la vitesse du corps au bout d'une seconde de chute; cette accĂ©lĂ©ration se reprĂ©sente par g. Dans l'air, la loi est plus ou moins modifiĂ©e suivant la forme et le poids spĂ©cifique de corps. La masse terrestre exerce sur tous les corps qui sont Ă sa surface une attraction qui n'est qu'un cas particulier de la loi de l'attraction universelle; deux corps quelconques exercent l'un sur l'autre une attraction dont l'intensitĂ© est proportionnelle aux masses des corps considĂ©rĂ©s et en raison inverse du carrĂ© de leur distance. Cette attraction de la masse terrestre est la cause de la chute des corps. La variation de g, lorsqu'on se dĂ©place Ă la surface de laTerre, est due Ă l'aplatissement terres tre et Ă la force centrifuge rĂ©sultant de la rotation de la Terre. L'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur varie avec la latitude; elle est plus grande au pĂ´le (9,83 m/s²) qu'Ă l'Ă©quateur (9,78 m/s²); elle varie aussi avec l'altitude; sous la latitude de 45°, elle est de 9,80665 m/s². A Paris, l'on prend gĂ©nĂ©ralement pour cette accĂ©lĂ©ration 9,81 m/s², c'est-Ă -dire qu'un corps tombant en chute libre Ă Paris, acquiert au bout d'une seconde une vitesse de 9,81 m/s. PĂ©trole. - Substance fossile liquide et inflammable composĂ©e d'hydrocarbures , formĂ©e dans le sous-sol de la Terre sur de longues pĂ©riodes gĂ©ologiques Ă partir de matière organique morte. Petzite. - MinĂ©ral rare composĂ© de tellurure d'argent et d'or, avec une composition chimique proche de Ag3AuTe2. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e d'après Wilhelm von Petz, un minĂ©ralogiste du XIXe siècle. La petzite se trouve gĂ©nĂ©ralement dans des gisements d'or et d'argent, souvent associĂ©e Ă d'autres minĂ©raux de tellurure comme la sylvanite, la calavĂ©rite et la krennerite. Ce minĂ©ral est souvent de couleur noir acier Ă gris foncĂ©, avec un Ă©clat mĂ©tallique. Il cristallise dans le système orthorhombique, mais il peut Ă©galement se prĂ©senter en agrĂ©gats massifs ou en lamelles. La petzite est une source mineure d'or et d'argent. Son extraction est souvent difficile en raison de sa raretĂ© et de sa rĂ©partition sporadique dans les gisements. PhanĂ©rozoĂŻque. - Eon gĂ©ologique qui couvre environ les 541 millions d'annĂ©es les plus rĂ©centes de l'histoire de la Terre. Il est subdivisĂ© en trois ères majeures : le PalĂ©ozoĂŻque, le MĂ©sozoĂŻque et le CĂ©nozoĂŻque. Le PhanĂ©rozoĂŻque se caractĂ©rise par la prĂ©sence abondante et diversifiĂ©e de fossiles, ce qui indique l'Ă©volution et l'explosion de la vie multicellulaire pendant cette pĂ©riode. pH = potentiel Hydrogène. - Mesure utilisĂ©e pour indiquer le degrĂ© d'aciditĂ© ou d'alcalinitĂ© d'une solution aqueuse. Il s'agit d'une Ă©chelle logarithmique qui va de 0 Ă 14, oĂą 7 reprĂ©sente la neutralitĂ©. Un pH infĂ©rieur Ă 7 indique une solution acide, tandis qu'un pH supĂ©rieur Ă 7 indique une solution alcaline (ou basique). Le pH mesure la concentration en ions hydrogène (H+) dans une solution. On a ainsi pH=ďż˝'logâˇ[H+], oĂą [H+] est la concentration des ions hydrogène en moles par litre (mol/L) dans la solution; l'utilisation du logarithme dĂ©cimal (log) signifie que chaque unitĂ© de pH reprĂ©sente un facteur de 10 dans la concentration en ions hydrogène. Par exemple, une solution avec un pH de 3 est dix fois plus acide qu'une solution avec un pH de 4 et cent fois plus acide qu'une solution avec un pH de 5. Phase. - En astronomie, apparence variable sous laquelle une planète se prĂ©sente successivement Ă nos regards pendant la durĂ©e de sa rĂ©volution. Ainsi, la lune n'est pas le seul astre qui prĂ©sente des phases; toutes les plantes en prĂ©sentent Ă©galement. Pour les planètes suffisamment Ă©loignĂ©es, les phases deviennent rapidement insensibles. Ce n'est pas le cas pour Mercure et VĂ©nus. - En mĂ©canique, la notion de phase se prĂ©sente dans les mouvements vibratoires, dont le plus simple est le mouvement sinusoĂŻdal. Ce mouvement est reprĂ©sentĂ© par la formule : Phases (espace des). - Concept utilisĂ© en mĂ©canique classique pour dĂ©crire l'Ă©tat d'un système physique Ă un instant donnĂ©. Il associe Ă chaque point du système deux variables : la position et le moment conjuguĂ© (ou la vitesse, ou la quantitĂ© de mouvement). Chaque point dans cet espace reprĂ©sente donc une configuration spĂ©cifique du système. Par exemple, pour une particule ponctuelle en mouvement, l'espace des phases est composĂ© de coordonnĂ©es spatiales (position) et de coordonnĂ©es temporelles (quantitĂ© de mouvement, ici l'impulsion). L'Ă©volution du système dans le temps peut ĂŞtre reprĂ©sentĂ©e comme une trajectoire dans cet espace. PhĂ©nacite. - MinĂ©ral de la classe des silicates, appartenant spĂ©cifiquement au groupe des cyclosilicates. Elle est composĂ©e de bĂ©ryllium, de silicium et d'oxygène. Formule chimique : Be2SiO4. Elle cristallise dans le système cristallin hexagonal et peut ĂŞtre trouvĂ©e sous forme de cristaux incolores Ă blancs, bien que des teintes lĂ©gèrement rosĂ©es ou jaunâtres puissent parfois ĂŞtre prĂ©sentes. La phĂ©nacite est relativement rare et recherchĂ©e en raison de sa raretĂ©, de sa beautĂ© cristalline et de sa puretĂ©. Elle se forme gĂ©nĂ©ralement dans des environnements gĂ©ologiques riches en bĂ©ryllium, tels que les pegmatites granitiques et les veines hydrothermales. On la trouve souvent associĂ©e Ă d'autres minĂ©raux de bĂ©ryllium tels que la bĂ©ryl (Ă©meraude, aigue-marine) ainsi qu'Ă d'autres minĂ©raux tels que la quartz, la feldspath, et la mica. La phĂ©nacite est apprĂ©ciĂ©e dans le monde de la minĂ©ralogie et de la gemmologie en raison de sa clartĂ© et de sa brillance, ce qui la rend attrayante pour les collectionneurs et les lapidaires. En raison de sa raretĂ© et de sa petite taille, elle est souvent considĂ©rĂ©e comme une pierre prĂ©cieuse de collection plutĂ´t que comme une pierre prĂ©cieuse destinĂ©e Ă la bijouterie courante. Phlogistique*. - Fluide imaginĂ© par les anciens chimistes pour expliquer la combustion. L'hypothèse du phlogistique, proposĂ©e par Georg Stahl en 1697 pour expliquer les processus de combustion et de calcination, Ă©tait largement acceptĂ©e au XVIIIe siècle. Selon cette hypothèse, lorsqu'un matĂ©riau brĂ»lait, il libĂ©rait le phlogistique dans l'air. Cette libĂ©ration Ă©tait supposĂ©e expliquer des phĂ©nomènes tels que l'augmentation de poids des mĂ©taux lors de leur calcination, la diminution de volume de l'air lors de la combustion et la rĂ©duction des mĂ©taux. La thĂ©orie du phlogistique a Ă©tĂ© remise en question et finalement rĂ©futĂ©e par les travaux de Lavoisier Ă la fin du XVIIIe siècle. Lavoisier a dĂ©couvert que la combustion impliquait en rĂ©alitĂ© une rĂ©action chimique avec le dioxygène de l'air, et que le gain de poids des mĂ©taux lors de la calcination Ă©tait dĂ» Ă leur combinaison avec l'oxygène plutĂ´t qu'Ă la perte de phlogistique. La rĂ©futation de la thĂ©orie du phlogistique a conduit Ă l'Ă©mergence de la chimie moderne et Ă une meilleure comprĂ©hension des rĂ©actions chimiques. Phonon. - Excitation quantique collective, que l'on range parmi les quasi-particules et qui correspond Ă la propagation d'une onde de vibration dans un rĂ©seau cristallin. Les phonons, sont responsables de la transmission de la chaleur et du son dans les solides. Les phonons sont créés par la vibration pĂ©riodique des atomes du rĂ©seau cristallin. Ils transportent une quantitĂ© discrète d'Ă©nergie qui est proportionnelle Ă leur frĂ©quence de vibration. Phosphate. - Ion nĂ©gatif dans lequel sont liĂ©s un atome de phosphore et quatre atomes d'oxygène, de formule chimique PO4. En ce combinant avec des cations, il constitue des composĂ©s appelĂ©s phosphates, qui sont eux mĂŞme Ă la base d'unbe classe de minĂ©raux du mĂŞme nom. Ces minĂ©raux sont ordinairement associĂ©s Ă des roches sĂ©dimentaires et ignĂ©es, ainsi qu'Ă des gisements de phosphate formĂ©s par la prĂ©cipitation de sels de phosphate dans les sols ou les eaux. Phosphines. - Classe de composĂ©s dĂ©rivant de l'hydrogène phosphorĂ© par substition de radicaux alcooliques Ă tout ou partie de l'hydrogène. La phosphine (PH3) proprement dite est un gaz incolore, inflammable et toxique. La dĂ©tection possible de la phosphine dans l'atmosphère de VĂ©nus en 2020 a suscitĂ© un grand intĂ©rĂŞt car, si elle devait ĂŞtre confirmĂ©e, cela pourrait indiquer la prĂ©sence de vie microbienne dans les nuages de la planète. Phosphite. - Sel de l'acide phosphoreux de formule chimique PO33-. La phosphite est dĂ©rivĂ©e de l'acide phosphoreux (H3PO3) et est une source de phosphore pour les micro-organismes et les plantes. Certaines bactĂ©ries et champignons sont capables d'utiliser le phosphite comme source alternative de phosphore dans des conditions spĂ©cifiques. Phosphore (P). - Corps simple de numĂ©ro atomique 15, transparent, incolore ou lĂ©gèrement ambrĂ©, très inflammable, lumineux dans l'obscuritĂ©, et dont l'odeur rappelle un peu celle de l'ail. DĂ©couvert en 1609 par Brandt et Kunckel qui, chacun de son cĂ´tĂ©, le retirèrent de l'urine, le phosphore fut reconnu par Galm, en 1769, dans les os calcinĂ©s, d'oĂą, six ans plus tard, Scheele parvint Ă l'extraire. Son procĂ©dĂ©, longtemps employĂ©, consistait Ă traiter les os par l'acide chlorhydrique, de façon Ă dissoudre la matière minĂ©rale; un lait de chaux prĂ©cipitait de cette solution un phosphate bicalcique insoluble. Ce phosphate bicalcique, traitĂ© par l'acide sulfurique, est transformĂ© en acide phosphorique avec un peu de phosphate monocalcique; la solution de ces produits est mĂ©langĂ©e de charbon de bois pulvĂ©risĂ©, de façon Ă former une masse pâteuse, que l'on sèche au four : l'acide orthophosphorique se transforme en acide mĂ©taphosphorique. On introduit alors le tout dans des cornues en terre chauffĂ©es au rouge, et les vapeurs de phosphore qui se dĂ©gagent vont se condenser dans des rĂ©cipients remplis d'eau. Le phosphore ainsi obtenu est impur : autrefois, on le purifiait par une seconde distillation;, aujourd'hui, presque tout le phosphore se prĂ©pare par rĂ©duction directe des phosphates avec du sable et du charbon, au four Ă©lectrique. Le phosphore fond Ă 44°C et bout Ă 280°C; il a pour densitĂ© 1,83; sa masse atomique est de 30,97. Il est insoluble dans l'eau, peu soluble dans la benzine, l'Ă©ther; il se dissout facilement dans le chlorure de soufre et le sulfure de carbone. Le phosphore prend feu Ă l'air libre, Ă une tempĂ©rature qui dĂ©passe Ă peine son point de fusion : un simple frottement est suffisant pour l'enflammer : ses brĂ»lures sont extrĂŞmement dangereuses. Il brĂ»le avec une flamme très Ă©clairante, en donnant de l'anhydride phosphorique P4O10 ou 2P2O5. Il s'oxyde lentement Ă la tempĂ©rature ordinaire, en donnant des lueurs caractĂ©ristiques (phosphorescence). Lorsqu'on chauffe le phosphore dans le vide ou dans une atmosphère d'azote Ă 240 °C, il se transforme, et la modification allotropique que l'on obtient (phosphore rouge) a des propriĂ©tĂ©s toutes diffĂ©rentes; entre autres, le phosphore rouge, moins inflammable, est insoluble dans le sulfure de carbone, et il n'est pas toxique. La facilitĂ© avec laquelle le phosphore s'enflamme l'a fait utiliser pour la fabrication des allumettes chimiques. - Le phosphore forme de nombreuses combinaisons avec l'oxygène, qui sont des anhydrides ou des acides; citons : L'acide hypophosphoreux POH2(OH) ou H3PO2, que l'on obtient en dĂ©composant l'eau par le phosphore en prĂ©sence d'un alcalin; ses sels, les hypophosphites, sont des rĂ©ducteurs Ă©nergiques;Parmi les autres composĂ©s du phosphore, citons les chlorures PCI3 et PCI5 utilisĂ©s comme rĂ©actifs servant â substituer le chlore Ă l'oxygène dans certains composĂ©s; le sulfure P4S2 qui Ă©tait employĂ© dans la fabrication des allumettes. Phosphorescence. - Type de luminescence, l'Ă©mission de lumière se poursuit mĂŞme après que la source d'excitation ait Ă©tĂ© Ă©teinte. Les particules excitĂ©es passent par des Ă©tats d'Ă©nergie Ă©levĂ©e et retournent lentement Ă leur Ă©tat d'Ă©nergie fondamental, Ă©mettant ainsi de la lumière. Photochimie. - Branche de la chimie Ă©tudiant les effets de la lumière sur les rĂ©actions chimiques. Elle se concentre sur les processus de transformation molĂ©culaire qui sont provoquĂ©s par l'interaction de la lumière avec la matière. PhotoconductivitĂ©. - PĂ©nomène Ă©lectrique observĂ© dans les matĂ©riaux qui modifient leur conductivitĂ© Ă©lectrique en rĂ©ponse Ă l'absorption de photons d'une certaine longueur d'onde, gĂ©nĂ©ralement dans la gamme des rayonnements ultraviolets, visibles ou infrarouges. Lorsqu'un matĂ©riau photoconducteur est exposĂ© Ă la lumière, les photons absorbĂ©s fournissent de l'Ă©nergie aux Ă©lectrons du matĂ©riau, les libĂ©rant de leur Ă©tat liĂ©. En consĂ©quence, la conductivitĂ© Ă©lectrique du matĂ©riau augmente, car les Ă©lectrons libĂ©rĂ©s peuvent contribuer au courant Ă©lectrique en se dĂ©plaçant Ă travers le matĂ©riau. PhotodĂ©sintĂ©gration. - Processus physique dans lequel un noyau atomique est dĂ©sintĂ©grĂ© sous l'effet de l'interaction avec un photon de haute Ă©nergie : lorsque le noyau absorbe le photon, il gagne suffisamment d'Ă©nergie pour surmonter les forces nuclĂ©aires qui le maintiennent liĂ©, ce qui entraĂ®ne sa fragmentation en plusieurs particules plus lĂ©gères. La photodĂ©sintĂ©gration est importante pour comprendre la nuclĂ©osynthèse, c'est-Ă -dire la formation des Ă©lĂ©ments chimiques dans l'Univers. Elle joue un rĂ´le clĂ© dans la production de certains isotopes rares et lourds, ainsi que dans la crĂ©ation de noyaux instables qui peuvent ensuite subir d'autres processus de dĂ©sintĂ©gration radioactive. Photodissociation. - Processus chimique dans lequel une molĂ©cule est rompue sous l'effet de l'interaction avec un photon de lumière. Cela se produit lorsque la molĂ©cule absorbe suffisamment d'Ă©nergie lumineuse pour dĂ©passer l'Ă©nergie de liaison entre les atomes constituant la molĂ©cule. Par exemple, dans l'atmosphère, la photodissociation des molĂ©cules d'ozone (O3) par l'interaction avec la lumière ultraviolette conduit Ă la formation d'oxygène molĂ©culaire (O2) et d'oxygène atomique (O). La photodissociation est Ă©galement impliquĂ©e dans d'autres processus atmosphĂ©riques, tels que la formation de smog photochimique. Les composĂ©s organiques volatils (COV) Ă©mis par les activitĂ©s humaines rĂ©agissent avec la lumière solaire, subissant la photodissociation et formant des radicaux libres qui participent ensuite Ă des rĂ©actions chimiques complexes. PhotoĂ©lectricitĂ©. - PhĂ©nomène dans lequel les Ă©lectrons sont Ă©jectĂ©s d'une surface lorsqu'elle est exposĂ©e Ă la lumière ou Ă d'autres formes de rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique. Lorsque la surface d'un matĂ©riau est exposĂ©e Ă la lumière, les photons sont absorbĂ©s par les Ă©lectrons liĂ©s dans le matĂ©riau. PhotoĂ©lectrique
(effet). - Phénomène observé observé lorsqu'une
lumière d'une certaine fréquence éclaire une plaque métallique. Sois
cetrataines conditions, des électrons sont éjectés de la surface de
la plaque et peuvent ensuite être injectés dans un circuit où ils produisent
un courant électrique. L'émission d'électrons par un matériau lorsque
celui-ci est exposé à la lumière n'a lieu qu'au-delà d'un certain seuil
d'intensité de cette lumière. On constate ensuite que l'intensité de
la lumière incidente n'affecte pas l'énergie
cinétique des électrons émis, comme on aurait pu s'y attendre, mais
seulement leur nombre. Einstein Photométrie*.- Branche de l'optique qui étudie la mesure de la luminosité, de l'intensité lumineuse et des couleurs des sources lumineuses. Elle vise à quantifier et caractériser les propriétés optiques des objets et des systèmes d'éclairage. Photon.
- Particule
appartenant Ă la famille des bosons. Elle est
le vecteur de l'interaction électromagnétique. C'est le quantum d'énergie
électromagnétique (= plus petite quantité d'énergie électromagnétique
transportée par une onde électromagnétique) associé à l'onde lumineuse.
Le photon est dépourvu de masse au repos et se déplace à la vitesse
de la lumière dans le vide (environ 299 792 458 m/s). La quantité d'énergie
transportée par un photon est proportionnelle à sa fréquence (ou inversement,
à sa longueur d'onde) selon la relation de Planck-Einstein : E = h Photonique. - Science et technologie de la génération, la manipulation, la transmission et la détection des photons, c'est-à -dire des particules de lumière. Elle concerne les lasers, les Led, les fibres optiques et leurs applications. Photosphère. - Couche superficielle du Soleil, correspondant à la région que l'on peut observer dans des conditions ordinaires. Elle émet le flot de rayonnement visible qui nous parvient. De ce point de vue, il est possible d'y voir en quelque sorte la surface de notre étoile. Mais cette notion reste peu satisfaisante dans le cas d'un objet constitué de plasma et partiellement transparent. La photosphère apparaît davantage comme une région de transition entre des régions plus profondes que l'opacité de la matière solaire (variable selon la longueur d'onde considérée) empêche d'observer directement, et des régions plus élévées et plus diluées, dont le rayonnement qui nous en parvient se trouve comme noyé par celui de la photosphère. Les astronomes définissent donc plutôt la photosphère comme la basse atmosphère du Soleil. Il s'agit d'une couche d'environ 500 km d'épaisseur, et dont la température moyenne est de 5785 K. Phyllites. - Minéraux qui se divisent en fines lamelles, et qui sont aussi des silicates d'alumine où entrent souvent du fluor, du fer, de le magnésium. On distingue deux sortes de phyllites : les micas et les chlorites. Physique*.
- Science qui étudie les propriétés de corps matériels, les interactions
entre ces corps et l'énergie,
et qui établit les lois qui rendent compte
des phénomènes qui s'attachent à ces corps. Elle cherche à comprendre
et à expliquer les propriétés de la matière, les forces fondamentales
de la nature, le mouvement des objets, la structure de l'espace-temps,
etc.
Piézoélectricité. - Phénomène électrique qui se produit dans certains matériaux lorsqu'ils sont soumis à une contrainte mécanique ou à une pression. En conséquence de cette contrainte, les matériaux piézoélectriques les charges positives et négatives à l'intérieur du matériau se déplacent, créant ainsi un déséquilibre de charges électriques et générant un potentiel électrique à la surface du matériau. De manière inverse, lorsqu'une tension électrique est appliquée à ces matériaux, ils subissent une déformation mécanique en raison du déplacement des charges internes, ce qui est appelé l'effet piézoélectrique réciproque. Pile électrique. - Dispositif qui génère de l'électricité à partir de réactions chimiques entre ses composants internes. Une pile électrique contient deux électrodes, une anode (l'électrode négative) et une cathode (l'électrode positive), ainsi qu'un électrolyte, qui est une substance conductrice. Lorsque la pile est activée, des réactions chimiques se produisent entre l'anode, la cathode et l'électrolyte. Lors de ces réactions, des électrons sont libérés à l'anode et captés à la cathode. Ce flux d'électrons crée un courant électrique qui peut être utilisé pour alimenter des dispositifs externes. Les piles primaires, comme les piles alcalines, sont conçues pour être utilisées une seule fois et sont généralement jetables. Les piles rechargeables (on parle alors souvent de batteries), telles que les piles au nickel-cadmium (NiCd) et les piles au lithium-ion (Li-ion), peuvent être rechargées et utilisées de manière répétée. Pion
ou méson π (pi). - Particule
composée d'un quark ou d'un anti-quark u et d'un quark ou anti-quark d.
Il existe plusieurs types de pions : le pion chargé positivement
(Ď€âş, Plagioclases. - Groupe de minĂ©raux silicatĂ©s appartenant Ă la famille des feldspaths. Les plagioclases sont frĂ©quemment prĂ©sents dans les roches volcaniques telles que les basaltes et les andĂ©sites, ainsi que dans certaines roches mĂ©tamorphiques. Ils se composent d'une sĂ©rie de minĂ©raux ayant des compositions chimiques similaires mais variables, allant du sodium au calcium, et prĂ©sentant diffĂ©rentes propriĂ©tĂ©s physiques. On les divise en deux sĂ©ries, la sĂ©rie sodique et la sĂ©rie calcique, principales, basĂ©es sur les proportions relatives de sodium (Na) et de calcium (Ca) dans leur composition. L'albite est le membre de la sĂ©rie sodique qui contient le plus de sodium. L'anorthite est le membre de la sĂ©rie calcique qui contient le plus de calcium. Les plagioclases intermĂ©diaires entre l'albite et l'anorthite sont appelĂ©s plagioclases sodio-calciques. Plaine. - Etendue de terrain plat, gĂ©nĂ©ralement situĂ©e Ă une altitude basse ou moyenne par rapport aux rĂ©gions environnantes. Les plaines peuvent rĂ©sulter de l'Ă©rosion de formations montagneuses, de la sĂ©dimentation de matĂ©riaux transportĂ©s par les rivières ou les glaciers, ou encore de l'accumulation de dĂ©pĂ´ts de sable, de limon ou d'alluvions au fil du temps. Les mouvements tectoniques de la croĂ»te terrestre peuvent Ă©galement jouer un rĂ´le dans la formation de plaines en crĂ©ant des bassins d'effondrement ou en soulevant des rĂ©gions adjacentes. Les plaines peuvent varier en taille, depuis de petites plaines locales jusqu'Ă de vastes plaines qui s'Ă©tendent sur des milliers de kilomètres carrĂ©s (ex. : Grandes Plaines en AmĂ©rique du Nord, lplaines du Gange en Inde, laines de la Pampa en AmĂ©rique du Sud,les plaines du Nord de l'Europe). Plancher ocĂ©anique. = lit ocĂ©anique = fond marin. - Partie immergĂ©e des fonds marins qui recouvrent la surface de la Terre sous les ocĂ©ans et les mers. Il est constituĂ© essentiellement de roches, principalement basaltiques issus des dorsales ocĂ©aniques, et de sĂ©diments, qui rĂ©sultent de l'accumulation de matĂ©riaux organiques et minĂ©raux qui se dĂ©posent au fil du temps Ă partir de l'eau de mer. Planck
(constante de). - Généralement notée h, cette constante fondamentale
a été introduite par Max Planck h ≠6.62607015×10�'34 J.s.La plupart du temps, il est plus commode, car cela simplifie l'écriture des équations, et, dans tous les cas, sans doute plus recommendable de remplacer la constante de Planck par la constante de Planck réduite (notée Planck (échelle de). - Echelle de distance, de durée et d'énergie définie à partir des trois constantes fondamentales h (constante de Planck), G, constante de la gravitation universelle, et c (vitesse de la lumière dans le vide). Elle correspond à des distances et des durées excessivement petites et à des énergies énormes qui sont celles où la gravitation et les trois autres interactions fondamentales ont des effets du même ordre, une situation qui existant au tout début de l'expansion de l'univers. Planck (loi de). - Formule mathématique proposée par le Max Planck en 1900. Cette décrit le rayonnement électromagnétique émis par un corps noir, qui est un objet hypothétique qui absorbe et émet toute l'énergie électromagnétique incidente, sans réflexion ni transmission. Elle établit la relation entre l'énergie (ou la fréquence) du rayonnement électromagnétique et son intensité. Elle est donnée par l'expression : B(où B( Planètes. - Corps naturel massif, de forme sphéroïdale, n'émettant pas de lumière propre, gravitant autour d'une étoile. Dans le Système solaire on distingue : + Les planètes terrestres ou planètes telluriques, qui sont la Terre et les deux autres planètes qui lui ressemblent le plus : Vénus et Mars. Elles sont composées de roches et entourées d'une atmosphère plus ou moins fine.Autrefois, on donnait le nom de petites planètes aux astéroïdes. Les planètes découvertes autour d'autres étoiles que le Soleil sont appelées planètes extrasolairesouexoplanètes. Les limitations de moyens de détection ont surtout permis de découvrir des planètes géantes très similaires à celles su Système solaire, mais aussi des planètes intermédiaires, par leur mase, entres les planètes telluriques et les planètes géantes et connues sous le nom de superterres. Planétésimal. - Corps solide existant à l'origine du Système solaire (ou d'un quelconque système planétaire) et dont l'agrégation avec d'autres corps de même nature a abouti, par accrétion, à la formation des planètes. Les planétésimaux avaient de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres de diamètre. Les comètes et certains astéroïdes peuvent être des restes de planétésimaux. Planétoïde. - On a parfois donné ce nom aux astéroïdes. Plaque tectonique. - Grande masse rigide de la lithosphère terrestre qui flotte et se déplace à la surface du manteau terrestre. Les plaques tectoniques couvrent la surface de la Terre comme un puzzle géant, et leurs déplacements, dus aux mouvements de convection dans le manteau, sont responsables de la formation des continents, des montagnes, des fosses océaniques, des séismes et des volcans. Plasma. - Gaz à très haute température et entièrement ou partiellement ionisé. La présence de charges électriques libres en mouvement rendent les plasma sensibles aux champs magnétiques; pour la même raison, ce sont de bons conducteurs d'électricité. La majorité de l'univers observable est constituée de plasma. Les étoiles, à commencer par notre Soleil, sont principalement composées de plasma en raison de leurs températures et pressions extrêmes. Plateau. - Plaine située à une certaine hauteur au dessus du terrain environnant. Les plateaux des masses montueuses sont des espaces assez étendus, à peu près horizontaux, légèrement accidentés; tel est le grand plateau des Andes dans l'Amérique du Sud. - On applique aussi le nom de plateau à une portion du sol qui domine la contrée environnante, bien que cette portion soit elle-même très accidentée; par exemple, le plateau de l'Abyssinie, le plateau central de l'Asie, ou même la Meseta espagnole. - Chaque plateau présente une ligne de partage des eaux plus ou moins régulière, et souvent de grandes dépressions, dans lesquelles les eaux se réunissent pour former des lacs. (Rozet). Plateau continental = Plate-forme littorale. - Portion de la croûte terrestre située sous la surface de l'océan et s'étendant en mer depuis la côte jusqu'à quelques dizaines ou quelques centaines de kilomètres. C'est une zone relativement peu profonde de l'océan (généralement moins de 200 m) qui descend en pente douce à partir de la côte avant de plonger plus abruptement vers des profondeurs océaniques plus importantes, formant ce qu'on appelle le talus continental. Le plateau continental est constitué de la prolongation sous-marine des continents. Il contient généralement une grande variété de formations géologiques, telles que des sédiments marins, des dépôts de gravier, de sable et de boue, ainsi que des formations rocheuses. En raison de sa relative faible profondeur, le plateau continental peut abriter des écosystèmes marins riches en biodiversité. C'est aussi souvent le site d'une grande partie de l'activité humaine en mer (pêche, exploitation pétrolière et gazière en mer). |
Platine
(Pt). - Corps simple de numéro atomique 78; masse atomique : 195,23.
Fond à 1773 °C. Métal précieux, découvert en 1735 dans les sables
aurifères de Colombie et existant avec l'or et le diamant dans les débris
de roches anciennes (Brésil, Colombie, Bornéo, Sibérie, Oural). Le platine
est toujours mélangé dans la nature avec d'autres métaux ayant des propriétés
analogues aux siennes : palladium, iridium. rhodium, ruthénium et osmium.
Ces derniers sont appelés métaux de la mine de platine. On l'extrait
des alluvions par lavage des sables. Le minerai, traité par l'eau régale,
abandonne son métal, qu'il suffit de précipiter par du sel ammoniac
pour obtenir une masse jaune qui, par calcination, donne le platine en
mousse. La séparation du platine est assez compliquée. C'est un métal
blanc grisâtre, mou, ductile, malleable, très tenace, a pour densité
21,4; il condense dans ses pores, surtout à l'état de mousse, des quantités
considérables de gaz; cette condensation facilite les combinaisons (action
catalytique). Le platine ne s'oxyde à aucune température, se combine
facilement au phosphore, à l'arsenic, au silicium et aux métaux fusibles,
plus difficilement au soufre, au chlore, au fluor; il est inattaquable
par les acides chlorhydrique et azotique séparés, mais attaqué facilement
par l'eau régale, et plus lentement par l'acide sulfurique nitreux, la
potasse, l'azotate de potassium, le cyanure de
potassium. Avec l'oxygène, le platine forme un oxyde basique ou oxyde
platineux PtO et un anhydride PtO2 ou oxyde platinique;
avec le chlore, il forme les composés correspondants PtCl2
(chlorure platineux) et PtCl4 (chlorure platinique).
Le premier donne avec les sels alcalins les chloroplatinites, les seconds
des chloroplatinates, dont l'insolubilité a été utilisée dans l'extraction
et la purification du platine. Un certain nombre de combinaisons ammoniacales
se rattachent aux deux chlorures précédents. Enfin, l'action du cyanure
de potassium sur le platine donne du platinocyanure de potassium
en cristaux dichroĂŻques, fluorescents.
Platinoïdes ( = métaux et minerais du groupe du platine). - Groupe de métaux précieux, dans lequel se rangent le platine, le palladium, le rhodium, le ruthénium, l'osmium et l'iridium. Ces métaux sont caractérisés par leur résistance à la corrosion, leur haute densité, leur point de fusion élevé et leurs propriétés catalytiques remarquables. Les platinoïdes sont ordinairement trouvés dans les gisements minéraux riches en platine. Les principaux gisements de minéraux de platine se trouvent en Afrique du Sud, en Russie, au Canada et dans certains autres pays. L'extraction et le traitement des minerais platinoïdes sont souvent complexes en raison de la nature des dépôts et de la nécessité d'extraire plusieurs métaux précieux à partir du même minerai. Pléistocène. - Première période du Quaternaire. Elle suit le Pliocène et précède l'Holocène. Elle dure de 2,588 million d'années à 11 560 ans avant le présent. Cette période est marquée par plusieurs cycles glaciaires et interglaciaires, avec de vastes calottes glaciaires couvrant de grandes parties de l'Amérique du Nord, de l'Europe et d'autres régions. Pli. - Déformation des couches rocheuses dans la croûte terrestre, résultant de forces tectoniques et géologiques. Pliocène. - Epoque géologique finale du Néogène, qui précède immédiatement le Pléistocène et qui succède au Miocène. Elle s'étend de 5,3 à 2,588 millions d'années avant le présent. Le climat du Pliocène était plus frais et plus sec que celui du Miocène. On assiste à une tendance progressive au refroidissement global qui a mené à la formation des calottes glaciaires dans les régions polaires. C'est l'époque à laquelle l'isthme de Panama a commencé à se former, reliant finalement l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. Plomb (Pb). - Corps simple de numéro atomique 82; masse atomique : 207,2.C'est un métal gris, fusible à relativement basse température (température de fusion : 327,4 °C), très malléable, qui se raie à l'ongle, onze fois plus dense que l'eau. Ses usages sont très connus : avec l'étain, il forme la soudure des plombiers; avec l'antimoine, il a constitué le métal des caractères d'imprimerie. - Très répandu dans la nature, le plomb se trouve rarement à l'état natif, mais à l'état de galène, de céruse, de massicot ou de minium. Pluie. - Eau qui tombe par gouttes de l'atmosphère. La pluie est produite par la condensation en gouttelettes de la vapeur d'eau de l'air venue des zones d'évaporation océaniques, et transportées en masses nuageuses. La condensation se produit lorsque survient une diminution notable de température qui abaisse le point de saturation de l'air, Cette condition est réalisée surtout lorsque les vents marins frappent des surfaces continentales qui les obligent à s'élever. Aussi, les chaînes de montagnes en bordure des mers sont-elles généralement fort arrosées. La pluie est un élément essentiel du climat d'un pays. Elle est en même temps le principal facteur de l'hydrographie, et sa répartition saisonnière règle le régime des cours d'eau. Mesurée au pluvioniètre , elle est en rapport avec les vents dominants, l'altitude et l'exposition du lieu. Dans les régions de climat océanique de la zone tempérée, les pluies sont abondantes et régulières, favorisant la végétation, particulièrement celle des céréales et des arbres. En France, il tombe environ 600 millimètres d'eau par an. Au contraire, dans les régions de climat continental, et notamment dans les dépressions sans écoulement vers la mer, elles deviennent plus rares, moins régulières, et leur absence est la cause principale de la physionomie désertique de certaines régions. Dans les pays tropicaux, l'alternance des vents de mousson donne naissance à une saison humide régulière, caractérisée par de fortes précipitations pendant trois à six mois de l'année (lnde, Vietnam). Enfin, dans la zone équatoriale, les pluies, particulièrement les fortes pluies d'orage, sont fréquentes et alimentent une végétation d'une incomparable richesse (forêts). Pluie acide. - Précipitation atmosphérique (pluie, neige, brouillard, etc), qui présente un pH inférieur à la plage normale (environ 5,6) en raison de la présence de composés acides. Ces composés acides proviennent principalement des émissions de polluants d'origine humaine ou d'émissions de gaz par les volcans en éruption. Quelle qu'en soit la cause, les principaux gaz à l'origine des pluies acides sont le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d'azote (NOx), qui, lorsqu'ils réagissent avec l'humidité de l'atmosphère, peuvent former des acides tels que l'acide sulfurique (H2SO4) et l'acide nitrique (HNO3). Les volcans peuvent aussi émettre du chlorure d'hydrogène (HCl), qui forme de l'acide chlorhydrique en présence d'eau. Des particules fines, telles que les aérosols, susceptibles d'adsorber et de transporter les acides formés lors des réactions chimiques dans l'atmosphère, peuvent en outre également être impliquées dans les pluies acides. Pluton. - Formation géologique intrusive constituée de roches magmatiques qui se sont formées en profondeur (souvent à plusieurs kilomètres) sous la surface de la Terre par la solidification du magma. Le magma en fusion est intrusif, c'est-à -dire qu'il se fraye un chemin vers le haut depuis la croûte terrestre jusqu'à la surface. Cependant, de nombreux plutons ne parviennent jamais à atteindre la surface et restent enfouis. Les plutons sont classés en fonction de leur taille, de leur forme et de leur relation avec les roches environnantes. Les plus grands plutons sont appelés batholites, tandis que les plus petits sont appelés laccolithes, lopolithes, sillons, etc. Les plutons peuvent déformer les roches environnantes et provoquer des plissements et des failles. De plus, l'érosion progressive de la croûte terrestre peut exposer les plutons en surface, créant des formations géologique telles que les montagnes et les massifs rocheux. Plutonique (roche) = Roche intrusive. - Type de roches ignées qui se forment à l'intérieur de la croûte terrestre, dans des réservoirs de magma souterrains, à partir de la solidification lente du magma. Contrairement aux roches volcaniques, qui se forment rapidement en surface lorsque le magma entre en éruption, les roches plutoniques, parce qu'elles se forment en profondeur, prennent plus de temps pour refroidir et cristalliser. Cela conduit à la formation de cristaux plus grands et plus visibles dans cesroches. Exemples de roches plutoniques : le granit, la syénite, le diorite et les gabbros. Plutonium (Pu). - Elément chimique artificiel de la série des actinides. Numéro atomique 94 et masse atomique 144. Découvert en 1940 par Glenn Seaborg, Edwin McMillan, Joseph Kennedy et Arthur Wahl , le plutonium, fait partie de la famille des actinides et est un métal radioactif et lourd. Cet élément, produit artificiellement par irradiation de l'uranium-238 dans un réacteur nucléaire, possède de nombreux isotopes; les plus courantes sont le plutonium-239 (demi-vie d'environ 24.110 ans), qui est fissile, et donc capable de soutenir une réaction en chaîne de fission nucléaire, le plutonium-240 (demi-vie d'environ 6560 ans.) et le plutonium-241 (demi-vie d'environ 14,4 ans). La demi-vie du plutonium-244 est, quant à elle, d'environ 80,8 millions d'années. Poids. - Le poids est la force que la pesanteur exerce sur un corps. Dans le système international (SI), il est exprimé en newtons (N). On définit le poids d'un objet comme le produit de sa masse par l'accélération de la pesanteur à l'endroit où il se trouve. Sur Terre, l'accélération de la pesanteur est d'environ g = 9,81 m/s² , et le poids P d'un objet de masse m est donc : P = m.g. Poids atomique = Masse atomique relative. - Mesure de la masse moyennenne d'un atome d'un élément donné en tenant compte de la distribution des isotopes de cet élément. L'unité de base utilisée pour exprimer le poids atomique est l'unité de masse atomique (uma), également appelée dalton (Da). Dans le tableau périodique des éléments, il est donné sous la forme d'un nombre décimal. Par exemple, le poids atomique de l'hydrogène est d'environ 1,008 uma, tandis que celui du carbone est d'environ 12,011 uma. Le poids atomique est donc distinct du numéro atomique, qui est un nombre entier. Le numéro atomique d'un élément représente le nombre de protons dans le noyau d'un atome de cet élément et détermine son identité chimique. En revanche, le poids atomique tient compte non seulement du nombre de protons et de neutrons dans le noyau, mais de la proportion relative des isotopes présents dans la nature. Par exemple, le chlore a deux isotopes principaux, le chlore-35 et le chlore-37, avec des poids atomiques respectifs d'environ 35.453 uma et 36.457 uma. Le poids atomique est donc une moyenne pondérée des poids des isotopes en fonction de leur abondance naturelle. Poids moléculaire = Masse moléculaire relative. - Somme des poids atomiques des atomes constituant une molécule. Cette grandeur est exprimée en unités de masse atomique (uma) ou en grammes par mole (g/mol). Le poids moléculaire donne une idée de la masse totale d'une molécule. Il est calculé en additionnant les poids atomiques des atomes qui la composent, en tenant compte du nombre d'atomes de chaque type dans la formule moléculaire. Par exemple, pour calculer le poids moléculaire de l'eau (H2O), on additionne les poids atomiques de deux atomes d'hydrogène (H) et un atome d'oxygène (O) : En utilisant les valeurs standard des poids atomiques (1,008 g/mol pour l'hydrogène et 16,00 g/mol pour l'oxygène), le poids moléculaire de l'eau est (2 x 1,008 g/mol) + (1 x 16,00 g/mol) = 18.016 g/mol. Point chaud. - Zone de la croûte terrestre où le magma remonte depuis le manteau profond. Il s'agit d'un point fixe de chaleur pouvant donner lieu à la formation de volcans. L'archipel d'Hawaii, avec ses volcans actifs comme le Kilauea et le Mauna Loa, est un exemple bien connu de volcanisme lié à un point chaud. D'autres exemples de volcans liés à des points chauds sont les îles Galápagos, l'archipel des Comores et l'île de La Réunion. Point matériel. - Intervenant dans les questions de dynamique, le concept de point matériel est à mi-chemin entre les mathématiques et la physique. Les mathématiques permettent de définir le point comme un espace sans dimensions; la physique en appelle à une des caractéristques classiques de la matière : sa masse. Ainsi le point matériel est l'élément d'une corps supposé infiniment petit et cependant massif (la masse pouvant être prendre une valeur arbitraire, indépendamment de toute considération réaliste). Lorsqu'on parle, par exemple, du mouvement du centre de gravité (ou de masse) de la Terre pour décrire son déplacement orbital, c'est d'un point matériel particulier qu'il s'agit. Le centre de masse est à la fois ponctuel au sens mathématique et possédant la masse de la Terre toute entière, comme si elle y était concentrée. Point triple. - Condition spécifique dans laquelle les trois phases d'une substance (solide, liquide et gaz) coexistent simultanément en équilibre thermodynamique du fait d'une combinaison spécifique de température et de pression. Le point triple est un point d'équilibre fixe, défini pour chaque substance chimique. Le point triple de l'eau, par exemple, est utilisé comme référence dans l'échelle de température absolue. Dans cette échelle, le point triple de l'eau est défini comme étant exactement 273,16 K (ou 0,01°C). Point vernal
( Points
cardinaux. - Les points cardinaux sont les points de rencontre de la
méridienne
d'un lieu et de l'horizontale perpendiculaire Ă cette ligne avec l'horizon
apparent. Dans l'hémisphère Nord, la direction de l'ombre d'un style
vertical à midi, ou la méridienne, étant prolongée depuis le style
jusqu'à l'horizon, donne le point cardinal appelé Nord ou Septentrion.
L'extrémité opposée de cette ligne est le Sud ou le Midi. Si l'on se
place de manière à voir le Nord devant soi, l'Est, le Levant ou l'Orient
est Ă droite; l'Ouest, le Couchant ou l'Occident, se trouve Ă gauche.
(
Polaire (liaison). - On appelle liaison polaire une liaison covalente dans laquelle les électrons sont plus proches du noyau d'un atome que de l'autre. On parle alors de polarisation de la liaison concernée. Celle-ci est causée par une différence d'électronégativité entre les atomes, les électrons étant plus attirés par l'un que par l'autre. Polaire (molécule). - Il s'agit d'une molécule dont le barycentre des charges positives (noyaux des atomes) et le barycentre des charges négatives (électrons) ne coïncident pas, soit du fait d'une répartition inégale des liaisons polaires que possède la molécule, soit d'un effet causé par des paires d'électrons isolées. Cela crée une distribution inégale de la charge électronique au sein de la molécule. Cette séparation de charges crée un dipôle permanent, que l'on peut représenter comme un vecteur avec une extrémité positive (δ+) là où il y a un déficit d'électrons et une extrémité négative (δ-) là où il y a un excès d'électrons. Un exemple classique est la molécule d'eau (H2O), où l'atome d'oxygène, plus électronégatif, attire les électrons et devient légèrement négatif (δ-), tandis que les atomes d'hydrogène deviennent légèrement positifs (δ+). Les liquides possédant des molécules polaires peuvent dissoudre des composés ioniques. Polarisation. - Terme qui se réfère à la direction et à l'évolution évolution du vecteur oscillant d'une onde dans le plan perpendiculaire à sa direction de propagation. Lorsque les ondes qui composent un rayonnement ont le même plan d'oscillation, le rayonnement est dit polarisé. Polarisation d'une pile. - Diminution de l'intensité du courant d'une pile, par suite de réactions chimiques intérieures. Polarisation électrique = polarisation diélectrique = polarisation induite. - Phénomène électrique qui se produit dans un matériau diélectrique (isolant) lorsqu'il est soumis à un champ électrique externe. Les charges positives et négatives présentes dans les atomes ou les molécules d'un tel matériau sont alors déplacées de manière temporaire, créant ainsi une séparation de charges électriques. Cela donne lieu à une polarisation électrique nette dans le matériau. La polarisation diélectrique est souvent associée à la réponse d'un matériau aux champs électriques alternatifs, tels que ceux générés par des signaux électriques alternants dans des circuits électriques. Dans certains matériaux diélectriques, les atomes peuvent être ionisés en perdant ou en gagnant des électrons. L'application d'un champ électrique peut déplacer ces ions positifs et négatifs, créant ainsi une polarisation ionique. Polarisation d'orientation ou de déformation : Dans les molécules ayant un moment dipolaire permanent (décalage de charges positives et négatives), l'application d'un champ électrique peut orienter ces molécules de manière à renforcer la polarisation globale du matériau. Polarisation magnétique.
- PhĂ©nomène qui se produit dans un matĂ©riau lorsqu'il est soumis Ă
un champ magnétique externe ( • Polarisation ferromagnétique. - Dans les matériaux ferromagnétiques, les moments magnétiques des atomes s'alignent spontanément et restent alignés même après la suppression du champ magnétique externe. Cela crée des domaines magnétiques dans le matériau où les moments magnétiques sont fortement alignés.Pôle. - La Terre effectue son mouvement de rotation autour d'une droite idéale légèrement inclinée sur le plan de l'orbite, l'axe de la Terre. Les deux points où cet axe rencontre la surface de notre globe sont les pôles de la Terre : pôle nord et pôle Sud. Les autres planètes ont d'ailleurs, de même que la Terre, leurs axes et leurs pôles. Si maintenant on prolonge par la pensée jusqu'à la sphère célestel'axe de la Terre, on a l'axe du monde, et les points on cet axe semble s'appuyer sur la voûte céleste sont les pôles du monde, ou pôles de l'équateur céleste : pôle boréal dans l'hémisphère boréal, pôle austral dans l'hémisphère austral. Le ciel étoilé paraît tourner autour de ces pôles en sens contraire du mouvement de rotation de la Terre, c.à -d., si l'on regarde, par exemple, le pôle Nord, en sens contraire du mouvement des aiguilles d'une montre, et, chaque nuit, les mêmes étoiles se retrouvent à la même place par rapport à ces pôles. C'est le mouvement diurne. En réalité, il se produit, par suite du mouvement de précession, un déplacement continu du pôle; mais il est séculaire, c.-à -d. appréciable seulement au bout d'un nombre considérable d'années. Les pôles de l'écliptique sont les extrémités de la perpendiculaire au plan de l'écliptique menée par son centre; ils sont éloignés des pôles de l'équateur d'une quantité égale à l'inclinaison de l'écliptique. Les pôles de l'horizon sont les extrémités de la perpendiculaire menée au cercle d'horizon par le pied de l'observateur; celui qui est au-dessus de sa tête est le zénith, l'autre, à l'antipode, le nadir. Pollucite. - Minéral rare appartenant au groupe des silicates, composé principalement de césium (Cs), de sodium (Na), d'aluminium (Al), de silicium (Si) et d'eau (H2O). Formule chimique : (Cs,Na)2Al2Si4O12·2H2O. La pollucite se présente généralement sous forme de cristaux incolores à blancs, mais elle peut également avoir une teinte rose pâle, surtout lorsqu'elle est altérée. Elle peut se trouver dans des pegmatites, qui sont des roches ignées riches en minéraux à gros grains, et est souvent associée à des minéraux tels que la lépidolite, la spodumène et la pétalite. La pollucite est parfois utilisée comme matière première pour produire du césium et est recherchée par les collectionneurs de minéraux en raison de sa rareté. Polonium
(Po). - Corps simple radioactif
gris-argenté, et de numéro atomique 84; masse atomique : 209. C'est
la première substance radioactive, voisine du bismuth,
découverte en 1898par Marie Curie et Pierre Curie Polyaddition. - Réaction chimique au cours de laquelle des molécules contenant des groupes fonctionnels réagissent pour former des polymères. La polyaddition implique la liaison directe des monomères sans libération de sous-produits. Un exemple de polyaddition est la formation d'un polyuréthane à partir de diisocyanates et de diols. Polybasite. - Minéral relativement rare composé de sulfures d'argent et d'antimoine, avec des traces de plomb et d'autres éléments. Sa formule chimique peut varier en fonction de la quantité de ces éléments présents, mais elle est généralement représentée par la formule chimique générale (Ag,Cu)16Sb2S11. La polybasite cristallise dans le système cristallin monoclinique et se trouve généralement dans des gisements hydrothermaux associés à des minéraux d'argent, d'antimoine et de plomb. Elle peut être associée à des minéraux tels que l'argent natif, la pyrargyrite et la proustite. La couleur de la polybasite peut aller du gris argenté au noir avec une réflexion métallique. Elle a une dureté sur l'échelle de Mohs allant de 2,5 à 3, ce qui signifie qu'elle est relativement tendre. La polybasite a une importance économique limitée en tant que source d'argent, mais elle est parfois collectée pour ses caractéristiques esthétiques et peut être utilisée dans la joaillerie et dans des collections minéralogiques. Polycondensation. - Réaction chimique au cours de laquelle deux ou plusieurs molécules réagissent pour former un polymère tout en libérant un sous-produit, tel que l'eau ou un petit composé organique. Cette réaction conduit à l'extension d'une chaîne polymérique en liant les monomères ensemble par des liaisons covalentes, tout en éliminant simultanément un petit fragment. La polycondensation est différente de la polyaddition, où les monomères réagissent pour former des liaisons covalentes sans libération de sous-produits. Un exemple de polycondensation est la formation d'un polyester à partir d'un diol et d'un diacide. Polymère. - Macromolécule constituée de répétitions de petites unités chimiques, appelées monomères, identiques ou similaires, liées les unes aux autres par des liaisons covalentes. Les polymères sont des matériaux très répandus dans la nature et dans l'industrie, et ils jouent un rôle crucial dans de nombreux domaines, tels que les plastiques, les fibres synthétiques, les caoutchoucs, les adhésifs, les revêtements, les matériaux composites et bien d'autres. Polymérisation. - Processus chimique par lequel de petites molécules appelées monomères se combinent pour former des molécules beaucoup plus grandes appelées polymères. Il existe plusieurs types de polymérisation, dont les principaux sont la polymérisation en chaîne, la polycondensation et la polyaddition. Polymérisation en chaîne. - Type de polymérisation dans laquelle les monomères réagissent pour former une chaîne linéaire ou ramifiée. La polymérisation en chaîne implique généralement la formation d'intermédiaires réactionnels appelés radicaux libres, qui réagissent avec d'autres monomères pour former des liaisons covalentes. Un exemple de polymérisation en chaîne est la polymérisation du monomère d'éthylène pour former le polyéthylène. Ponce. - Roche volcanique légère et poreuse, forméeà partir de l'éruption de magma riche en gaz, principalement du dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau. Lorsque le magma est éjecté à la surface, la libération rapide de ces gaz forme des bulles dans le magma en fusion. Ces bulles restent piégées dans la roche, créant une structure poreuse et légère. Les ponces sont souvent de couleur claire et peuvent flotter sur l'eau en raison de leur faible densité. Pontides (océan des). - Paléo-océan qui séparait les masses continentales de Laurentia et de Gondwana pendant l'ère paléozoïque. Il était situé dans ce qui est maintenant la région de la chaîne de montagnes du Pont (chaîne pontique), qui s'étend principalement en Turquie. C'était un bras de mer qui séparait des terres plus anciennes. Au fil du temps, en raison de la tectonique des plaques, l'océan des Pontides s'est refermé et les terres se sont rapprochées pour former la chaîne de montagnes actuelle. Populations stellaires. - Familles d'étoiles rangées selon leur composition chimique, ce qui définit globalement un âge de formation. Les étoiles de populations I sont plutôt jeunes, les étoiles de population II, sont plus anciennes. Porphyre. - Roche
éruptive ancienne composée dune pâte feldspathique, dans laquelle
sont disséminés des cristaux de feldspath.
Cette roche forme généralement d'étroits filons et des veinules, plutôt
que des massifs considérables. Autrefois, on a quelquefois employé le
porphyre pour le pavage des rues; on a fait des essais à Paris Portance.- Force verticale qui s'exerce contre un objet en mouvement dans un fluide, comme un avion en vol. Elle permet à un avion de rester en l'air en équilibrant la pesanteur qui tend à faire tomber l'objet vers le sol. La portance dépend de plusieurs facteurs, notamment la forme et la surface de l'aile de l'avion, la vitesse de l'air qui passe dessus et dessous, ainsi que la densité de l'air. Position. - Place d'un objet dans l'espace déterminée par ses coordonnées dans un système de référence donné. La position d'un objet est souvent décrite à l'aide d'un système de coordonnées cartésiennes à trois dimensions (x, y, z). Par exemple, dans un système de coordonnées terrestres, la position d'un objet peut être donnée en termes de latitude, de longitude et d'altitude. La position des astres dans le ciel (ou plus précisément sur la sphère céleste) est généralement décrite à l'aide de coordonnées sphériques. Le système de coordonnées le plus couramment utilisé est le système de coordonnées équatoriales, qui utilise la latitude céleste (déclinaison) et la longitude céleste (ascension droite). Ces coordonnées sont basées sur la projection de la grille terrestre sur le ciel. En astronomie, on peut aussi utiliser le système de coordonnées horizontales (azimut et hauteur), qui est basé sur la position de l'objet par rapport à un observateur terrestre donné. Positon (parfois
on trouve aussi : Positron). - c'est le nom donné
à l'anti-électron, ou électron positif ( Potasse : - Terme appliqué à divers composés chimiquesdans lesquels figure le potassium (K). Il désigne notamment le carbonate de potassium (K2CO3) ou l'hydroxyde de potassium (KOH). Il peut aussi correspondre au nom de plusieurs minerais, à commencer par la sylvinite, qui est généralement composée de chlorure de potassium (KCl) et de chlorure de sodium (NaCl). La sylvinite est extraite dans des mines de potasse, principalement situées en Alsace ( France), dans le bassin de la Saskatchewan (Canada), ou dans la région de l'Oural (Russie). Après l'extraction, le minerai de potasse est généralement traité pour extraire le potassium, qui est ensuite transformé en différents produits, tels que le carbonate de potassium ou le chlorure de potassium, qui sont utilisés comme engrais ou dans d'autres applications industrielles. Potassium (K). - Corps simple de numéro atomique 19; masse atomique : 39,096. Ce métal alcalin est extrait de la potasse par Davy en 1807. Le potassium existe à l'état de chlorure dans l'eau de mer; on le prépare en traitant le carbonate de potassium par le charbon. On l'extrait aussi par électrolyse du chlorure fondu, etc. Le potassium a pour densité 0,859; il fond à 63,65°C, et bout à 760°C; il est dur et cassant à froid, mou comme la cire à 15°C. Il est très oxydable et décompose l'eau à froid en enflammant l'hydrogène dégagé, Cette propriété réductrice le fait employer dans la métallurgie de l'aluminium, du mégnésium et, dans les laboratoires, pour l'analyse des gaz; cependant, la violence de ses réactions lui fait préférer le sodium. Le potassium se combine directement à l'oxygène, et donne deux oxydes, K2O, dont l'hydrate KOH est la potasse et le peroxyde K2O2; de même, il donne, directement avec le soufre, des sulfures. Le chlorure de potassium KCl se retire des eaux-mères des marais salants et de gisements naturels comme la sylvinite, la carnallite, des salins de betteraves, des cendres de varechs; le bromure et l'iodure de potassium peuvent se préparer par l'action directe du brome et de l'iode sur la potasse. Les ferrocyanures de potassium (cyanure de fer et de potassium) sont employés dans la fabrication du bleu de Prusse; le sulfate de potassium SO4K2 (sel de Glaser) est un purgatif employé en médecine et en agriculture; le chlorate de potasium sert à la préparation de l'oxygène et à la fabrication des allumettes, des explosifs. etc.; le bichromate de potassium à la fabrication du jaune de chrome; l'hypochlorite de potassium ou eau de Javel est un décolorant et un désinfectant; le permanganate de potassium sert de désinfectant; le silicate ou liqueur des cailloux a été employé pour enduire certaines pierres tendres afin de les durcir. L'azotate on salpêtre, ou nitre, sert à fabriquer Ia poudre noire ses sels sont presque tous solubles dans l'eau et colorent la flamme en violet. Potentiel. - En mécanique, l'énergie potentielle d'un corps est le travail que le corps serait susceptible de fournir. - En électricité, le potentiel en un point d'un champ électrique est le nombre d'unités de travail qu'il faudrait effectuer pour transporter une charge depuis ce conducteur jusqu'à l'infini (en pratique, jusqu'au sol qui est considéré comme de potentiel nul). Deux corps qui ont même potentiel sont dits au même niveau électrique. En mettant en contact deux corps ayant un potentiel différent, le potentiel de l'un s'élève, celui de l'autre s'abaisse, jusqu'à ce que les deux corps aient atteint le même niveau électrique. Les différences de potentiel se mesurent en volts. Tous les points qui, dans un champ électrique, ont même potentiel sont situés sur une surface que l'on appelle surface équipotentielle ou surface de même niveau. Poudingue= conglomérat. - Roche détritique qui se forme lorsque des fragments de roches de différentes tailles (cailloux, des galets et des morceaux de minéraux ou de roches plus grandes) et compositions sont cimentés ensemble par des minéraux, généralement du quartz ou de la calcite. Le résultat est une roche caractérisée par une texture grossière et anguleuse, avec des fragments visibles de différentes tailles incorporés dans une matrice cimentée. Poussée. - Force exercée par un moteur ou une réaction d'un fluide sur un objet en mouvement, qui permet de propulser cet objet dans une direction opposée à celle de l'expulsion du fluide. Elle est essentielle pour les avions propulsés aussi bien par des hélices que par par des moteurs comme les réacteurs ou les turbopropulseurs. Poussière. - Petites particules solides en suspension dans l'air ou l'espace. a) en physique, la poussière désigne généralement de petites particules solides d'origine minérale, organique ou inorganique, en suspension dans l'air. La poussière peut être formée de divers matériaux tels que des particules de sol, de pollen, de fibres, de cendres, de particules fines issues de la combustion, etc. b) en astronomie, la poussière désigne des particules solides microscopiques présentes dans l'espace interstellaire et interplanétaire. Ces particules peuvent être des fragments de roches, de glace, de minéraux ou d'autres matériaux présents dans les régions où les étoiles se forment et évoluent. La poussière interstellaire peut absorber, réfléchir et diffuser la lumière, ce qui a des effets sur la transmission de la lumière provenant d'objets célestes et provoquer l'extinction et la diffusion de la lumière stellaire. La poussière est également un élément clé dans la formation de planètes, car les particules de poussière s'agrègent pour former des objets plus gros, comme des planétésimaux et des protoplanètes. Pouvoir calorifique. - Grandeur qui mesure la quantité d'énergie thermique dégagée lors de la combustion complète d'une unité de masse d'une substance donnée. Il s'exprime généralement en unités d'énergie par unité de masse : joules par gramme (J/g) ou calories par gramme (cal/g). On distingue : 1) le pouvoir calorifique supérieur (PCS) qui représente la quantité totale d'énergie dégagée par la combustion complète d'une substance, y compris la chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau produite pendant la combustion. 2) le pouvoir calorifique inférieur (PCI) qui représente la quantité d'énergie dégagée par la combustion complète d'une substance, mais il ne tient pas compte de la chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau produite pendant la combustion. Cela signifie que l'énergie contenue dans la vapeur d'eau est soustraite du total. Le choix entre PCS et PCI dépend du contexte et de l'application spécifique. Par exemple, le PCI est souvent utilisé pour évaluer le potentiel énergétique des combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel, tandis que le PCS peut être utilisé pour évaluer l'efficacité globale des systèmes de combustion. Pouvoir de résolution = Résolution. - Capacité d'un instrument optique à distinguer avec précision les détails fins et proches les uns des autres dans une image. Autrement dit, c'est la capacité de l'instrument à séparer deux points ou objets très proches et à les afficher distinctement plutôt que comme un seul point flou. Le pouvoir de résolution dépend de plusieurs facteurs, notamment la longueur d'onde de la lumière utilisée pour l'observation, la qualité de l'optique, la conception de l'instrument et les propriétés du détecteur utilisé pour capturer l'image. Plus le pouvoir de résolution est élevé, plus l'instrument est capable de distinguer des détails fins dans l'image. On parle de limite de résolution pour désigner la distance minimale entre deux points ou objets qui peuvent être distingués comme des objets distincts plutôt que comme un seul point flou. Pouzzolane. - Roche volcanique légère et poreuse, généralement de couleur grise à brun foncé et présente une texture très poreuse. La pouzzolane se forme lors des éruptions volcaniques lorsque des cendres volcaniques, des fragments de lave et d'autres matériaux pyroclastiques se consolident au fil du temps. La porosité de la pouzzolane est souvent due à la présence de gaz dissous dans la lave en fusion lors de l'éruption, qui se libère sous forme de bulles en surface. En raison de cette porosité, la pouzzolane est relativement légère par rapport à d'autres roches. Poynting-Robertson (effet). - Phénomène, initialement prédit par John Poynting en 1903, puis développé de manière plus complète par Howard Robertson en 1937, et correspondant à la décélération et la migration des petites particules de poussière en orbite autour d'une étoile. Lorsqu'une particule de poussière se déplace dans l'espace, elle est exposée au rayonnement électromagnétique de l'étoile centrale, tel que la lumière et les photons. L'effet Poynting-Robertson se produit lorsque la particule absorbe une partie de ce rayonnement, puis réémet une partie de cette énergie sous forme de rayonnement thermique. Cela entraîne une perte nette d'énergie de la particule, ce qui conduit à une diminution de sa vitesse orbitale. En conséquence, la particule se rapproche progressivement de l'étoile centrale et peut éventuellement être détruite en entrant dans son atmosphère ou en se consumant. L'effet Poynting-Robertson est plus significatif pour les petites particules de poussière, car leur faible masse et leur grande surface par rapport à leur volume rendent l'effet de décélération plus prononcé. Praséodyme (Pr). - Elément chimique de numéro atomique 59; masse atomique : 140,91. C'est un métal jaune clair extrait d'un oxyde. Il appartient à la série des lanthanides. Il fond à 140 °C; ses sels sont verts, et il se rapproche du cérium par ses propriétés. Précambrien. - Cest la plus ancienne ère de l'histoire de la Terre, couvrant environ 4,6 milliards d'années jusqu'à environ 542 millions d'années avant notre ère. Cette ère est subdivisée en trois éons : • L'Hadéen est la période la plus ancienne du Précambrien, commençant avec la formation de la Terre il y a environ 4,6 milliards d'années. Elle est marquée par des conditions extrêmes, avec une croûte terrestre en formation, des bombardements intenses de météorites et des températures extrêmement élevées.Précession. - Phénomène qui se produit lorsque l'axe de rotation d'un objet en rotation subit un changement graduel dans son orientation. Précipitation (chimie, physique). - Processus par lequel une substance dissoute dans un liquide forme des solides insolubles ou des cristaux qui se déposent au fond du liquide. Ce processus se produit généralement lorsque la concentration d'une substance dans le liquide atteint sa limite de solubilité et que les particules ne peuvent plus rester en suspension. Lorsque deux solutions aqueuses contenant des ions réagissent pour former un composé insoluble, ce composé se forme sous forme de précipité. Dans les réactions biochimiques, la précipitation peut se produire lorsque des antigènes et des anticorps réagissent pour former des complexes insolubles qui sont ensuite éliminés du système par les mécanismes de défense du corps. Dans la formation de roches et de minéraux, la précipitation se produit lorsque des minéraux dissous dans des solutions aqueuses se cristallisent et se déposent pour former des cristaux solides. Précipitation (météorologie). - On parle de précipitation atmosphérique lorsque l'humidité dans l'air se condense en gouttelettes d'eau ou en cristaux de glace et tombe au sol sous forme de pluie, de neige, de grêle ou de grésil. C'est une étape clé du cycle de l'eau. Préon. - Particule élémentaire hypothétique proposée dans certaines théories de la physique des particules. L'idée est que les quarks et les leptons, qui sont considérés comme fondamentaux dans le Modèle Standard actuel, pourraient en fait être composés de particules encore plus petites appelées préons. Les modèles de préons vise à expliquer la structure observée dans le Modèle Standard, comme l'existence de différentes générations de quarks et de leptons, leurs masses et leurs charges, en les considérant comme des combinaisons de quelques types de préons fondamentaux. Le but est de réduire le nombre total de particules élémentaires en expliquant que de nombreuses particules connues seraient composites. Cependant, malgré des recherches théoriques et expérimentales, il n'existe à ce jour aucune preuve expérimentale de l'existence des préons, et le Modèle Standard, dans lequel les quarks et les leptons sont considérés comme élémentaires, reste la théorie la plus acceptée. Les modèles de préons sont donc actuellement considérés comme spéculatifs. Pression. - Grandeur qui mesure l'intensité d'une force par unité de surface. Elle s'exprime en pascals (Pa) ou en newtons par m² (N/m²). Pression de radiation. - Force exercée par la lumière ou les photons lorsqu'ils interagissent avec une surface. Cette force est due à la quantité de mouvement transportée par les photons de lumière lorsqu'ils sont réfléchis, absorbés ou diffusés par la surface. Bien que la pression de radiation soit généralement faible pour des objets de taille humaine, elle peut avoir des effets significatifs sur de petites particules ou dans des environnements tels que le vide de l'espace. Primaire (ère) ( Printemps. - Une des quatre saisons de l'année. Il se place entre l'hiver et l'été. Prisme. - Objet optique transparent avec des surfaces planes et inclinées. Les prismes sont utilisés pour décomposer la lumière blanche en un spectre de couleurs, ainsi que pour réfléchir, réfracter ou disperser la lumière. Processus. - Série d'événements, d'actions ou de transformations qui se produisent dans un système physique ou chimique, et qui en règlent l'évolution au fil du temps. Projections cartographiques. - Méthodes utilisées pour représenter la surface tridimensionnelle de la Terre sur une surface plane, telle qu'une carte. Les projections cartographiques introduisent toujours des distorsions dans la représentation de la Terre. Le choix de la projection est déterminé par le genre de distorsion que l'on est prêt à accepter en fonction de l'usage qui sera fait de la carte ou de l'échelle de celle-ci. Prométhium (Pm). - Corps simple de numéro atomique 61. C'est un élément radioactif du groupe des terres rares (lanthanides). Le prométhium-147, l'isotope le plus courant a une demi-vie de 2,6 ans. Proplyd (protoplanetary disk). - Petit nodule visible dans certaines nébuleuses. Se comprend comme une première étape dans la formation d'un système planétaire. Protactinum (Pa). - Elément chimique du groupe des actinides. C'est un métal gris-argenté, et de numéro atomique 91; masse atomique : 231,036. Protérozoïque.
- Epoque géologique (Eon) qui suit l'Archéen
et précède le Phanérozoïque. Il s'étend d'environ
2,5 milliards d'années à 541 millions d'années avant notre ère. Pendant
le Protérozoïque, la croûte terrestre s'est progressivement stabilisée.
Les premiers supercontinents, tels que
le Rodinia, se sont formés et ont ensuite
fragmenté.
Proto-étoile. - Etoile en formation. Une étoile se forme à partir d'un nuage de gaz et de poussière interstellaires qui a commencé à s'effondrer gravitationnellement en raison de forces de compression ou de perturbations externes. Au fur et à mesure que le nuage se contracte, il se fragmente en plusieurs régions plus denses appelées noyaux de condensation. L'un de ces noyaux de condensation devient le futur noyau de l'étoile en formation. Le noyau de la proto-étoile accumule de la matière en attirant le gaz environnant grâce à la force gravitationnelle. La matière s'accumule de plus en plus dans le noyau, provoquant une augmentation de la température et de la pression au centre. Lorsque la température et la pression atteignent des niveaux suffisamment élevés, la fusion nucléaire commence, générant une réaction en chaîne qui libère une quantité considérable d'énergie. À ce stade, la proto-étoile devient une véritable étoile. La durée de la phase proto-étoile varie en fonction de la masse de l'étoile en formation. Les étoiles de faible masse peuvent passer plusieurs centaines de milliers d'années dans cette phase, tandis que les étoiles de masse élevée peuvent se former plus rapidement, en quelques dizaines de milliers d'années. Protogalaxie. - Galaxie en formation. Il s'agit d'une structure précoce qui évolue vers une galaxie proprement dite. Les protogalaxies se sont formées dans l'Univers primordial, au cours des premiers stades de l'évolution cosmique.A cette époque, l'univers contenait des régions de surdensités de matière, des fluctuations primordiales de densité. Sous l'effet de la gravité, ces régions ont commencé à s'effondrer et à se regrouper, formant des halos de matière sombre et des concentrations de gaz. Au fur et à mesure que ces halos de matière sombre et de gaz s'effondraient davantage, le gaz s'accumulait au centre de ces halos. Des processus de refroidissement et de condensation se produisaient, entraînant la formation de nuages de gaz denses. Au sein de ces nuages de gaz, la formation d'étoiles primordiales pouvait commencer. Ces étoiles primordiales étaient massives et avaient une durée de vie relativement courte. Les étoiles primordiales ont libéré une grande quantité d'énergie sous forme de rayonnement ultraviolet intense. Ce rayonnement a ionisé le gaz environnant, le rendant opaque et empêchant la formation de nouvelles étoiles à proximité immédiate. Avec le temps, les protogalaxies ont continué à croître et à fusionner avec d'autres protogalaxies voisines. Les halos de matière sombre, le gaz et les étoiles se sont rassemblés pour former des structures de plus en plus grandes. Les étoiles plus massives se sont formées et ont produit des éléments plus lourds par le biais de la fusion nucléaire et des processus de supernova. Protogine. - Roches granitiques très développées dans les massifs du Mont Blanc et du Pelvoux, d'aspect grossièrement schistoïdes, renfermant du quartz, du feldspath et de la chlorite. Proton. - Le proton est l'une des particules , de la famille de hadrons, qui, avec le neutron, composent, en nombre variable, les noyaux des atomes. Ce nombre détermine l'élément chimique auquel l'atome appartient. Il possède une charge (+1,602.10-19 coulombs) positive, égale (et de signe opposé) à celle de l'électron. De même que le neutron, le proton est constitué de trois quarks (deux quarks up et un quark down, liés par l'interaction forte). C'est un baryon. Le proton a une masse d'environ 1,67.10-27 kg, soit environ 1836 fois la masse de l'électron. Protoplanète. - Planète en cours de formation. Un tel objet se situe dans un disque protoplanétaire (= disque de gaz et de poussière qui entoure une étoile jeune), dont il accrète (accumule) la matière, évoluant ainsi pour constituer au final une planète proprement dite. Ce processus peut se poursuivre pendant des millions d'années, en fonction des conditions du disque protoplanétaire et de la quantité de matière disponible. La formation d'une protoplanète commence dans un disque protoplanétaire, qui est le résultat de la rotation d'un nuage moléculaire et de la conservation du moment angulaire. Les particules de poussière et de gaz dans le disque se regroupent pour former des agrégats plus grands, appelés planétésimaux, par collision et accrétion mutuelle. Au fur et à mesure que ces planétésimaux continuent de croître par accrétion, certains d'entre eux atteignent une masse suffisante pour exercer une gravité significative et attirent davantage de matière environnante. Ces objets en formation, appelés protoplanètes, ont une taille supérieure à celle des planétésimaux, mais ils ne sont pas encore des planètes à part entière. Au cours de leur croissance, les protopla,ètes peuvent subir des collisions avec d'autres protoplanètes, s'agréger en formant des noyaux planétaires plus massifs et éventuellement donner naissance à des planètes complètement formées. Protubérance. - Saillie lumineuse irrrégulière, vaguement cônique, ayant l'apparence d'une flamme, que l'on observe (par exemple lors des éclipses totales) à la surface (chromosphère) du Soleil. De façon plus générale, on désigne sous le nom de protubérance les filaments lumineux, ainsi que les amas, jets, panaches, etc., qui se présentent comme appendices de la chromosphère. On a montré que ces protubérances peuvent s'élever à 400.000 kilomètres de la surface solaire; elles se transforment avec la plus grande rapidité. Proust
(loi de) = Loi des proportions définies. - Principe de la
chimie qui a été formulé par Joseph Louis Proust Proustite. - Minéral relativement rare et précieux composé de sulfure d'argent et d'arsenic, avec la formule Ag3AsS3. Elle cristallise dans le système cristallin rhomboédrique et se présente généralement sous forme de cristaux translucides à translucides de couleur rouge à rouge carmin, souvent avec un éclat adamantine. La proustite est ordinairement associée à d'autres minéraux d'argent et d'arsenic dans des gisements hydrothermaux de haute température. Elle peut être trouvée dans des régions minières à travers le monde, bien qu'elle soit généralement assez rare. En raison de sa belle couleur rouge vif et de sa rareté, la proustite a été utilisée comme pierre précieuse dans la fabrication de bijoux. Comme la plupart des minéraux d'argent, la proustite peut être toxique si elle est ingérée ou inhalée en raison de sa teneur en arsenic. Psilomélane. - Minéral d'oxyde de manganèse hydraté, appartenant au groupe des hollandites. Sa composition est complexe et variable, mais elle est généralement représentée par la formule Ba(Mn2+, Mn4+)8O16(OH)4·H2O. Ce minéral se forme principalement dans les environnements géologiques où des processus d'oxydation se produisent dans des gisements de manganèse. La psilomélane se présente généralement sous forme de masses botryoïdales, agrégats fibreux ou dendritiques, ou en croûtes. Sa couleur varie du noir au gris foncé ou au brun, avec parfois des nuances de vert ou de bleu. Elle possède un éclat vitreux à mat et une dureté sur l'échelle de Mohs d'environ 5 à 6. En raison de sa composition chimique complexe et de sa structure poreuse, la psilomélane peut être utilisée dans certaines applications industrielles, telles que la production de pigments, de céramiques et de matériaux catalytiques. Elle peut aussi être utilisée comme pierre décorative ou comme matériau dans la fabrication de bijoux et d'objets d'artisanat. Puissance. - Grandeur qui mesure le taux auquel l'énergie est transférée ou le travail est effectué. Elle exprime la rapidité avec laquelle une quantité d'énergie est utilisée, générée ou transformée. La puissance (P), exprimée en watts, est définie comme le rapport entre l'énergie transférée (W) ou le travail effectué et la durée (t) pendant laquelle cette énergie est transférée ou ce travail est effectué : P = W/t. Puits de potentiel. - Notion utilisée en physique quantique pour décrire la forme d'une région d'espace dans laquelle une particule subit des contraintes énergétiques qui la limitent à rester à l'intérieur de cette région. Un puits de potentiel peut prendre plusieurs formes, mais l'idée générale est celle d'une région d'espace où l'énergiepotentielle est différente de zéro et varie en fonction de la position. Deux exemples de puits de potentiel : + Puits de potentiel infini. - La particule est confinée dans une région délimitée par des barrières énergétiques très élevées. À l'intérieur de cette région, l'énergie potentielle est constante, mais elle est considérée comme infinie à l'extérieur de cette région. La particule est piégée à l'intérieur.Pulsar. - Etoile à neutrons en rotation rapide émettant dans une direction déterminée, comme un phare, un faisceau de rayonnement électromagnétique qui, lorsqu'il est capté, donne l'image d'une étoile ayant des pulsations très rapides (pulsar = pulsating star). Ces pulsations ont une période qui est de l'ordre de la milliseconde à l'ordre de la seconde. Pulsation.
- La pulsation est généralement représentée par la lettre grec que
ω"(omega) et est définie comme le taux de variation d'une phase
angulaire au cours du temps. Mathématiquement, la pulsation (ω) est liée
Ă la
fréquence ( Pyrargyrite = argentite antimoniale. - Minéral argentifère qui se compose principalement de sulfure d'argent et d'antimoine, avec la formule Ag3SbS3. Elle fait partie du groupe des minéraux des sulfures. La pyrargyrite cristallise dans le système cristallin rhomboédrique et se présente souvent sous forme de cristaux prismatiques ou de masses granulaires. Sa couleur varie généralement du rouge foncé au noir avec un éclat métallique. Elle est généralement associée à des gisements d'argent hydrothermaux et se trouve souvent dans des zones riches en argent. Elle est parfois trouvée avec d'autres minéraux d'argent tels que la proustiteet la polybasite. En raison de sa composition riche en argent et de sa couleur distinctive, la pyrargyrite a été historiquement exploitée comme source d'argent dans certains gisements minéraux. Comme d'autres minéraux d'argent, la pyrargyrite peut également contenir des quantités variables de mercure, d'arsenicet d'autres éléments, ce qui peut présenter des risques pour la santé lors de la manipulation ou du traitement du minéral. Pyrite. - La pyrite (du grec pyr, pur= feu) est une combinaison de soufre avec le fer ou le cuivre pyrite de fer. - On appela d'abord pyrite le sulfure jaune de fer, parce qu'il donne du feu au choc de l'acier. On applique aujourd'hui ce nom, par extension, aux autres sulfures métalliques, et aussi à certains arséniures et à des composés doubles de métaux et de soufre. Il y a trois genres de pyrites de fer : le cubique, ou jaune; le marcite, ou blanc, et le magnétique. On emploie beaucoup les pyrites cubiques pour la fabrication de la couperose et de l'acide sulfurique, et, en Suède, pour celle du soufre sublimé : on en exporte d'Espagne en Grande-Bretagne. La pyrite de cuivre (calcopyrite de Dana) est le minerai de cuivre ordinaire de la Cornouaille. C'est un sulfure double de cuivre et de fer, ainsi composé : soufre, 34.9 %; cuivre, 36.6%; fer, 30.5%. Pyroclastique(roche). - Types de roche formée à partir de fragments volcaniques éjectés lors d'éruptions volcaniques explosives. Ces fragments peuvent être des cendres, des lapilli (= petites particules de lave solide), des blocs et des bombes volcaniques ( = fragments de lave plus gros éjectés en l'air). En raison de la chaleur intense de l'éruption, ces fragments sont partiellement ou totalement vitrifiés. Ils se déposent ensuite sur le sol ou dans l'eau, où ils se compactent et se cimentent au fil du temps pour former une roche solide. Pyroélectricité. - Phénomène électrique qui se produit dans certains cristaux lorsqu'ils subissent un changement de température. Lorsque la température d'un cristal pyroélectrique change, les positions des atomes dans le cristal peuvent également changer, ce qui modifie la distribution des charges positives et négatives à l'intérieur du cristal. Cela crée une polarisation électrique nette, avec une accumulation de charges positives à une extrémité du cristal et de charges négatives à l'autre extrémité. D'où l'apparition d'une différence de potentiel entre les deux extrémités du cristal. Pyrolusite. - Minéral d'oxyde de manganèse avec la formule chimique MnO2. Elle est souvent trouvée dans des gisements de manganèse et est l'une des principales sources de ce métal. La pyrolusite se présente généralement sous forme de masses granulaires, de cristaux prismatiques ou aciculaires, ou sous forme de couches ou de remplissages dans les roches. Sa couleur varie du gris acier au noir et elle peut avoir un éclat métallique à submétallique. Ce minéral est largement exploité pour l'extraction de manganèse. La pyrolusite est également utilisée dans le traitement de l'eau pour éliminer les impuretés et dans les batteries au manganèse. Des études sur la pyrolusite peuvent fournir des informations sur les conditions de formation des gisements de manganèse et sur les processus géologiques associés. Pyromorphite. - Minéral de la classe des phosphates, principalement composé de plomb (Pb), de phosphore (P), d'oxygène (O) et de chlore (Cl). Formule chimique : Pb5(PO4)3Cl. Ce minéral cristallise dans le système hexagonal et se présente souvent sous forme de cristaux prismatiques hexagonaux courts, mais peut également être trouvée sous forme de masses granulaires. La pyromorphite est généralement de couleur verte, bien que sa teinte puisse varier du vert pomme au vert olive ou au brun-vert, en fonction de la concentration en différents éléments et impuretés lors de sa formation. Elle possède un éclat vitreux à résineux et une dureté de 3,5 à 4 sur l'échelle de Mohs. Ce minéral est souvent associé à des gisements de plomb-zinc et se forme dans des environnements hydrothermaux riches en plomb. Il est également parfois trouvé dans des dépôts de gangue autour de gisements minéraux. La pyromorphite est parfois recherchée par les collectionneurs de minéraux en raison de ses cristaux distinctifs et de sa couleur attrayante. Elle peut également être utilisée comme minerai de plomb, bien que son utilisation à cette fin soit généralement limitée en raison de sa relative rareté et de ses propriétés physiques. Pyroxène. - Les pyroxènes sont des minéraux rangés dans le groupe des Inosilicates. Les éléments des pyroxènes sont la silice, le fer, la chaux, le magnésie. On distingue plusieurs espèces, parmi lesquelles :
Le diallage, qui est jaune ou brun, chatoyant; L'augite, qui est d'un brun très foncé ou très noir. On le nomme pyroxène des volcans, parce qu'il est abondamment disséminé dans les roches éruptives. |
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